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Le dromadaire et l’oasis : du caravansérail à l’élevage périurbain
Les relations entre le dromadaire et l’oasis relèvent d’une certaine ambiguïté car le dromadaire, animal du nomade par excellence, marque les territoires désertiques de sa mobilité alors que l’oasis est, par essence, un point d’attache. Si, au cours de l’histoire, le dromadaire ne pénétrait en ville que pour les étapes
caravanières (les caravansérails), il n’y demeurait que rarement sauf à jouer les auxiliaires pour l’agriculture
oasienne. L’évolution des systèmes de production, l’augmentation de la demande en protéines animales pour approvisionner une population urbaine grandissante, ainsi que les espérances sociales des éleveurs nomades en matière d’éducation et de santé ont contribué à modifier la relation entre les élevages de dromadaire et la ville oasienne. Le développement d’un élevage camelin périurbain tant pour l’approvisionnement en lait qu’en viande a bouleversé les antiques liens entre nomades et sédentaires, se traduisant par une interpénétration accrue des activités portées par les uns et les autres. L’article s’appuie sur plusieurs exemples des évolutions constatées en Afrique saharienne (Mauritanie, Algérie, Tunisie), au Sahel (Tchad, Niger), au Moyen-Orient (Arabie saoudite) et en Asie centrale (Kazakhstan, Turkménistan). -
Enjeux et contraintes de l’élevage urbain et périurbain des petits ruminants à Maradi au Niger : quel avenir ?
Une étude a été menée à Maradi (Niger) pour déterminer les caractéristiques socio-économiques et les contraintes techniques de l’élevage urbain et périurbain de petits ruminants. Elle a montré que 60,9 p. 100 des ménages urbains et 81,1 p. 100 des ménages périurbains pratiquaient cet élevage. L’insécurité alimentaire dans les ménages, les vols, le manque d’intérêt et l’aspect contraignant de l’activité ont été les raisons évoquées par ceux qui ne le pratiquaient pas. -
Etude des pratiques d’élevage des moutons Peulh du Niger : le Peulh blanc et le Peulh bicolore
Les ovins nigériens représentent 28,4% du cheptel national et se rencontrent dans toutes les zones agro-écologiques. Ils occupent une place importante dans la vie socioéconomique et culturelle du pays. Dans une dynamique de meilleure connaissance de cette espèce, une enquête transversale a été conduite dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry et Dosso afin d’étudier les pratiques d’élevage des moutons Peulh. Des questionnaires ont été administrés sur les pratiques d’élevages. Au total, cent neuf (109) éleveurs ont été choisis au hasard selon leur disponibilité à collaborer -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal répartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptée par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. -
Aspects socioculturels et pratiques d’élevage des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger
Au Niger, l’élevage participe à hauteur de 15% au budget des ménages et 25% à la satisfaction des besoins alimentaires des populations nigériennes. Cela place l’élevage comme première activité contribuant à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans ce pays. En dépit du poids de l’élevage dans l’économie du pays, le système de production reste dominé essentiellement par l’exploitation des parcours naturels tributaires de la pluviométrie. Dans ce contexte, les caprins jouent un rôle important car il s’agit d’une espèce à cycle relativement court, facilement adaptable aux divers changements. -
Caractérisation de la race ovine Balami au Niger par analyse descriptive et multivariée des paramètres morpho-quantitatifs
L’objectif principal visé par cette étude est d’établir les caractéristiques phénotypiques quantitatives du mouton Balami au Niger. Elle a pris pour cible la zone de prédilection de la race, notamment la Région de Maradi (commune d’Azagor, Bermo, Dakoro) et celle de Tahoua (commune de Madaoua). Dix-sept paramètres morpho-biométriques quantitatifs ont été mesurés sur 311 Balamis
appartenant à 99 exploitations sur 10 sites choisis au hasard, en fonction de l’adhésion volontaire des éleveurs. -
Impact de l'élevage de la chèvre rousse de Maradi sur les statuts socio-économiques de la femme rurale au Niger
Au Niger, l’élevage, 2ème source de devises après l’uranium, représente environ 35 % du PIB agricole et contribue au PIB total pour 11 %. La contribution du secteur de l’élevage aux budgets des collectivités est relativement importante (25 à 30 % des apports). Au niveau de l’économie familiale, la part de l’élevage serait d’environ 15 % dans le budget du ménage.
Malgré sa contribution importante à l’économie du pays, des collectivités et des ménages, les productions animales demeurent très traditionnelles dans leur mode de conduite et très extensives dans leurs systèmes d’exploitation. -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Les grandes régions d'élevage sont la zone pastorale au nord la zone centrale ou intermédiaire et la zone Sud ou agricole (figure 1.4.). L 1 élevage est conduit sous divers modes représentés par le nomadisme, la transhumance, 1;61evage sédentaire et l'élevage amélioré. Les principales espèces exploitées sont les bovins; ovins; caprins, camelins~ équins et asins (figure 1.5. et Tableau 1.1.). -
Pratiques d’élevage et indicateurs morphométriques de performance laitière chez les éleveurs de bovins Kouri au Niger
Dans la région de Diffa au Niger, une enquête a été conduite dans 140 exploitations, afin d’analyser les pratiques d’élevage et les performances laitières des bovins de race Kouri. Par ailleurs, les traits morphométriques indicateurs de performance laitière chez les éleveurs ont été documentés. Les éleveurs étaient des sédentaires et les troupeaux de taille moyenne pour la majorité (36 ± 30 têtes par exploitation). Chez les vaches ayant eu les plus récentes lactations complètes, la production laitière par vache a été en moyenne de 2,7 ± 1,4 litres par jour pour une durée moyenne de lactation de 7,2 ± 2,8 mois. Chez les vaches considérées comme les meilleures laitières, la production de lait par vache a été de 4,2 ± 1,5 litres par jour pour une durée moyenne de lactation de 8,9 ± 2,7 mois. -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Dynamiques d’occupation et de valorisation des espaces pastoraux dans le département de Madaoua (région de Tahoua/Niger)
Les espaces pastoraux subissent des empiétements partout dans le monde. Au Niger, ils sont menacés dans la partie nord par l’avancée du désert et les installations minières, au sud par la mise en culture et les habitations. Le département de Madaoua est localisé en zone agricole avec un système de production à dominante agropastorale. Le présent travail a été réalisé selon une démarche méthodologique qui combine à la fois la capitalisation des données existantes et les enquêtes de terrain. Les résultats montrent que les acteurs développent des stratégies d’adaptation souvent divergentes dans un environnement de rareté des ressources de terres exploitables. Les organes de régulation du foncier quoique peu dynamiques travaillent dans un contexte de dénuement total. Ainsi, la pratique de mise en valeur pastorale devient un problème crucial. -
Etude comparative des caractéristiques morphobiométriques des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger: analyse des paramètres quantitatifs et qualitatifs
Le Niger, compte environ 43 millions de têtes de bétail dont 36% de caprins. La chèvre Rousse de Maradi se distingue par ses remarquables performances zootechniques. La chèvre Noire partageant le même biotope est discriminée. La présente étude a pour objectif de comparer les caractéristiques morphobiométriques de la chèvre Rousse de Maradi et sa variante Noire vivant dans la même zone agro-écologique. -
Evaluation socio-économique du potentiel de diffusion du zébu Azawak sélectionné au Niger
Le zébu Azawak est en sélection à la station de Toukounous depuis 1954, la multiplication étant assurée dans les centres secondaires de multiplication de bétail de Fako et Ibécétane. Actuellement, cette sélection a obtenu des progrès génétiques substantiels, cette race présente de très bonnes aptitudes laitières (10 litres de lait par jour en station) et bouchères (550 kg en station). Depuis quelques années, l’amélioration des autres races bovines locales privilégie le croisement avec le zébu Azawak par l’insémination artificielle ou la monte naturelle.
La présente thèse contribue à l’évaluation du potentiel de diffusion du zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels au Niger par l’étude (1) des motifs d’élevage et critères en usage pour la sélection des reproducteurs de zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels (correspondant à une caractérisation du contexte de l’amélioration), (2) des préférences des éleveurs et de leurs dispositions à payer pour les qualités recherchées (correspondant à une caractérisation de la demande en amélioration génétique), (3) des gains attendus de la sélection et de la diffusion (correspondant à une caractérisation de l’offre en amélioration génétique) et (4) de la perception, parmi les bénéficiaires-cibles et les autres acteurs du système d’innovation, des priorités, voies et moyens de l’amélioration génétique bovine au Niger (correspondant à une rencontre entre l’offre et la demande). -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
La place de la production laitière en zone sahélienne du Niger
Le Sahel est la zone semi-aride de l'Afrique tropicale bordant le Sahara vers le sud dont elle subit l'influence climatique. Cette zone s'étend sur une largeur de 200 à 300 km de l'Atlantique à l'Océan Indien, et va des isohyètes de 150 à 200 mm au nord et 600 à 700 mm au sud en années normales. -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Critères de sélection des bovins laitiers par les éleveurs autour de Niamey au Niger
Une enquête portant sur 164 éleveurs de bovins laitiers de la communauté urbaine de Niamey (Niger) a été menée pour identifier les paramètres à considérer localement lors de jugement zootechnique. Les interviewés, principalement des hommes (57,0 p. 100), illettrés (81,1 p. 100), appartenaient majoritairement aux ethnies Peul (56,1 p. 100) et Zarma (34,8 p. 100). L’étude a concerné 1 635 zébus dont 26,5 p. 100 étaient des vaches en lactation et 28,8 p. 100 des veaux. A l’achat des animaux, les éleveurs préféraient les vaches en lactation (41,0 p. 100), les génisses (33,5 p. 100), puis les mâles (23,9 p. 100). Le premier critère par les éleveurs pour choisir les bovins était la race : Djelli (66,4 p. 100), Azawak (12,2 p. 100) et Bororo (5,3 p. 100). Par ailleurs, les éleveurs identifiaient d’autres critères secondaires, tels que la robe (50,6 p. 100), la forme des mamelles (34,8 p. 100), l’état corporel de l’animal (8,5 p. 100), les testicules (2,4 p. 100) et les cornes (2,4 p. 100). -
Pratiques et contraintes de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi en milieu rural au Niger
Au Niger, l’élevage caprin occupe une place importante dans l’économie des ménages ruraux. Une étude a été conduite dans la région de Maradi afin de caractériser les pratiques de gestion des élevages des chèvres rousses et analyser leurs contraintes. Ainsi, 180 agro-éleveurs répartis dans 12 villages de la région ont été questionnés. Les thèmes abordés au cours des interviews ont porté sur : les caractéristiques du ménage, les objectifs de production, le mode de conduite des animaux, la gestion de l’alimentation, la santé animale ainsi que les contraintes auxquelles les producteurs font face. Les résultats ont révélé que la majorité (72,8%) des propriétaires des caprins sont des femmes. Les caprins sont élevés en priorité comme épargne pour subvenir aux besoins du ménage. Pendant la saison sèche, plus de la moitié (51%) des éleveurs font recours à l’achat du son de blé pour la complémentation des animaux. -
Pratiques d’éleveurs et résultats économiques d’élevage dans les exploitations urbaines et périurbaines de Niamey
Cette étude a été conduite afin de caractériser les pratiques d’élevages dans la communauté urbaine de Niamey. Il a été réalisé une enquête transversale à l’issue de laquelle 344 éleveurs ont été enquêtés dans 27 quartiers et 9 villages agricoles. Les résultats ont montré que la pratique d’élevage repose le plus souvent sur la passion (50,19%) et l’héritage (45,65%) respectivement en milieu urbain et périurbain. L’élevage ovin prédomine et l’allotement est quasi inexistant. Les animaux sont majoritairement élevés soit dans des habitats couverts en matériaux provisoires, soit sans habitat. La main d’œuvre utilisée est principalement familiale (86,51%) en milieu urbain et (58,06%) en périurbain. -
Performances de reproduction et de production laitière de la vache taurine de race Kouri au Niger
Le kouri est une race taurine bien adaptée à l'environnement du Lac Tchad. Dans ces zones, L’élevage du kouri représente une contribution essentielle aux moyens d'existence des ménages. Une enquête a été conduite dans 140 ménages de la région de Diffa au Niger, en vue d’analyser les pratiques d’élevage en lien avec les performances de production et la conservation de ce taurin. La caractérisation zootechnique de la race a eu lieu au centre de Sayam à Diffa. -
Étude morpho-biométrique du mouton soudanais Kababich et du mouton Balami élevés au Centre Secondaire d’Élevage Ovin (CSEO) de Déréki au Niger
Cette étude a été conduite au centre secondaire d’élevages ovins de Déréki sur 217 moutons de race Kababich (importée) et 203 moutons Balami (race locale). L’objectif général est de contribuer à la caractérisation de ces deux races pour leur meilleure gestion. Il s’agit spécifiquement de mener une étude comparative de leurs traits physiques par des mesures corporelles et une évaluation qualitative. Au plan qualitatif, sur 217 Kababich, seulement 25% des animaux ont une robe uniformément blanche, contre 100% pour les 203 Balami. Les Kababich possèdent 19% de couleur fauve tachetée de blanc, 19% de couleur blanche tachetée de fauve, 17% de couleur brun fauve, 7% de couleur fauve clair tachetée de blanc, 4% de couleur blanche tachetée de fauve claire et 9% de couleur fauve pure alors que la couleur fauve est absente chez les Balami. -
Simulation de dynamiques de cheptels bovins après une sécheresse au Sahel en fonction des types d'exploitation pastorales : cas du Ferlo au Sénégal
L’étude suivante s’inscrit dans le cadre du projet ANR ECLIS (Elevage Climat Sociétés – mesure de la vulnérabilité des élevages pastoraux) mis en œuvre sur 4 communes au Sénégal, au Mali, au Niger et au Bénin. L’objectif de la tache ELEV d’ECLIS dans laquelle s’inscrit ce stage est de caractériser le rôle de l’élevage dans la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux. -
Étude des paramètres démographique du cheptel bovin des élevages péri-urbains de la ville de Bobo-Dioulasso
La présente étude a eu pour objectif principal, de déterminer les paramètres démographiques du cheptel bovin de la zone péri-urbaine de Bobo-Dioulasso. Elle a été menée auprès de soixante-quatre (64) éleveurs composés majoritairement de peulhs. La méthode d’enquête des douze derniers mois (12mo) a été utilisée. Cette méthode permet d’estimer les évènements démographiques survenus dans un troupeau au cours des douze derniers mois précédant l’enquête. Les enquêtes se sont déroulées du 08 Décembre 2016 au 23 Janvier 2017 dans les villages de Bama, de Nasso, de Diaradougou, de Koumbia et au campement des éleveurs de l’association Benkadi du secteur 21 de Bobo-Dioulasso. -
Caractérisation des poulets locaux au Niger : étude biométrique et phanéroptique des poulets Kolonto en station
Cette étude est le fruit de la collaboration et du travail de nombreuses personnes. De ce fait, je tiens ici à exprimer ma profonde reconnaissance au Docteur Salissou Issa pour m’avoir proposé ce sujet combien intéressant et d’avoir accepté d’encadrer mon travail et pour sa disponibilité constante. Je tiens ici à lui exprimer toute ma gratitude pour sa rigueur et ses conseils scientifiques judicieux. -
Fonctionnement et dynamique des acteurs de la filière avicole de la région de Niamey au Niger
Ce travail apporte des éclaircissements sur le fonctionnement de la filière avicole de la région de Niamey et aussi sur la dynamique des acteurs autour des différents maillons de la filière de la production jusqu’à la vente. Pour comprendre le fonctionnement de la filière, nous nous sommes inspirés de l’approche chaine de valeur. Cette approche a permis de structurer les maillons de la filière à travers une analyse des rôles et fonctions des différents acteurs (producteurs de volaille, commerçants de volailles, transformateurs et consommateurs). Chaque catégorie d’acteur joue un rôle précis dans la chaine de la filière. Les démarches de ce travail ont consisté à faire une analyse documentaire et à recueillir des informations auprès des acteurs de la filière avicole et du groupement des aviculteurs privés de Niamey (GAP/N) qui constitue un organe important de la filière. -
Enjeux des exploitations avicoles modernes et semimodernes de la ville de Niamey au Niger : caractéristiques, innovations et projet d’introduction des asticots dans l’alimentation des poulets
Ce travail prospectif et de synthèse vient donc offrir un regard socioéconomique, socio-anthropologique et entomologique sur les enjeux de ces exploitations avicoles et sur le projet d’introduction des asticots dans l’alimentation de la volaille. L’activité avicole de la région est caractérisée par deux grands types d’élevages ; le traditionnel et le moderne. Le premier type combine l’aviculture traditionnelle pure et l’aviculture traditionnelle améliorée. Le second est composé d’exploitations modernes et semi-modernes. Le secteur avicole de la région est en plein essor. Il a connu des innovations profondes et légères qui sont tellement ancrées dans les pratiques quotidiennes des aviculteurs qu’elles apparaissent comme de simples progrès. Parmi ces derniers il est question d’une amélioration des techniques en conduite d’élevage, de complémentation avec des insectes et une quête permanente de meilleurs rendements. -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal repartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptées par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. Le développement à Agadez d’une mini laiterie, dont l’activité principale est centrée essentiellement sur la transformation du lait de chamelle, nécessite la connaissance parfaite du fonctionnement des élevages laitiers qui vont approvisionner cette laiterie. Une enquête a été menée durant deux mois auprès de cent élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez en vue de connaître le fonctionnement des élevages de cette zone. -
Utilisation de la barymétrie pour l’estimation du poids chez le zébu Azawak au Niger
L’objectif de cette étude a été de déterminer des équations barymétriques
applicables au zébu Azawak. Pour cela, des pesées et 12 types de mensurations ont été effectuées chez 343 zébus Azawak pendant trois mois, à la station sahélienne expérimentale de Toukounous au Niger. Les animaux étaient essentiellement jeunes (74 p. 100 avaient au plus deux ans d’âge). Parmi les 12 types de mensurations, trois (le périmètre thoracique, la hauteur au garrot et la longueur scapulo-ischiale) ont été retenues pour établir la barymétrie en raison de leur corrélation avec le poids. La corrélation du poids avec le périmètre thoracique (r = 0,97) ou avec la longueur scapulo-ischiale (r = 0,96) a été plus élevée qu’avec la hauteur au garrot (r = 0,92). -
Essais préliminaires d’inséminations artificielles en station chez les femelles zébus Azaouak au Niger
Des inséminations artificielles sur chaleurs induites et chaleurs naturelles ont été effectuées sur 138 femelles zébus Azaouak à la Station sahélienne expérimentale de Toukounous. Les chaleurs ont été induites par l’utilisation de l’implant Crestar, de la spirale vaginale, et d’injections de prostaglandine et de gonadolibérine (GnRH). Deux inséminations ont été faites : la première à l’observation des chaleurs et la seconde 12 heures après. L’influence de paramètres zootechniques a été testée. Les taux non cumulés de gravidité obtenus ont été de 24,5 p. 100 à la première insémination, 33,72 p. 100 à la deuxième, et 29,48 p. 100 à la troisième et au-delà. L’utilisation de semence fraîche, et l’utilisation de vaches et non de génisses ont fait partie des para mètres zootechniques influençant significativement et positivement les inséminations. Le délai de 60 jours post partum généralement observé avant les inséminations n’a pas eu d’effet significatif sur les résultats. La saison d’insémination n’ayant pas influencé les résultats, des mises bas ont pu être observées tout au long de l’année. L’état nutritionnel a par ailleurs été un facteur essentiel de réussite des inséminations ; les résultats ont traduit la capacité des zébus Azaouak à valoriser les fourrages en toute saison, avec une reprise rapide de l’activité ovarienne après la mise basse. -
Revue des filières bétail/viande et lait et des politiques qui les influencent au Niger
La filière bétail/viande se définit comme l’ensemble des actes de production, transformation, commercialisation et consommation relatifs au bétail (bovins, ovins, caprins, camelins), ainsi qu’aux produits carnés issus de ces animaux. En prenant en compte la nature du produit incriminé (animaux vivants ou viande), la filière bétail/viande est structurée autour de deux circuits : le circuit vif qui concerne le bétail sur pied ou vivant et le circuit mort ou circuit de la viande proprement dit. Les interrelations entre ces deux circuits sont très développées. En effet, le circuit mort est alimenté par le circuit vif qui fournit les marchés domestiques et extérieurs de bétail. S’agissant de l’approvisionnement du marché extérieur en bétail, il convient de souligner que le circuit vif est très actif et représente la deuxième source de devises pour le pays, après les industries extractives. Malgré la forte contribution de ce circuit vif à l’équilibre de la balance commerciale, force est de reconnaître que son exploitation génère de nombreux désavantages notamment la non création de valeur ajoutée, la perte des cuirs et peaux et surtout du cinquième quartier. -
Investigation sur la qualité du lait CRU produit dans le bassin laitier de Niamey
L'objectif de cette étude était de connaître la qualité microbiologique du lait cru produit au Niger et de la comparer avec des méthodes de production similaires dans d'autres pays. Pour ce faire, nous avons énuméré des indicateurs microbiologiques qui reflètent la qualité hygiénique et la sécurité du lait cru (coliformes, Escherichia coli et Staphylococcus aureus) et nous avons ensuite effectué des analyses méta génétiques afin d'avoir une image globale du microbiote. L'utilisation de l'analyse méta génétique a permis d’obtenir un aperçu des compositions bactériennes indigènes dans le but d’améliorer la sécurité et l'innocuité de ces produits. La qualité du lait cru a été estimée grâce à une technologie de séquençage à haut débit dénommée méta génétique de l'ADN 16S (aussi appelée analyse métagénomique ciblant l'ADN ribosomique 16S). -
L'offensive régionale pour le lait local (document de synthèse)
Le marché ouest africain des produits laitiers manufacturés est dominé par les importations extra africaines, alors qu’en doublant uniquement la productivité des vaches laitières locales, la région pourrait faire passer le volume de sa production de quelques 5 milliards de litres actuellement à plus de 10 milliards de litres à l’horizon 2030. Les importations de la région sont passées au cours des quinze dernières années de 1,2 à 2,5 milliards litres EqLait/an. Elles se chiffrent à plus de 500 milliards de francs CFA annuellement. Ces importations sont en grande partie favorisées par une fiscalité de porte très faible sur certains produis comme le la poudre de lait, des difficultés de collecte de lait frais local et un tissu industriel conforté par les facilités d’importation du lait en poudre. La situation est d’autant plus difficile à soutenir que la région dispose d’un potentiel important en matière de production laitière. -
Relations Genre dans la filière lait périurbaine de Niamey : cas des bassins liatiers de Hamdallaye, Kollo, Say et Niamey
Dans beaucoup de pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina, Sénégal), la modernisation de la filière laitière à travers la création de centres de collecte, de minilaiteries ou d’industries laitières a entrainé un bouleversement de l’organisation sociale traditionnelle du système laitier. C’est le cas pour la plupart des zones périurbaines de ces pays. Dans la zone périurbaine de Bamako, par exemple, on parle de « déféminisation » de la filière laitière car certaines femmes sont dépossédées de l’activité de collecte - commercialisation et de la gestion des revenus du lait au profit des bergers (collecteurs) ou propriétaires hommes. Ce processus susceptible de contribuer à la perte de l’autonomie financière des femmes entraine de plus en plus les projets de développement laitier à discuter des implications sociales des innovations qu’ils proposent. C’est dans le même ordre d’idées qu’une optique « genre » constitue pour le projet Nariindu une base importante impliquant la prise en compte des relations entre l’ensemble des acteurs hommes/femmes, les questions de genre et les rapports de pouvoir sur le lait au sein des ménages. -
Capitalisation d’expériences de collecte et de mise en marché du lait local par des organisations d’éleveurs pastoraux et agropastoraux
Le présent rapport vise à décrire des expériences de valorisation du lait local au Mali. Les descriptions sont issues des ateliers nationaux et d’entretiens avec des porteurs de projet et des ONG qui les accompagnent. Cette analyse a permis de mieux faire connaître ces initiatives aux partenaires du projet NARIINDU et notamment aux membres du RBM. Elle a permis d’alimenter les échanges lors de l’atelier régional à Niamey. -
Appui méthodologique et technique (gestion hygiène)
Le projet vise le développement de la filière lait périurbaine de Niamey. Il propose un appui auprès des producteurs pour améliorer l’offre de lait, un appui relatif à l’hygiène pour améliorer la commercialisation et les revenus des producteurs, un appui aux petites unités de transformation et autres acteurs de la filière et enfin un appui organisationnel et techniques des opérateurs de la filière. Cette intervention fait suite à certains constats effectués en 2011. Il apparaît désormais important d’apporter un appui méthodologique et technique aux petites unités de transformation. -
Analyse genre sur l'exploitation du lait : sites encadrés par le PSEAU
Le Projet PSEAU, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population de Niamey et à la réduction des importations de produits alimentaires. A l’issue d’un re-profilage en 2006, le projet a recentré ses activités sur les filières laitières et maraîchères. Les activités sont concentrées au niveau d’un centre de collecte placé à Hamdallaye, à une trentaine de kilomètre de Niamey. Pour cette phase, l’objectif intermédiaire est d’accroître l’approvisionnement de la ville de Niamey en produits laitiers de haute qualité grâce à la maîtrise du circuit d’approvisionnement de lait frais de la commune de Hamdallaye et la promotion de la filière en amont et en aval. -
Analyse prospective de la chaine de valeur bétail viande (bovins, ovins, caprins) au Niger 2021-2030
La promotion des chaînes de valeur alimentaire représente l’une des stratégies permettant d’améliorer directement la sécurité alimentaire et de réduire significativement la pauvreté en Afrique. La Délégation de l'Union européenne au Niger compte développer pour 2022-2027 un programme de soutien aux chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales les plus porteuses en ligne avec la « Déclaration de Malabo sur l'accélération de la croissance et de la transformation agricoles pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie ». La présente étude vise à fournir un état des lieux actualisé de la chaîne de valeur bétail-viande, tout en analysant l’impact d’un scénario prospectif à l’horizon 2030. -
Réferentiel technico-économique de l'embouche ovine commerciale
L’embouche ovine est une activité prévue par le PRODEX pour booster la production de viande de qualité et compétitive pour répondre à la forte demande nationale, sous régionale et internationale de viande de mouton d’origine nigérienne. Le potentiel est énorme, puisque le Niger compte en 2010 un important cheptel ovin estimé à 10 191 357 têtes en 2008. Cette sous filière apporte énormément à l’économie au regard de la place de choix qu’elle occupe dans les chaînes d’approvisionnement y afférentes savoir : la chaîne d’approvisionnement des moutons sur pied, la chaîne d’approvisionnement de la viande de mouton, la chaîne d’approvisionnement en peaux. -
Socio-économie des chaines de valeur de la filière lait dans la région de Tahoua au Niger : cas des groupements d'entreprises intégrées et collaboratives lait de Konni et de Tahoua
Au Niger, la filière lait local est confrontée à des nombreuses contraintes qui découlent à la fois du manque d’organisation des acteurs, de la non maîtrise des techniques de production et de transformation, de la saisonnalité de production, de l’insécurité alimentaire et sanitaire du cheptel et de la compétitivité des produits laitiers importés. En outre, dans la région de Tahoua, la filière lait est dominée par le secteur informel et représente un enjeu économique et social considérable pour le pays. Pour faire face à cet enjeu et tirer les opportunités afférentes à la filière, l’État du Niger et le Royaume de Belgique ont mis en place le Programme d’Appui au Développement de l’Élevage (PRADEL) afin de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience et les revenus des populations issus de l’élevage. La mise en œuvre de ce programme dans les régions de Dosso et de Tahoua pour une durée de 4 ans (2018-2022) est assurée par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAG/EL) et l’Agence Belge de développement (Enabel). -
Programme d'appui au développement de l'élevage (PRADEL)
Le programme d´appui au développement de l´élevage – Kiyo Arziki, d’un montant de 14 millions d’euros, et d’une durée de 4 ans a pour objectif général de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience et les revenus des populations liées à un élevage familial. Ce programme vise à rendre les systèmes d´élevage plus résilients, performants et durables, dans lesquels des emplois, surtout des jeunes et des femmes sont créés ou renforcés ; qui contribuent à la sécurité alimentaire et la résilience des populations vulnérables ; et qui peuvent faire face aux défis croissants du secteur (changement climatique, pression foncière, croissance démographique, dégradation des ressources naturelles, problèmes sécuritaires, ...). -
Paramètres démographiques des troupeaux ovins Peulhs du Niger
Les ovins représentent 26,1% du cheptel national (50 528 782 têtes) en 2019 et jouent un rôle important dans la vie socio-économique et culturelle nigérienne. L’étude a pour objectif d’analyser les paramètres démographiques des Moutons Peulhs nigériens. Ainsi, une enquête transversale portant sur la connaissance des éleveurs, a été réalisée. L’étude menée sur deux périodes de deux années successives auprès de 88 et 100 éleveurs respectivement en 2018 et 2019 a porté sur la structure (distribution des troupeaux par taille, l’inventaire des animaux, % d’animaux par sexe et classe d’âge) et la reproduction du troupeau (le nombre de mis bas, d’avortement, de mort-né, de né vivant), les entrées et les sorties d’animaux lors des douze derniers mois. Les éleveurs enquêtés ont été choisis selon les critères suivants: être un chef de ménage ou son suppléant; avoir un troupeau homogène de Mouton Peulh de taille; et être disponible à répondre aux questions. L’étude a été réalisée dans quatre villages de la commune de Méhanna. -
La filière lait ouest-africaine : une affaire de femmes?
L’élevage est un secteur clé de développement socio-économique en Afrique de l’Ouest. Il représente 50 % de la population sahélienne. La filière lait a par ailleurs un véritable potentiel de production puisque le cheptel bovin est aussi important en Afrique de l’Ouest qu’en Europe. Elle est également un secteur de l’économie dont les débouchés tendent à augmenter puisque la demande s’accroît avec la croissance démographique galopante. -
Bonnes pratiques d'hygiène du lait, porter attention à
la santé des animauxL’éleveur doit surveiller l’état de santé de ses animaux
(faire appel à un vétérinaire en cas de maladie).
• Pratiquer régulièrement des dépistages.
• Prendre contact avec les autorités compétentes
pour connaître les mesures à appliquer.
• Pasteuriser le lait avant consommation
ou transformation -
Élevage bovin laitier dans la région du Poro (nord Cote d'Ivoire) : situation actuelle et perspectives de développement
La Côte d’Ivoire est un pays marqué par une grande tradition agricole qui lui confère aujourd’hui des performances remarquables dans le domaine des cultures d’exportation, notamment le cacao dont elle est le premier producteur mondial avec près de 1,4 millions de tonne/an. Le secteur agricole joue un rôle prépondérant dans l’économie ivoirienne. En effet, l’agriculture représente environ 40% du PIB ivoirien. Cependant, force est de constater que les productions animales notamment le lait et produits laitiers demeurent encore marginales dans l’économie ivoirienne dans la mesure où elles ne contribuent qu’à hauteur de 2,9% du PIB agricole et pour 1% du PIB total. -
Systèmes d'élevage et transferts de fertilité
La fumure animale est, dans la zone des savanes, la technique la plus fréquemment utilisée par les paysans pour maintenir la fertilité des champs permanents. La fonction fertilisante ainsi assurée par les herbivores domestiques met en jeu diverses fonctions physiologiques de l'animal : ingestion, digestion et excrétion, mais aussi mobilité. Dans la première partie de cette communication, les auteurs rappellent quelques grandes caractéristiques de la réalisation de ces fonctions biologiques en milieu tropical, en insistant sur les bilans organique, carboné et azoté de la digestion, ainsi que sur le cout énergétique de la mobilité animale. -
Système d'élevage sahéliens de l'Oudalan : étude de cas
Ce rapport fait état des principaux résultats d'une enquête menée de décembre 1980 à juillet 1982 sur quelques systèmes d'élevage de l'Oudalan, et réalisée pour le compte du Projet de Développement de l'Elevage dans l'O.R.D du Sahel. -
Pratiques et aspects zootechniques de l’élevage bovin laitier en zone périurbaine de Bamako et au Nord du Mali
Au Mali, l'élevage, est un pilier de l'économie nationale et constitue une activité productive pour plus de 85 % de la population du pays. Il est toutefois menacé par certains phénomènes comme l’urbanisation, l’absence de schémas appropriés de croisement, un niveau faible d’implication de l’état dans le financement des producteurs mais aussi des phénomènes climatiques conduisant à la diminution progressive des ressources fourragères. Dans les zones périurbaines du Mali, en occurrence celle de Bamako, la situation évolue vers un développement important des élevages hors sol. Les Peuls, autrefois détenteurs des troupeaux, sont devenus des bergers ou vendeurs de lait dans la périphérie de la capitale, en raison du caractère purement commercial de la production laitière durant ces dernières années. Les stratégies d’amélioration génétique, alimentaire et de suivi vétérinaire amorcées par les projets de développement d’élevage et les Instituts de recherche n’ont pas donné de résultats satisfaisants visibles sur le terrain. Le but de cet article est de décrire la situation de l’élevage bovin au Mali et de présenter les nouvelles tendances en cours avec ou sans le consentement des producteurs. -
Le lait dans les stratégies de diversification des revenus des agropasteurs de la région de Fatick
La production laitière occupe une place importante dans les exploitations agropastorales du Bassin arachidier. Elle représente une opportunité de diversification pouvant permettre aux exploitations familiales de sécuriser leurs revenus. Plusieurs ceintures laitières se sont déjà développées dans d’autres régions du Sénégal, dans des conditions agroécologiques relativement similaires. Pour mieux comprendre la dynamique laitière dans la région de Fatick et identifier ses contraintes, une étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 100 exploitations agro-pastorales orientées vers la production laitière et reparties entre les zones urbaine, périurbaine et rurale du Département de Fatick. La production laitière dans cette partie du bassin arachidier est soumise à de nombreuses contraintes telles que la réduction des pâturages, le faible potentiel génétique des races locales, les difficultés d’accès aux intrants, la rareté des débouchés. L’échantillon enquêté concerne des exploitations agropastorales relativement grandes (7,25 ha) par rapport à la moyenne du département. La production laitière moyenne par exploitation est de 7,24 l en saison des pluies et de 3,3 litres en saison sèche. -
L’élevage de vaches laitières : plus de lait grâce à une meilleure gestion
Cet Agrodok vous fournira des informations sur les différents aspects de l’élevage de vaches laitières sous les tropiques : alimentation, reproduction et enregistrement des données. Il est destiné aux petits exploitants ayant un certain niveau d'instruction et de connaissances des vaches laitières. Il s'adresse également aux techniciens, agents de vulgarisation et spécialistes de production animale, qui jouent un rôle de conseillers auprès des petits exploitants et les aident à démarrer ou améliorer leur production de lait. -
Analyse des déterminants des systèmes d’élevages bovins des communes de Kalalé et de Gogounou au Bénin
La présence des éleveurs et leurs dynamiques géographiques créent des dysfonctionnements dans la gestion des systèmes d’élevage bovin. Cette étude vise à faire une typologie des systèmes d’élevage bovins des communes de Kalalé et de Gogounou au nord-Est Bénin afin de déterminer les variables qui expliquent leur appartenance. Elle a été menée auprès de 100 éleveurs et permet de déterminer les différentes pratiques et objectifs poursuivis par les éleveurs. La méthode d’Analyse en Correspondances Multiple (ACM) a permis de ressortir les différents groupes des systèmes d’élevage dans la zone selon leurs itinéraires techniques. Ensuite, une analyse logistique a permis de déterminer les différentes variables qui influencent les groupes obtenus. Il en ressort que les pratiques d’élevage bovin de la zone sont déterminées par l’effectif des cheptels bovins, les races bovines, le nombre de reproduction, la disponibilité fourragère, le rendement financier des bovins, les caractéristiques socio-démographiques des ménages éleveurs et la disponibilité des services de santé animale. -
Capitalisation du projet “ Or blanc du Haut Atlas ” : projet d’élevage caprin pour les femmes rurales du territoire de Ouarzazate
Elevages sans frontières – ESF - est une association de solidarité internationale spécialisée dans le développement rural et le soutien aux familles paysannes à travers l’activité d’élevage. L’association existe depuis 1999 et a appuyé des projets dans de nombreux pays à travers le monde : en Europe de l’est, à Haïti, au Maghreb ou encore en Afrique de l’Ouest. En 2005, ESF a appuyé la création de l’association Rosa pour le développement de la femme rurale dans la région de Ouarzazate, leur partenariat perdure depuis cette date. Cette région, au Sud du Maroc, est une zone enclavée, marquée par la pauvreté et la précarité. L’exode rural y est très fort, principalement chez les hommes. Les femmes doivent alors assumer, souvent seules, les charges de la famille et des aînés. Les différents projets mis en place par ESF et Rosa cherchent donc à proposer une activité génératrice de revenus aux femmes de la région grâce à l’élevage. Depuis 2005, plus de 2 000 femmes ont bénéficié d’une dotation en animaux et de formations en conduite d’élevage. -
Élevages laitiers à bas intrants : entre traditions et innovations
Les incertitudes économiques associées à la mondialisation des échanges laitiers et à l'arrêt des quotas, ainsi que les questions récurrentes autour de la durabilité des systèmes interrogent l'élevage laitier. Dans ce contexte, les systèmes de production à bas intrants qui s'appuient sur des pratiques traditionnelles pour innover dans l'organisation et les techniques d'élevage proposent des démarches intéressantes à analyser. -
Évaluation de la valeur économique directe de l’élevage bovin au nord-Bénin
Dans l’espace ouest-africain, la demande en produits d’origine animale augmente au rythme de la croissance de la population, de l’urbanisation et de l’accroissement des revenus. Cette situation offre un marché potentiel de bétail, de viande et de lait. Mais le paradoxe demeure la part de plus en plus croissante des importations extra africaines de produits animaux. L’économie pastorale éprouve des difficultés réelles à faire face à l’accroissement de la demande de viande et de lait dans les pays ouest-africains. C’est pourquoi l’un des défis majeurs auxquels la filière bétail /viande et lait est confronté est d’assurer aux populations un niveau suffisant de consommation de viande et de lait tout en développant les exportations. -
Élevage bovin et développement durable
S'il est un enseignement que nous ont dispensé les dernières décennies, c'est que l'évolution des agricultures européennes répond de moins en moins à des dynamiques endogènes. Le cadre réglementaire et économique est désormais le facteur majeur, dans la mesure où les déterminants sociaux se sont progressivement effacés avec « la fin des paysans », où l'état des techniques ne constitue plus le principal facteur limitant et où, dans une économie de l'abondance, le « pilotage de la production par l'aval » traduit l'influence croissante des transformateurs, des distributeurs et des consommateurs. -
Soutenir un développement à basse émissions des secteurs laitiers pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest
Cette étude évalue le potentiel d’augmentation de la productivité laitière couplée à une réduction de l’intensité des émissions de méthane entérique, dans le secteur bovin laitier de cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal). L’objectif général de l’étude est d’identifier des stratégies à bas coûts permettant de réduire les émissions de méthane entérique, de contribuer à des bénéfices sociaux et de développement économique à court et long terme, tout en améliorant la résilience face au changement climatique. -
Évaluation externe finale du projet NARIINDU 3 promouvoir le lait local au sahel
Au Niger, le mouvement de création des CDC, s’est inscrit dans le cadre d’une conjoncture nationale très spécifique. Le Niger présente l’exclusivité de receler en sa capitale, un nombre élevé d’opérateurs de la transformation laitière ayant atteint une véritable dimension industrielle. Citons, par ordre alphabétique : Laban, La laitière du Sahel, Niger Lait, Solani, Toukounous. Laban et Toukounous ne travaillent que des poudres à ce qu’il nous fut affirmé. Dans ce contexte de présence industrielle réelle et somme toute efficace, générer de nouveaux ateliers de transformation eut été une mauvaise manière faite à ces entreprises, ce qui aurait immanquablement contribué à renforcer leur intérêt pour les poudres importées et à les détourner du lait local. -
Étude sur les filières agro-alimentaires au Niger : bétail - viande -oignon - niébé
Au Niger, le secteur rural demeure l'un des plus importants secteurs de l'économie, il assure l'emploie de plus de 80% de la population active et représente environ 40% du Produit Intérieur Brut (PIB). -
Performances de production laitière de la femelle bovine croisée Brune des Alpes-Azawak comparée au zébu Azawak au Niger
Dans le cadre de l’amélioration génétique des bovins, outre la sélection du zébu Azawak en œuvre depuis longtemps, des croisements par insémination artificielle entre la Brune des Alpes et les races locales sont expérimentées. Ce travail fait le point sur de cette introduction sur les performances acquises. L’étude a porté sur les données de 68 lactations des croisées et 68 lactations de zébus Azawak pures, de 104 vaches laitières (52 croisées et 52 Azawak). Ainsi, les productions journalières des primipares et multipares Brune des Alpes-Azawak sont respectivement de 7,86 ± 1,47 Kg et 11,27 ± 3,89 Kg et celles des Azawak pures de 4,10 ±1,03 Kg et 4,84 ±1,15 Kg. La production standard (sur 305 jours de lactation) des croisées est de 2398,04±448,17Kg et 3445,47±1228,59 Kg respectivement chez les primipares et les multipares, et nettement supérieurs à ceux des Azawak (251,04±313,96 Kg et 1442,61±334,99 Kg). La production totale est estimée à 2473,88±744,63 Kg et 3385,68±903,51 pour les croisées primipares et multipares est presque le double des valeurs des Azawak (1349,59 ± 393,40 Kg et 1301,72 ± 420,49 Kg). -
Étude de la coagulation du lait par l'extrait de feuilles de Calotropis procera en réponse au contexte laitier dans la région de Maradi, au Niger
L’analyse de la filière laitière dans la région de Maradi au Niger et la coagulation du lait par l’extrait de feuilles de Calotropis procera sont les principaux axes sur lesquels nous avons mené nos travaux. Les objectifs de la thèse étaient dans un 1er temps de collecter des informations sur la production, la transformation, la distribution et la consommation du lait et des produits laitiers dans la région de Maradi. L’enjeu de ce travail était de décrire la filière laitière dans une ville secondaire du Niger afin de faciliter l’orientation des interventions et stratégies en matière d’élevage laitier et de transformation du lait par les politiques du pays. -
Caractérisation morphologique de la chèvre rousse
du NigerCette étude a pour but de fournir des données sur les caractéristiques physiques de la chèvre rousse de Maradi. Elle a été effectuée au centre caprin et dans 4 départements de la région de Maradi selon la position géographique (Tessaoua à l’Est, Dakoro au Nord, Madarounfa au Sud, Guidan Roumdji à l’Ouest). Ce travail a été réalisé sur 339 animaux dont 77 au centre, 88 à l’Est, 69 au Nord, 50 au Sud et 55 à l’Ouest. Elle a porté sur les mesures corporelles suivantes : hauteur au garrot, longueur scapulo-ischiale, tour de poitrine, longueur du dos, longueur des cornes, des oreilles et de la tête, la présence de pendeloques et de barbiches, la couleur de la robe et la structure du poil. Les résultats ont mis en évidence, des différences entre les variables corporelles mesurées, liées à la position géographique. En effet, la position géographique a influencé significativement l’indice de gracilité sous sternal (IGS) et l’in dice auriculaire thorax (IAT) (P < 0,0001). La dominance de la couleur rousse est considérée comme un caractère d’adaptation des caprins de Maradi. Enfin, notre contribution à la définition du standard des caprins roux de Maradi peut se résumer comme une popu lation, de format moyen, avec des oreilles courtes et dressées, deux cornes (plus développées chez le mâle) inclinées vers l’arrière, le poils ras et une présence de barbiche (barbe développée chez le mâle) dans les deux sexes. Seulement 2,4% de la population porte des pendeloques, chez les deux sexes, surtout à l’Est de Maradi (Tessaoua) -
Livestock feed markets across seasons in periurban areas of Niger: seller and buyer profiles, feed price and quality
Livestock productivity in West African Sahel is constrained by seasonal scarcity of feed and by its low quality in the dry season. Feed resources scarcity in the region has also been aggravated by the increase in livestock population, which has heightened the demand for feed, particularly in periurban areas. Livestock feed markets have thus sprung up in many cities and towns. To understand the dynamics of these markets, surveys were conducted in five of them in Maradi and five others in Niamey, Niger, in the early dry season (October-November 2019), late dry season (March-June 2020), and wet season (August-September 2020) with a semi-structured questionnaire. -
Modules de formation des bénéficiaires en élevage de la chèvre rousse
La chèvre rousse est rencontrée dans le centre du Niger supposé être son berceau (entre les villes de Maradi et Tessaoua) et Sokoto au Nigeria. Au Niger, la superficie du berceau de cette race est estimée à 4000 km2 de la région de Maradi au Sud - Ouest de Zinder entre le 12,5° et 14,5° de latitude Nord, sur une pénéplaine à topographie plate. Du fait des activités de diffusion, la chèvre rousse se retrouve dans les régions de Tahoua, Dosso et même Tillabéry. -
Caractérisation des moutons Peulhs blanc et bicolore du Niger par des variables quantitatives
Les caractéristiques morphologiques des moutons Peulhs du Niger, à savoir le blanc ou Bali-Bali, et le bicolore ou Oudah, sont très peu connues et peu différenciées. L’objectif de cette étude a été de caractériser quantitativement ces animaux par des mesures morphobiométriques. Ces mesures ont porté sur 27 caractères quantitatifs de 681 individus dont 374 moutons Oudah (312 brebis et 62 béliers) et 307 moutons Bali-Bali (241 brebis et 66 béliers). Les résultats ont montré que les moutons Peulhs étaient de grand format. Les mensurations moyennes des individus, tous adultes, étaient respectivement chez les Bali-Bali et les Oudah de 79,4 ± 4,7 et 80,3 ± 4,6 cm pour la hauteur au garrot, 77,3 ± 5,0 et 77,9 ± 5,4 cm pour la longueur scapulo-ischiale, et 86,7 ± 5,9 et 88,3 ± 6,0 cm pour le tour de la poitrine. Le dimorphisme sexuel était marqué avec des mâles présentant des valeurs moyennes de certains caractères morphologiques significativement supérieures à celles des femelles. Cette étude est une étape dans la contribution à l’élaboration de stratégies durables de gestion, de conservation et d’amélioration des moutons Peulhs du Niger. -
La pasteurisation du lait cru pour les petites unités de transformation laitières
Le lait occupe une place essentielle dans l'alimentation des
populations au Niger. Il constitue une source importante de
nutriments tels que les protéines, les vitamines, les
minéraux, etc. Ces dernières années, des petites unités de
transformation laitières ont vu le jour, visant à valoriser le
lait local et à fournir des produits laitiers de qualité. Ces
entreprises se procurent principalement du lait cru collecté
localement. Cependant, elles font face à plusieurs défis pour
garantir la sécurité sanitaire de leurs produits.
Pendant la transformation du lait, une étape cruciale se dessine : la pasteurisation. -
Critères d’appréciation des reproducteurs en systèmes d'élevage traditionnel du zébu Azawak dans les zones d’Abalak, Filingué et Niamey (Niger)
Pour relever le défi de la satisfaction des besoins mondiaux en produits d’origine animale, il s’avère nécessaire de poursuivre les efforts d’intensification des productions en accord avec les contextes agroécologiques et socio-économiques. Une telle intensification nécessitera sur le long terme une amélioration génétique des races locales. Pour assurer l’adéquation de ce progrès génétique avec le contexte d’élevage et l’adhésion des éleveurs aux schémas proposés, la connaissance des critères de sélection tels qu’employés par les éleveurs est primordiale. L’objectif de cette étude est de caractériser les critères d’appréciation, pour la sélection ou la réforme, des reproducteurs Azawak (Figure 1) en systèmes d’élevage traditionnel au Niger. -
Poulet local « Kolonto » et sécurité alimentaire à Gaya
Cette étude a été initiée pour caractériser la rentabilité économique de l'élevage du poulet local « Kolonto » dans le département de Gaya. Une enquête a été menée dans 15 localités des 6 communes du département de Gaya. Les résultats ont montré que 29 % des éleveurs de poulets locaux « Kolonto » sont des femmes. Le prix du poulet local « Kolonto » varie entre 4 à 8 USD selon 50% des producteurs. Ce gain économique, lié à la vente du poulet local, permet aux producteurs de faire face aux dépenses familiales et de répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Ainsi, l’élevage du poulet local « Kolonto » contribue grandement à la sécurité alimentaire des ménages et à la résilience des communautés. Cependant, l'élevage de l'écotype de poulet « Kolonto » se situe entre de nombreuses contraintes dont la principale est celle des maladies (59,3%). Il est clair que le
développement de la filière passe nécessairement par un renforcement de la surveillance des maladies aviaires, combiné au suivi vétérinaire et à l'encadrement des producteurs. -
Production laitière et croissance du zébu Azawak en milieu réel : suivi et évaluation technique à mi-parcours du projet d'appui à l'élevage des bovins de race azawak en zone agropastorale au Niger
Le présent travail réalisé en zone agropastorale s'articule autour de deux parties :
la première, qui est une synthèse bibliographique, traite des généralités sur le zébu Azawak (ethnologie et paramètres zootechniques);
la deuxième est une présentation de la zone d'étude. Elle expose ensuite les objectifs du projet d'appui à l'élevage des bovins de race Azawak au Niger, la méthodologie utilisée pour réaliser cette étude, puis, après avoir présenté et discuté les résultats, avance des recommandations pour une meilleure opérationnalité de la prestation afin de donner un espoir réel pour l'intensification de l'élevage au Niger. -
La croissance du bovin Azawak au Niger : influence de facteurs de variation non génétiques et estimation des paramètres génétiques
L’étude porte sur les zébus Azawak de la station de Toukounous qui constituent le noyau améliorateur à partir duquel le progrès génétique est diffusé dans les troupeau villageois. L’effectif du cheptel de la station s’élève à 700 têtes de bovins. Pour ce qui est de la production de viande, la sélection s’opère sur les caractères de croissance, poids et gain sur la base d’un testage sur la descendance. -
Insémination artificielle bovine sur chaleurs naturelles dans des élevages traditionnels extensifs en périurbain de Niamey
La présente étude a été menée sur une période de 6 mois dans des élevages traditionnels périurbains de Niamey (Niger). Il s’agit de la mise en œuvre d’un protocole d’insémination artificielle (IA) sur chaleurs naturelles dans les élevages traditionnels périurbains de Niamey (Niger). Ce travail comprend deux parties : la synthèse bibliographique et l’expérimentation. -
Importance socio-économique de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi et sa contribution dans l’économie des ménages producteurs
Une analyse socio-économique a été menée au niveau des éleveuses de chèvres rousses dans de 360 ménages, repartie dans sept villages (deux au Nord, deux au Sud, deux à l’Ouest et un à l’est) de la région de Maradi. La taille moyenne des ménages enquêtés est de 9,25 ± 3,25 individus. L’enquête a montré que 37,5%, 60%, 2,5% des ménages enquêtés ont respectivement comme activité principale l’élevage, l’agriculture et le commerce. 47% pratiquent l’élevage de la chèvre rousse pour la commercialisation des animaux, 13% spécialement pour des raisons alimentaires. 68% des ménages utilisent le lait frais pour autoconsommation et l’activité rapporte 32.401,25 FCFA par ménage et par mois. Le revenu annuel moyen par ménage (uniquement par les recettes d’élevage) est d'environ 388.815 FCFA. -
Quelles politiques commerciales et fiscales au service du développement durable des chaines de valeur lait local en AFRIQUE DE L’OUEST ? Propositions aux acteurs Ouest-Africains et Européens
La montée en puissance de la filière lait local en Afrique de l’Ouest constitue un enjeu majeur en termes d’emplois, de revenus, de lutte contre la pauvreté des populations et de développement socio-économique dans les zones pastorales et agro-pastorales dans
un contexte de multiplication des conflits et de déstabilisation de la région. L’enjeu du développement de la filière lait local est également essentiel en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’équilibre de la balance commerciale et d’économie en devises. Si la production laitière est en hausse constante depuis vingt ans, la croissance est insuffisante pour faire face à l’augmentation de la demande. Le taux d’autosuffisance en lait de la région qui était de 60% au début du siècle n’est plus que de 41%. Au rythme actuel d’évolution de la consommation et de la production, ce taux ne sera plus que d’un tiers dans deux décennies. -
Caractérisation technique des élevages des ruminants dans la ville de Niamey (Niger)
Une étude a été conduite durant huit semaines (juillet à septembre 2015) dans la ville de Niamey, afin de caractériser les conduites techniques des élevages des ruminants. Elle a intéressé deux cent cinq éleveurs des ruminants (petits ruminants et bovins laitiers), six revendeurs d’aliments bétail et les cinq directeurs communaux des services d’élevages. Il ressort de cette étude que la quasi-totalité des éleveurs des ruminants (91,70%) sont des hommes, (90,73%) mariés, (48,29%) ayant âge compris entre 31 à 50 ans. En ce qui concerne la diversité d’élevage sept types de troupeaux ont été observés : bovins (23,41%), ovins (18,04%), caprins (0,97%) bovins-ovins (19,51%), bovins-caprins (10,24%), bovins-ovins-caprins (20,00%) et ovins-caprins (7,80%). Les aliments utilisés pour nourrir les ruminants sont constitués des pâturages naturels, des résidus de cultures, des sous-produits agro-industriels et des sous-produits de cuisine. En ce qui concerne le mode de la reproduction c’est la saillie libre qui prédomine avec un effleurement de l’insémination artificielle dans les élevages bovins urbains laitiers. En dehors de l’alimentation (contrainte principale confirmée par 100% des enquêtés) ; ces sont les vols 31,62%, le manque d’espace 27,62%, les maladies 30,15% et l’absence des agents techniques de vulgarisation 30,15% qui limitent le développement de cet élevage. -
Modélisation des interactions digestives et de la production de méthane chez les ruminants
Chez les ruminants, les valeurs énergétiques des rations ne sont pas égales à celles qui peuventêtre calculées à partir des valeurs tabulées des aliments. Cette différence est due aux interactions digestives liées notamment aux variations du niveau d'ingestion et des proportions relatives des aliments concentrés et des fourrages. Les interactions digestives affectent non seulement la digestibilité mais également la production de méthane. -
Influence d’une co-construction de rationnement amélioré sur les performances d’embouche ovine paysanne dans la commune rurale de Korsimoro au Burkina Faso
L’étude vise l’amélioration des performances d’embouche ovine dans la commune rurale de Korsimoro. Quatre vingt douze (92) béliers de 22 femmes et de 24 hommes de cette commune ont été étudiés. L’équipe de recherche a défini quatre (4) formules de ration sur la base d’un seul profil nutritionnel apportant 98 g MAD (matières azotées digestibles) et 0,80 UF/kg MS. Les producteurs ont analysé ces formules et ont porté leur choix sur celle composée de 15% de tourteau de coton, 6% de son de blé, 31% de graines de coton et 48% de gousses de Piliostigma reticulatum. Cette ration a été distribuée à deux lots d’animaux en comparaison avec les pratiques locales : lot1=aliment composé introduit+fourrages locaux et lot2=aliment composé introduit+fourrages locaux+bloc multinutritionnel. Les GMQ des animaux du lot 2 ont été significativement (P< 0,05) plus élevés que ceux des animaux du lot 1. La croissance des animaux soumis sous rationnement amélioré (75 g/j) a été très significativement (P< 0,01) plus élevée que celle enregistrée des pratiques paysannes (environ 46 g/j). Une marge bénéficiaire moyenne de 9 173 F CFA a été dégagée par ovin embouché. Les résultats de l’étude suggèrent la nécessité d’améliorer le dispositif organisationnel des emboucheurs. -
Caractérisation de l’élevage Camelin du Mali pour en
assurer la préservation et la valorisationLa présente étude se propose dans un premier temps de caractériser l’élevage du dromadaire tout en mettant en perspective les stratégies d’adaptation des éleveurs aux changements de l’environnement naturel et social dans lequel ils opèrent. Ainsi, les pistes d’amélioration de l’élevage en général et de la gestion des ressources génétiques animales sont proposées en tenant compte des spécificités agroécologiques des 2 zones d’études (i) la région d’Ansongo, domaine de la zone aride et semi-aride (ii) la région de Koro, domaine du sahel. Dans cette dernière zone, les recherches ont été réalisées à travers la détermination des préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des dromadaires de trait. -
Caractéristiques des élevages caprins et efficacité d'utilisation digestive des fourrages chez deux races de chèvres locale (sahélienne) et importée (majorera) dans la région de Fatick (Sénégal)
Cette thèse vise à fournir des connaissances pouvant être utilisées pour orienter les programmes d'élevage caprins et favoriser l'amélioration de la productivité des races dans les systèmes de production à faibles intrants. Elle ambitionne de mieux comprendre les systèmes d’élevage des chèvres au Sénégal, et de mener des réflexions avec les éleveurs pour proposer les voies d’améliorations du secteur, tenant compte des considérations familiales, du contexte culturel et des règlementations sociopolitiques des institutions en place. Les exigences actuelles étant celles d’un élevage productif et durable, il convenait de comparer l’efficacité alimentaire de races autochtone (Sahélienne) et importée (Majorera) afin de préciser l’allocation des nutriments entre fonctions physiologiques de production et d’adaptation en milieu contraignant de chèvre. Par conséquent quatre études ont été réalisées.