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Etude comparative des caractéristiques morphobiométriques des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger: analyse des paramètres quantitatifs et qualitatifs
Le Niger, compte environ 43 millions de têtes de bétail dont 36% de caprins. La chèvre Rousse de Maradi se distingue par ses remarquables performances zootechniques. La chèvre Noire partageant le même biotope est discriminée. La présente étude a pour objectif de comparer les caractéristiques morphobiométriques de la chèvre Rousse de Maradi et sa variante Noire vivant dans la même zone agro-écologique. -
Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger
La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique.
Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Distribution et diversité de la faune aviaire de la ville de Niamey et de sa principale zone humide, le fleuve Niger
L’urbanisation des villes altère la naturalité des espaces qu’elles occupent. Cette situation impacte surement la diversité et la distribution de la faune aviaire. Ce travail, le premier du genre dans Niamey, a pour objectif d’apprécier la diversité et la distribution de l’avifaune en lien avec les différents types d’habitations de la ville de Niamey et de sa zone humide. La méthode consiste à dénombrer les oiseaux sur des transects qui passent dans chaque commune et sur le point fixe choisi sur le Fleuve. Les dénombrements se font de 7 h à 9 h30 et de 16 h30 à 18h30 sur l’ensemble des sites. Cela a permis de recenser 38 espèces pour toute la ville de Niamey avec respectivement 18, 22, 18 et 21 espèces sur les transect 1, 2, 3 et le fleuve.. Les résultats montrent que les espèces les plus ubiquistes sur les trois transects sont : Streptopelia senegalensis,Lamprotornis purpureus, Bubulcus ibis. Les moins observées sont: Milvus migrans, Merops orientalis, Sylvietta brachyura, Nilaus afer, Uraeginthus bengalus. Sur le fleuve, les plus ubiquistes sont : Bubulcus ibis et Ardea cinerea et les moins observées sont : Ardea alba, Ardeola ralloides, Actophilornis africana, Tringa nebularia et Melanitta nigra. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98).