Cette étude a été conduite dans la zone urbaine et périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). L’objectif était d’établir un diagnostic de la structure des élevages et des problèmes environnementaux générés par les pratiques de gestion et de valorisation des déjections animales. Une enquête auprès de 233 chefs d’unités d’élevage (CUE) a été conduite.
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton.
La baisse de la fertilité des sols agit fortement sur la productivité des cultures et par conséquent, le revenu des agriculteurs. L’utilisation des engrais minéraux permet d'améliorer la productivité des sols mais son accès reste limité aux petits producteurs. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’efficacité agronomique et économique de la microdose selon la toposéquence. Des tests ont été implantés suivant la toposéquence pendant deux ans et des enquêtes ont été menées auprès des ménages pour évaluer la rentabilité de la technologie. Des apports de NPK (14-23-14) en microdose à raison de 2 g/poquet ont été effectués sur le niébé et le sorgho et 3 g/poquet au mil (soit 62,5 kg/ha). Le sorgho a reçu en plus 1 g d’urée par poquet (31,25 kg/ha) et le mil 1,5 g/poquet (46,88 kg/ha).