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Élaboration du schéma d’aménagement des cuvettes et terrasse de Tanda Koullou et étude APS/APD/EIES/DAO d’aménagement hydroagricole de 150 HA dans la cuvette de Koullou région de Dosso
Le Niger est un pays à vocation essentiellement agro-sylvo-pastorale. Ainsi, le secteur
primaire représente la principale source d’activité économique du pays, ils occupent plus de
80 % de la population active. La contribution du secteur primaire à l’économie nationale est
estimée1 en moyenne à 42,30% du PIB en 2014. Sur la période 2011-2015, les valeurs
ajoutées de ces secteurs ont progressé2 en moyenne de 11,9% pour l’agriculture, 3,60% pour
l’élevage, 2,90% pour le secteur forestier et 3,10% pour la pêche. Cette prééminence du
secteur rural résulte de son importance dans l’économie nationale. Selon les données de la
Banque Mondiale, en 2012, sur les 17 millions d’habitants que compte le pays, 83 % sont des
ruraux, avec comme activités principales l’agriculture, l’élevage et l’exploitation des forêts -
Faidherbia albida (Delile) Tree Dieback Effects on Crop Production in the Parkland Agroforests of Southwestern Niger
Faidherbia albida is an agroforestry tree species playing important agroecological and socioeconomic roles in arid and semiarid zones in Africa. For many years, anthropogenic and abiotic stresses were considered as the main threats for the species in West African parkland agroforests. Considerable dieback has recently occurred in F. albida trees of parkland agroforests in central southwestern Niger, and the causes are unknown. The e objectives of this study are to (i) investigate the magnitude of dieback of F. albida trees and (ii) assess local community perceptions of the effects of F. albida dieback on crop production. The health status and phenology of 213 F. albida trees were observed in the area where the dieback is occurring. Similarly, a sample of 144 people, 86% of which were farmers, was surveyed. Dieback incidence of F. albida trees was 19%, with mortality of 6%. Large-diameter trees had greater dieback than small-diameter trees. The most affected parts of the tree were the branches at 54% and the trunks at 39%. The populations noted a 33–55% reduction in the yields of major crops. This dieback of F. albida trees poses a serious threat to the survival of rural communities. Further studies can be conducted to identify the cause or cause of the dieback to guide the suitable agroforestry parkland management strategies. -
Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger
La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique.
Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées. -
Perception paysanne des ligneux à houppier fermé dans les agrosystèmes de Gaya : cas du terroir villageois de Tanda (République du Niger)
Cette étude vise à établir un diagnostic sur la perception paysanne des ligneux à houppier fermé et les pratiques de gestion dans l’agrosystème de Tanda dans la zone nord-soudanienne au Niger Méthode et résultats : La démarche méthodologique est basée sur une approche systémique prenant en compte la notion d’agrosystème villageois et celle de pratique agroforestière. Ainsi, celles-ci ont été appréhendées à travers des enquêtes auprès de 74 chefs d’exploitation détenteurs d’au moins un champ dans le terroir et des mesures dendrométriques sur les ligneux (hauteur ; diamètre du tronc à 1,3m ; couronne) au niveau de 73 placettes de 2500m² chacune.
Dans cet agrosystème, les producteurs distinguent bien les avantages et les inconvénients des espèces ligneuses à houppier fermé. Les espèces qui fournissent des produits forestiers non ligneux à haute valeur marchande comme Vitellaria paradoxa, Adansonia digitata, Parkia biglobosa et Mangifera indica, sont vivement souhaitées et entretenues dans les champs. Par contre, les espèces ligneuses non désirées dans un champ sont les épineuses, celles servant de dortoirs aux oiseaux et celles à effet d’ombrage sur les cultures. -
Etude de l’amélioration de l’aviculture villageoise : bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso.
Ce mémoire de fin de cycle de Licence porte sur le thème «Amélioration de l’aviculture villageoise: Bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso». L’accent est mis sur l’indentification des différents obstacles à la pérennisation des actions menées par le projet APELDA en aviculture villageoise. -
Usages de l'eau à Gaya (Niger) : entre fortes potentialités et contraintes majeures
Le département de Gaya, cadre de notre étude, est situé au sud-ouest de la république du Niger. Il dispose d‘un important potentiel hydrique composé des eaux de surface (une centaine de mares permanentes, le fleuve Niger sur 106 km) et de sept aquifères superposés comprenant des nappes de subsurface (affleurantes par endroit) et des nappes artésiennes. L’étude sur les usages de l’eau à Gaya a été menée à travers plusieurs axes centrés sur l’estimation et la répartition spatiale des ressources en eau, le cadre juridique et institutionnel régulant leur mise en valeur, les différents secteurs d’utilisation de l’eau ainsi que les contraintes affectant cette utilisation. L’usage de la cartographie à travers les SIG dans le traitement et l’analyse des données, couplée à notre expérience d’une dizaine d’année de
travaux dans la région, a permis de dresser des synthèses richement illustrées permettant de mieux comprendre tous les enjeux liés à la problématique des usages de l’eau dans cette partie du Niger. Contrairement à la vision que l’on a traditionnellement du Sahel où le manque d’eau constitue une des contraintes majeures au développement, ici des conditions locales particulières contredisent ce cliché et transposent le débat sur un autre plan. Il s’agit de la maîtrise de l’eau au niveau local à travers l’élaboration d’une politique appropriée qui tienne compte non seulement des spécificités locales de la ressource, mais aussi des différents types d’usages. La politique de l’eau au Niger, définie selon le Schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, à travers la mise en place d’un important arsenal juridique et institutionnel, a eu le mérite de tracer un canevas sur la question, mais a montré ses limites au niveau pratique après dix ans d’essai. En effet au niveau de Gaya, ni l’Etat ni les partenaires au développement (bailleurs de fonds extérieurs) n’ont tenu compte des caractéristiques locales de la ressource ou du contexte socioéconomique particulier de la région. Ce qui a entraîné la réalisation d’infrastructures inadaptées aux réalités hydrogéologiques locales ainsi que des choix inappropriés au niveau de certains aménagements.
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Importance Ethnobotanique Et Des Menaces Sur Le Délice Du Boboye, Neocarya Macrophylla (Sabine) aPrance, (Chrysobalanaceae) Dans La Vallée Fossile
La présente étude, conduite dans la vallée fossile du Dallol Bosso, vise à connaitre la perception locale du niveau de menace sur l’espèce Neocarya macrophylla en vue de fournir des indicateurs de gestion durable du peuplement naturel. Pour ce faire, des enquêtes ont été menées dans deux zones agroécologiques. La collecte des informations a été effectuée à travers un questionnaire simple articulé autour du peuplement ligneux, les sources d’approvisionnement et les organes prélevés des espèces ligneuses alimentaires ainsi que les menaces qu’elles subissent et leurs causes. Il ressort que l’espèce la plus dominante est Neocarya macrophylla. Cette espèce est à usages multiples dont entre autres l’usage alimentaire, l’usage médicinal et l’usage énergétique. -
Analyse de mise en place d'une unité économique de pomme de terre pour le Réseau des producteurs de Doutchi/ Niger
Ce travail se propose d'analyser la mise en place d’une unité économique de pomme de terre pilotée par la FCMN-Niya tout en mettant en lumière les facteurs qui influencent la qualité, notamment les conditions de production et de conservation. Mais aussi une analyse de la rentabilité. L’étude s’est appuyée sur deux groupes de producteurs, ceux impliqués dans le warrantage et ceux n’en faisant pas partie. Pour ce faire, nous avons conduit des enquêtes auprès de 95 producteurs sur les sites de Matankari et Doutchi dont 59 pratiquant la conservation et 36 ne pratiquant pas. Les commerçants grossistes(5) et détaillants (5) sont aussi interviewés. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Perceptions communautaires, usages socioéconomiques et importance agroécologique des peuplements de Acacia senegal (L.) Willd. dans le Sud-Ouest du Niger: Cas du site gommier de la grappe de Lido dans la commune de Guechémé
La présente étude conduite dans la commune rurale de Guéchémé a pour objectif de déterminer les perceptions et les usages socioéconomiques des peuplements de Acacia senegal. La collecte des données s’est basée sur des enquêtes ethnobotaniques semi-structurées par interviews individuels dans cinq villages qui constituent la grappe dont relève le site gommier du village de Lido. Au total, 88 personnes constituées d’hommes et de femmes ont été enquêtées. L’évaluation de la connaissance des populations sur les usages socioéconomiques de l’espèce a été faite sur la base des indices des valeurs d’usages. Les usages fourragers (PPV = 42,89%), alimentaires (PPV = 20,26%) et thérapeutiques (PPV =13,94%), sont les plus rapportés par les enquêtés. Les parties de la plante les plus utilisées sont le bois (PPV= 21,56%), la gomme (PPV=18,06%), les feuilles (PPV =17,25) et les fruits (PPV = 12,40%). La connaissance sur l’usage de l’espèce ne varie pas selon le sexe, l’âge et la religion, mais varie selon la profession des enquêtés. Cet arbuste revêt un intérêt économique capital du fait de l’excellente qualité de sa gomme arabique, un produit forestier non ligneux (PFNL). Il regorge non seulement un intérêt économique mais aussi écologique, car elle est aujourd’hui l’espèce qui est utilisée dans le processus de la lutte contre la désertification au sahel. Dans les soucis du bien être des générations futures, cette espèce doit être prise en compte dans les programmes de conservation et de valorisation durable des ressources phytogénétiques d’intérêt socioéconomique au Niger. -
Programme d'Appui au Développement de l’Élevage « Kiyo Arziki » Niger
Le contexte général et les problématiques majeures de développement de l’élevage n’ont pas évolué en 2018 (santé, alimentation, emplois, revenus, etc.). Le PRADEL tant dans sa conception et que dans sa mise en œuvre reste pertinent par rapport aux besoins du groupe cible. En effet, l’approche chaine de valeur vise surtout la compétitivité des chaines de valeur et la création de revenus et d’emplois décents, surtout pour les femmes et les jeunes. Il en est de même de la sécurisation de l’accès aux ressources pastorales et de l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’élevage. Par ailleurs, il est clair que le PRADEL reste fortement aligné sur les politiques nationales et la stratégie belge. En outre, sa logique d'intervention a fait l’objet de réflexion dans le cadre de la Baseline et est suffisamment claire et bien structurée, avec des risques et hypothèses clairement identifiés et gérés. -
Pratique pastorales et biodiversité des parcours dans le Canton de Dantchandou (Fakara)
Cette étude consiste à identifier et comprendre le fonctionnement des pratiques pastorales pour garantir la durabilité de la production. Plus précisément, il s’agit d’analyser l’état de la biodiversité et des stratégies mises en œuvre par les agro-éleveurs dans les pratiques d’alimentation du bétail. Ce qui nous a conduit à évaluer la composition floristique, le potentiel fourrager, les différentes pratiques pastorales liées à l’alimentation des animaux. -
Perception paysanne et pratiques agro-écologiques dans le Boboye au Niger
Cette étude a été conduite dans le Boboye au niveau des sites de Kankandi, Gobéri Goubey et Yeni. Elle a pour objectif de promouvoir les pratiques agro-écologiques pour un changement de paradigme agricole. La méthodologie utilisée est un questionnaire à travers un guide d’entretien semi-structuré. La taille de l’échantillon est de 75 producteurs choisis sur la base de l’expérience des producteurs dans la conduite des pratiques agro-écologiques. Les résultats ont montré une grande diversité des pratiques agro-écologiques mises en œuvre dans la zone mais aussi des contraintes d’adoption à grande échelle de ces pratiques. Les pratiques agro-écologiques identifiées dans la gestion de la fertilité des sols sont l’utilisation des biofertilisants à savoir le Biochar, le Bokashi et le Compost. Pour la lutte biologique, les pratiques identifiées sont les bio pesticides, les couloirs biologiques et l’association des cultures. Les résultats ont aussi montré que 57 % des répondants considèrent l’agroécologie comme un ensemble de techniques de productions écologiques contre 29 % et 14 % des répondants qui perçoivent l’agroécologie comme une technique de production durable et une approche combinant l’agronomie et l’écologie. Ce travail offre la perspective d’une synergie entre les savoirs faire empiriques des producteurs et les innovations technologiques au profit d’une amélioration significative de la production agricole. -
Le sésame au Niger : étude diagnostique
Le sésame est une pédaliacée comprenant une quinzaine de genres dont 60 espèces annuelles ou pérennes vivant en zones tropicales ou subtropicales. L'espèce cultivée (Sesamum indicum L.) est une plante annuelle dont la tige à section carrée peut atteindre 0.60 à 2 m. Les racines pivotantes, munies de peu de radicelles, pénètrent jusqu'à 1 mètre dans le sol. Les feuilles sont de forme variable et un même plant présente normalement des feuilles de types différents. Les fleurs, de couleur blanche ou souvent légèrement violacée ou lie de vin (violet foncé), se forment à l'aisselle des feuilles supérieures sessiles. Le fruit est une capsule allongée, de section carrée, à 4,6 ou 8 loges, contenant une soixantaine de petites graines oléagineuses. -
Facteurs de pression sur les parcs agroforestiers à Vitellaria paradoxa et à neocarya macrophylla dans le Sud-ouest du Niger (Afrique de l'Ouest)
Dans le Département de Birni N9Gaouré, au Sud-ouest du Niger, les ressources ligneuses sont exploitées quotidiennement par les populations rurales à qui elles procurent des produits destinés à l9autoconsommation et/ou la vente. L9objectif de la présente étude est de répertorier et d9analyser les facteurs de pression sur les peuplements ligneux des parcs à Vitellaria paradoxa et à Neocarya macrophylla. Méthodologie et Résultat : L9étude repose sur des enquêtes individuelles conduites en saison de pluies d9août à septembre 2014 et en saison sèche de mars à avril 2015. Plusieurs essences forestières à usages multiples subissent une dynamique régressive sous l9influence des facteurs climatiques, anthropiques et biotiques. Les facteurs déclarés et leurs effets sont variables selon les sites. Il s9agit de l9exploitation pastorale, l9exploitation apicole, le prélèvement du bois de service, l9écorçage pour le cordage, le prélèvement du combustible ligneux, le prélèvement des organes à des fins thérapeutiques, l9exploitation agricole, la sécheresse et l9insuffisance des pluies, les vents et les attaques des épiphytes. Ces facteurs interagissent pour modifier non seulement la place de l9arbre dans le paysage mais aussi dans les systèmes de production. -
Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)
Le site du Dallol Maouri concerné par la présente proposition de classement comme site RAMSAR, est situé dans l’extrême Sud-Ouest du Niger, à côté de la frontière de la République Fédérale du Nigeria et du Bénin. Situé à environ 20 km au Sud de Gaya (chef-lieu de Département), le Dallol Maouri occupe une position Nord-Sud. La population du Département de Gaya était estimée à 351 359 habitants en 2001 sur la base du taux d’accroissement naturel de 3,8 % (recensement général de la population 1988). -
Mutations foncières et recomposition spatiale dans la commune urbaine de Dogondoucthi
Cet article examine les différentes transformations foncières et la recomposition spatiale qu’elles impliquent dans le contrôle de l’espace dans la commune urbaine de Dogondoutchi. Dans cette commune, le foncier connaît des mutations surtout autour du centre urbain où l’interaction entre la ville et le milieu rural est très sensible et introduit des changements concrets. -
Vulnérabilité et stratégie d'adaptation des agro-pasteurs face aux aléas climatiques dans la commune de Falwel (Dosso) au Niger
La variabilité et le changement climatique influencent beaucoup le secteur de l’Agriculture au
Niger. Conscients de cette situation, les agro-pasteurs initient des stratégies de résiliences pour s’adapter. C’est dans ce contexte que se situe le présent travail qui vise principalement à renforcer la capacité de résilience des agro-pasteurs de la commune rurale de Falwel face aux impacts néfastes des aléas climatiques. Pour ce faire, 180 agro-pasteurs et des personnes ressources ont été enquêtés dans sept (7) villages de la commune et une séance de « focus group » a été organisée dans chaque village. Les données météorologiques de la pluviométrie, la température moyenne minimale et maximale de la période de 1981 à 2020 de la station MESA de l’ARHYMET de Falwel ont été analysées. Les résultats des analyses climatiques montrent une tendance des précipitations à la baisse tandis que celle des températures est à la hausse. Selon une forte majorité des enquêtés (99,7 %), les phénomènes extrêmes climatiques majeurs perçus sont la sécheresse, la hausse des températures, les inondations et les vents violents causant la dégradation des ressources fourragères. Le tarissement des points d’eau temporaires est perçu par 95,6 % des enquêtés. La disparition de certaines espèces végétales plus appétées par les animaux et l’apparition d’autres envahissantes sont perçus également par la quasi-totalité des agropasteurs. Ainsi, la baisse des productions fourragères et l’exacerbation des conflits ont été observées par 88,9 %, 57,2 % respectivement des agropasteurs. En réponse à ceux-là, plusieurs stratégies d’adaptation ont été développées par les agropasteurs, les services techniques de l’état et les ONG. -
Perception paysanne des indicateurs édaphobiologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne
L’objectif de cette étude est d’analyser la perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et les facteurs de dégradation des aires de pâturages naturelsdu centre ouest du Niger. Des investigations ont été menées auprès de cent cinquante (150) pasteurs et agropasteurs disposant d’au moins 15 ans d’expériences dans l’exploitation des pâturages naturels dans trois zones éco-climatiques à travers un échantillonnage aléatoire simple. Il s’agit de la zone agricole du Boboye (secteur de Fabidji et Birni N’Gaouré), la zone de transition ou zone agropastorale dans le secteur de Dan Kassari-Alléla et la zone pastorale du secteur de Tebarram-Bambaye. Les résultats montrent que la diversité des herbacées fourragères spontanées dépend de l’état de dégradation du pâturage et de la zone éco-climatique. Aussi, les herbacées fourragères spontanées appétées par le bétail assurent plusieurs fonctions écologiques aux pâturages naturels. Les éleveurs pasteurs et agropasteurs apprécient le niveau de dégradation des pâturages en fonction de l’abondance et de l’appétibilité des herbacées. Cette étude a montré que la population locale dispose des connaissances empiriques sur les phénomènes de dégradation des aires de pâturages. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Problèmes de mobilité pastorale et mécanisme de sécurisation des systèmes pastoraux dans l'Est de la région de Dosso au Niger
Dans le Sahel ouest-africain et au Niger en particulier, les systèmes d’élevage notamment celui de tradition pastorale, traversent une crise sans précédent. Située dans l’extrême sud-ouest du pays, la région de Dosso est une zone agropastorale où la problématique de la mobilité pastorale se pose avec acuité. C’est ainsi que cette étude se propose d’identifier les différentes formes de contraintes liées à la mobilité pastorale afin de dégager quelques pistes d’actions qui contribueront à sécuriser davantage cette pratique et à atténuer les risques de conflits. L’approche méthodologique intègre à la fois la combinaison des états des connaissances existantes, des enquêtes socioéconomiques à travers un questionnaire, un guide d’entretien et la cartographie. -
Évaluation et caractérisation de 14 variétés de manioc en essai de rendement uniforme, dans les conditions agro-écologiques du Niger : cas des sites de Lossa et Bengou
Le manioc (Manihot esculenta crantz), est actuellement dans plus de 80 pays d'Afrique, d'Amérique, de l'Extreme Orient et de l'Océanie sur une superficie d'environ 14 millions d'hectares dont 800.000 hectares en Afrique. -
Poulet local « Kolonto » et sécurité alimentaire à Gaya
Cette étude a été initiée pour caractériser la rentabilité économique de l'élevage du poulet local « Kolonto » dans le département de Gaya. Une enquête a été menée dans 15 localités des 6 communes du département de Gaya. Les résultats ont montré que 29 % des éleveurs de poulets locaux « Kolonto » sont des femmes. Le prix du poulet local « Kolonto » varie entre 4 à 8 USD selon 50% des producteurs. Ce gain économique, lié à la vente du poulet local, permet aux producteurs de faire face aux dépenses familiales et de répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Ainsi, l’élevage du poulet local « Kolonto » contribue grandement à la sécurité alimentaire des ménages et à la résilience des communautés. Cependant, l'élevage de l'écotype de poulet « Kolonto » se situe entre de nombreuses contraintes dont la principale est celle des maladies (59,3%). Il est clair que le
développement de la filière passe nécessairement par un renforcement de la surveillance des maladies aviaires, combiné au suivi vétérinaire et à l'encadrement des producteurs. -
Influence de l’occupation des terres sur la dynamique des communautés végétales en zone Sahélienne : cas de la commune rurale de Dantchandou (Niger)
La commune de Dantchandou est l’une des principales sources d’approvisionnement en bois de l’Ouest du Niger, ce qui engendre du coup une désorganisation de la structure et de la composition de paysage. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’impact de mise en culture, des pâturages, des jachères et l’influence des villages sur la dynamique des communautés végétales de la commune de Dantchandou. Les données ont été collectées dans les différentes unités d’occupations des terres (replat, versant, dépression et piedmont des plateaux) dans lesquelles sont délimitées des placettes de 1000 m² en tenant compte de l’homogénéité de la végétation à fin d’éviter l’effet de lisière. Ainsi pour la caractérisation de la végétation trois transects ont été retenus. -
Promouvoir l’autonomisation économique des femmes rurales pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition au Niger
Cette fiche de bonne pratique se concentre sur le projet d’accélération des
progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales, qui avait le but de garantir les moyens de subsistance et les droits des femmes rurales dans les régions de Dosso et Maradi au Niger.