Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a ratifiée en Juillet 1995, le Niger a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d'Actions en matière de Diversité Biologique (SNPA/DB), conformément aux dispositions de l'article 6 de ladite Convention. La stratégie nationale et le plan d'actions ainsi élaborés s'intègrent au Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) et constituent un de ses programmes majeurs. En vertu de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique sont requises de présenter régulièrement un rapport à la Conférence des Parties. Le présent rapport qui est le quatrième du genre, a été préparé conformément aux règles prévues dans le paragraphe 3 de la décision VI/25 et en se basant sur les lignes directrices relatives à l’établissement des rapports nationaux adoptées par la Conférence des Parties au paragraphe 2 de sa décision V/19.
Une haie vive est une clôture végétale de formations denses et alignées composée d'arbres et d'arbustes, plantés entourant ou limitant un domaine, une propriété etc., de manière à les protéger durablement contre le vent, l’érosion éolienne, le ruissellement et la baisse de fertilité des sols. Utilisées le plus souvent enagroforesterie et en Agriculture Intelligente face au Climat (AIC), elles sont installées en bandes perpendiculaires à la direction du vent dominant au bord ou à l’intérieur des champs. La technologie répond aux trois grands enjeux de l’agroforesterie que sont la protection, la conservation et la production. En fonction des rôles qu’elles jouent, on distingue principalement quatre (04) types de haies vives qui sont : (1) haies vives de protection contre la divagation des animaux (haies défensives) ; (2) haies vives de protection contre l’érosion (haies antiérosives) ; (3) haies vives de production et ; (4) haies vives de délimitation foncière (ICRAF, 2006).