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Mise en œuvre de la GIRE à Madagascar et WASH -partout
« Il devient impérieux de protéger, conserver et utiliser d’une façon rationnelle et intégrée les ressources en eau du pays. » • « L’eau est une ressource vitale, indispensable à l’homme pour se maintenir en vie, et il faut donc permettre à tous, notamment les plus pauvres et les plus démunis d’y accéder. » -
Viabilité des grands périmètres irrigués au Niger. Une analyse en termes de construction des règles et de gouvernance « hybride »
Le désengagement de l’Etat dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne au cours de la décennie 1980 a engendré une réorganisation des relations entre des acteurs concernés par la gestion des périmètres irrigués. Dans ce nouveau contexte, une partie significative des fonctions a été transférée aux organisations paysannes et aux associations d’usagers. Il en découle de nouvelles modalités institutionnelles de gestion de l’eau et de nouvelles formes de gouvernance de l’eau au niveau local. L’objet de cette communication vise à analyser, au travers du cas du Niger, la pérennité de tels arrangements et les dynamiques de construction de nouvelles règles de gestion de l’eau au sein des périmètres irrigués dans le contexte de désengagement de l’Etat. Pour approcher l’originalité, la pérennité et le degré d’efficacité de ces arrangements, l’analyse met l’accent sur la manière dont s’articule le local/global. Cette communication développe notamment l’idée d’une co-construction de « règles hybrides » dont rend compte une analyse en termes de « gouvernance hybride ». -
Tendances et perspectives de l’irrigation en Afrique sub-saharienne
En Afrique sub-saharienne, il n’y a que 4 pourcent des terres arables sous irrigation et l’on y prélève moins de 2 pourcent de l’eau disponible pour tous les usages. En moyenne, 18 pourcent des superficies équipées pour l’irrigation ne sont pas du tout exploitées, et les taux d’utilisation varient généralement entre 50 pourcent et 80 pourcent. C’est dire qu’un potentiel considérable reste disponible pour l’intensification et l’expansion des terres irriguées. Ce potentiel pourrait être libéré moyennant des investissements soutenus dans le sous-secteur. Toutefois, pour être efficace, investir dans l’irrigation implique l’investissement dans toute une série d’activités connexes qui contribuent à la rentabilité de l’irrigation. La part actuelle de l’investissement privé dans l’irrigation au niveau mondial confirme cette rentabilité. Cependant, pour l’Afrique sub-saharienne, les perspectives seraient beaucoup plus favorables si l’assistance publique au développement et notamment les investissements directs étrangers (IDE) n’accusaient pas une tendance au déclin. -
Guide et formulaires pour la préparation des petits projets d'irrigation en Afrique sub-saharienne
Selon les prévisions de croissance démographique, d'ici à l'an 2025, les besoins alimentaires dans la plupart des pays de l'Afrique sub-saharienne pourraient etre de deux et demie à trois fois supérieurs aux besoins actuels. Dans la plupart des pays,les possibilités de développement de l'irrigation sont limitées. D'une manière générale, l'accroissement de la production devra donc provenir principalement de l'agriculture pluviale. -
Cadre stratégique pour l'eau agricole au Sahel
L’initiative pour l’Irrigation au Sahel (2iS) est une initiative conjointe de six pays du Sahel, coordonnée par le CILSS, appuyée par les communautés économiques régionales (CEDEAO et UEMOA) et soutenue par la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans la suite du forum de Dakar sur l’irrigation au Sahel d’octobre 2013, forum qui s’est conclu par l’adoption d’une Déclaration par les Gouvernements du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et leurs partenaires. L’objectif de l’Initiative est d’appuyer les États et les acteurs de l’agriculture irriguée en vue de porter les superficies avec maîtrise de l'eau en agriculture à un million d'hectares, tout en assurant la viabilité, la performance et la durabilité environnementale des systèmes irrigués existants et futurs ainsi que le développement agricole connexe. -
Développer l'irrigation en Afrique de l'ouest : vieux rêves et nouveaux défis
L’irrigation est une des priorités des politiques agricoles ouest-africaines depuis les indépendances. Ces politiques se sont d’abord concentrées sur l’aménagement de grands périmètres publics, avant d’intégrer progressivement un soutien à des plus petits périmètres
collectifs et à la petite irrigation privée (à l’échelle du producteur). Quelque peu délaissés à partir de la fin des années 1980, les grands aménagements connaissent un regain d’intérêt depuis la fin des années 2000. Quels ont été les résultats de ces différentes stratégies ? Leurs succès et leurs limites ont-ils permis de mieux orienter les politiques actuelles ? Quels débats restent posés pour les années à venir ?