Recherche
4 items
-
Production fourragère en zone tropicale et conseils aux éleveurs
Depuis longtemps, des tentatives d'introduction de plantes fourragères cultivées ont été faites dans de nombreux pays d'Afrique tropicale. Si les résultats sont satisfaisants, et même parfois encourageants en station (Burkina-Faso : Farako-ba, Banankélédaga, Mali : Sotuba, Côte d'Ivoire : Bouaké, Sénégal : Sangalkam, etc.) la vulgarisation pose problèmes et rares sont les villages où l'on peut observer des cultures fourragères en place et en bon état. Des obstacles existent, qu'il faut connaître avant de tenter l'introduction d'une culture fourragère. -
Les légumineuses fourragères herbacées
Le fourrage des légumineuses est toujours plus riche en azote que celui des graminées (figure 1). Tout au long de l’année, sa richesse en matières azotées digestibles (MAD) reste élevée. Cette relative stabilité de la valeur nutritive procure une plus grande souplesse d’exploitation. Même en saison sèche, même sous forme de foin, elles gardent une valeur protéique correcte. -
Amélioration de la production fourragère de bétail grâce à une plus grande inclusion des femmes et des jeunes
Le Sahel est une région semi-aride du centre-nord de l’Afrique de l’ouest, s’étendant du Sénégal au Soudan. C’est une zone de transition entre le désert aride du Sahara au nord et les savanes humides au sud. Les communautés vivant dans cette région dépendent économiquement de l’agriculture et de la production animale. Elles sont de plus en plus touchées par des demandes concurrentes et les changements climatiques qui réduisent à la fois leur accès à la terre et aux ressources en eau. Les études sur les changements dans l’utilisation des terres dans la région ont montré une diminution d’au moins 15% des zones de pâturage dans les pays sahéliens au cours des 30 dernières années. Cela a de graves conséquences sur la production fourragère et animale. La production durable et efficace de biomasse, comme les fourrages et les aliments pour bétail aussi bien que les combustibles pour usage domestique, est cruciale pour les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la résilience de l’environnement. Une étude menée en 2004 par l’Institut International de Recherche sur l’Elevage (ILRI) à Fakara, dans l’ouest du Niger, a révélé que des changements rapides se produisaient dans les zones de pâturage des prairies de savane, qui, en 1950, couvraient entre 44 et 70% de la superficie, mais ont complètement disparu due à l’expansion de l’agriculture. -
Estimation des bilans fourragers dans la région du Sahel d’Afrique de l’Ouest et Centrale
Un bilan fourrager évalue les ressources en aliments pour animaux, y compris les fourrages, et les compare aux besoins des animaux d’élevage. Ces ressources comprennent la masse fourragère - ou biomasse - pâturée ou broutée par les animaux (par exemple, l’herbe des pâturages et des parcours), ainsi que les résidus et sous-produits de la production et transformation des cultures (par exemple, pailles, son, tourteaux d’oléagineux ou mélasse), mais également les denrées pour animaux conservées et stockées par les éleveurs, avant l’hiver dans les zones à climat tempéré et avant la saison sèche dans la région sahélienne.