La dégradation des terres et ses conséquences graves gagnent du terrain partout dans le monde. C’est pour cette raison que l'objectif de développement durable des Nations Unies (ODD) 15.3 vise à « lutter contre la désertification, restaurer les terres et sols dégradés, notamment les terres touchées par la désertification, la sécheresse et les inondations, et s’efforcer de parvenir à un monde neutre en matière de dégradation des terres (NDT) », dans lequel la quantité et la qualité des ressources en terres nécessaires pour soutenir les
fonctions et services écosystémiques restent stables ou augmentent, d'ici à 2030.
Le document « Guide de Bonnes Pratiques Phytosanitaires » détaille toutes les pratiques phytosanitaires liées à la production du fruit ou légume concerné et propose essentiellement des substances actives soutenues par les fabricants des Produits de Protection des Plantes dans le cadre de la Directive Européenne 91/414 et devant respecter les normes Européennes en matière de résidus des Produits de Protection des Plantes. Au stade actuel ces substances actives n’ont pas été testées en pays ACP par le PIP pour vérifier la conformité avec les LMR européennes. Les informations données sur les substances actives proposées sont donc dynamiques et seront adaptées en continu selon les nouvelles informations que rassemblera le PIP.
La patate douce est appréciée dans beaucoup de régions d’Afrique orientale. Elle résiste à la sécheresse, elle est robuste et peut se cultiver dans des zones marginales, contribuant ainsi à l’amélioration de la sécurité alimentaire. Les jeunes feuilles et les cordes peuvent servir de légumes ou de fourrage pour le bétail. La variété à chair orange est riche en bêta-carotène, qui renforce le système immunitaire.