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The moringa Leaf Caterpillar (Noorda blitealis Walker, 1859), a major pest of moringa (Moringa oleifera Lam.) Worldwide
Moringa (Moringa oleifera Lam., Moringaceae) is one of the most widely consumed vegetables in Southeast Asia and West Africa. Throughout its range, it is attacked by the leaf caterpillar, Noorda blitealis Walker, 1859 (Lepidoptera: Crambidae). The latter is considered the most important insect pest because it is present throughout the year and causes significant damage to moringa. This document highlights its taxonomic position, its distribution, its bio-ecology, the damage inflicted on the plant as well as the control measures. -
Prospection, Enquête et Collectes des Accessions de Poivron (Capsicum annuum L.) Cultivés dans la Région de Diffa, Niger
Au Niger, particulièrement dans la région de Diffa, le poivron est la spéculation la plus cultivée et la plus commercialisée, représentant ainsi le poumon économique de la région. Pour accroitre la production et prévenir toute érosion génétique, des connaissances sur la diversité génétique et les pratiques paysannes de la gestion du poivron sont nécessaires. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte de graines a été effectuées dans toute la région de Diffa. -
Réponses spontanées aux changements climatiques : tentatives d'adaptation dans la commune de Ibohamane (Centre Nord Tahoua au Niger)
Au Niger, l’adaptation au changement climatique et la gestion des risques qui en découlent sont partout pris en compte dans les systèmes agraires. Les mécanismes classiques sont basés sur les cultures irriguées, les activités génératrices de revenu, la complémentarité entre spéculations et entre espaces utilisés au sein des exploitations. En effet, la péjoration climatique se traduit localement par des perturbations qui modifient ces activités de production. Dans ces conditions, l’agriculture doit s’adapter et pour y faire face, les producteurs développent des mesures d’adaptation diverses des producteurs en situation de crises climatiques. La méthodologie de cette étude s’est appuyée sur l’analyse des relevés pluviométriques des stations de Madaoua, Keita et Bouza de 1950 à 2016 et une enquête auprès d’un échantillon de 160 chefs d’exploitation agricoles. Les résultats montrent que depuis la mise en eau du barrage de Tegueleguel, les cultures irriguées ont connu un regain avec des choix des spéculations. Il est apparu aussi des modifications du calendrier agricole, l’utilisation des variétés de semences et la réhabilitation des certaines pratiques de gestion durable des terres (les Zaï). Aussi, les perceptions des producteurs ont été appréhendées ainsi que les stratégies de riposte mises en évidence. -
Moringa (Moringa oleifera Lam): A Review on its Importance Worldwide
Moringa is a plant whose cultivation began in Asia but has spread widely throughout the world. It is fast growing and drought tolerant. The uses of moringa are multiple and multiform. It is used in human and animal food and also is a medicinal plant that has antimicrobial activities and treats several types of diseases. In addition to this, it has other environmental and industrial uses that make it very important. This paper highlights its origin and geographical distribution, bio-ecology, chemical composition, uses, and pests that affect it. -
Caractérisation des moutons Peulhs blanc et bicolore du Niger par des variables quantitatives
Les caractéristiques morphologiques des moutons Peulhs du Niger, à savoir le blanc ou Bali-Bali, et le bicolore ou Oudah, sont très peu connues et peu différenciées. L’objectif de cette étude a été de caractériser quantitativement ces animaux par des mesures morphobiométriques. Ces mesures ont porté sur 27 caractères quantitatifs de 681 individus dont 374 moutons Oudah (312 brebis et 62 béliers) et 307 moutons Bali-Bali (241 brebis et 66 béliers). Les résultats ont montré que les moutons Peulhs étaient de grand format. Les mensurations moyennes des individus, tous adultes, étaient respectivement chez les Bali-Bali et les Oudah de 79,4 ± 4,7 et 80,3 ± 4,6 cm pour la hauteur au garrot, 77,3 ± 5,0 et 77,9 ± 5,4 cm pour la longueur scapulo-ischiale, et 86,7 ± 5,9 et 88,3 ± 6,0 cm pour le tour de la poitrine. Le dimorphisme sexuel était marqué avec des mâles présentant des valeurs moyennes de certains caractères morphologiques significativement supérieures à celles des femelles. Cette étude est une étape dans la contribution à l’élaboration de stratégies durables de gestion, de conservation et d’amélioration des moutons Peulhs du Niger. -
Les déterminants d'un retour de la culture de l'arachide dans les exploitations agricoles familiales du sud de la région de Maradi
La culture de l’arachide a connu un développement spectaculaire pendant la période coloniale et les deux premières décennies d’indépendance du Niger. Durant ces périodes, la filière arachide a d’abord bénéficié d’une attention particulière de la part de l’administration coloniale, et ensuite, de l’État nigérien. Cependant, la détérioration des conditions climatiques des années 1970-1980, a amené le gouvernement à réviser sa politique agricole pour l’autosuffisance alimentaire. Ce changement de politique auquel s’ajoutent la baisse drastique du prix de l’arachide, les sécheresses et les attaques parasitaires, ont fait baisser la production arachidière. Depuis lors, les superficies de l’arachide ont continuellement baissé au profit des cultures céréalières et d’autres cultures de rente. Mais, ces dernières années, on constate un intérêt pour la culture de l’arachide dans le sud de la région de Maradi. Cette étude analyse les déterminants d’un retour de cette culture dans les exploitations agricoles familiales à partir des données d’observations de terrain et d’enquêtes, des données pédoclimatiques et d’une analyse diachronique des superficies emblavées en arachide. Elle met en évidence l’évolution exponentielle des superficies cultivées en arachide à partir des années 2000. Elle montre aussi que grâce aux conditions pédoclimatiques, aux revenus substantiels que procurent les exploitants, à la proximité du Nigéria, à la recherche agronomique et à ses impacts écologiques positifs, cette culture connaît un nouvel essor dans le sud de la région de Maradi. -
Le haricot mungo, Vigna radiata (L.), une alternative à l’association sorgho-niébé pour la diversification des cultures en conditions soudano-sahéliennes ?
La diversification des cultures est un des leviers qui pourraient contribuer à stabiliser, voire améliorer, les rendements dans les régions soudano-sahéliennes contraintes par des conditions climatiques semi-arides et des sols très faiblement fertiles. Elle peut permettre aussi d’atténuer les risques liés aux marchés. Cette diversification peut être mise en œuvre par la pratique des associations et des rotations ainsi que par l’enrichissement de celles-ci avec de nouvelles espèces. Pendant trois années d’expérimentation, nous avons comparé sept espèces, dont quatre légumineuses y compris le haricot mungo, cultivées seules ou en association avec le sorgho. Le haricot mungo est apparu comme une espèce très bien adaptée aux conditions semi-arides du Burkina Faso. Parmi les sept espèces testées, c’est celle qui a produit le plus de grains, entre 0,8 et 1,8 t ha 1 en culture pure et entre 0,35 et 0.9 t ha 1 en association avec le sorgho. Nos résultats confirment aussi le gain de rendement de la culture de sorgho associée avec les légumineuses par rapport à la culture pure. Vingt-cinq producteurs du centre nord du Burkina Faso ont testé le haricot mungo dans leurs parcelles et apprécié sa productivité et sa rusticité. Ils ont obtenu un rendement moyen de 0,7 t ha. Toutefois, l’absence de marché, par comparaison au niébé, reste un frein à sa diffusion. -
Lutte biologique et biocontrôle : un besoin de clarification
La lutte biologique et le biocontrôle sont des concepts de protection des cultures qui ont des points communs mais qui ont également leurs spécificités. La première est connue depuis les années 1880, alors que le second est apparu dans les années 2010 dans le paysage français. Depuis quelques années, on constate régulièrement une confusion dans les termes et dans les interprétations de ces concepts qui ne sont pas de même nature : la lutte biologique est définie par des stratégies et le biocontrôle par des produits. Ce papier vise donc à répondre à un besoin de clarification : il contribue à distinguer les périmètres et les contenus de ces concepts, à pointer certains rapprochements abusifs et à proposer des clarifications sémantiques. Il passe en revue les termes anglophones et francophones relatifs à la lutte biologique et au biocontrôle à l’échelle européenne. Le papier discute enfin du rôle et de la pertinence des deux concepts dans la protection agroécologique des cultures. La lutte biologique par conservation y occupe une place centrale, car elle relève d’une approche systémique et préventive des risques liés aux bioagresseurs des cultures. Si certains produits de biocontrôle sont prometteurs pour la prévention des risques liés aux bioagresseurs, beaucoup d’autres s’inscrivent dans une démarche curative, similaire à celle de l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse, avec les mêmes types de retombées commerciales pour l’agro-industrie. -
Impacts potentiels du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho cultivés dans les communes rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. -
Valorisation technologique de la pulpe et de l’amande des fruits de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique et peu étudiée au Niger. Cette étude porte sur la transformation de ses fruits afin de mieux contribuer à sa valorisation technologique. Les échantillons ont été collectés au niveau de deux régions suivi de leurs transformation par extraction de jus de pulpe et d’huile d’amande avant de faire leur caractérisation physicochimique et biochimique au laboratoire. Les résultats ont montré que le degré Brix, le pH et l’acidité titrable du jus de pulpe ont varié respectivement de 8.40 ± 0.36 à 11.80 ± 0.20 °B; 2.55 ± 0.73 à 2.67 ± 0.66 et 7.77 ± 0.25 à 18.92 ± 0.52 %. Les indices de qualité des huiles extraites des amandes ont varié de 7.4 ± 0.01 à 18.71 ± 0.01 KOH/g pour l’indice d’acidité; 275.34 ± 0.02 à 298.03 ± 0.01 mgKOH/g pour l’indice de saponification; 7.23 ± 0.02 à 22.96 ± 0.01 I2/100g pour l’indice d’iode et de 0.16 ± 0.01 à 9.2 ± 0.00 méq O2 /kg pour l’indice de peroxyde. Le profil des acides gras des huiles montre une richesse en acides gras saturés,mono et poly insaturés avec des 3, 6, 7 et 9. Les fruits de S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité et une composition très riche et exploitable dans plusieurs domaines et peut être une alternative pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux. -
Repiquage du mil, une alternative pour améliorer la résilience aux risques pluviométriques en début de saison
Cette étude conduite dans la région de Maradi au Niger vise à étudier les options possibles permettant d’assurer une bonne installation de culture de mil par la combinaison de différentes dates de repiquage avec les premières pluies de la saison hivernale et l’effet de fertilisations sur les plants repiqués. Un essai de mil composé en Split Plot (5 traitements × 3 types de fertilité) a été mis en place au sein du CERRA/Maradi pendant les saisons pluvieuses 2019 et 2020. Les mesures effectuées au cours de l’essai ont porté sur la phénologie, les facteurs de croissance (talles totaleset hauteurs de tiges) et les composantes du rendement à la récolte.Le repiquage des jeunes plants du mil a eu d’effets significatifs sur la phénologie, mais tend à réduire la production des talles totales et la hauteur des plants quand le séjour des plants à la pépinière est extrêmement important (35 jours et 50 jours respectivement pour T4 et T5). Quant au semis direct quelle qu’en soit la date, il a eu tendance à retarder le tallage et la montaison, l’épiaison et même la maturité sans pour autant affecter significativement la durée globale du cycle végétatif de mil. Les résultats deux années d’expérimentation ont montré que l’apport de Fumier + NPK + Urée permet d’obtenir les meilleurs rendements en biomasse de tiges et en grains par rapport au Fumier seul et témoin. -
Analyse des trajectoires des politiques et du droit foncier agropastoral en Afrique de l’Ouest
L’objectif de cette publication est de rendre compte des trajectoires contrastées des politiques de sécurisation du foncier pastoral en Afrique de l’Ouest. La sécurisation du « foncier pastoral » relève d’enjeux spécifiques que le Comité technique « Foncier & développement » a souhaité approfondir en s’appuyant sur une analyse comparative de trajectoires contrastées des processus législatifs engagés dans différents pays. Ces réflexions s’inscrivent dans la continuité de différents travaux du Comité sur les effets des politiques de formalisation des droits, l’analyse des trajectoires des politiques foncières et la manière de promouvoir des approches par les communs, pour ne citer que les principaux. -
Ressources alimentaires et stratégies d’alimentation des petits ruminants en Région Centre-Nord du Burkina Faso
Le but de cette étude était d’apprécier le niveau de disponibilité des ressources alimentaires et d’analyser les stratégies paysannes d’adaptation aux contraintes alimentaires des petits ruminants au Centre-Nord du Burkina Faso.