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Manuel-Type de gestion de la maison du paysan
La MP est un ensemble intégré multifonctionnel d’infrastructures et de services implantés au niveau communal pour améliorer l’offre de services d’appui aux producteurs et aux entreprises agricoles de manière à soutenir leurs efforts d’augmentation des productions des productivités. Son but est de contribuer à l’amélioration de la disponibilité et de l’accès aux facteurs de production ainsi que d’assurer la promotion de l’utilisation de technologies innovantes éprouvées et adaptées au contexte local. La connexion internet des MP accélérera leur intégration à l’environnement des innovations technologiques. La MP peut être considérée comme le point d’ancrage de l’Initiative 3N au niveau Communal. Au niveau des communautés (villages/campements) qui forment les communes, les relais de certains services intégrés conjugués à un bon appui-conseil permettront d’obtenir des effets et des impacts mesurables au niveau des exploitations agricoles familiales. -
Démarche et outils d’aide à la décision pour l’amélioration des processus de résilience de la sécurité alimentaire aux risques de catastrophes au niveau local au Niger
Depuis les grandes sécheresses des années 70, le Sahel a réalisé des progrès dans la prévention et la gestion des risques climatiques et de catastrophes, singulièrement dans le domaine de la sécurité alimentaire. Ces progrès sont des accomplissements multiples dans les domaines de l’alerte précoce, de la riposte, de la réhabilitation post – catastrophes et de la gestion de la vulnérabilité structurelle. Toutefois, pour les pays et les populations de cette région, le climat induit encore de fortes contraintes pour le développement social et économique. Cet article présente un corpus de référentiels pour l’amélioration de la gouvernance locale des risques de catastrophes, en lien avec la sécurité alimentaire dans le contexte du Niger. Ces référentiels sont des outils d’aide à la décision pour une réduction significative des insuffisances actuelles relatives à la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des processus de résilience de la sécurité alimentaire aux risques climatiques. La méthodologie utilisée pour l’élaboration de ces outils combine une démarche scientifique et une approche participative impliquant les populations concernées. Cette démarche donne aux outils proposés la pertinence nécessaire pour fonder une gouvernance locale des risques de catastrophes centrée sur les populations et leurs besoins d’adaptation. -
Manuel de Communication pour la Sécurité alimentaire
Ce manuel a été élaboré dans le cadre du Programme CE-FAO « Faire le lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire », mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et financé par l’Union européenne.
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Formation des préposés des Eaux et Forêts - Cours d’apiculture
Depuis toujours les populations africaines ont recueilli le miel en allant le chercher directement dans les nids des abeilles sauvages établis dans les arbres de la forêt en détruisant les colonies. Ainsi, l’apiculteur, au départ était chasseur de miel et de cire et ne s’est intéressé que très peu à l’étude détaillée de abeilles. Les anciens pensaient que le miel venait du ciel. Ce n’est qu’à la fin du xv° siècle que l’on commence à étudier les abeilles. Au début du XVII° siècle, l’invention du microscope change les méthodes et deux italiens publient en 1625 ‘’Apiarium’’ dans lequel on découvre la description microscopique de toutes les espèces d’abeilles connues à cette époque. Le hollandais Schwmmerdam fut le premier à mettre en évidence la présence de la reine, mère de la colonie. L’apiculture est l’art et la Science de l’élevage des abeilles et des soins à donner aux abeilles afin d’obtenir de leur travail dirigé, le miel, la cire, le pollen et la gelée royale ; produits de la ruche. Elle nécessite de l’adresse, de l’habileté, de la patience, des connaissances et de l’expérience. -
Evolution des paysages Sahéliens au cours des six dernières décennies dans la région de Niamey : de la disparition la de brousse tigrée à l'encroûtement de surface des sols.
Au Sahel, l’explosion démographique de ces dernières décennies et les variations climatiques ont provoqué d’importants changements environnementaux. L’objectif de ce travail, est de mesurer les impacts de la pression anthropique sur les écosystèmes dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies. L’étude est fondée sur une cartographie diachronique d’une aire de 100 km2 près de Niamey au moyen de photographies aériennes (1950 et 1975) et relevés au GPS (2009). Il est apparu ainsi qu’entre 1950 et 2009, la végétation de la brousse tigrée a été complètement déboisée. Dans les vallées sableuses, les surfaces cultivées ont connu une extension passant de 20.7 % à 69.4 % entre 1950 et 1975. Ceci a favorisé l’emprise des érosions éolienne et hydrique qui ont abouti à une dégradation des terres par encroutements des sols. Celui-ci est à l’origine de la baisse des surfaces cultivées entre 1975 et 2009 (de 69.4 % à 54.4 %). Dans les bas-fonds, la tendance est au comblement du fait d’un taux de sédimentations de plus de 4 cm par an. -
Lexique illustre de quelques plantes du Niger
Le développement durable, la gestion durable des ressources naturelles, etc. sont actuellement des notions courantes dont l’application passe par un minimum de connaissances des espèces végétales. Les agents du développement rural notamment les services techniques de l’Etat, les ONG et parfois les scientifiques (nationaux ou d’autres pays) qui interviennent sur la diversité biologique éprouvent le besoin d’identifier les espèces qu’ils rencontrent. Mais très souvent ils manquent d’outil pratique de cette identification Devant les nombreuses demandes émanant d’organismes ou de personnes intéressés, l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger a assuré la 2e réédition du lexique des plantes du Niger de M. PEYRE de FABREGUES. Du fait des légères modifications apportées, il est intitulé lexique illustré de quelques plantes du Niger (3e édition). Il s’agit surtout de photographies en couleur de certaines espèces pour faciliter une meilleure identification car lorsque sur le terrain on a le plant et un nom local, la vérification à l’aide du lexique peut confirmer avec plus de certitude l’identification faite. -
Ovins de race koundoum
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton Koumdoum qui est une race menacée et localisée dans la région de Tillabéri. -
Ovins de race ara ara
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovine du Niger dont la ovine Ara Ara. -
Ovins Oudah variété bicolore
Dans le cadre du projet développement des petits ruminant s au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les race ovine du Niger dont la race peulh Oudah de variété bicolore -
Ovins de race peulh oudah blanc
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton peulh Oudah blanc. -
Flore et végétation des parcours naturels de la région de Maradi, Niger
Cette étude analyse la flore, la végétation et la relation entre la végétation et les variables environnementales des pâturages naturels de la région de Maradi. Les relevés de végétation ont été effectués dans 150 placettes de 1000 m² suivant l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet. En plus des échantillons composites de sol prélevés pour des analyses pédologiques au laboratoire, les coordonnées GPS, la géomorphologie et la texture du sol ont été relevées dans les mêmes placettes. Au total 156 espèces végétales dont 22 espèces ligneuses soit 14,1 % et 134 espèces herbacées soit 85,9 % ont été recensées. Ces espèces sont reparties dans 37 familles botaniques dont la plus importante est celle des Poaceae suivie par les Leguminosea-Papilionoideae, les Convolvulaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. L’analyse des types biologiques et phytogéographiques révèle respectivement une prédominance des Thérophytes et des espèces à large distribution telles que les Paléotropicales et les Pantropicales. L’AFCD et la CHA ont permis de distinguer 10 groupements végétaux repartis suivant le gradient climatique de la zone d’étude. L’ACC et le test de Monte-Carlo ont permis de mettre en relation ces groupements végétaux et les variables environnementales. Les variables environnementales qui ont un effet significatif sur la distribution des espèces et la structuration de la végétation sont, outre la pluviométrie, la texture du sol (taux de sable) et le pH. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
La sécurité sanitaire des aliments
Assurer la sécurité sanitaire des aliments d’origine animale nécessite d’agir à tous les stades de la chaîne alimentaire, de la production au niveau de la ferme jusqu’à la consommation par l’homme. De multiples risques sanitaires surviennent avant l’abattage des animaux ou durant la phase de transformation. -
L’intégration des concepts de résilience dans le domaine de la sécurité alimentaire : regards croisés
On observe depuis les années 2000 la volonté des acteurs de la sécurité alimentaire de rapprocher résilience et sécurité alimentaire. Ce rapprochement n’apparaît cependant pas si évident au vu de la diversité d’éléments de langages utilisés pour les associer. Cet article vise donc à faire un état des lieux de l’association de ces notions, voire de leur intégration mutuelle. L’application de la résilience à la sécurité alimentaire met elle en avant les mêmes dimensions que lorsqu’elle est appliquée aux systèmes socioécologiques ? Y aurait-il
ainsi plusieurs concepts de résilience ? Quels sont les apports en termes programmatique et analytique dans
le champ de la sécurité alimentaire ? Quels difficultés ou défis posent cette intégration ? Une analyse de la littérature a été menée à partir de références scientifiques ainsi que de documents de cadrage, de projets et
programmes produits par des institutions, bailleurs de fonds et ONG. Deux enjeux se dégagent de ce rapprochement : la mesure de la résilience et les apports de cette approche en comparaison d’autres telles que la gestion des risques et la réduction de la vulnérabilité. Par ailleurs, alors qu’elle n’a pas de portée normative concernant les trajectoires des systèmes socioécologiques, la résilience est intrinsèquement considérée comme positive dans le domaine de la sécurité alimentaire. Cette acception de la résilience soulève alors des problèmes politiques de définition de ce qu’est une trajectoire favorable. L’accent mis, avec la résilience, sur les trajectoires du système, permet toutefois de relier court terme et long terme, tant pour comprendre les perturbations que pour concevoir des interventions. Enfin, les caractères holistique et multiscalaire de la résilience se retrouvent dans l’ensemble de la bibliographie étudiée, constituant une « avancée » dans le
domaine de la sécurité alimentaire. -
Comment se construit l’invisibilité des populations pastorales au Sahel : l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger
Au Sahel, les systèmes d’information élaborés et perfectionnés depuis les années 1980 n’ont pas suffi aux politiques nationales et aux actions d’urgence internationales pour gérer la spécificité des populations pastorales. Cette inadéquation renvoie aux difficultés historiques des administrations à prendre en compte la gestion commune des ressources naturelles et la mobilité des troupeaux. Elle s’explique en partie seulement par les limites des systèmes d’information, le manque de moyens ou un défaut de coordination au sein des politiques nationales et régionales. À partir de l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger et d’une quinzaine d’années de travaux de terrain au Sahel, ce texte montre comment s’est construite « l’invisibilité » des pasteurs : d’un côté, les schémas de pensée sous-jacents aux systèmes d’information n’aident pas les politiques à gérer les spécificités au coeur de la reproduction des systèmes pastoraux. Mais, d’un autre côté, la stratégie d’évitement des populations pastorales qui leur a historiquement permis d’échapper aux contraintes exercées par l’administration les dessert aujourd’hui en compromettant leur capacité à peser sur des débats fondamentaux au sein de leurs pays. Au-delà, le cas singulier du pastoralisme mérite de susciter l’attention de recherches pluridisciplinaires et de politiques prenant en compte une gestion durable des espaces, des ressources et du vivant, dans un monde exposé à de profondes mutations économiques et climatiques.
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Richesses médicinales du Burkina Faso : 59 recettes éprouvées !
Ce présent guide porte sur des recette médicinales du Burkina Faso -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Agricultural risk modelling to improve market information systems in developing countries
La modélisation des risques agricoles peut être incorporée aux systèmes d’information de marché pour fournir une information additionnelle aux producteurs, commerçants, bailleurs de fonds et décideurs politiques des pays en développement, afin de permettre une meilleure gestion des risques -
Construction de la Ruche Populaire à rayons fixes
Ce présent guide porte sur la construction de la Ruche Populaire à rayons fixes -
Comment élever des abeilles et produire du miel ?
Ce guide porte sur l’élevage des abeilles et la production du miel -
Les différentes techniques de préparation des plantes médicinales
Cette note réalisée par Mil'école présente les différentes façons de préparer des plantes médicinales -
Recueil de plantes médicinales et leurs vertus : expériences des paysans du Togo et du Bénin
Le recueil des plantes médicinales en Afrique de l’Ouest est élaboré par le Secaar suite aux expériences des paysan-e-s impliqué-e-s dans l’exécution du programme de promotion de la souveraineté alimentaire et réseau des fermes agro écologiques au Togo et au Bénin pour la période 2016 - 2018. -
Conflit homme animal : éléphant. Manuel technique
Ce manuel technique se propose de donner aux responsables des politiques, aux autorités chargées de la conservation, aux vulgarisateurs, etc. des informations générales sur le conflit homme-éléphant et les diverses techniques de dissuasion aptes à éloigner les éléphants des champs. -
La pomme de terre et la biodiversité
Le présent guide porte sur la pomme de terre et la biodiversité -
Usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger
Ce présent document porte sur les usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger -
Interactions du genre, de la biodiversité agricole et des savoirs locaux au service de la sécurité alimentaire - manuel de formation
Ce manuel de formation représente un guide conceptuel
pour les formateurs qui peut être utilisé pour les guider dans les questions de genre et de savoirs locaux qui sont des éléments importants pour la gestion de la biodiversité agricole et la sécurité alimentaire -
Les poissons du Niger
Ce présent guide porte sur les différents poissons au Niger -
Agro Biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger
Cette présente thèse porte sur l'agro biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger -
L'état de l'alimentation et l'agriculture au Niger
L’agro-biodiversité est essentiellement exploitée par une agriculture vivrière de subsistance dominée par la culture pluviale des céréales (mil, sorgho, riz, blé, maïs et fonio) et les cultures de rente (niébé, arachide, voandzou, sésame, souchet, oseille) -
Guide des bonnes pratiques apicoles - Chapitre C -
Composition et contaminants du mielLe miel est une denrée alimentaire, et à ce titre, ne doit pas présenter de dangers pour le consommateur. En tant que producteur de denrées alimentaires, l’apiculteur est responsable des produits qu’il commercialise et doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour que ce produit soit sain. L’apiculteur est libre des moyens qu’il emploie pour atteindre cet objectif. L’apiculteur a également intérêt à connaître le mieux possible son produit (arômes, origine florale…). -
Guide des bonnes pratiques apicoles - Chapitre E - Élevage des reines
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage). -
Guide de bonnes pratiques apicoles - Chapitre H -
Hygiène en production de miel, de pollen et de gelée royaleLe Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage). -
Guide des bonnes pratiques apicoles - Chapitre M - Connaissance, prévention, surveillance et lutte contre les principales maladies et agresseurs des colonies
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage). -
Guide des bonnes pratiques apicoles - Chapitre P - Sécurité et prévention des risques
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage). -
Guide des bonnes pratiques apicoles - Chapitre R - Conduite des ruchers
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage). -
Guide des bonnes pratiques apicoles - Chapitre S - Santé des colonies
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage). -
Guide de bonnes pratiques apicoles
Ce guide est destiné à tout apiculteur qui produit du miel extrait ou en rayons et/ou du pollen et/ou de la gelée royale, quel que soit son niveau de production. Ce type d’activité doit être considéré comme relevant de la production primaire hormis le séchage du pollen. Cependant, ce guide ne s’adresse pas à l’apiculteur qui produit uniquement pour sa consommation personnelle. -
Guide du débutant en apiculture au Kenya
L’objectif de l’apiculture est de produire et de vendre autant de miel que possible. L’apiculture est un moyen de diversifier ses sources de revenus et d’utiliser le mieux possible des ressources qui sont à notre portée. Avoir plusieurs sources de revenus est un gage de sécurité.
L’apiculture procure aussi des pollinisateurs qui ont l’immense mérite d’accroître les rendements des cultures. Les abeilles sont respectueuses de l’environnement, les apiculteurs aussi. -
Débuter en apiculture
Ce manuel a été conçu comme support de formation de débutant apicole. Il est le premier d’une série de trois manuels de notre programme de formation "pas à pas". Cette méthode est le fruit de trois écoles d’apiculture dont Abeille - Fleurs et Homme (A-FH, Ngaoundéré, 1999), Apiculteurs du Cameroun (APICAM, Yaoundé, 2001) et Apiculture – Formation - Coopération (AFOCO, La Louvière, 2005) et d’une passion enfin dévoilée pour les abeilles. -
Aspects socio-économiques et techniques de la conservation du mouton Koundoum au Niger
Le mouton Koundoum représente le principal mouton à laine du Niger et est exclusivement élevé dans les îles et sur les bords du fleuve Niger, depuis la frontière du Mali jusqu’à Niamey. Il constitue une source de nourriture et de revenus pour les agriculteurs ruraux de cette zone. Cette race est reconnue pour sa production de laine et sa remarquable adaptation à l’humidité dans la vallée du fleuve Niger. Peu d’informations sont disponibles sur les caractéristiques de cette race alors qu’on assiste à une régression drastique de son effectif. La documentation des caractéristiques d’une race est importante pour son utilisation et sa conservation. Cette étude a été entreprise pour documenter (i) le système de production et les caractéristiques morphobiométriques du mouton Koundoum, (ii) les préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des ovins, (iii) les caractéristiques de reproduction du mouton Koundoum et (iv) les points de vue des parties prenantes potentielles susceptibles de contribuer à la réussite de la gestion et la conservation de la biodiversité des animaux d'élevage au Niger. -
Quelques espèces locales au Niger
Transcription de diverses espèces végétales nigériennes, avec les noms vernaculaires, en zarma, et en haoussa -
Les espèces végétales indicatrices de la fertilité des sols dans la commune urbaine d'Aguie, au Niger
Etude sur quelques plantes indicatrices de la fertilité des sols -
Rongeurs urbains et invasion biologique dans le sud ouest du Niger : écologie des communautés et génétique des populations
Les invasions biologiques semblent pouvoir suivre des modalités et des dynamiques
spatio-temporelles extrêmement variées. De très nombreux cas de figure sont possibles dans
la nature : ils dépendent de multiples paramètres géographiques, historiques,
environnementaux et évolutifs qui interagissent et qui, de plus, varient au cours des
différentes phases de l’invasion (Facon et al., 2006). Néanmoins, Facon et al. (2006)
proposent de classifier ces différents scénarios d’invasion biologique en trois catégories
théoriques (et extrêmes) principales, basées sur leprocessus à l’origine de l’invasion (voir
aussi Wilson et al., 2009) : -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Hausa names for plants and trees
Ce guide vise à fournir des noms de plantes haoussa dans une transcription aussi précise que possible, avec des noms scientifiques à jour. Lorsque la plante a été identifiée, le nom latin et le nom anglais commun, s'il en existe un, sont indiqués. Les singuliers et les pluriels sont également donnés pour autant de plantes que possible. De plus, tout ce que l'on sait sur l'utilisation de la plante est ajouté à la définition. Choix des entrées : la richesse de la terminologie haoussa concernant les plantes cultivées est telle que les entrées ont dû être sélectives. Le principe général guidant le choix a été d'inclure ;
a) noms génériques des plantes sous toutes les formes régionales
a) Termes spécifiques pour les parties d'une plante, à la fois sauvages et cultivées. -
Note sur les parcs à baobab dans la région de Zinder
Le baobab est d’une importance capitale dans le domaine de l’agroforesterie. Il procure des produits (feuilles, fruits, etc.) qui font l’objet de diverses utilisations dans les ménages. On peut citer entre autres l’alimentation humaine et la pharmacopée. Ces produits constituent également une source de revenus aux producteurs, parce qu’ils sont commercialisés sur les marchés. La CRA a rédigé cette note sur les parcs à baobabs des communes de Mirriah et Dogo, région de Zinder, pour mieux connaitre les intérêts socio-économiques de cette espèce agro-forestière pour la population : vente des feuilles, des fruits mais aussi des plants et… des arbres. -
Interroger l'Etat à l'aune des calamités au Niger: d'une culture routinière de développement rural à la nécessité d'innover la gouvernance alimentaire
Axée sur un canevas de guide d’entretien semi-ouvert, cette réflexion porte sur l’innovation au service du développement rural dans son volet gouvernance alimentaire au Niger -
La gouvernance alimentaire à l'aune d'enjeux politiques
L'instabilité politique impacte négativement l'implémentation des politiques publiques dédiées à la sécurité alimentaire. -
Questionner la portée des interdits alimentaires en contexte des pénuries. L’exemple du département de Gouré, au Niger
Fruit d’une méthodologie qualitative à travers une étude de cas, cet article met en exergue, les déterminants sociaux et culturels qui engagent les habitudes et comportements alimentaires des communautés vivant dans le département de Gouré. Il s’est agi à travers cette étude, d’interroger les pratiques quotidiennes des acteurs, qui gouvernent l’espace social alimentaire et à travers ce dernier, les normes qui sied les restrictions alimentaires des communautés, en dépit de la rareté.
L’ethnographie locale, prouve qu’au-delà de l’aspect nutritif, la variante alimentaire, peut également revêtir, un symbole riche culturellement, à l’image des interdits de subsistance qu’elle véhicule.
Mots clefs : interdits alimentaire, croyance, culture alimentaire, Gouré, Niger.
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Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Contribution à l'étude de la couverture des besoins en protéine d'origine animale de la population de la République du Bénin.
La malnutrition infantile est l'un des premiers facteurs de mortalité dans le monde. Des150 à 200 millions d'enfants malnutris dans le monde, 80 %se trouvent dans deux zones géographiques : le sous continent indien, l'Afrique au Sud du Sahara. La mortalité infantile représente 65 %de mortalité de la globale en Afrique et en Inde. Ce pourcentage n’est que de 4,3 %aux États-Unis. -
Développer des chaînes de valeur alimentaires durables : Principes directeurs
Ces dix dernières années, la chaîne de valeur s’est imposée comme l’un des principaux paradigmes pour la réflexion et la pratique dans le domaine du développement. C’est pourquoi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé une nouvelle série de manuels sur le développement de chaînes de valeur alimentaires durables; la présente publication inaugure cette série. Ces manuels ont pour objet de donner des conseils pratiques sur le développement de chaînes de valeur alimentaires durables en facilitant la diffusion de solutions innovantes et tirées de l’expérience auprès d’un public cible composé de décideurs politiques, de concepteurs de projets et d’acteurs de terrain.
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Plantes alimentaires spontanées au Niger
Alors qu’une quarantaine d’espèces végétales sont aujourd’hui cultivées au Niger, près d’une centaine de la flore autochtone spontanée offrent feuilles, fruits, fleurs, racines et tubercules régulièrement recherchés, récoltés et consommés frais, ou cuits et même vendus. Présentés sur les marchés ruraux et urbains, ces organes constituent ainsi une source non négligeable pour les femmes et les jeunes filles. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Guide pour mesurer la diversité alimentaire au niveau du ménage et de l’individu
La diversité alimentaire est une mesure qualitative de la consommation alimentaire, qui rend compte de la variété des aliments auxquels les ménages ont accès; elle constitue au niveau individuel une mesure approchée de l’adéquation nutritionnelle du régime alimentaire. -
L'alimentation de complément du jeune enfant
L'objectif général de cet atelier était de proposer, sur la base de l'expérience accumulée par des africains, un ensemble de directives pour promouvoir une alimentation de complément correcte chez le jeune enfant. -
Conséquences du dépérissement du Moringa oleifera sur la sécurité alimentaire des maraichers de la commune rurale de Bitinkodji (région de Tillabéri/Niger)
Le moringa oleifera joue un rôle socio-économique important au Niger dans la contribution de lutte contre la faim (consommation des feuilles avec un apport nutritif élevé) et la pauvreté. C'est une source de revenue importante, souvent, la principale en période de soudure dans la commune rurale de Bitinkodji. Les maraîchers de Bitinkodji sont les principaux fournisseurs de feuilles fraiches de moringa aux différents marchés de Niamey. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux des cinq communes de la région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel)
La présente étude expérimentale sur la lutte Biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdadiriffa a été initiée, après deux essais, afin de libérer les aires de pâturage de cette plante envahissante à travers des expérimentations au niveau de cinq (5) communes échantillons de la Région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel).
Cette expérimentation est cofinancée par le Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage Phase 7 (PASEL 7) et la Coopération Luxembourgeoise (NIG 025) avec la collaboration du Conseil Régional, des mairies, la supervision technique de l’Université de Dosso, de la Direction Régionale de l’Elevage et de la Coordination Régionale I3N.
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Fiche technique de lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux
Accords sociaux, préparation du terrain, semences, traitement -
Quatrième Rapport National sur la Diversité Biologique
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a ratifiée en Juillet 1995, le Niger a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d'Actions en matière de Diversité Biologique (SNPA/DB), conformément aux dispositions de l'article 6 de ladite Convention. La stratégie nationale et le plan d'actions ainsi élaborés s'intègrent au Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) et constituent un de ses programmes majeurs. En vertu de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique sont requises de présenter régulièrement un rapport à la Conférence des Parties. Le présent rapport qui est le quatrième du genre, a été préparé conformément aux règles prévues dans le paragraphe 3 de la décision VI/25 et en se basant sur les lignes directrices relatives à l’établissement des rapports nationaux adoptées par la Conférence des Parties au paragraphe 2 de sa décision V/19. -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Recettes alimentaires à base des graines de Boscia senegalensis au Niger : Cas des communes de Bambeye et Banibangou
L’insécurité alimentaire est une réalité presque permanente au Niger du fait des aléas climatiques. La présente étude est une contribution à la capitalisation et la valorisation du savoir-faire communautaire dans l’exploitation des ressources naturelles et aborde la place des aliments spontanés d’origine végétale dans la recherche de diversité et l’équilibre alimentaire, de manière spécifique, les potentialités de Boscia senegalensis. Il s’agit d’une espèce dont les différentes parties servent des nombreux usages au Niger. Les différentes recettes à base des graines immatures traitées dans deux départements du Niger, Banibangou et Bambèye sont répertoriées. A cet effet, un questionnaire a été adressé à 128 femmes à Bambèye et 114 à Banibangou. Les recettes identifiées sont celles mises en œuvre par les femmes de ces différentes communautés. Au total 7 recettes ainsi que leurs ingrédients et modes de préparations ont été recensés. Une est confectionnée à base des graines uniquement. Trois (3) recettes sont préparées en association avec le mil, le niébé, les feuilles de Gynandropsis gynandra et Maerua crassifola. Pour deux (2) recettes, les graines sont reprises avec du lait. Enfin, une (1) recette faisant intervenir les écorces de Boscia senegalensis et des feuilles de Guéra senegalensis est utilisée chez les femmes en post-partum.
Aux vues de ces résultats il serait important de créer les conditions de maintien, de leur exploitation durable, de leurs prises en compte dans les statistiques agricoles et alimentaires et la vulgarisation de ces recettes dans les autres régions. -
Guide d'éducation nutritionnelle
Le présent guide est rédigé suite à un accord de services contractuels entre l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (PAO) et l'Institut National de Documentation de Recherche et d'Animation Pédagogiques (INDRAP) dans le cadre du TCPINERJ3453 (appui à la formation en Nutrition au niveau communautaire). Ce guide, destiné aux maîtres des classes CM1 CM2, constitue un supplément des guides maître sciences CM1 CM2 déjà en circulation. IL diffère de ces derniers par sa structure modulaire et par l'approche méthodologique véhiculée.En effet, dans ce guide, l'activité pédagogique débute par l'exploitation d'un texte de lecture touchant le plus possible l’élève du point de vue émotionnel et suscitant chez lui un intérêt pour les leçons qui suivent pour la suite, les méthodologies préconisées dans l'un et l'autre des documents se rejoignent en ce sens que tout est centré sur l'apprenant l’élève devient l'acteur principal de sa formation. -
Flore et structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi
Ce travail porte sur la flore et la structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi au Niger. Les données, collectées à l’aide de relevés phytosociologiques de la strate ligneuse ont été soumises à une Analyse des Correspondances Détendancée suivie d’une Classification Hiérarchique Ascendante, ce qui a permis de distinguer les différents peuplements ligneux. Les mesures dendrométriques effectuées sur tous les pieds adultes ont permis d’établir la structure dendrométrique de ces peuplements. Seules 22 espèces ligneuses ont été recensées sur ces pâturages. Elles sont réparties dans 11 familles dont les plus dominantes sont les Combretaceae (18,18 %) et les Mimosaceae (18,18 %). La diversité spécifique est faible dans tous les peuplements ligneux mais augmente avec le gradient climatique sud-nord. La structure dendrométrique montre que ce sont des formations arbustives (72,72 % de microphanérophytes), très ouvertes (4,1 à 11,6 % de recouvrement) et dégradées (structures endiamètres et en hauteurs en dents de scie pour la plupart des peuplements). Le taux de régénération est cependant très élevé dans certains peuplements, ce qui leur confère une grande capacité régénératrice. -
Ecological Drivers of Ecosystem Diversity in Sahelian Rangeland of Niger
Description of vegetation patterns associated with environmental factors such as grazing, climate, landforms, substrate variables etc. are helpful for land management planning. This study used new synecological tools to investigate plants composition and to provide ecological descriptions of plants communities of communal pastures in Sahelian Ecological Zone of Niger. Vegetation and several environmental variables were recorded in 197 plots using the Braun-Blanquet cover-abundance scale. A composite soil sample of about 1 kg from each plot was collected for analysis. A total of 252 species were recorded, belonging to 148 genera from 47 families, in which the angiosperms families counting 251 species are more represented and the pteridophytes are represented by one species belonging to the family of Marsileaceae. Poaceae, Leguminosae-Papilionoideae, Convolvulaceae, Cyperaceae and Leguminosae-Mimosoideae are the largest families. High abundance of the Poaceae species reveal the great potential forage value of the Sahelian rangelands. -
Succession des communautés végétales des jachères protégées en zone sahélienne: cas de Banizoumbou (Niger). [2017]
L'importance de la perturbation (en durée ou en intensité) semble décisive pour determiner l'état de la végétation et la dynamique successionnelle. L'objectif de la présente étude est d'examiner les variations des paramètres écologiques des champs et des jachères protégés de Banizoumbou. Les relevés phyto-sociologiques ont été réalises selon la méthode sigmatiste de Brau-Blanquet (1932). -
Les débats autours de la crise alimentaire du Niger de 2005 : Quels enjeux révèlent ils pour les acteurs humanitaires au Niger?
La crise alimentaire qui affecte le Niger durant l'été 2005 mobilisa difficilement et tardivement la communauté internationale. L'absence de consensus sur la caractérisation de la crise et la réponse à y apporter fut source de vive tension entre les acteurs de la solidarité internationale présents au Niger. En effet, d'octobre 2004 à avril 2005, malgré une hausse des prix des céréales de base et une dégradation continue de la sécurité alimentaire de la population, la situation nigérienne était perçue comme étant aisément maitrisable. -
Inventaire et gestion des plantes médicinales dans quatre localités du Niger
La présente étude, a pour objectif de recenser les plantes médicinales, de réunir le maximum d’informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population et enfin de déterminer l’impact des prélèvements des différents organes sur la survie des plantes. Méthodologie et résultats :Une enquête ethnobotanique a été conduite dans quatre communes du Niger. L’étude a montré que 110 espèces relevant de 89 genres et de 47 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae, les Anarcadiaceae et les Rubiaceae, avec respectivement, 26,6, 5, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes les plus utilisés sont les feuilles,les écorces et les racines. -
Guide des bonnes pratiques pour une apiculture biologique
L’apiculture est une activité importante pour le développement de l'agriculture par la pollinisation que réalisent les abeilles, par ses diverses productions, des emplois qu'elle génère et des revenus substantiels qu'elle procure. Cependant, l’abeille souffre aujourd'hui de l’usage massif des insecticides directement et indirectement des autres pesticides (herbicides et fongicides) qui affectent la qualité du miel et par conséquent, la santé du consommateur. L’apiculteur, est aujourd’hui responsable des produits qu’il commercialise, il doit tout
mettre en œuvre pour assurer la qualité du miel, depuis la ruche jusqu’au pot. Si malgré tout un problème survenait, il doit pouvoir en trouver l’origine. -
Note d'information sur les greniers féminins de soudure
Dans la région de Maradi, la malnutrition affecte une partie importante des femmes et des enfants (63% des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance ; près de la moitié des femmes présente une anémie ; INS, 2011). Elle est liée à deux causes principales : la production céréalière souvent déficitaire et la responsabilité croissante des femmes dans la prise en charge des besoins alimentaires des ménages (pression sur les productions de leurs lopins des terres et leurs activités génératrices de revenus) et d'autres charges (santé, cérémonies, etc.). L’accroissement de leurs responsabilités est l’une des principales causes de la décapitalisation de leurs biens, qui intervient surtout en cas de crise alimentaire et de départ en exode du chef
de ménage. Les charges sont encore plus lourdes pour le cas des femmes chefs de ménages. -
Structure de la population de Boscia senegalensis (Pers) Lam. Ex Poir suivant la toposéquense dans la commune de Simiri (Niger)
Au Sahel, la végétation spontanée constitue la principale source de revenus et de complément alimentaire pour les populations locales. Parmi les espèces végétales utiles recensées, B o s c i a s e n e g a l e n s i s (Pers) Lam. présente une très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques lui permettant une grande résistance à la sécheresse et aux hautes températures et sa grande capacité de survie sur sols pauvres à très dégradés. Le but principal de la présente étude vise à caractériser les peuplements de Boscia senegalensis dans la localité de Simiri (Ouallam) au Niger. Trois parcelles de 1 ha (100 x100 m) chacune, ont été délimitées sur un transect suivant la toposéquence corrélée avec le gradient de perturbation, une parcelle sur le plateau, une autre sur le versant et une dernière dans le basfond. L’analyse de la structure en diamètre révèle que B . s e n e g a l e n s i s est en pleine régénération. L’analyse de la régénération révèle que le meilleur préférendum écologique de B. senegalensis est bas fond. La reconnaissance de la nature intrinsèque endogène et la dynamique des structures anatomiques de cette espèce devraient stimuler l’expérimentation et le suivi temporel et spatial, de dresser la carte génétique en vue de caractériser la diversité génétique au sein de l’espèce. -
Caractérisation de la végétation ligneuse et des organisations pelliculaires de surface des agroécosystèmes à différents stades de dégradation de la Commune rurale de Simiri (Niger)
Cette étude a été réalisée en zone sahélienne dans la Commune rurale de Simiri au Niger. Elle visait à identifier les stades de dégradation des agroécosystèmes à travers une caractérisation dendrométrique de leurs peuplements ligneux et une description des organisations pelliculaires de surface orientant leur fonctionnement hydrique. Les données dendrométriques et celles relatives aux organisations pelliculaires de surface ont été collectées sur des placettes de 2500 m² (50 m × 50 m) le long de quatre transects radiaires à partir du village. Deux stades de dégradation (non dégradé et très dégradé) ont été identifiés dans les agrosystèmes et dans les systèmes sylvopastoraux. Les résultats montrent que pour les deux types d’utilisation des sols (agricole et sylvopastorale), la dégradation se caractérise par, d’une part des faibles valeurs de surface terrière (0,27±0,3 m²/ha), de hauteur moyenne de Lorey (2,01 à 2,40 m), de taux de recouvrement des espèces ligneuses (3,01 à 6,18%) et, d’autre part de fréquences élevées en surface productrice de ruissellement (51,3 à 90,54%). La structure en diamètre des peuplements ligneux des agroécosystèmes dégradés se caractérise par une distribution en « J renversé » avec le paramètre de forme (c) de valeur inférieure à 1. Ces résultats montrent l’ampleur de la dégradation de ces agroécosystèmes et la nécessité de les restaurer à l’aide des techniques appropriées afin de maîtriser le ruissellement et améliorer l’infiltration des eaux de pluies. -
Diversité, structure et régénération de la végétation ligneuse de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, Niger
A la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, le bétail est nourri essentiellement sur pâturage naturel. En saison sèche, l’herbe devient rare et subsiste à l’état de paille. Les animaux ont recours aux ligneux pour combler le déficit alimentaire. L’état de la végétation ligneuse a été établi à travers la détermination de la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses par la méthode des transects. L’inventaire floristique a permis de recenser 15 espèces réparties entre 11 genres et 10 familles. La famille des Capparaceae et celle des Leguminosae-Mimosoïdeae sont les plus représentées. Le peuplement est une formation arbustive à Maerua crassifolia avec comme espèces compagnes Balanites aegyptiaca et Acacia raddiana. La densité moyenne est de 172 pieds à l’hectare. La distribution par classes de diamètre montre une prédominance d'individus de petit diamètre. La majorité des ligneux a une hauteur inférieure à 2 mètres (46,4%). Le degré de couverture de la strate ligneuse, estimé à 12,67% est globalement faible. Le taux de renouvellement varie selon l’espèce. Maerua crassifolia (47,9%), Balanites aegyptiaca (17,4%) et Acacia raddiana (14,1%) ont les plus forts peuplements juvéniles. -
Diversité floristique et structure de la végétation dans la zone dunaire du sud-est du Niger : Cas de Mainé soroa
L’étude a été conduite dans le département de Maïné Soroa situé la Région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger dans l’optique d’un plan aménagement avec des travaux de fixation des dunes et de reboisement. L’objectif de celle-ci est de caractériser la composition floristique et la structure de la végétation de la zone. Les méthodes de collecte des données utilisées ont été celles des relevés phytosociologiques de Braun-Blanquet, de la phytomasse épigée et de mesures dendrométriques. Cette collecte a été réalisée sur 108 placettes de 1000 m². Les familles, les types biologiques et phytogéographiques des espèces ont été analysés à l’aide des spectres bruts et/ou pondérés. Méthodologie et résultats : L’analyse des résultats a relevé une faible diversité de 38 espèces végétales reparties en 17 familles et 32 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (26,31%), les Mimosaceae et les Cyperaceae (10,52% chacune). -
Lexique de noms vernaculaires de plantes du Niger
En République du Niger, le dialecte le plus répandu est le hausa (prononcer : haoussa). A l'instar des autres dialectes du pays, bien que très homogène, le hausa présente de nombreuses altérations qui n'ont pas facilité lQétahlissement de ce premier lexique. Ces altérations peuvent être essentiellement dues, soit à l'utilisation de termes ou de consonnances provenant de la langue primitive de la région (ex. le béri- béri dans l'Est, le zarma dans l'Ouest du Niger, etc...), soit à des accents régionaux parfois extrêmement différenciés. Ainsi, par ex. le son '*si*' se dit, selon les lieux ; si, zi, tsi, tchi, shi, ki, etc... -
Les féculents, un plaisir à chaque repas
Que sont au juste les féculents? Une grande “famille” composée principalement de trois “membres” : Le pain et les autres aliments céréaliers – riz, semoule, pâtes, blé, boulgour, maïs, certaines céréales du petit-déjeuner (préférez celles sans ajout de sucres ou de graisses)… Les légumes secs et légumineuses : haricots blancs et rouges, lentilles, flageolets, fèves, pois chiches…Les pommes de terre. Les féculents, c’ est à chaque repas et selon l’appétit à chaque repas. -
Comment faire en sorte que les chaines de valeur contribuent à améliorer la nutrition?
Dans le contexte de l’Agenda 2030, la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable sont des éléments essentiels non seulement pour l’atteinte de l’Objectif de développement durable (ODD) 2, mais aussi pour couvrir le vaste éventail des ODD. Un régime alimentaire sain est indispensable pour prévenir toutes les formes de malnutrition. Cependant, plusieurs aliments nutritifs ne sont pas toujours disponibles ni accessibles à tous, en particulier dans les milieux à faible revenu. En outre, l’urbanisation rapide et des styles de vie en transition ont entraîné une modification des habitudes alimentaires, due également en partie à des changements au sein des systèmes alimentaires et à leurs effets sur la disponibilité, l’accessibilité et le caractère attractif des aliments sains, aussi bien que des aliments moins sains. -
La nutrition par les arbres alimentaires indigènes du Niger
Les arbres "sauvages" sahéliens représentent un moyen de lutte contre la malnutrition. Cet exposé nous amène à la découverte de ces arbres qui ont un apports nutritionnels dans le quotidien des sahéliens. -
Recommandation clés pour améliorer la nutrition à travers l'agriculture et les systèmes alimentaires
Le secteur agro-alimentaire a pour vocation première de nourrir convenablement les individus en améliorant la disponibilité, l’accès et la consommation d’aliments variés, sûrs et nutritifs, en ligne avec,les recommandations alimentaires et les critères de durabilité environnementale. L’application de ces principes permet de renforcer la résilience et contribue au développement durable. -
Agriculture et systèmes alimentaires sensibles à la nutrition en pratique: options d'interventions
L’agriculture sensible à la nutrition est une approche qui vise à assurer la production d’une vaste gamme d’aliments nutritifs, culturellement adaptés, sains, de qualité, en quantité suffisante et à des prix abordables pour satisfaire durablement les besoins alimentaires des
populations. La reconnaissance du fait que, pour améliorer la nutrition, il est nécessaire de mener des actions à tous les stades de la chaîne alimentaire – de la production à la consommation en passant par la transformation et la commercialisation – a conduit à élargir le champ d’action pour prendre en compte tout le système alimentaire. -
Manuel visuel des bonnes pratiques apicoles à l’usage des petits apiculteurs d’Afrique
La présente publication est un manuel visuel et pratique sur l’apiculture durable destiné aux petits apiculteurs des régions rurales d’Afrique. Elle a été conçue pour servir de guide de formation sur l’apiculture et a vocation à devenir un document de référence sur les bonnes pratiques apicoles élémentaires à l’usage des petits apiculteurs. Son objectif consiste à transmettre aux producteurs de miel les connaissances nécessaires pour élever des abeilles, mais également produire et récolter du miel de façon durable. Ce manuel ne prétend pas être exhaustif; il est volontairement concis afin de livrer aux petits apiculteurs d’Afrique les informations les plus fondamentales et les plus utiles sur l’apiculture. Il ne donne donc pas d’informations détaillées sur les activités postérieures à la récolte, qui doivent idéalement être réalisées dans un bâtiment spécifique (miellerie). -
Sécurité alimentaire dans les pays en développement : quelle contribution des filières d'exportation?
L’article propose un modèle micro-économique pour analyser les interactions entre les filières domestiques et les filières d’exportation des pays en développement et leur rôle dans la disponibilité de l’offre alimentaire sur les marchés domestiques. L’analyse prend en compte la rareté du foncier agricole et évalue deux politiques publiques : un quota minimal de production imposé aux exportateurs et réservé aux marchés domestiques et une subvention à l’entrée des producteurs spécialisés dans les cultures domestiques. Nous montrons comment un quota minimal de production imposé aux exportateurs ne suffit pas, quand il est pratiqué isolément, à satisfaire à la fois l’objectif de sécurité alimentaire et une participation importante de producteurs locaux. -
La biodiversité au quotidien : le développement durable à l'épreuve des faits
La biodiversité est à la mode. Qui n’a pas ressenti de l’émotion devant le spectacle désolant d’une nature ravagée par les hommes ou les éléments naturels. Ou à l’occasion de reportages qui nous font vivre les derniers moments d’espèces en voie de disparition. Telle qu’elle nous est le plus souvent présentée, la biodiversité est ainsi la victime innocente de l’espèce humaine qui pille, ravage, détruit les écosystèmes et les ressources naturelles. Du moins, tel est le discours un peu réducteur de nombreuses ONG de protection de la nature, relayé par certains scientifiques acquis à leur cause. Et ce discours n’est pas entièrement faux. Pourtant, dans la vie quotidienne, la diversité biologique ne se résume pas à cette vision manichéenne du monde. Nous entretenons avec elle d’étroites relations faites d’amour mais aussi d’intérêts bien compris, voire d’hostilité déclarée. Car la victime innocente a aussi les moyens de nous nuire et de se défendre ; mais ces autres visages de la biodiversité restent le plus souvent dans l’ombre. Nous allons, dans cet ouvrage, essayer de sortir de la logique « biodiversité victime » et tenter d’ouvrir quelques portes, au risque — assumé — d’aller à l’encontre des idées dominantes. Car cet ouvrage n’est pas un nouveau manuel académique. Il s’agit du regard que je porte, en tant que scientifique, sur une thématique à laquelle j’ai consacré une partie de mon activité professionnelle. -
Importance Ethnobotanique Et Des Menaces Sur Le Délice Du Boboye, Neocarya Macrophylla (Sabine) aPrance, (Chrysobalanaceae) Dans La Vallée Fossile
La présente étude, conduite dans la vallée fossile du Dallol Bosso, vise à connaitre la perception locale du niveau de menace sur l’espèce Neocarya macrophylla en vue de fournir des indicateurs de gestion durable du peuplement naturel. Pour ce faire, des enquêtes ont été menées dans deux zones agroécologiques. La collecte des informations a été effectuée à travers un questionnaire simple articulé autour du peuplement ligneux, les sources d’approvisionnement et les organes prélevés des espèces ligneuses alimentaires ainsi que les menaces qu’elles subissent et leurs causes. Il ressort que l’espèce la plus dominante est Neocarya macrophylla. Cette espèce est à usages multiples dont entre autres l’usage alimentaire, l’usage médicinal et l’usage énergétique. -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
Structure et dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée (RNA) dans le Centre-Sud du Niger
La présente étude est conduite dans les régions de Maradi et Zinder situées dans la bande Sud du Niger où la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) a pris de l’ampleur depuis la fin des années 1980. Cette pratique qui consiste à entretenir les rejets a permis de régénérer le couvert végétal et d’augmenter le rendement des cultures pluviales. Le but de ce travail est d’étudier la structure et la dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée. Tous les individus juvéniles dont le diamètre était inférieur à 4 cm ont été comptés dans des placettes de 2000 m² suivant un transect perpendiculaire. L’importance écologique des espèces a été appréciée à partir de l’Indice de Valeur d’Importance (IVI). Les résultats révèlent que la flore juvénile de l’ensemble des sites renferme 38 espèces ligneuses réparties dans 22 familles. Les familles les mieux représentées sont les Mimosaceae (20,73%). La strate juvénile dans l’ensemble a une dynamique déséquilibrée. -
Innovation rurale : contribution de la pomme de terre à la sécurité alimentaire dans la Commune rurale de l’Imanan
La presse présente généralement les sociétés rurales africaines, en particulier celles de l’Afrique subsaharienne comme étant essentiellement constituées de populations pauvres et vulnérables. Cette approche est largement erronée car, à l’exception des zones de guerres, ces populations subviennent la plupart du temps à leurs besoins essentiels grâce à l’exploitation ingénieuse des ressources disponibles. Elles font preuve de créativité et d’initiatives pour assurer la survie de l’unité familiale, en mettant en œuvre des savoir-faire locaux et de nouvelles pratiques pour s’adapter à la variabilité et la singularité des situations rencontrées. Elles s’adaptent quotidiennement à des milieux changeants. -
Etude sur les interrelations entre population et insécurité alimentaire au Niger
Pays sahélien, le Niger fait face à plusieurs défis qu'il urge de relever pour construire un développement humain durable. Ces défis sont d'ordre démographique, économique et environnemental. -
Guide d'éducation nutritionnelle (à l'usage des maitres des classes CM1-CM2)
Le présent guide est rédigé suite à un accord de services contractuels entre l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et l'Institut National de Documentation de Recherche et d'Animation Pédagogiques (INDRAP) dans le cadre du TCP/NER/3453 (appui à la formation en nutrition au niveau communautaire). -
Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. -
Biodiversité végétale au Niger : état des connaissances actuelles
Ce document est une synthèse des données disponibles sur la flore du Niger. Il s’appuie sur plusieurs travaux de thèse de Doctorat réalisés sur cette flore pendant la période allant de 1976 à 2005. L'analyse de ces travaux donne des indications sur la structure générale, la consistance de la flore et son spectre taxonomique en fonction des zones bioclimatiques. La flore du Niger comporte environ 2217 espèces dont 1575 Phanérogames, 14 Ptéridophytes, 10 Bryophytes, 71 champignons et 547 Algues. La flore phanérogamique est dominée par les thérophytes (43%) et les microphanérophytes (19%). -
Flore : nom scientifique, usuel et vernaculaire
Cette note rassemble des plantes en donnant des précisions sur leur nom scientifique, noms usuel et vernaculaire. -
Définition et diverses perceptions de la biodiversité
Le terme «biodiversité», contraction de «biologie al diversity», est proposé en 1988 par Wilson (Wilson et Peter, 1 988). Il fait référence à la variété des organismes vivants quelle que soit leur milieu d'origine et prend en compte les diversités intraspécifique, interspécifique et fonctionnelle. Il s'agit d'analyser, à différentes échelles, les relations entre les changements d'origine naturelle ou anthropique de l'environnement et les variations des diversités et d'en comprendre les déterminants écologiques. Il s'agit aussi d'analyser les problèmes de conservation d'espèces rares ou menacées et de proposer des solutions. -
Caractérisation biophysique des ressources ligneuses dans les zones dégradées et reverdies au Sahel : cas du département de Mayahi
Depuis les sécheresses des années 1973-74 et 1984-85, l’environnement au Niger a subi une dégradation accélérée. Pour inverser les tendances, les populations rurales et l’état du Niger, appuyés par plusieurs partenaires techniques ont entrepris des activités de restauration des milieux. La présente étude porte sur certains espaces de ces activités. Elle a été conduite sur un site dégradé et un site reverdi de deux terroirs du département de Mayahi. Il s’agit, à travers ces travaux de recherche, de faire une caractérisation biophysique des ressources ligneuses de ces deux sites. La méthodologie a consisté d’abord en un relevé floristique dans des placettes rectangulaires de 50m x 40m disposées le long des transects allant du centre du village vers la brousse. Cela a permis d’inventorier les différentes espèces rencontrées, leurs recouvrements ainsi que leurs paramètres dendrométriques. -
Évolution de la végétation spontanée sur plateaux latéritiques traités par des travaux anti-érosifs dans le département de Dosso (Niger)
Les sols très superficiels des plateaux latéritiques du Niger occidental sont très sensibles à l'érosion, dès que la couverture végétale, en général contractée disparait pour des raisons climatiques ou anthropiques. Dans certains villages, les paysans mettent en application des techniques de récupération des glacis dénudés. -
Distribution et diversité de la faune aviaire de la ville de Niamey et de sa principale zone humide, le fleuve Niger
L’urbanisation des villes altère la naturalité des espaces qu’elles occupent. Cette situation impacte surement la diversité et la distribution de la faune aviaire. Ce travail, le premier du genre dans Niamey, a pour objectif d’apprécier la diversité et la distribution de l’avifaune en lien avec les différents types d’habitations de la ville de Niamey et de sa zone humide. La méthode consiste à dénombrer les oiseaux sur des transects qui passent dans chaque commune et sur le point fixe choisi sur le Fleuve. Les dénombrements se font de 7 h à 9 h30 et de 16 h30 à 18h30 sur l’ensemble des sites. Cela a permis de recenser 38 espèces pour toute la ville de Niamey avec respectivement 18, 22, 18 et 21 espèces sur les transect 1, 2, 3 et le fleuve.. Les résultats montrent que les espèces les plus ubiquistes sur les trois transects sont : Streptopelia senegalensis,Lamprotornis purpureus, Bubulcus ibis. Les moins observées sont: Milvus migrans, Merops orientalis, Sylvietta brachyura, Nilaus afer, Uraeginthus bengalus. Sur le fleuve, les plus ubiquistes sont : Bubulcus ibis et Ardea cinerea et les moins observées sont : Ardea alba, Ardeola ralloides, Actophilornis africana, Tringa nebularia et Melanitta nigra. -
Études préliminaires sur l’utilisation alimentaire des plantes spontanées dans les zones périphériques du parc W du Niger
La présente étude, conduite dans 2 terroirs villageois (Boumba et Allambaré) de la périphérie du parc W du Niger, vise à répertorier les plantes alimentaires spontanées et à déterminer les préférences paysannes. La méthode de collecte des données repose sur des observations et des interviews ethnobotaniques individuelles et collectives. Quarante neuf espèces végétales comestibles par les populations locales dont dix espèces herbacées ont été répertoriées. Les organes et produits utilisés sont principalement les fruits (40,91%), les feuilles (36,36%), les inflorescences/fleurs (9,09%), les graines/amandes (10,61%), la gomme (1,52%) et l’hypocotyle (1,52%). Parmi ces espèces comestibles certaines sont exploitées durant toute l’année (12%) et d’autres sont caractérisées par des périodes de récoltes saisonnières. L’utilisation alimentaire concerne la consommation en nature des fruits ou des graines (24 espèces), la préparation de sauce (12 espèces), de bouillie (4 espèces), de boisson (2 espèces), de salade (17 espèces) et du couscous (19 espèces). -
Habitudes Alimentaires au Niger : cartographie des recettes culinaires des ménages
Depuis la crise de 2005, les taux de personnes atteints de sous-nutrition évoluent en dents de scie au Niger, d’où la stratégie de l’état d’améliorer l’alimentation des populations pour y remédier. La présente étude vise à établir, toutes les recettes alimentaires, leurs ingrédients et les aliments communément consommés dans les ménages au Niger. Ces derniers ont été collectés auprès de plusieurs sources, réorganisées dans une base de données suivant l’écriture du standard international « INFOODS ». C’est ainsi, qu’un total de 518 recettes alimentaires a été répertorié dont 269 recettes à base de céréales, 36 de tubercules, 33 de légumineuses, 15 pour les produits carnés, 3 à base de laits et produits laitiers... -
Partenariat scientifique REUNIR - PAM : Apport de la recherche pour un changement de paradigme dans l'opérationnalisation résilience au Sahel
Le présent ouvrage fait la synthèse d’une partie des travaux réalisés dans l’ensemble des 5 pays, l’objectif visé étant de partager les expériences de bonnes pratiques mises en œuvre au niveau de ces pays du sahel et les leçons apprises de leur mise en œuvre en termes de modalités techniques et partenariales. Des technologies innovantes et des bonnes pratiques ont ainsi été identifiées et mises en œuvre avec des résultats fort concluants. -
Pastoral and agropastoral household economy in the region of Diffa (Niger): between poverty and vulnerability
L'élevage est la principale activité économique de la région de Diffa. Il emploie 95% de la communauté et contribue à hauteur de 55% dans le Produit Intérieur Brut (PIB) pour la région. Cet article a pour but d'analyser l'économie des communautés pastorale et agropastorale dans la région de Diffa en tenant compte des aléas environnementaux. -
Profil de référence de l'économie des ménages ruraux de la zone de moyens d'existence NEO4/ Zone Agropastorale (Niger) Ouallam
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise la réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département d’Ouallam dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvre le département de Ouallam, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Tillabéry que sont Abala, Ayerou, Banibangou, Bankilare. Filingue, Kollo et Tillabéry. -
Insécurité alimentaire et pauvreté des ménages en milieu rural au Niger : cas de la région de Tahoua
La présente étude porte sur la situation d’insécurité alimentaire et la pauvreté des ménages dans la région de Tahoua (Niger). Les investigations ont intéressé 420 ménages répartis dans 20 villages selon un échantillonnage raisonné proportionnel au poids démographique des 8 départements de la région. L’insécurité alimentaire des ménages résulte de l’insuffisance des terres cultivables. Ainsi la pauvreté reste majoritairement liée au faible accès aux services sociaux de base tels que l’éducation avec 29% des scolarisés et 53% des analphabètes ; la couverture sanitaire avec 53,09% et des habitats rudimentaires constitués de cases en banco, de paillottes, de semi-paillotte ou de matériaux définitifs. Les infrastructures hydrauliques permettent une couverture en l’eau potable de 13,5% des ménages. Par conséquent le gouvernement nigérien doit réagir pour réduire cette vulnérabilité des populations à l’insécurité alimentaire et la pauvreté par la mobilisation des réserves foncières, l’appui au pastoralisme et aux activités extra agricoles et la maîtrise de la démographie. -
Données éthno nutritionnelles et caractérisation (physico-chimiques et polliniques) des miels vendus sur les marchés de marchés de Niamey
Le miel est une substance naturelle très riche en sucres simples directement assimilables par l’organisme et aussi bénéfique pour la santé. L’objectif de cette étude vise à connaitre les perceptions de consommation du miel et la qualité des miels vendus sur les marchés. Une enquête de perception a été menée sur une population de 100 individus à Niamey ainsi que les analyses physico-chimiques et polliniques de 8 échantillons des miels collectés directement chez les apiculteurs de la zone de Parc W par le projet Africa 70 ainsi que 4 échantillons de miels locaux et 4 échantillons de miels importés vendus sur les marchés de Niamey. Les résultats ont montré que la majorité des personnes enquêtées sont des hommes (70%) et sont en grande partie (85%) représentés par des sujets âgés de 16 à 40 ans. 45% des personnes d’enquêtés utilisent le miel comme médicament, 29% comme aliment, 26% comme aliment et médicament, 19% avec les écrits coraniques, 10% dans les cosmétiques et 4% comme pate dentifrices. En moyenne, les personnes enquêtées consomment 0,75 litre par mois. -
Caractéristiques floristiques, diversité et structure de la végétation ligneuse dans le Sud-Centre du Niger : cas du complexe des forets classées de Dan-kada Dodo-Dan Gado
Les forêts classées de Dan kada Dodo et Dan Gado, constituant le complexe forestier d'une superficie 11630 ha, sont situées dans la région de Maradi au centre-sud du Niger. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse de ce complexe forestier sur le plan de sa composition floristique et de sa structure. Les données ont été collectées au moyen des relevés floristiques, de mesure du diamètre à 1,30 m pour les arbres et par le comptage des individus à diamètre < 5 cm dans 288 placettes de 20 x 20 m. Les indices de diversité ont été calculés sur la base des fréquences spécifiques. L'analyse a mis en évidence une faible richesse floristique avec 31 espèces ligneuses appartenant à 15 familles dont les plus dominantes sont les Mimosaceae (24,24%) et Combretaceae (15,15%). Les microphanérophytes sont plus abondants (94,24%), marquant le caractère arbustif de la végétation du complexe forestier. La chorologie de la flore est caractérisée par des espèces à distribution Soudano-Zambézienne (59,5%) suivies des Soudaniennes (31,8%). La faible densité des ligneux (425,19± 08 individus/ha) serait due entre autres aux conditions climatiques précaires et à la pression des populations riveraines. La structure diamétrique s'ajuste à la distribution de Weibull et montre une prédominance des individus jeunes. -
Guide de curriculum sur les espèces négligées et sous-utilisées : Combattre la faim et la malnutrition avec de nouvelles espèces
L'objectif de ce guide est d'introduire les ENSU dans les programmes d'enseignement supérieur en utilisant les exemples des fruits et noix, légumes, rongeurs et insectes. Nous sommes convaincus que les étudiants en agriculture et autres disciplines connexes, en sciences sociales et biophysiques auraient l’avantage d’avoir une compréhension de base de ce que sont ces espèces, de comment elles sont utilisées et de comment elles peuvent contribuer à la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. Les étudiants apprendront comment ces espèces peuvent constituer des chaînes de valeur rentables et offrir une opportunité d'affaires pour les diplômés. Le guide cible les établissements d'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Nous invitons les établissements d’enseignement supérieur à collaborer à la mise en application et à l’amélioration de ce guide. -
Caractéristiques Phytoécologiques des Groupements Végétaux Ligneux des Formations Naturelles à Balanites aegyptiaca (L.) Del. dans le Centre-Est du Niger
Les connaissances sur l’organisation spatiale et de la composition floristique des écosystèmes forestiers sont importantes pour les politiques d’aménagement et de conservation. Ce travail vise à caractériser les formations naturelles à Balanites aegyptiaca. Les données ont été collectées au moyen des relevés phytosociologiques installés de façon aléatoire dans les agrosystèmes et les formations naturelles. Au total, 27 espèces ligneuses ont été recensées. Quatre groupements végétaux ont été discriminés dont le groupement à Balanites aegyptiaca et Vachellia tortilis, le groupement à Balanites aegyptiaca et Cordia sinensis, le groupement à Balanites aegyptiaca et Piliostigma reticulatum et le groupement à Balanites aegyptiaca et Senegalia senegal. Ces groupements sont sous la dépendance de certaines variables environnementales telles que les types d’occupation et la texture du sol. Le nombre d’espèces par groupement varie de 8 à 21 et l’indice de Shannon varie de 1,29 à 2,61 bits. Ces valeurs indiquent que les groupements sont faiblement diversifiés. -
Revue stratégique nationale faim zéro du Niger
A l’instar de plusieurs autres pays membres des Nations Unies, le Niger, avec l’appui du PAM, s’est également lancé dans la revue de sa stratégie nationale « Faim Zéro » pour l’atteinte de l’ODD2 : « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable ». La revue a été placée sous l’égide du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage qui est appuyé par un Comité Interministériel de Pilotage et un Comité Technique. -
Plantes alimentaires spontanées au Niger
Si l’agriculture, qui « consiste à obtenir une production d’une série de plantes et d’animaux, sur une certaine surface et au sein d’un milieu naturel donné, donc à travers des contraintes, en mettant en œuvre des facteurs de production » (Seblhotte, 1974) a constitué une véritable révolution multidimensionnelle dans l’organisation sociale de l’exploitation des sols et des ressources naturelles renouvelables, notamment végétales, elle n’a valorisé qu’une infime partie de ces dernières, au point que dans les pays en développement, des centaines d’espèces végétales «sauvages» continuent encore de fournir un appoint alimentaire non négligeable. Il en est ainsi au Niger où les organes de nombreuses plantes spontanées sont quotidiennement consommés aussi bien par les populations rurales qu’urbaines -
Promouvoir des services de conseil rural sensibles à la nutrition
Les services de vulgarisation et de conseil rural (SCR) aident les petits producteurs à améliorer la productivité et l’efficience de leur exploitation et à prendre des décisions concernant les perspectives de leur entreprise. Les SCR englobent non seulement les services publics de vulgarisation mais aussi des services organisés et financés par des sociétés privées le long de leurs chaînes d’approvisionnement – par exemple, une entreprise de transformation de produits alimentaires ou un groupement d’achats de produits peut établir un système de sous-traitants satellites et employer ses propres agents de vulgarisation. -
Se nourrir en ville au Sahel : étude de pratiques d'alimentation des femmes et jeunes enfants à Ouagadougou, Niamey et Bamako
Au démarrage du projet en 2018, une étude a été conduite à Ouagadougou, Niamey et Bamako pour approfondir la connaissance des pratiques de consommation des jeunes enfants et explorer celles des femmes en âge de procréer. Les données qualitatives ont été recueillies à travers des observations (points de vente, lieux de restauration et domiciles) et la conduite d’une cinquantaine de focus groups et d’une vingtaine d’entretiens individuels destinés à collecter, dans les trois capitales sahéliennes, les points de vue et la perception d’environ 250 personnes (hommes, femmes et jeunes filles). L’objectif était d’explorer les pratiques d’achat et les produits fréquemment consommés, et de relever les ressorts et les déterminants des pratiques de consommation. Les enseignements tirés de cette étude ont été enrichis de connaissances acquises lors de précédents projets du Gret et confrontés à la littérature disponible. L’étude montre comment les achats et la consommation alimentaires sont structurés par un ensemble de pratiques et de normes socioculturelles partagées dans les grandes villes du Sahel. Elle nous donne également à voir comment la combinaison de ces pratiques et normes constitue un terrain favorable à la malnutrition. Ce document s’adresse – au-delà du projet lui-même – aux acteurs publics ou privés investis dans la prévention de la malnutrition en milieu urbain à travers des solutions alimentaires. -
Apports nutritionnels des groupes vulnérables et identification d’aliments véhicules pour l’enrichissement en micronutriments au Niger
Les carences en micronutriments sont une forme de malnutrition souvent cachée qui affecte de nombreuses populations dans les pays à faible et moyen revenu comme le Niger. Pour lutter contre ces carences, la diversification de l’alimentation, la bio fortification et l’enrichissement des aliments par ajout de prémixe 1ou fortification alimentaire sont des stratégies utilisées. La présente étude vise à vérifier si les farines de sorgho, maïs, mil et niébé peuvent être utilisées comme des aliments vecteurs pour la fortification en fer, zinc et acide folique. L’étude vise également à analyser les habitudes alimentaires, calculer les apports quantitatifs et qualitatifs et évaluer l’adéquation nutritionnelle de ces apports sur certains groupes cibles dans les cinq régions du Niger les plus touchées par la malnutrition. -
Caractérisation de la végétation ligneuse du bassin versant de la Maggia dans la commune rurale de Bagaroua (région de Tahoua)
Le bassin versant de la Maggia est situé dans la région de Tahoua. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse du bassin versant sur le plan de sa composition floristique et de sa structure. Les données ont été collectées au moyen des relevés floristiques, de mesures de diamètres à 1,30 m pour les arbres et 0,5 m pour les individus ayant un diamètre inférieur à 5 m. La richesse spécifique de ce bassin versant est de 22 espèces réparties en 10 familles et 18 genres dont les plus importants sont les Leguminoseae Mimosoideae et les Combretaceae. L’analyse des structures en diamètre et en hauteur montre que le peuplement ligneux de cette zone est dominé par des individus jeunes, les individus âgés sont très rares. En ce qui est des types biologiques, la flore du bassin versant de la Maggia est dominée par des microphanérophytes suivis des nanophanerophytes. Pour les types phytogéographiques ce sont les espèces Soudano-Zambéziennes (SZ) suivis des espèces Soudano-Zambéziennes-Saharo-Sindiènnes (SZ-Sah.S) qui sont dominantes dans cette zone ensuite viennent les Guinéo-Congolaises-Soudano-Zambéziennes-Saharo-Sindienne ((GC-SZ-Sah.S). -
Caractéristiques floristique et écologique des formations végétales de Gouré (Sud-est du Niger)
La présente étude vise à évaluer les caractéristiques de la végétation du département de Gouré au Niger. Les données ont été collectées au moyen des relevés phyto-sociologiques et des mesures dendrométriques dans des placettes de 1000 m2 reparties dans des unités d’occupation des terres (cuvettes, dunes et bas-fonds). Un total de 56 relevés a été réalisé et 81 espèces réparties dans 68 genres et 27 familles ont été inventoriées. L’analyse Factorielle des Correspondances Détendancées (AFCD) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a permis de discriminer trois groupements végétaux. Il s’agit du groupement à Hyphaene thebaica et Amaranthus spinosus (G1); le groupement à Acacia raddiana et Cenchrus biflorus (G2) et le groupement à Leptadenia pyrotechnica et Aristida mutabilis (G3). Par ailleurs, les Thérophytes suivies des microphanérophytes sont les types biologiques dominants. Les espèces Soudano-Zambéziennes et Guinéo-Congolaises-Soudano-Zambéziennes sont les types phytogéographiques dominants. -
Contribution à l’analyse des problématiques du braconnage dans des terroirs villageois situés à la périphérie de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma au sud-est du Niger
De nos jours, la faune sauvage au Niger est confrontée à plusieurs pressions dont le braconnage. Ce braconnage se fait aussi bien dans les aires protégées que dans les villages riverains. L’objectif de cette étude est d’analyser la problématique du braconnage dans l’une de six communes (Tanout) limitrophes de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma dans le Sud-Est Niger. La méthodologie appliquée dans le cadre de cette étude est celle des enquêtes individuelles et les interviews semi structurées auprès de 256 ménages. -
Lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger: une solution par la Micro Assurance Agricole
Le Niger a été confronté à deux (2) crises alimentaires (2005 et 2010) en cinq (5) ans. Les solutions (aides extérieure, distributions gratuite et vente à prix modérés des céréales) préconisées par les autorités sont ponctuelles et ne permettent pas de prévenir les effets d’éventuelles crises. A travers cette analyse nous avons essayé d’analyser la possibilité du développement d’un produit de micro assurance agricole à l’intention des populations. Les Institutions de Microfinance (IMF) sont ciblées pour véhiculer le produit vu leur présence auprès des populations et de leur environnement réglementaire favorable à la mise en place des produits de micro assurance. Les partenaires au développement (État et bailleurs de fonds) ont également un rôle à jouer dans la mise en place des produits. -
Perspectives sur la sécurité alimentaire : l'accès des ménages à la nourriture est limité par l'insécurité et l'inflation alimentaire
Le Niger continue de faire face à une crise sécuritaire qui engendre trois (3) fronts terroristes actifs dans le Bassin du Lac Tchad, dans le Liptako Gourma et dans le nord-ouest et centre-nord du Nigéria. Les actes terroristes meurtriers commis par les groupes armés engagés sur ces fronts n’ont cessé d’augmenter depuis le début de leur déclenchement en 2015. Selon ACLED, au cours de la période d’activités terroristes allant de 2015 à 2022, un total de 1 449 incidents sécuritaires répertoriés ont causé 5 830 fatalités. On a constaté une grande recrudescence des incidents sécuritaires pendant la période allant de 2020 à 2022 (Figure 1). La majorité des incidents et des victimes ont eu lieu de 2020 à 2022 et représentent respectivement 92 pour cent et 52 pour cent de l’ensemble des incidents sécuritaires et des victimes. On a répertorié une proportion moyenne de 40 à 50 pour cent d’incidents sécuritaires et des victimes pendant la période allant de janvier à mai de chaque année (Figure 2). En effet, cette période est la saison sèche caractérisée par le tarissement/dessèchement des cours d’eaux qui constituent des entraves naturelles à la mobilité des groupes armés. -
Stratégie de conservation de la girafe d'Afrique de l'Ouest
Au début du XXe siècle, la girafe d’Afrique de l’Ouest (Giraffa camelopardalis peralta) était répandue du nord du Sénégal au nord-ouest du Nigeria. Dans les années 1930, l’aire de distribution était déjà réduite (Figure 1). Et dans les années 1990, il ne subsistait plus qu’une seule population au Niger. Cette population est confinée dans la zone de Kouré et Dallol Bosso Nord à 60 km à l’est de Niamey. Plus récemment, et en réponse aux contraintes alimentaires, des groupes de girafes ont commencé à migrer pendant la saison des pluies vers d’autres zones, par exemple plus au nord vers Fandou et Ouallam (Ciofolo et al., 2000 ; AWF 2013 ; Giraffe Conservation Foundation 2015). -
Stratégie Nationale et plan d'action en matière d'échange d'information sur la biodiversité du Niger (2014-2020)
En application de la CDB qu’il a signée et ratifiée, le gouvernement du Niger met en œuvre depuis 1998 une stratégie et un plan d’actions en matière de diversité biologique. Elle avait été élaborée sur la base d’un état des lieux sur la Diversité Biologique au Niger. Aussi, la SNPA_DB visait trois objectifs spécifiques déclinés à travers 118 actions et couvrant les principaux domaines de la DB. -
Etude de marché et stratégie de marketing de la filière miel au Niger (Régions de Tillabéy et Niamey)
Au Niger l’apiculture existe, mais elle reste encore très largement traditionnelle et n’intéresse que quelques régions du Sud et du Sud - Ouest du pays. En termes statistiques en 2014, environ 27000 litres de miel ont été produits au Niger dont 3643 litres provenant des zones de Torodi, Makalondi et Tamou (Ibrahim Madougou, 2014). Selon le Projet NIGLEM en 2018, toujours au niveau de ces zones, la production est de 46.638 litres, ce qui dépasse de loin les données de 2014 avec un apport financier d’environ 140 millions de FCFA pour le miel filtré et vendu. -
Étude sur la végétation mellifère de la zone d’intervention du Projet « Lait et miel – AICS - AID 011451 » : liste des espèces végétales
Cette étude dresse une liste des espèces végétales recensée de la zone d'intervention du Projet ACRA dans le cadre du Projet Lait et Miel. -
Étude sur la végétation mellifère de la zone d'intervention du Projet « Lait et miel – AICS - AID 011451 »
Pays enclavé, la population du Niger est estimée à 22 807 272 habitants en 2019 avec un taux d’accroissement annuel évalué à 3,9% (INS, 2018). Ce pays couvreune superficie d’environ 1.267.000 km², dont les ¾ sont désertiques.Au Niger, l’économie est dominée essentiellement par les activités du secteur agricole qui assure l’emploi à 87 % de la population active du pays. Ce secteur contribue pour 35 % à la richesse nationale mais connaît depuis 1970, une situation de crise marquée par un profond déséquilibre entre l’accroissement des besoins et le capital productif. Pourtant, le Niger tire l’essentiel de ses moyens de subsistance de l’exploitation des ressources naturelles. -
Guide de nutrition pour travailleurs communautaire
Ce document est un guide de travail pour les agents de vulgarisation agricole et sanitaire devant les aider à améliorer leurs connaissances, aptitudes et pratiques en matière de nutrition pour un meilleur impact des investissements faits dans le secteur agricole sur la nutrition et la santé des populations bénéficiaires. -
Projet d'Appui à la sécurité alimentaire et au développement dans la région de Maradi (PASADEM)
L’objectif général du PASADEM est d’améliorer les conditions des vie et de renforcer les capacités de résilience aux crises des populations rurales dans la région de Maradi avec comme objectif de développement d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 65,000 ménages ruraux autour des cinq pôles de développement économique ruraux centrés sur les marchés intermédiaires (demi gros) de céréales, de produits maraîchers et de bétail dans les 18 communes de la région de Maradi. -
Référentiel technico-économique pour la formation continue de type modulaire sur la chaine de valeur miel de table : dans la périphérie de la réserve de biosphère W-Arly-Pendjari
L’apiculture est l’ensemble des pratiques de l’élevage des abeilles en vue d’obtenir du miel, et ses produits associés (cire, pollen, gelée royale, propolis) dans le but de les consommer ou les vendre. En plus d’offrir des produits à forte valeur ajoutée comme le miel et la cire, l’apiculture contribue à l’accroissement de la production et de la productivité des terres agricoles et forestières grâce à la pollinisation des fleurs provoquée par la visite des abeilles. De par ses conséquences écologiques positives (pollinisation des fleurs donc favorise la production et la vie des plantes), elle permet d’aborder avec aisance les thèmes relatifs à la préservation de l’environnement et au reboisement avec les populations. Sa promotion sera donc une solution pour la protection des ressources naturelles de la réserve de biosphère transfrontalière et pour la réduction de la pauvreté dans les communautés qui riveraine. -
Produits végétaux riches en carotènes
La vitamine A est un des micronutriments dont la carence pose un réel problème de santé publique dans de nombreux pays en développement et notamment en Afrique sub-saharienne. Cette carence se traduit non seulement par une prévalence élevée des cas de cécité crépusculaire et d'atteintes oculaires, mais également par une mortalité et une morbidité plus élevée chez les enfants. Au Burkina Faso, la stratégie de lutte choisie par le Ministère de la Santé est basée à court terme sur une distribution de capsules de palmitate de rétinol aux populations cibles. Sur le moyen et long terme, le pays table sur une évolution des régimes alimentaires vers une consommation accrue des aliments riches en vitamine A. -
Profil des systèmes alimentaires - Niger : activer la transformation durable et inclusive de nos systèmes alimentaires
Cette note de synthèse est organisée comme suit : la première section présente le contexte national à partir de quelques indicateurs clés sur la démographie, l’économie, l’accès aux services de base, l’environnement. La section 2 donne un aperçu de la production alimentaire, de la consommation et des échanges commerciaux. La section 3 présente les principaux acteurs des systèmes alimentaires. Ces éléments jettent les bases d’une discussion dans la section 4 sur les questions clés de durabilité qui affectent les systèmes alimentaires ainsi que sur les potentiels leviers systémiques à actionner. La section 5 conclut par un projet de la transition vers des systèmes alimentaires durables. -
Une évaluation de Criquets comestibles au Niger:
Ornithacris Turbida cavroisi (Finot, 1907), Anacridium melanorhodon (Walker, 1870) et Accanthacris ruficornis citrina (Serville, 1838)L'objectif de ce travail est d'évaluer les principales espèces d'Acrididae consommées au Niger. Méthodologie et résultats : Un questionnaire axé sur les caractéristiques du territoire, les méthodes de collecte et les espèces de criquets Acrididae et la quantité collectée. Cette étude a été menée dans le cadre d'une démarche participative projet financé par le diagnostic Mobilisation de l'eau pour améliorer la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder baptisée « PMERSA-MTZ », réalisée du 8 au 19 février 2014 dans la région de Maradi. -
Promouvoir les programmes d’achats d’aliments dans des contextes de pauvreté rurale généralisée : le ciblage des petits exploitants dans le cadre du PAA Afrique au Niger
L’objectif général de cette étude de cas est de présenter l’approche adoptée par le PAA Afrique dans le contexte nigérien ainsi que les décisions qui ont été prises au niveau du programme pour adapter les achats locaux au contexte local et qui ont permis de parvenir aux résultats obtenus. Son objectif est également de décrire les défis associés qui se sont présentés. -
Acceptabilité et consommation de la spiruline dans la communauté urbaine de Niamey
La croissance démographique, les changements climatiques et les bouleversements économiques conduisent obligatoirement à une crise alimentaire (DOUMANDJI et al., 2011). Ce phénomène est observé surtout dans les pays démunis sous forme d’une malnutrition due à une faible disponibilité des aliments de haute qualité nutritionnelle indispensable à la santé. Aussi, cette situation entraîne plusieurs maladies pouvant fragiliser à vie, voire détruire l’organisme humain. En effet, selon le rapport de la FAO, FIDA, UNICEF, PAM et OMS 2021, la prévalence de la sous-alimentation a augmenté, passant de 8,4 % en 2019 à 9,9 % environ en 2020.Environs 22 % (149,2 millions) d’enfants de moins de 5ans endurent de retard de croissance, 6,7 % (45,4 millions) souffrent d’émaciation et 5,7 % (38,9 millions) de surpoids. En Afrique, 59,6% de la population sont en insécurité alimentaire, dont 33,7 % de cas modères et 25,9% sont sévères. -
Aperçu de l'assistance au Niger
L’insécurité alimentaire reste très répandue au Niger, en particulier dans les zones touchées par l’activité des groupes armés, où la violence et les déplacements qui en résultent limitent la production agricole et l’accès aux marchés. En conséquence, près de 3,3 millions de personnes au Niger ont probablement été confrontées à des niveaux d'insécurité alimentaire aiguë—Crise-IPC 3 ou pire—pendant la saison maigre de juin à août, lorsque la nourriture est la plus rare, selon une analyse du Cadre Harmonisé datant du mois de mars.1 La détérioration des conditions économiques a aggravé l'insécurité alimentaire aiguë de nombreux ménages dans tout le pays. Plus précisément, les sanctions économiques prises à la suite du coup d'État du 26 juillet, notamment par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), ont contribué à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base dans tout le pays et ont perturbé la chaîne d'approvisionnement humanitaire, entraînant des retards dans l'acheminement de l'aide humanitaire, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). La fermeture des frontières avec les pays de la CEDEAO après le coup d'État, qui est restée en vigueur en octobre, a provoqué de nouvelles pénuries de denrées alimentaires et de produits de base, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. -
Situation typique de production de miel
Manuel de formation sur la production du miel. -
Apiculture biologique
Selon la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM), l’agriculture biologique est un système de production qui préserve la santé des sols, des écosystèmes et des personnes. Elle s’appuie sur des processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l’utilisation d’intrants aux effets néfastes. L’agriculture biologique combine la tradition, l’innovation et la science au profit de l’environnement commun et favorise des relations équitables et une bonne qualité de vie pour toutes les personnes concernées -
Diversité et importance socio-économique de Corchorus spp. (Tiliaceae) dans la région de Tahoua au Niger
La présente étude a pour objectif de documenter les connaissances endogènes sur la diversité des légumes-feuilles du genre Cochorus consommés par les populations et leur importance socio-économique. -
Transformer le système agroalimentaire nigérien
Le présent rapport examine les performances du secteur de l’agriculture et de l’élevage (ci-après, le secteur agricole) enregistrées au Niger ces dernières décennies. Il se concentre sur l’identification des options politiques, institutionnelles et d’investissement pour parvenir à une transformation inclusive, résiliente, diversifiée, compétitive et durable du système agroalimentaire. Il s’appuie sur plusieurs études et documents gouvernementaux relatifs aux performances du secteur. Certes, le rapport traite d’un éventail de contraintes sectorielles mais se concentre sur les contraintes les plus rédhibitoires pour la performance du secteur classées de façon hiérarchique. Le rapport met l’accent principalement sur la faiblesse de la productivité et le risque climatique ainsi que sur les principaux facteurs sous-jacents et les options potentielles en matière de politique et d’investissement pour y remédier. Les recommandations de cette étude contribueront à améliorer la mise en œuvre de la stratégie actuelle de développement agricole, y compris le Plan d’action 2021-2026 de l’Initiative 3 N, et à éclairer la conception des futures stratégies sectorielles. En plus de sous-tendre la politique et les programmes du Gouvernement nigérien, le rapport vise à éclairer l’engagement sectoriel entre les partenaires de développement dans le pays. -
Disponibilité alimentaire saisonnière au Niger
Ce rapport présente les résultats de la collecte de données sur la disponibilité alimentaire saisonnière au Niger. La collecte de données a eu lieu dans 9 villages au Niger à travers des séances de discussions de groupe et une méthodologie de recherche participative connue sous le nom de « calendrier de disponibilité alimentaire saisonnière » a été utilisée. Cette méthodologie permet la collecte d'une multitude d'informations sur la disponibilité, l'abondance et la diversité des produits alimentaires dans l'environnement alimentaire local. Les connaissances enregistrées peuvent guider dans l’orientation de projets et d’interventions visant à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les sources de revenus, ainsi que la résilience au changement climatique. -
Awara, un aliment riche en nutriments, prisé par les jeunes
Awara est un aliment au profil nutritionnel important. Il est préparé
à base de graines de soja (appelées « waken awara » en langue
haoussa) importé du Nigeria.
L’awara est souvent dégusté au petit déjeuner ou en collation entre
les repas dans du pain et assaisonné avec une sauce à base de tomate,
d'oignon, de piment vert, etc.
Le soja est une légumineuse constituée d’une source importante de
protéines végétales de haute qualité, ce qui en fait une option
nutritionnelle appréciée, notamment pour ceux qui suivent un régime faible en protéines animales ou cherchent à diversifier leur apport protéique. -
Facteurs clés de succès pour la production et la commercialisation d'aliments fortifiés au Sahel
Dans les pays du Sahel, la malnutrition est très présente en ville, particulièrement dans les quartiers précaires, mais peu d’actions de prévention y sont conduites. L’offre en aliments fortifiés de qualité à un prix abordable est encore très faible. Pourtant, les ménages portent une attention croissante à la qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments qu’ils consomment, et l’évolution des habitudes de consommation en zone urbaine fait apparaître de nouvelles opportunités. Ce potentiel encore sous exploité au Sahel représente une opportunité pour les entreprises alimentaires privées locales. -
Gestion de la biodiversité
Etymologiquement, le mot biodiversité est composé du préfixe « Bio » qui signifie la vie et du suffixe « diversité » qui désigne la variété. La biodiversité ou la diversité biologique est donc la variété incroyable des êtres vivants dans la nature et comment ils interagissent les uns avec les autres (Ainsworth et al, 2013). En d’autres termes, la biodiversité est la variabilité des organismes vivants et des complexes écologiques dont ils font partie, y compris la diversité au sein des espèces (diversité génétique), entre espèces (diversité spécifique) et des écosystèmes (diversité des milieux).