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Séchage de la tomate (Lycopersicon esculentum) : une autre alternative pour sa valorisation au Bénin
Cette étude valorise la tomate sous forme séchée. Huit lots de 115 g de tomate var. Akikon ont été soumis chacun à un prétraitement spécifique (T1 à T8) mettant en exergue simultanément les mécanismes de blanchiment et de déshydratation osmotique avec différents solutés. Les tomates ont été séchées à l’étuve à 45°C pendant 16 h. Des essais de reconstitution dans l’eau chaude (1) à 100°C et dans l’eau à la température ambiante (2) ont été conduits. -
Pratiques phytosanitaires et niveau d’exposition aux pesticides des producteurs de coton du nord du Bénin
Au Bénin, les écosystèmes terrestres sont pollués par la présence généralisée de résidus de pesticides due à une utilisation intensive de produits phytosanitaires en agriculture, principalement sur la culture du coton. Afin d’évaluer le niveau d’exposition des producteurs aux pesticides et d’estimer l’impact potentiel de ceux-ci sur la santé humaine, des enquêtes semi-structurées couplées à des observations sur les pratiques locales ont été effectuées auprès de 150 producteurs de coton des communes de Gogounou, Kandi et Banikoara, principales zones de production cotonnière du pays. -
Modélisation simultanée de la perception et de l'adaptation au changement climatique : cas des producteurs de maïs du Nord Bénin (Afrique de l'Ouest)
Au Bénin comme dans la plupart des pays en développement, les producteurs sont de plus en plus confrontés au besoin d’adapter leurs systèmes de cultures aux circonstances changeantes du climat. Cet article a pour objectif d’analyser l’adaptation des producteurs de maïs au changement climatique -
Diversité de l’entomofaune du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walpers) au Nord-Ouest du Bénin
La culture du niébé est confrontée en milieu paysan aux problèmes d’abandon, de disparition et de faible rendement de variétés liés à la forte pression des ravageurs en végétation et en stock. La présente étude a permis d’évaluer la richesse et l’importance de l’entomofaune du niébé en végétation et en stock au Nord-Ouest du Bénin. -
Contribution à l'étude de la couverture des besoins en protéine d'origine animale de la population de la République du Bénin.
La malnutrition infantile est l'un des premiers facteurs de mortalité dans le monde. Des150 à 200 millions d'enfants malnutris dans le monde, 80 %se trouvent dans deux zones géographiques : le sous continent indien, l'Afrique au Sud du Sahara. La mortalité infantile représente 65 %de mortalité de la globale en Afrique et en Inde. Ce pourcentage n’est que de 4,3 %aux États-Unis. -
Filières oignon en Afrique de l'Ouest : étude comparée des filières nigérienne et béninoise
Afin de comprendre la relation entre les filières nigérienne et béninoise et les mécanismes permettant à l’oignon nigérien d’être vendu sur les marchés côtiers à un prix concurrentiel par rapport à l’oignon local, l’étude propose une analyse comparée des aspects liés à la production et à la commercialisation de ces deux filières, a` partir des pôles de production de Keita (Niger) et Malanville (Bénin) qui approvisionnent le marché de Dantokpa à Cotonou (Bénin). L’étude montre que les deux filières sont à la fois concurrentielles et complémentaires et que la filière nigérienne a un avantage comparatif net au niveau de la production, avec des coûts inférieurs et un bénéfice au producteur supérieur. -
La gestion de l'eau en Algérie
La gestion de l'eau en Algérie pose un problème épineux aux autorités. Les ressources disponibles sont en deçà des besoins. La vétusté des réseaux d'adduction et la capacité de stockage déficiente entravent la bonne distribution de l'eau aux consommateurs. La dotation journalière par habitant reste faible par rapport aux normes internationales. Les instruments de gestion de l'eau ne sont pas efficaces. -
Influence du chauffage des serres sur le cycle cultural du melon et de la tomate dans le sud et le centre de la Tunisie
Les cultures de primeur ou d'arrière saison cultivée sous abri-serre plastique no chauffée subissent un développement ralenti dès l'arrivée de la période froide (fin novembre-début mars). L’allongement du cycle de développement, en plus des problèmes de fructification et en particulier de nouaison dues aux températures nocturnes trop basses expliquent les faibles rendements obtenus sous serre (7 à 8 kg/m² pour la tomate, 3à 4 kg/m² pour le melon et 2,5 à 3 kg/m² pour le piment fort - Mogou, 1985) -
Cuscuta campestris (Cuscutaceae) une holoparasite nouvelle et envahissante pour la flore de Tunisie
Le genre Cuscuta (cuscute) contient 180 espèces parasites obligatoires (Yuncker 1932; Mabberley 2008), réparties dans un large éventail d’habitats essentiellement dans les régions tempérées et subtropicales du monde. Des études récentes incluent aujourd’hui le genre Cuscuta dans la famille des Convolvulaceae (Stefanovic & al. 2002). D’autres auteurs l’ont traité dans une famille autonome, les Cuscutaceae, au sein de laquelle ils ont reconnu deux genres, Cuscuta et Grammica, en se basant sur l’aspect et la forme des stigmates (Swift 1996). Ce genre comprenait, dans la flore de Tunisie, 4 espèces (PottierAlapetite 1981; Le Floc’h & al. 2008 et Le Floc’h & al. 2010) à savoir, Cuscuta epithymum (L.) L., C. nivea M. A. Garcia, C. palaestina Boiss., et C. planiflora Ten. avec 3 sous-espè ces (C. palaestina Boiss. subsp. palaestina, C. planiflora subsp. godronii (Des Moul) Kerguélen et C. planiflora subsp. planiflora (Des Moul) Kerguélen). -
Efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre Colletotrichum gloeosporioides agent causal de l’anthracnose de l’anacardier au Bénin
L’anthracnose causée par Colletotrichum gloeosporioides est la maladie la plus redoutable de l’anacardier au Bénin. L’objectif de cette étude est de tester l’efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre l’anthracnose de l’anacardier. Au laboratoire, les milieux PDA sans fongicide, additionnés de Mancozèbe 80 WP et additionnés de Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC ensemencés et rangés dans un dispositif complètement aléatoire à trois répétitions étaient utilisés. Au champ, les trois variantes suivantes : arbres témoins non traités, arbres traités avec Mancozèbe 80 WP et arbres traités avec Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC étaient installées à Zounguè et à Gomé (Centre Bénin) dans un dispositif de bloc aléatoire complet à trois répétitions. -
Variabilité spatiale et tendance de précipitations sur la période 1981-2016 dans le bassin actif du Niger
L’analyse de variabilité spatiale et tendance de pluies moyennes annuelles dans le bassin actif du fleuve Niger sur la période 1981-2016, au moyen des données CHIRPS, a révélé la succession des périodes climatiques suivantes: une décennie globalement sèche (déficitaire) de 1981 à 1990, une décennie globalement humide (excédentaire) de 1991 à 2000 et une période modérément humide alternance brusque d’années sèches et humides entre 2001 et 2016. Cependant, les données de cette série pluviométrique ne présentent pas d’auto-corrélation, et d’après le test de MannKendall, sur le logiciel R, cette tendance globale croissante est statistiquement significative. -
Valorisation des résidus agro-industriels
L’industrie agroalimentaire constitue un réceptacle de premier choix pour les déchets qu’elle génère. Jadis, Les processus de valorisation étaient abandonnés au profit des techniques d'élimination simples et rapides : l'incinération et la mise en décharge, Le règne de la décharge s'est installé pour atteindre son apogée dans les années 60-70. Aujourd'hui cette situation n'a plus cours. La prise en compte de l'intérêt croissant des populations pour la préservation de l'environnement a conduit à modifier cette gestion des déchets. La valorisation des résidus agroindustriels revient à l'ordre du jour et la notion de déchet a bien évolué pour être remplacée par le terme coproduit. Cet ouvrage pédagogique traite la valorisation de quelques coproduits de l’industrie agroalimentaire, il est essentiellement destiné aux étudiants de master de biotechnologie et les étudiants inscrits en ingéniorat « génie biologique ». Pour une meilleure compréhension des cours, les étudiants doivent avoir des prérequis concernent la connaissance des procédés industriels de fabrication de produit. -
Les cultures maraichères
Pour étudier les cultures maraîchères et les cultures légumières, il s’avère nécessaire de connaître l’agriculture et ces différentes branches. L’agriculture : ensemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire. L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux. Le domaine d’horticulture renferme plusieurs spécialités notamment : Les cultures maraîchères : c’est la production intensive de légumes et primeurs, et celui qui cultive les légumes s’appelle un maraîcher. C’est en effet du mot marais que vient le mot maraîchage : qui est un terrain qui s’étend des marécages (d’abords en un lieu bas et humide où les masses d’air ont des variations de pression très faibles) consacré à la culture des légumes, il est très humifère, tourbeux, riche en azote et convient très bien aux légumes et surtout les légumes feuilles. On parle aussi des cultures maraîchères primeurs, de saisons et contre saison. -
L’introduction d’acacias australiens pour réhabiliter des écosystèmes dégradés est-elle dépourvue de risques environnementaux ?
L’utilisation d’essences forestières exotiques et plus particulièrement des arbres à croissance rapide (acacias, pins ou eucalyptus) a été fréquemment recommandée pour réhabiliter et restaurer à brève échéance des milieux dégradés suite à des événements naturels ou à des activités anthropiques. L’incidence sur l’environnement de l’introduction de ces espèces, parfois envahissantes, est surtout évaluée pour leur impact sur la biodiversité végétale et les caractéristiques physico-chimiques des sols, mais rarement en ce qui concerne la composition de la microflore. Les micro-organismes, et plus particulièrement les champignons mycorhiziens, jouent un rôle clé vis-à-vis des mécanismes biologiques régissant la fertilité chimique des sols et leur productivité, facteurs de stabilité des écosystèmes terrestres. L’approche retenue a été de décrire l’incidence de l’introduction d’essences exotiques sur les caractéristiques biologiques des sols, ainsi que les conséquences sur la reconstruction d’un couvert végétal composé par des espèces natives du milieu d’origine. -
Innover pour des mécanismes inclusifs de financement agricole et d’atténuation des risques : L’exemple de Tamwil El Fellah au Maroc
La présente étude de cas décrit un modèle particulièrement innovant de fourniture de services financiers aux ménages ruraux les plus pauvres dépendant de l’agriculture – le modèle Tamwil El Fellah (TEF), société créée par le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM). TEF s’est fondé sur la longue expérience du financement du secteur agricole, sur le réseau d’agence et sur les ressources humaines du GCAM pour mettre en place son propre modèle d’activité, doté de mécanismes de gestion des risques adaptés à son segment de clientèle spécifique : les petits et moyens producteurs agricoles. -
Capitalisation des techniques locales de transformation /conservation de la tomate au Bénin
Pour conserver la tomate, il existe plusieurs techniques. Ce document nous présente les pratique de la conservation de la tomate au Bénin. -
Séchage solaire de la tomate dans un séchoir indirect à convection naturelle
Ce travail présente une étude expérimentale du procédé de séchage d'un produit agroalimentaire (la tomate) dans un séchoir solaire indirect à convection naturelle. Le principal objectif étant d'une part l'étude de la cinétique de séchage de la tomate et d'autre part l'étude comparative des phénomènes de transfert lors du séchage de la tomate au soleil (exposition directe au soleil) et lors du séchage indirect dans un séchoir solaire. -
Les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin
Au Bénin, nombreux sont les acteurs d'horizons divers, qu'ils soient producteurs, membres d'ONG, chercheurs, ou bien dans les sphères institutionnelles ou politiques, qui parient et s'engagent sur le déploiement de l'agroécologie, sa mise en pratique, s'appuyant sur les réalités locales et les savoirs endogènes, dans un dialogue entre pairs mais aussi multi acteurs, parfois international. En outre, à l'image du continent africain, le Bénin fait face à de multiples défis (sociaux, économiques, environnementaux,) quant à son agriculture, et à la formation agricole et rurale, avec une importante réforme institutionnelle en cours. La présente étude a pour objectif principal de questionner les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin. -
Analyse des déterminants des systèmes d’élevages bovins des communes de Kalalé et de Gogounou au Bénin
La présence des éleveurs et leurs dynamiques géographiques créent des dysfonctionnements dans la gestion des systèmes d’élevage bovin. Cette étude vise à faire une typologie des systèmes d’élevage bovins des communes de Kalalé et de Gogounou au nord-Est Bénin afin de déterminer les variables qui expliquent leur appartenance. Elle a été menée auprès de 100 éleveurs et permet de déterminer les différentes pratiques et objectifs poursuivis par les éleveurs. La méthode d’Analyse en Correspondances Multiple (ACM) a permis de ressortir les différents groupes des systèmes d’élevage dans la zone selon leurs itinéraires techniques. Ensuite, une analyse logistique a permis de déterminer les différentes variables qui influencent les groupes obtenus. Il en ressort que les pratiques d’élevage bovin de la zone sont déterminées par l’effectif des cheptels bovins, les races bovines, le nombre de reproduction, la disponibilité fourragère, le rendement financier des bovins, les caractéristiques socio-démographiques des ménages éleveurs et la disponibilité des services de santé animale. -
Capitalisation du projet “ Or blanc du Haut Atlas ” : projet d’élevage caprin pour les femmes rurales du territoire de Ouarzazate
Elevages sans frontières – ESF - est une association de solidarité internationale spécialisée dans le développement rural et le soutien aux familles paysannes à travers l’activité d’élevage. L’association existe depuis 1999 et a appuyé des projets dans de nombreux pays à travers le monde : en Europe de l’est, à Haïti, au Maghreb ou encore en Afrique de l’Ouest. En 2005, ESF a appuyé la création de l’association Rosa pour le développement de la femme rurale dans la région de Ouarzazate, leur partenariat perdure depuis cette date. Cette région, au Sud du Maroc, est une zone enclavée, marquée par la pauvreté et la précarité. L’exode rural y est très fort, principalement chez les hommes. Les femmes doivent alors assumer, souvent seules, les charges de la famille et des aînés. Les différents projets mis en place par ESF et Rosa cherchent donc à proposer une activité génératrice de revenus aux femmes de la région grâce à l’élevage. Depuis 2005, plus de 2 000 femmes ont bénéficié d’une dotation en animaux et de formations en conduite d’élevage. -
Évaluation de la valeur économique directe de l’élevage bovin au nord-Bénin
Dans l’espace ouest-africain, la demande en produits d’origine animale augmente au rythme de la croissance de la population, de l’urbanisation et de l’accroissement des revenus. Cette situation offre un marché potentiel de bétail, de viande et de lait. Mais le paradoxe demeure la part de plus en plus croissante des importations extra africaines de produits animaux. L’économie pastorale éprouve des difficultés réelles à faire face à l’accroissement de la demande de viande et de lait dans les pays ouest-africains. C’est pourquoi l’un des défis majeurs auxquels la filière bétail /viande et lait est confronté est d’assurer aux populations un niveau suffisant de consommation de viande et de lait tout en développant les exportations. -
Fiche technique synthétique pour la production de cleome ( Gynandropsis gynandra (L.) Briq.)
Cleome (Gynandropsis gynandra (L.) Briq., syn. Cleome gynandra L.) est une plante annuelle de la famille des Cleomaceae retrouvée dans les régions tropicales et subtropicales du monde. La plante se distingue par ses fleurs blanchâtres et son arôme. Principalement utilisée en Afrique et en Asie du Sud-Est, elle constitue une importance ressource de subsistance pour les communautés locales. Au Benin, sa production qui se faisait exclusivement dans les départements du Mono et du Couffo en jardin de case et ayant pour but l’auto-consommation, s’étend depuis quelques années sur les grands sites maraîchers (ex: VIMAS). C’est un légume feuille avec une très grande diversité d’éléments nutritifs très bénéfiquespour la croissance et la santé de l’homme. Elle est localement appelée “Akaya” en Fon, “Sabo” en Adja, “Efô Oko” en Yoruba/Nago, “Somboe/Sobui” en Ewe. -
Catalogue des bonnes pratiques de collectes et de valorisation des eaux pluviales
Ce catalogue, qui englobe aussi bien des techniques ancestrales que modernes et innovantes, est le fruit d’une recherche bibliographique très large et d’un processus participatif impliquant plusieurs experts représentants les différents partenaires institutionnels concernés. Il constitue par conséquent un référentiel de techniques et de pratiques de CEP capitalisées de par le monde et présente les grandes lignes de leur application dans le contexte marocain. Le catalogue est destiné à tous les acteurs de l’eau au Maroc, en plus des urbanistes architectes gestionnaires des villes, particuliers, intervenants impliqués dans les systèmes de collecte des eaux pluviales et concepteurs de systèmes de drainage. Il est un recueil d’informations utiles, ainsi que des fiches techniques détaillées destinées à apporter des réponses et accompagner la mise en place des projets de CEP à différentes échelles. -
De l'agronomie des villes à l'agronomie des champs ?
Le présent rapport rend compte des travaux du séminaire. Il reproduit les communications qui ont servi de base aux débats en séances plénières et aux réflexions en ateliers. -
Les marchés de bétail autogérés : un exemple béninois
Nous souhaitons partager ici une innovation paysanne
béninoise initiée par les éleveurs de Gogounou au nord Bénin,
éleveurs aujourd’hui structurés en l’Union départementale des
organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants du Borgou
et de l’Alibori (Udoper).
Cette initiative est d’abord une aventure d’Hommes, une
bataille engagée par une poignée d’éleveurs convaincus que leur
situation pouvait être améliorée et qui a su rencontrer, discuter et
mobiliser toute une communauté pour changer significativement
des manières de faire pourtant fortement ancrées localement. -
Formation des exploitants agricoles sur la production écologique du manioc
Arbuste de 1 à 4 mètres de hauteur environ, le manioc (Manihotesculenta) est l’une des cultures vivrières les plus cultivées et les plus consommées tant pour l’alimentation humaine qu’animale dans de nombreuses régions du monde et surtout en Afrique. Le manioc permet d’obtenir une multitude de produits alimentaires comme les légumes, le gari, le tapioca, les farines panifiables, cossettes, le papier, les colles, l’alcool, l’amidon,…. qui s’écoulent partout facilement. Sa culture procure des revenus importants aux petits producteurs à travers le monde. -
Communication et gouvernance des ressources pastorales transfrontalières (Niger- Burkina Faso-Bénin)
Dans les zones semi-arides à faible potentialité agropastorale comme le Sahel, les mouvements de transhumance sont en permanence tournés vers la partie méridionale plus nantie en ressources naturelles. La zone frontalière des pays comme le Niger, le Burkina Faso et le Bénin est ainsi réputée l’un des espaces de transhumance par excellence. Cependant, ces dernières décennies, la croissance démographique, des espaces cultivés et construits ont eu des conséquences sur les parcours. A cela s’ajoutent les déficits pluviométriques agissant sur l’ensemble du système de production. La transhumance constitue un facteur intégrateur favorisant le brassage des populations, des cultures, les échanges. Cependant, la thématique reste très peu documentée au niveau des trois pays. Les travaux récents restent surtout orientés vers les questions relatives au commerce du bétail et les conflits entre usagers des ressources naturelles. L’article tente de faire comprendre que la communication améliore la gouvernance des ressources naturelles pastorales le long des parcours dans les différents pays. Ce travail repose essentiellement sur les résultats de recherche effectués de 2011 à 2013 dans la zone transfrontalière du Niger-Burkina Faso-Bénin. -
Système aquifère transfrontalier d'Iullemenden, Taoudéni-Tanerzrouft : Atlas des ressources en eau
Les bassins sédimentaires d’Iullemeden et de Taoudéni-Tanezrouft couvrent une superficie d’environ 2,5 millions de km². Ils sont en continuité géologique et hydrogéologique et constituent un seul ensemble qui contient plusieurs nappes d’eaux souterraines logées dans des formations géologiques aquifères datées de l’ère Primaire jusqu’au Quaternaire.