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Formation et appui à l'installation des jeunes agriculteurs
Habibou, comme beaucoup de jeunes a été tenté par l’exode. En 2014, il était en Libye. Après 2 ans de séjour, il décida de rentrer au pays pour « se consacrer » à la terre, selon ses termes. En saison sèche froide 2020-2021, il a décidé de suivre la formation des jeunes dans son village, dans le cadre du programme de formation professionnelle et insertion des jeunes agriculteurs et agricultrices que mène la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tahoua avec l’appui du Projet Pôles ruraux (financement Agence française de Développement, Union européenne, Etat du Niger). -
Réponses spontanées aux changements climatiques : tentatives d'adaptation dans la commune de Ibohamane (Centre Nord Tahoua au Niger)
Au Niger, l’adaptation au changement climatique et la gestion des risques qui en découlent sont partout pris en compte dans les systèmes agraires. Les mécanismes classiques sont basés sur les cultures irriguées, les activités génératrices de revenu, la complémentarité entre spéculations et entre espaces utilisés au sein des exploitations. En effet, la péjoration climatique se traduit localement par des perturbations qui modifient ces activités de production. Dans ces conditions, l’agriculture doit s’adapter et pour y faire face, les producteurs développent des mesures d’adaptation diverses des producteurs en situation de crises climatiques. La méthodologie de cette étude s’est appuyée sur l’analyse des relevés pluviométriques des stations de Madaoua, Keita et Bouza de 1950 à 2016 et une enquête auprès d’un échantillon de 160 chefs d’exploitation agricoles. Les résultats montrent que depuis la mise en eau du barrage de Tegueleguel, les cultures irriguées ont connu un regain avec des choix des spéculations. Il est apparu aussi des modifications du calendrier agricole, l’utilisation des variétés de semences et la réhabilitation des certaines pratiques de gestion durable des terres (les Zaï). Aussi, les perceptions des producteurs ont été appréhendées ainsi que les stratégies de riposte mises en évidence. -
Cartographie provisoire des unités de transformation du lait Région de Tahoua
Cette cartographie prend en compte les unités qui transforment et vendent du lait ou des produits laitiers à base de lait local, tant de vache que de chamelle, mais aussi à base de lait en poudre importé. -
Contribution des seuils d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini
La présente étude s’est déroulée dans le village de TISS (commune rurale de Tirmini) situé à 15 km au Nord - Ouest de la ville de Zinder. Elle vise à identifier les effets induits de la « construction du seuil d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini ».Un échantillon de 83 hommes producteurs a été pris pour étude, soit 30 % de la totalité des bénéficiaires qui est de 280. La collecte des données a été effectuée à l’aide d’un questionnaire adressé aux producteurs .Il ressort des analyses une évolution dans la remontée de la nappe après la réalisation du seuil selon 68,7 % des producteurs qui affirment que le niveau de la nappe est entre 3 à 4 m de profondeur contre 41 % qui affirment que le niveau était à plus de 7 m de profondeur avant la réalisation du seuil. -
Unité de production d'aliment bétail made in Tahoua
Il s’est rendu à l’INRAN où la formule pour fabriquer des aliments du bétail avec ces matières premières lui a été expliquée ainsi que des conseils pour la fabrication. Il a aussi visité l’entreprise SALMA à Niamey qui produit des aliments du bétail. C’est sur la base de ces expériences et surtout avec l’appui financier de son oncle que le promoteur s’engagea dans la création de son entreprise. -
Recensement des produits vétérinaires et intrants zootechniques vendus sur les marchés dans la Région de Tahoua
L’objectif de ce répertoire est de connaitre les produits proposés aux éleveurs, et achetés par ces derniers, afin de mieux expliquer les risques que présentent les produits vétérinaires contrefaits ou de qualité inférieure, et apprendre comment les identifier et les signaler. Ce répertoire va servir de référence au Centre d’appels élevage du RECA pour répondre aux questions des appelants et aussi à préparer des messages vocaux d’information à destination des éleveurs et agents des dispositifs de conseil agricole. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Suivi des prix des aliments pour bétail sur les marchés dans la Région de Tahoua de mai à octobre 2023
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) et du Projet de Renforcement de l’Entreprenariat en Elevage « REEL Mahita » dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Zinder et Diffa. Ce suivi comprend l’identification des fournisseurs et aussi le suivi des prix et de la disponibilité en aliments pour bétail. -
Analyse des modalités d'insertion des jeunes
agriculteurs formés par la Chambre Régionale d'Agriculture de Tahoua
Ce mémoire réalisé dans le cadre du master MIFAR cherchait à comprendre ce que font les jeunes formés quand ils s’installent, comment ils s’installent (en développant quelles activités, avec quels moyens, quels appuis, quels parcours), quels résultats ils obtiennent, quelles difficultés ils rencontrent ? Une étude qualitative a été menée auprès des jeunes formés et financés. L’étude a montré que les jeunes ne “sont pas les mêmes“, ils se distinguent au point de vue de la responsabilité sociale, des opportunités d’installation, pour l’accès aux marchés, de leurs parcours de vie. En fonction de leurs systèmes d’activités, les jeunes, selon leur degré de réussite dans l’agriculture optent pour certaines associations d’activités qui se complètent (cultures pluviales, cultures irriguées, élevage des petits et gros ruminants, mécaniques, commerce).
Certains jeunes ont des résultats qui leur permettent de vivre de leur exploitation, d’autre ont des résultats mitigés et certains ont abandonné la production agricole. -
Visite de la ferme d’un promoteur à Takalmaoua particularité du site : arboriculture, pisciculture, maraichage et élevage
Le site de ce promoteur est situé dans la vallée de Takalmaoua sous les coordonnées géographiques N14°58’01.31’’ E05°18’07.14’’, à 10 km au Nord-Est de la ville de Tahoua. Il a été créé en 2013 par un privé passionné d’agriculture, descendant d’un pisciculteur de Gaya. Les investissements réalisés sont financés sur fonds propres de l’exploitant. Le site couvre une superficie de plus de 8 hectares, le promoteur a recruté six (6) ouvriers permanents qui vivent jours et nuit dans cette exploitation, il emploie également plus de 10 personnes en main d’œuvre temporaire qui sont mobilisées en cas de besoin pendant les travaux de préparation du sol, le repiquage, le sarclage et la récolte. Cette exploitation comporte différents systèmes de culture :
- L’arboriculture fruitière (manguiers, agrumes, goyaviers, dattiers, papayers, etc.) ;
- Le maraichage (tomate, poivron, oignon, ail, pastèque et moringa) ;
- Pisciculture (carpe, capitaine, silure) ;
- Élevage (bovins, ovins, caprins, lapins, poules, pigeons, canards). -
Visite de la ferme Issan Godi de Konni Aviculture, embouche et maraichage
La ferme dénommée Issan Godi est située dans la ville Konni. Elle a été créée en 2019 par un fonctionnaire à la retraite et fils d’un agriculteur. La ferme couvre une superficie de 0,9 ha. Ce site a été acquis par héritage entre le promoteur et ses frères et sœurs. En l’an 2000, à la suite d'un conseil de famille, le promoteur a décidé de racheter ce terrain. De l'an 2000 à 2018, ce site est exploité par un de ses frères qui produisait des céréales et des produits maraîchers. -
Visite d’une ferme avicole à Illéla
La ferme avicole « poussin de l’Ader » est située à l’entrée d’Illela côté sud du goudron en venant de Badaguichiri. Cette ferme a été créée en 2013 par un fonctionnaire passionné d’élevage. La ferme est implantée dans un bas-fond aéré au bord de la Maggia, pour profiter de l’humidité et de la fraicheur du lieu. Des arbres fruitiers (manguiers et citronniers) sont présents dans la ferme pour garder de la fraicheur pendant les périodes de chaleur. -
Les thrips sur l’oignon et les méthodes de lutte
Début 2023, dans une grande partie de la Région de Tahoua, et en particulier la vallée de Tadiss, les cultures d’oignons ont été ravagées par les thrips. Selon les producteurs, les dégâts de ce ravageur commencent à être observés habituellement vers la fin du mois de février et début mars (début de la saison chaude). Cette année, une pullulation des thrips a été observée dès le début du mois de février alors que la saison chaude n’avait pas encore démarré. Les pertes ont été très importantes et ont même obligé de nombreux producteurs à récolter leur oignon avant maturité. -
Résultats technico-économiques des producteurs d’oignon en conseil de gestion selon la quantité d’engrais chimique utilisée dans la région de Tahoua (campagne 2022 – 2023)
L’objectif de cette note est de comprendre si la quantité d’engrais utilisée a une influence sur les résultats technico-économiques de la production d’oignon à partir des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) dans la Région de Tahoua. Pour rappel, le CGEF a été démarré dans la région de Tahoua au cours de la campagne sèche irriguée 2018 - 2019 par la Chambre Régionale d’Agriculture. Le CGEF est conduit sur le terrain avec l’implication des organisations de producteurs (OP) qui assurent la collecte des informations technico-éconmiques auprès des producteurs individuels. -
Production de l’oignon semence : résultats du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) Campagne saison sèche-froide 2021-2022
Dans le cadre de la conduite du conseil de gestion à l’exploitation familiale, 31 producteurs ont été suivis pour la production des semences d’oignon. Tous ces producteurs suivis font également de l’oignon bulbe. Tous les producteurs suivis sont des hommes et leur moyenne d’âge est de 47 ans. L’oignon est une plante bisannuelle, elle a besoin de deux saisons pour produire des graines ou semences. Lorsque l’on sème une graine, la première saison, elle donne un bulbe comestible. La deuxième saison, après repos et plantation, le bulbe grossit et éclate en plusieurs bulbes qui donnent une ou plusieurs tiges florales, lesquelles donneront des graines. -
Projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement des filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua au Niger (2017–2023)
Le projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement des filières agricoles dans les régions de Tahoua et d’Agadez communément appelé Projet Pôles Ruraux (PPR) s’est clôturé en juin 2023 après près de six années de mise en œuvre entre 2017 et 2023, dans les régions d’Agadez et de Tahoua au Niger. Au regard des résultats atteints par le projet et des dynamiques enclenchées sur ces deux territoires, l’ensemble des parties prenantes du projet et particulièrement son maître d’ouvrage, le ministère en charge de l’Agriculture et ses bailleurs de fonds (l’Agence française de développement et l’Union européenne), se sont accordés sur l’intérêt de programmer un exercice de capitalisation des processus et des démarches à l’œuvre dans le cadre du projet afin d’en tirer les enseignements pour l’avenir, tant en termes de conduite de projets et programmes sur les mêmes thématiques que de mise en œuvre des politiques publiques. -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. Cette publication est réalisée par l’assistance technique au Projet Pôles Ruraux, le consortium IRAM–RAIL–ECO Consult–Interarchi. -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Rapport annuel 2023 : Chambre Régionale d'Agriculture de Tahoua
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua s’est dotée d’un Plan de Développement Stratégique pour 4 ans qui a été validé et adopté au cours de sa première Assemblée Générale Ordinaire de sa cinquième mandature tenue le 05 mars 2023 à son siège.