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Gestion de la chenille mineuse de l’épi du mil par des lâchers du parasitoïde Habrobracon hebetor Say au Niger
La chenille mineuse de l’épi du mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis, est l’un des principaux ravageurs du mil en zone sahélienne. En 2015 et 2016, une démarche de lutte biologique de grande envergure a été initiée par des lâchers du parasitoïde antagoniste ectolarvaire Habrobracon hebetor Say dans les cinq régions du Niger. Des équipes incluant les organisations de producteurs ont été mises en place pour la sensibilisation des agriculteurs, l’identification des zones d’infestation du ravageur et la mise en place de 9177 sacs de lâcher. Les surfaces couvertes ont été estimées à 1 417 680 ha en 2015 et 1 521 330 ha en 2016 soit 21% des surfaces en mil dans les régions concernées. Les évaluations menées au cours des deux années ont permis de noter une augmentation des taux de parasitisme de la chenille mineuse de 168 à 1398% dans les villages de lâcher par rapport aux villages témoins. L’enquête sur la perception a révélé une appréciation positive de 77% des répondants. Ils ont estimé la mortalité moyenne des larves du ravageur à 76% et les gains de rendement à 50%. -
Pratiques phytosanitaires et niveau d’exposition aux pesticides des producteurs de coton du nord du Bénin
Au Bénin, les écosystèmes terrestres sont pollués par la présence généralisée de résidus de pesticides due à une utilisation intensive de produits phytosanitaires en agriculture, principalement sur la culture du coton. Afin d’évaluer le niveau d’exposition des producteurs aux pesticides et d’estimer l’impact potentiel de ceux-ci sur la santé humaine, des enquêtes semi-structurées couplées à des observations sur les pratiques locales ont été effectuées auprès de 150 producteurs de coton des communes de Gogounou, Kandi et Banikoara, principales zones de production cotonnière du pays. -
Diversité de l’entomofaune du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walpers) au Nord-Ouest du Bénin
La culture du niébé est confrontée en milieu paysan aux problèmes d’abandon, de disparition et de faible rendement de variétés liés à la forte pression des ravageurs en végétation et en stock. La présente étude a permis d’évaluer la richesse et l’importance de l’entomofaune du niébé en végétation et en stock au Nord-Ouest du Bénin. -
Identification des insectes, parasites et évaluation économique de leurs pertes en graines sur les variétés améliorées et locale de niébé en milieu paysan à Karma (Niger)
Au Niger, la production de niébé est affectée par des contraintes biotiques et abiotiques. Les objectifs de la présente étude sont d’identifier les insectes et parasites au cours de la phénologie des variétés améliorées et locale de niébé ; d’estimer les pertes en graines et en valeur monétaire dues aux ravageurs. -
Le monde mystérieux des cochenilles
Les cochenilles sont des insectes peu connus qui ont pourtant longtemps contribué à notre vie domestique. Toutefois, certaines espèces demeurent aujourd'hui d'importants ravageurs. La lutte biologique semble l'un des moyens de lutte les plus prometteurs -
Ravageurs des planches maraîchères de Moringa oleifera dans la région du centre (Burkina Faso)
Etude ayant comme objectif l'identification et la caractérisation des ravageurs des feuilles de moringa oleifera, ainsi que la détermination de l'ampleur de la défoliation sur les jeunes plants en culture maraîchère -
Efficacité de l’huile de neem (Azadirachta indica) et de Bacillus thuringiensis (Biobit 2X) sur la dynamique de la population de Bemisia tabaci (Gennadius 1889) et Helicoverpa armigera (Hubner, 1808) dans une plantation de tomate au Niger
Dans un champ école paysans à Dogaraoua, zone de production de tomate au Niger, lors d’une séance de réunion hebdomadaire, un facilitateur et son groupe de 25 producteurs apprenants décident de mettre en place un essai GIPP (Gestion Intégrée Protection Production) de la tomate sous la supervision d’un entomologiste.
Les résultats obtenus montrent que l’huile de neem permet de contrôler Bemisia tabaci à 70% et le biobit réduit l’infestation de Helicoverpa armigera de 50% par rapport au témoin non traité. Les producteurs peuvent utiliser l’huile de neem pour contrôler la mouche blanche afin de réduire à 80% le cas d’attaque du TYLC et le biobit dans le contrôle de la noctuelle de la tomate. -
Etude des paramètres de reproduction et de développement de Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 (Hemiptera : Coreidae) et son incidence sur le rendement du niébé dans la région de Maradi au Niger
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une importante culture alimentaire en Afrique de l’Ouest. Sa production fait face à plusieurs contraintes dont les insectes ravageurs. La punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 est l’un des ravageurs les plus importants. Cette étude a été initiée pour déterminer les paramètres biologiques de l’espèce et évaluer les pertes de production occasionnées à la culture. Les observations effectuées en champ au cours des saisons agricoles 2014 à 2016 ont permis d’établir que C. tomentosicollis infeste la légumineuse au cours de sa phase de fructification et développe au moins trois générations occasionnant des pertes de rendement en graines de 17,5 à 26,5%. -
Effet de quatre types de fumiers d’animaux domestiques sur le développement de Meloidogyne javanica et la croissance du poivron (Capsicum annuum) sous serre.
Les nématodes à galles du genre Meloidogyne constituent un facteur limitant à la production des cultures maraîchères dont les Solanacées (poivron, tomate, aubergine, etc.). Au Niger, la lutte chimique par utilisation de nématicides de synthèse est la méthode la plus utilisée contre ces ravageurs. Pour trouver un substitut à cette méthode très onéreuse et qui pollue l’environnement, une étude sur l’effet de fumiers d’ovins, de caprins, de bovins et de volaille sur le développement de Meloidogyne javanica et la croissance du poivron a été menée sous serre dans des pots plastiques.
Le plus grand effet dépressif sur ces paramètres nématologiques est obtenu avec la plus grande dose de 20 % de fumier tandis que la croissance du poivron a été améliorée avec un effet plus important à la dose de 10 %.
Conclusion et application : Tous les types de fumier ont eu un effet dépressif sur le développement de Meloidogyne javanica sur le poivron. Ils peuvent donc être utilisés en amendement du sol pour lutter contre cet important ravageur des cultures maraîchères. -
Pratiques paysannes d'utilisation des pesticides sur les cultures maraichères dans le département de Madaoua, Niger
Etude portant sur l’analyse des connaissances et des pratiques de producteurs maraîchers par rapport à l’utilisation des pesticides au Niger, et réalisée dans trois communes du département de Madaoua -
Plant-parasitic nematode communities associated with Moringa tree (Moringa oleifera Lam.) in western Niger
Moringa (Moringa oleifera Lam) is a cropthat is becoming more and more important in Niger, but very little attention has been devoted to its pest problems. Nematode fauna survey was undertaken inthree important Moringa producing sites inwesternNiger. Soil and roots samples were taken fr -30-cm deep. Nematological analysis of these samples revealed the presence of 11 genera of plant-parasitic nematodes among which the most frequent and abundant were Meloidogyne spp., Helicotylenchus spp. and Hoplolaimus spp. The average prominence values of these three nematodeswere 236.69, 105.25 and97.93, respectively. Inroots, Meloidogyne spp. alone represented up to 90% of the plant-parasitic nematode communities. Itsaverage prominent value was591.46. -
Efficacité biologique de Idefix, fongicide-bactéricide, contre les maladies foliaires de la tomate au champ
La tomate est la culture maraichère la plus importante, après l'oignon au Niger. C'est aussi l'une des cultures les plus parasitées. Pour contribuer à la lutte contre ces ravageurs, une étude a été menée pour tester l'efficacité d'Idefix (hydroxyde de cuivre à 65,6% (équivalent à 45% de cuivre) sur les maladies foliaires de la tomate en plein champ. -
Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. -
L'huile des graines de neem, un fongicide alternatif à l'oxyde de cuivre dans la lutte contre la pourriture brune des cabosses de cacaoyer en Côte d'Ivoire
L’huile des graines de neem a un effet positif dans la lutte contre la pourriture brune des cabosses de cacaoyer. Son efficacité croît avec l’augmentation des doses entre 10 et 15 L/ha avant de se stabiliser, si bien qu’à partir de la dernière une augmentation de dose n’apporte aucun effet supplémentaire. -
Efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre Colletotrichum gloeosporioides agent causal de l’anthracnose de l’anacardier au Bénin
L’anthracnose causée par Colletotrichum gloeosporioides est la maladie la plus redoutable de l’anacardier au Bénin. L’objectif de cette étude est de tester l’efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre l’anthracnose de l’anacardier. Au laboratoire, les milieux PDA sans fongicide, additionnés de Mancozèbe 80 WP et additionnés de Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC ensemencés et rangés dans un dispositif complètement aléatoire à trois répétitions étaient utilisés. Au champ, les trois variantes suivantes : arbres témoins non traités, arbres traités avec Mancozèbe 80 WP et arbres traités avec Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC étaient installées à Zounguè et à Gomé (Centre Bénin) dans un dispositif de bloc aléatoire complet à trois répétitions. -
Action de quelques fongicides sur la croissance mycélienne de trois espèces d'entomophthorales
I1 existe une grande disparit6 dans l'activit6 des diff6rents fongicides sur la croissance myc61ienne des 3 esp6ces d'Entomophthorales. Certains fongicides sont peu ou pas actifs (chlorothalonil, &hirimol, oxychlorure de cuivre, soufre, etc.), d'autres agissent moyennement (captafol, dichlofluanide, mancoz6be, thirame, etc.) ; d'autres encore se révèlent toxiques (b6nodanil, chinomdthionate, chloronbbe, triarimol). Mais il n'est pas simple de classer les fongicides en fonction de leur activation ; un bon nombre d'entre eux possède un comportement hétérogène devant les 3 souches (carbendazime, oxycarboxine, 26019 RP, etc.). Dans l'ensemble, les fongicides syst6miques se montrent plus efficaces sur la croissance myc61ienne que les non syst6miques. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98). -
Gestion intégrée de Maruca vitrata (FABRICIUS, 1787) et Megalurothrips sjostedti (TRYBOM, 1908), deux insectes ravageurs majeurs du niébé au Niger
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp. est la principale légumineuse cultivée au Niger. C’est une culture d’importance économique, sociale et alimentaire. Sa productivité est faible eu égard entre autres à la forte pression des bioagresseurs. La gestion intégrée des ravageurs est l’une des stratégies adoptées pour accroître la productivité du niébé. L’objectif de l’étude est de proposer un système de gestion intégrée de Maruca vitrata et de Megalurothrips sjostedti, principaux ravageurs du niébé au Niger. L’essai est conduit sur deux différentes variétés du niébé: la TN5-78 et la KVX908-1. Le dispositif expérimental utilisé est un split plot avec quatre traitements et quatre répétitions. Le résultat du suivi des effectifs des deux insectes a montré une prédominance de Megalurothrips sjostedti par rapport à Maruca vitrata sur la TN5-78 (607,25 et 15,25 individus,
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Le Striga gesnerioides et son hôte, le niébé : interaction et méthodes de lutte
Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp.) est une légumineuse alimentaire d’une grande importance en Afrique subsaharienne. Sa production est cependant menacée par le Striga gesnerioides (Willd.) Vatke, plante parasite pouvant causer des pertes de rendement considérables. Le S. gesnerioides est un parasite obligatoire dont l’activité photosynthétique est très faible. Ses graines germent lorsqu’elles sont en présence de substances spécifiques exsudées par les racines de l’hôte. Après la germination, un haustorium est formé par différenciation de l’apex radiculaire. Une connexion vasculaire permet ensuite au parasite de prélever chez l’hôte l’eau et les éléments nutritifs nécessaires à son développement. L’intime association du parasite et de son hôte rend le contrôle du S. gesnerioides très difficile. L’utilisation de cultivars de niébé résistants, combinée à des pratiques culturales appropriées, pourrait s’avérer la méthode la plus simple et la plus efficace pour contrôler le parasite et réduire à long terme la banque de graines dans le sol. -
Évolution des populations des champignons endomycorhiziens sur les adventices de quatre sites maraîchers de la région de Maradi au Niger
Le rôle important que jouent les endomycorhizes dans l’amélioration de la nutrition minérale et la protection des plantes est aujourd’hui largement reconnue. Cependant dans des pays comme le Niger, peu de travaux leur ont été consacrés. Cette étude a été conduite pour évaluer la mycorhization dans les parcelles de poivron pendant la contre-saison afin de connaitre le moment opportun de les récupérer dans le but de les utiliser ultérieurement dans des programmes de développement des cultures maraichères. Des échantillons de sol et de racines ont été prélevés dans 4 sites sur les 9 principales adventices du poivron. Ils ont été analysés au laboratoire et la densité des spores et l’intensité de l’infection ont été déterminées. Ces deux paramètres ont varié d’un site à l’autre et d’une plante à l’autre. Cinq espèces d’endomycorhizes à vésicules et arbuscules ont été identifiées dont 3 appartenant au genre Glomus et 2 au genre Gigaspora. Acanthospermum hispidum et Solanum nigrum ont été les plantes les plus infectées. Sur les 6 mois de l’étude, les plus fortes densités de spores et d’intensité d’infection ont été enregistrées entre décembre et janvier et les plus faibles en mars. -
Les nématodes parasites du riz irrigué au Niger
Quatre genres de nématodes phytoparasites (Hirschmanniella, Tylenchorhynchus, Longidorus,Dorylaimus) ont été rencontrés sur le riz dans les quatre plus importants périmètres rizicoles de la zone du fleuve Niger. De fortes populations de Hirschmanniella oryzae ont été trouvées sur plusieurs parcelles où la croissance du riz était très faible. La densité de H. oryzae dans les racines des plants infectés dépasse 1000 individus par gramme de racine sèche sur la plupart des plantes affectées. Tylenchorhynchus sp. Et Longidorus sp. étaient aussi très répandues car trouvées respectivement dans 75 et 100 % des sites avec des fréquences toujours supérieures à 40 %. Les nématodes phytoparasites, spécialement H. oryzae, pourraient être considérés comme un facteur majeur affectant la croissance du riz dans les périmètres irrigués du Niger. -
Impacts de l’envahissement de Sida cordifolia L. sur la diversité herbacée d’un parcours pastoral sahélien : la vallée du Goulbi N’Kaba de Mayahi au Niger
L’espèce végétale Sida cordifolia pose de sérieux problèmes pour les systèmes d’élevage. Son développement réduit particulièrement, la disponibilité du fourrage dans les aires de pâture en voix de dégradation et les couloirs de passage. Cette étude a pour but d’évaluer les impacts de développement de l’espèce sur la diversité des plantes herbacées autour de la vallée de Goulbi N’Kaba de Mayahi. Des relevés phytosociologiques ont été effectués dans quatre (4) communes à travers la méthode des points quadrats, sur des sites soumis et non soumis à la lutte physique contre cette plante envahissante. Elle se révèle la plus compétitive vis-à-vis des autres herbes dans les sites non soumis à la lutte, avec une contribution spécifique de 35,43%. La méthode de lutte physique utilisée s’avère rentable en réduisant le recouvrement de S. cordifolia de 35,43% à 4,71%. La diversité est faible dans les sites non soumis à la lutte contre S. cordifolia (H = 2,5). Elle est moyenne dans les sites soumis à la lutte (H=3,1). Les deux types de sites présentent peu d’espèces communes (JACCARD (Pj) = 40% soit 0,4). -
Gestion intégrée des foreurs de tiges du mil à Maradi, Niger
L’objectif alloué à cette étude est de générer des combinaisons des méthodes pour une gestion intégrée des foreurs de tiges du mil en vue d’augmenter le rendement du mil au Niger. L’étude est basée sur l’utilisation des variétés, de la densité du semis et de la fumure organique pour une gestion intégrée des foreurs de tige du mil au Niger. -
Effets de dix (10) variétés de sésame (Sesamum indicum (L.)) en association avec le Niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) dans la lutte contre Striga Gesnerioïdes (Willd.) Vatke. au Niger
Striga gesnerioïdes est une plante parasite qui cause des dégâts importants sur le niébé et les méthodes de lutte testées restent insatisfaisantes. L’étude vise à mettre au point, une référence de technique d’association sésame-niébé pour contribuer à lutter efficacement contre Striga gesnerioïdes. À cet effet, un dispositif en Split-Plot est utilisé sur un terrain naturellement infesté par Striga gesnerioïdes. Trois comptages à des périodes différentes (42, 56 et 70 jours après semis) du nombre de plants de Striga gesnerioïdes émergés par poquet de niébé ont été réalisés. -
Incidence de la bactérie Xhantomonas oryzae pv oryzae sur la production du riz (Oriza sativa L.) au Niger
Le flétrissement bactérien dû à Xhantomonas oryzae pv. oryzae, est l’une des maladies qui causent des dégâts économiques sur le riz au Niger. Des enquêtes et des prospections ont été menées au niveau des périmètres situés dans les deux grands bassins de production de riz (le long du fleuve Niger et de la Komadougou yobé) afin d’y évaluer son importance. Il ressort de cette étude que le flétrissement bactérien est présent sur l’ensemble des périmètres irrigués avec un taux de prévalence allant de 10 à 75% et des pertes de production de 19 à 63% qui se chiffrent de 200.000 à plus de 500.000 FCFA/ha. -
Perception paysanne du Sida Cordifolia, et facteurs socioéconomique influençant l'adoption de son compost à l'ouest et au centre du Niger
Les espèces végétales invasives représentent une sérieuse menace pour la biodiversité, l’agriculture et l’élevage. C’est le cas du Sida cordifolia L. qui est une espèce de la famille de Malvacée considérée comme une espèce envahissante au Niger. Cette étude a pour objectif d’explorer les connaissances et la valorisation paysannes du Sida cordifolia dans trois (3) régions du centre ouest du Niger et chercher des éventuelles relations entre les variables socioéconomiques et le choix des chefs de ménage portés sur l’adoption du compost à base du Sida cordifolia. Une enquête a été réalisée dans trois régions (Maradi, Tahoua et Tillabéri) à l’intérieur desquelles un total de 216 chefs de ménage a été interrogé sur la base d’un questionnaire à cinq (5) parties. Le modèle logistique binaire a été utilisé pour déterminer les facteurs socioéconomiques influençant le choix des chefs de ménage sur l’adoption du compost à base du Sida cordifolia. Selon les résultats de cette étude, le mode de dispersion des graines du Sida cordifolia le plus rencontré est l’épizoochore (48,5 %). L’aire de pâturage est l’endroit le plus colonisé par cette plante avec 35 % de score. Pour lutter contre cette plante, 71,1 % des enquêtés font l’arrachage manuel. Cette étude a montré aussi que 33,76 % des enquêtés valorisent le sida cordifolia. L’utilisation en aliment bétail constitue le premier mode d’usage du Sida cordifolia avec 35,2 %. -
Effets comparés de quelques biopesticides et d’un pesticide chimique (cyperméthrine 10 EC) sur les insectes ravageurs et maladies parasitaires du Niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae)
La présente étude, menée à Adébour à l’est du Niger, a porté sur les effets de quelques biopesticides et d’un pesticide chimique (cyperméthrine 10 EC) sur les insectes ravageurs et maladies parasitaires du Niébé. L’objectif de cette étude est de comparer l’effet insecticide et ou répulsif des biopesticides et chimique sur les ravageurs et les maladies parasitaires du Niébé. Au total 6 traitements ont été employés. Les données ont été collectées par parcelle et par traitement et ont porté sur les paramètres nombre de feuilles, d’inflorescences et de gousses attaquées par les ravageurs du niébé d’une part et le nombre de feuilles, d’inflorescences avortées et de gousses malades, d’autre part. En plus, les observations ont porté sur les rendements en gousses et en grains. -
Caractérisation des infestations de la mineuse de l'épi de mil, héliocheilus albipunctella de joannis, dans la bande sud du Niger
Le mil, Pennisetumglaucum (L.) R. Br., est l’une des céréales les plus cultivées dans les régions arides et semiarides [27]. Au Niger, il est utilisé par 97% des ménages et représente 23% de la consommation alimentaire [16]. Cependant, la chenille Mineuse de l’Épi du Mil, Heliocheilusalbipunctellade Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) est devenue l’un des plus importants ravageurs de cette culture depuis les années de sécheresse de 1972-1974 [29]. H. albipunctella est une espèce monophage qui s’alimente seulement sur le mil. Elle a été identifiée la première fois en 1925 au Sahel sur le mil sauvage Pennisetum violaceum (Lam.) et ses hybrides. -
The moringa Leaf Caterpillar (Noorda blitealis Walker, 1859), a major pest of moringa (Moringa oleifera Lam.) Worldwide
Moringa (Moringa oleifera Lam., Moringaceae) is one of the most widely consumed vegetables in Southeast Asia and West Africa. Throughout its range, it is attacked by the leaf caterpillar, Noorda blitealis Walker, 1859 (Lepidoptera: Crambidae). The latter is considered the most important insect pest because it is present throughout the year and causes significant damage to moringa. This document highlights its taxonomic position, its distribution, its bio-ecology, the damage inflicted on the plant as well as the control measures. -
Typologie des insecticides utilisés de stockage de Niébé «Vigna unguiculata (L.) Walp.» comme moyens de prévention contre «Callosobruchus maculatus (Fab.)» (Coleoptera: bruchidae) au Niger
Au Niger, des dégâts considérables sont enregistrés sur les légumineuses à graines pendant leur stockage. Pour cela, des produits chimiques sont utilisés pour la conservation de ces denrées. L’objectif de cette étude est d’appréhender le mode d’utilisation des insecticides de stockage contre les bioagresseurs de Niébé. Une enquête a été réalisée en utilisant les questionnaires semis structurés auprès de 404 producteurs chefs des ménages dans 16 villages cibles. L’étude fait ressortir que 91,8% des exploitants utilisent des insecticides dans la conservation du Niébé principalement les produits homologués (76%) à savoir Phostoxin (55,94%), Justoxin (16,58%), Rambo (0,50%), Lamda super 2.5 EC (1,73%), Calthio (0,99 %) et les produits non homologués (16%) à savoir Executor (5,20%) et Superdelvap (10,89%). Cette utilisation des produits chimiques varie en fonction des Régions (Dosso, Tillaberi, Maradi). -
Effet des feuilles sèches de neem et de ricin sur les nématodes à galles (Meloidogyne javanica) de la tomate au champ
Les feuilles sèches de neem (Azadrichta indica A. Juss) et de ricin (Ricinus communis L.) ont été utilisées en incorporation au sol, en comparaison au produit nématicide, Nemacur (fénamiphos), pour le contrôle au champ des nématodes à galles Meloidogyne javanica de la tomate. Ces deux espèces végétales à effet nématicide, incorporées sous forme de fragments de feuilles séchées, à la dose de 10 tonnes/ha, ont permis de réduire les populations des nématodes à galles et d’améliorer la croissance et le rendement de la tomate. Le taux d’accroissement du rendement par rapport au témoin a été de 25,71 % pour le neem et de 73,79 % pour le ricin. De plus, le ricin a eu un effet nématotoxique comparable à celui du fénamiphos dansla réduction de l’indice de galles. -
Les sautériaux : un mur de la fatalité sans ombre
Les sauteriaux forment une catégorie de criquets réputés incapables de changer de forme ou d'habitudes de vie sous l‘effet du groupement des individus. La définition que l’on peut en donner est donc plus négative que positive. Le terme même est emprunté au patois moribond de I ‘Ouest français pour désigner tous les criquets non grégariaptes, sédentaires, d'importance économique secondaire. Ils ont toujours été distingués des grandes espèces de type locuste (Criquet migrateur, Criquet pèlerin, Criquet nomade...) qui ont frappé I ‘imagination des hommes depuis la plus haute antiquité par les rassemblements considérables de larves ou d'ailés dévastant périodiquement les cultures. La définition des sauteriaux contient cependant beaucoup de termes approximatifs ou inexacts, reflet lidèle de I ‘indifférence ou de I ‘ignorance de I ‘homme Si ces espèces ne possèdent que peu d'aptitudes pour la grégarisation, c'est-à-dire la faculté de revêtir des formes complémentaires et réversibles, l'une qualifiée de solitaire et l'autre de grégaire, elles s'avèrent en revanche capables de déplacements à grandes distances et prennent parfois une importance économique préoccupante. Leurs mœurs sont mal connues par suite de leur relative discrétion : peu de phénomènes de foules, nombre élevé d'espèces évoluant dans des milieux anthropisés ou naturels, dégâts peu spectaculaires, pullulation ns localisées.