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Atlas des évolutions des systèmes pastoraux au Sahel, Atlas of Trends in pastoral systems in Sahel
L’élevage pastoral sahélien joue un rôle prépondérant dans l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest. Avec une grande diversité d’espèces élevées, il contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains. De par sa nature extensive, l’élevage pastoral est largement dépendant des conditions environnementales. A ce titre les interactions avec l’environnement sont intimes, nombreuses et ambivalentes. En effet, les systèmes d’élevage mobile apparaissent comme la principale activité agricole de valorisation durable d’une ressource naturelle fragile et éparse dans les zones sèches sahéliennes. Malgré ce rôle très important, les systèmes pastoraux se trouvent confrontés à de nombreux défis liés, et notamment, à la marginalisation des populations pastorales et à la compétition croissante avec les autres groupes d’utilisateurs e particulier les agriculteurs pour l’accès aux ressources naturelles (pâturages, points d’eau etc.). Le présent Atlas fait la synthèse des informations disponibles sur les transformations des systèmes pastoraux au Sahel, collectées dans le contexte du SIPSA ou par d’autres initiatives. Partant d’une analyse des besoins en information conduite dans le cadre du SIPSA, l’atlas analyse les grandes tendances de l’élevage pastoral et de son contexte. Au regard des impacts des conditions climatiques sur les économies au Sahel, il apparait indispensable de disposer d’analyse prospective sur les différents secteurs des économies des pays du Sahel. Tel est le mérite de cet atlas, un excellent outil qui permettra la prise de décision fondée sur des bases objectives et assurera l’amélioration certaine de la gouvernance du secteur de l’élevage pastoral sahélien. -
Dynamique des parcours pastoraux dans la région du Parc National du W du Niger
Le fait pastoral dans la région du parc du (( W ) du Niger est analysé dans le but de détecter une politique de gestion des parcours en périphérie. Un dialogue entre les responsables de la conservation et les éleveurs à ce propos ne paraît possible que si le parc est admis par tous et dûment contrôlé. -
Guide technique de l’élevage : le développement pastoral efficace passe par la production d'herbe
L'élevage dans le Sahel se fait aujourd'hui fondamentalement selon un type usurpateur des terres en utilisant de la végétation qui y pousse naturellement. Afin de mettre un frein à la progression de la désertification et de passer à un élevage durable du bétail, il importe d'abandonner ce type d'élevage par usurpation des terres et de le remplacer par un type d'élevage qui, étant fondé sur le travail actif des terres, en assure la conservation et en élève la productivité selon un type d'utilisation cyclique. De plus, il importe de passer à un élevage plus productif (de type semi-intensif) (ce terme étant utilisé ici en opposition à l'élevage extensif) qui, ne fut-il que légèrement plus efficace, permette une bonne coexistence de l'agriculture et de la sylviculture, et permette d'obtenir davantage d'une surface et d'une quantité de bétail données. -
Une brève histoire du pastoralisme dans les politiques publiques
Une relecture des politiques d’élevage en Afrique de l’Ouest et du Centre souligne l’héritage d’une situation déséquilibrée pénalisant encore l’élevage pastoral et implique la nécessité de poursuivre un dialogue autour d’une vision partagée entre pays sahéliens et côtiers en faveur d’un pastoralisme porteur de dynamisme économique et contributeur à la paix. -
La gestion durable des parcours dans le Sahel : Stratégies, Pratiques, Gouvernance et Promotion / Note de cadrage
La 1ère édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) portera sur « La Gestion durable des parcours dans le Sahel : stratégies, pratiques, gouvernance et promotion ». En Afrique de l’Ouest sahélienne, l’élevage et les éleveurs, acteurs majeurs dans la valorisation des espaces et des ressources naturelles se confrontent aux multiples changements en cours.
Plus que les changements climatiques dont l’orientation en ce qui concerne la pluviosité de la mousson ouest Africaine n’est pas bien définie jusqu’ici (IPCC 2013, Vischel et al. 2015), c’est l’évolution de l’occupation des sols et du foncier qui questionnent l’avenir de l’élevage pastoral dans la région. Une poursuite de l’expansion de terres de culture, et une privatisation du foncier agricole pourrait rapidement entraver totalement la mobilité pastorale indispensable à la sélection fourragère qui est à la base de l’élevage pastoral.
En se structurant autour des points de vue : gérer, partager, orienter, qui rythmeront l’atelier la note synthétise l’état des acquis et les principaux questionnements et controverses pour le futur qui pourront alimenter les débats de l’atelier. -
L’élevage pastoral au Sahel et en Afrique de l’Ouest / 5 idées reçues à l’épreuve des faits
L'élevage est mobile dans toute l'Afrique de l'ouest. La mobilité des animaux, qui peut porter sur de grandes comme de petites distances, existe dans quasiment tous les systèmes d’élevage de l’Afrique de l’Ouest, même sédentaires. L’existence de vastes zones semi-arides fait qu’il est très difficile d’envisager l’élevage sans mobilité.
Le cloisonnement des animaux dans des élevages péri-urbains ou des ranchs reste de plus marginal. Dans les zones méridionales des pays sahéliens et dans les États côtiers, où les cheptels sont en pleine croissance, les animaux partent aussi en transhumance.
Contrairement à une idée largement répandue, l’élevage mobile est plus productif que l’élevage sédentarisé en Afrique de l’Ouest. Et plus il est mobile, plus il est productif ! La productivité à l’hectare des systèmes mobiles est même supérieure à celle du ranching aux États-Unis ou en Australie. -
Référentiels des Métiers et des Compétences pastoraux
Une équipe de travail, sous la facilitation du Bureau EDRIC/Sarl, Burkina Faso, s'est investie pour concevoir et produire ce premier outil de référence pour l'organisation et la conduite des processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) des populations pastorales dans le cadre du Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP). Ce processus a permis d'analyser la situation de travail de l'éleveur pasteur et d'aboutir à un document de référence sur les métiers et emplois pastoraux.
La définition des référentiels des métiers et des compétences pastoraux fut une étape indispensable pour la mise en œuvre des processus de développement des compétences techniques et professionnelles. Son élaboration a pris en compte la réalité professionnelle tout en permettant d'anticiper sur l'évolution du métier d'éleveur-pasteur dans le contexte d'un pastoralisme transhumant et d'un système socio-économique en pleine mutation. Pour les éleveurs pasteurs, le RMC constitue un consensus sur l'appellation et la description des métiers pastoraux ; ce qui permet d'instituer un code de conduite professionnelle qui clarifie le métier et le met ainsi en valeur. -
Stratégie régionale pour le développement et la gestion du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest
L'élevage occupe une place centrale dans l'économie rurale des États du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, grâce à des systèmes de productions animales qui sont à la fois complexes et diversifiées, allant de système basés sur la grande mobilité à des formes d'élevage sédentaire, incluant les fermes modernes et les élevages laitiers en zone périurbaine. -
Les grands thèmes du développement pastoral et le cas de quelques pays africains
Le présent document examine les problèmes actuels concernant la relance et le développement des économies pastorales en Afrique sub-saharienne, afin d'établir une liste de priorités pour les gouvernements et les organismes d'aide. Géographiquement, il est centré sur la zone sèche septentrionale de l'Afrique tropicale, bien qu'on se réfère aussi à d'autres parties de l'Afrique et même à des pays hors de l'Afrique. Le thème principal porte sur des questions d'organisation et de politique, plutôt que sur des questions techniques de production animale ou d'aménagement des parcours. Une première version du document a été examinée lors d'un séminaire informel tenu à la FAO du 25 au 27 novembre 1987, (voir ) et des idées et des commentaires soulevés sont incorporés dans le présent document. -
Transhumance frontalière et conflits liés à l'utilisation des ressources naturelles en Afrique de l'Ouest
La présente étude a été initiée par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et Le Développement Agricole (CORAF/WECARD) et ses partenaires dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAOO). Elle d'un constat de terrain fait par la Banque mondiale et d'autres sources indiquant une résurgence des risques de conflits entre éleveurs et agriculteurs dans plusieurs pays concernés. -
Des services de santé animale de qualité adaptés au pastoralisme en Afrique de l'Ouest
Bien que le pastoralisme ait des fonctions au sein de nombreux pays et Communautés en Afrique de l'Ouest, beaucoup de défis persistants empêchent le pastoralisme de réaliser pleinement son potentiel. En janvier 2016, dans le cadre d'une consultation mondiale sur le pastoralisme organisée par le réseau de VSF-International et ses partenaires, une rencontre a été organisée à Bamako, regroupant plus de 80 représentants de la société civile pastorale, pour identifier les défis et formuler des réponses. La déclaration issue de cette rencontre souligne entre autres l'importance de la sécurisation foncière et de l'accès aux facteurs de productions, ainsi que la nécessité d'avoir des services de base adaptées (dont l'éducation et la santé humaine et animale.) -
Forum régional de Gogounou (Bénin) sur la transhumance transfrontalière
Le forum régional sur la transhumance transfrontalière qui s’est tenu à Gogounou (Bénin) du 14 au 16 avril 2010 a regroupé des participants provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Nigeria et du Togo. Ces participants représentent les Gouvernements,les institutions sous–régionales d’intégration, les collectivités locales, les organisations professionnelles d’éleveurs et les partenaires techniques et financiers. Les participants au forum sont conscients du fait que la transhumance transfrontalière constitue un sujet qui préoccupe tout particulièrement les États de la sous-région ouest africaine. En effet, la mobilité du bétail, basée sur une exploitation itinérante des ressources dont la disponibilité et la variabilité spatio-temporelle sont une réalité,est vitale pour préserver les moyens d’existence locaux et favoriser le commerce et les échanges. -
La filière bétail-viande en Afrique de l'Ouest : Quels besoins d'évolution face à l'essor de la demande et de la concurrence des importations extra-africaines?
A l’instar des échanges des autres produits primaires, le commerce du bétail en Afrique subsaharienne joue un rôle important dans l’approvisionnement des filières animales à un coût compétitif, facilite la génération de revenus monétaires, participe à la structuration des espaces et au tissage des liens sociaux et enfin, contribue aux économies des pays exportateurs et importateurs. Ces échanges se font dans des corridors de commercialisation relativement bien identifiés (carte 1). Le concept de « corridor de commercialisation » se rapporte à un espace sous régional marqué par la connexion des bassins de production et de consommation et des échanges commerciaux denses et privilégiés entre des pays sahéliens et des pays côtiers. Sur une fraction du corridor central, Cissé et al (2020) estiment à 550 millions de US $ en 2018 la valeur de ces échanges, soit 65 % du commerce transfrontalier des produits agricoles -
Soutenir un développement à basse émissions des secteurs laitiers pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest
Cette étude évalue le potentiel d’augmentation de la productivité laitière couplée à une réduction de l’intensité des émissions de méthane entérique, dans le secteur bovin laitier de cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal). L’objectif général de l’étude est d’identifier des stratégies à bas coûts permettant de réduire les émissions de méthane entérique, de contribuer à des bénéfices sociaux et de développement économique à court et long terme, tout en améliorant la résilience face au changement climatique.