Les agriculteurs biologiques accordent la priorité absolue à la prévention de l’introduction et de la multiplication des mauvaises herbes. Les pratiques de gestion visent à garder la population de mauvaises herbes à un niveau qui n’entraîne pas une perte économique de la culture et ne nuit pas à sa qualité. Le but n’est pas de complètement éradiquer toutes les mauvaises herbes, car elles ont également un rôle à jouer à la ferme.
L’objet de ce fascicule est d’aider les agriculteurs/-trices de zones isolées à prévenir et enrayer les maladies et les plaies qui peuvent affliger leurs cultures. Ces agriculteurs/-trices n’ont peut être pas accès aux conseillers agricoles ou à d’autres experts qui pourraient diagnostiquer la cause des dégâts causés aux cultures et pourraient proposer des mesures immédiates pour stopper les ravages ou conseiller sur les moyens de prévention à prendre à l’avenir.