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Formation et appui à l'installation des jeunes agriculteurs
Habibou, comme beaucoup de jeunes a été tenté par l’exode. En 2014, il était en Libye. Après 2 ans de séjour, il décida de rentrer au pays pour « se consacrer » à la terre, selon ses termes. En saison sèche froide 2020-2021, il a décidé de suivre la formation des jeunes dans son village, dans le cadre du programme de formation professionnelle et insertion des jeunes agriculteurs et agricultrices que mène la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tahoua avec l’appui du Projet Pôles ruraux (financement Agence française de Développement, Union européenne, Etat du Niger). -
Pratique des producteurs pour la culture de l'amarante
L’amarante est reconnue pour être un légume extrêmement productif et nutritif, et facile à cultiver. C’est probablement le légume-feuilles le plus productif des tropiques. Son excellente valeur nutritionnelle en fait un légume important pour l’alimentation humaine, tant pour l’autoconsommation que comme légume vert bon marché sur les marchés des villes. -
Point sur les conditionneuses mises à la disposition de promoteurs de la transformation agroalimentaire au Niger
Au Niger, les consommateurs urbains recherchent de plus en plus de produits plus faciles à préparer, demandant moins de temps de préparation que les céréales comme le mil, le sorgho, le fonio, etc. Mais, ces changements de consommation ont précédé l’offre de produits transformés locaux et les consommateurs se sont tournés vers des produits importés : « macaroni » c’est-à-dire des pâtes alimentaires, couscous, gari, pain, etc. -
La Banque de gènes régionale de l’ICRISAT Niamey : Instrument en amont de la chaine de valeur semencière
La plupart des acteurs de la production végétale ne connaissent et n’apprécient les semences qu’à travers celles des variétés améliorées produites et commercialisées dans le système formel. Or, la semence va au-delà de ce qui est géré par le schéma de production qui part des semences souches à celles de la deuxième génération de semences certifiées. S’il est bien vrai que beaucoup ont conscience du travail titanesque abattu par les programmes de sélection végétale pour mettre au point des variétés qui répondent aux besoins des utilisateurs et qui s’adaptent aux conditions environnementales, une écrasante majorité ignore l’existence d’une très grande base de diversités phytogénétiques qui nécessite également une gestion délicate et onéreuse. -
Fiche technique pour la culture de la laitue et pratiques des producteur
La laitue est un légume feuille consommé en salade. Sa culture est très développée autour des centres urbains car elle est facile à produire, son cycle est court et elle procure des revenus réguliers aux producteurs et productrices. Elle se récolte 25 à 30 jours après le repiquage. La laitue ne supporte pas un long transport, ce qui explique également sa présence dans la majorité des sites maraichers, notamment autour des villes. -
The moringa Leaf Caterpillar (Noorda blitealis Walker, 1859), a major pest of moringa (Moringa oleifera Lam.) Worldwide
Moringa (Moringa oleifera Lam., Moringaceae) is one of the most widely consumed vegetables in Southeast Asia and West Africa. Throughout its range, it is attacked by the leaf caterpillar, Noorda blitealis Walker, 1859 (Lepidoptera: Crambidae). The latter is considered the most important insect pest because it is present throughout the year and causes significant damage to moringa. This document highlights its taxonomic position, its distribution, its bio-ecology, the damage inflicted on the plant as well as the control measures. -
Évaluation externe finale du projet NARIINDU 3 promouvoir le lait local au sahel
Au Niger, le mouvement de création des CDC, s’est inscrit dans le cadre d’une conjoncture nationale très spécifique. Le Niger présente l’exclusivité de receler en sa capitale, un nombre élevé d’opérateurs de la transformation laitière ayant atteint une véritable dimension industrielle. Citons, par ordre alphabétique : Laban, La laitière du Sahel, Niger Lait, Solani, Toukounous. Laban et Toukounous ne travaillent que des poudres à ce qu’il nous fut affirmé. Dans ce contexte de présence industrielle réelle et somme toute efficace, générer de nouveaux ateliers de transformation eut été une mauvaise manière faite à ces entreprises, ce qui aurait immanquablement contribué à renforcer leur intérêt pour les poudres importées et à les détourner du lait local. -
Le coaching en vie associative des organisation paysannes
En 2021 et 2022, le Centre de Prestation de Services (CPS) "Garkuwar Manoma" a accompagné huit (8) organisations paysannes (OP) de la région de Maradi en coaching en vie associative. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’assister les OP dans l’application des règles de fonctionnement et de gestion des sociétés coopératives. Plus précisément, les différents responsables et employés des OP sont accompagnés, de manière pratique, dans le cadre de : i) la gestion administrative, ii) la gestion des biens (matériel, stock), iii) la gestion comptable et financière. Il s’agit, aussi, d’impulser une dynamique de groupe (réunions du conseil d’administration, assemblée générale des membres, participation aux activités, etc.) au sein de ces organisations. -
Annuaire National 2023 de Disponibilité en semences des variétés améliorés au Niger
L’Annuaire National est un référentiel qui met à la disposition des utilisateurs des semences, les détails essentiels sur les acteurs (producteurs semenciers et agriculteurs multiplicateurs) de la chaine de production -
Une start-up nigérienne propose de la tomate de Doguéraoua, du paprika (poivron rouge de Diffa) et de l’ail d’Agadez dans un sachet dose de 10 g pour remplacer le concentré de tomate ou les bouillons cube de l’agro-industrie mondiale
L'agro-industrie, se développe de plus en plus au Niger. ZOULADANI Fatiha est une jeune Ingénieure Agroalimentaire Option Qualité, Environnement et Sécurité Sanitaire des aliments à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc). Elle est spécialisée en contrôle de qualité des aliments. Elle est lauréate de deux prix lors des concours universitaires au Maroc sur l’innovation : 1er prix CURI (Centre Universitaire Régional d'Interface) pour son projet culture de la tomate sous serre et le 2èmeprix lors d’un concours organisé par les étudiants Nigériens au Maroc. Elle a effectué un stage en pisciculture à AIN Aghbal dans la ville d’Azrou puis dans l’industrie agroalimentaire à Coca-Cola (stage interrompu à cause du Covid-19). A la fin de ses études, de retour au pays, elle effectua plusieurs stages à AKAKOS puis à la SEEN et à Niger Lait. -
Les semences améliorées de niébé disponible pour la campagne 2023
Cette note analyse la disponibilité en semences de variétés améliorées de niébé à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (Ministère de l’Agriculture). -
Les semences améliorées d’arachide disponibles
pour la campagne 2023 : Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au NigerCette note analyse la production de semences de variétés améliorées d’arachide à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (Ministère de l’Agriculture)1. Ce sont donc les semences qui sont disponibles pour la campagne pluviale 2023. -
Plan d'Actions 2021-2025
Code RuralLes conclusions de l’étude-bilan des 20 ans de mise en œuvre du Code Rural (2013), celles de la réunion du Comité National du Code Rural (octobre 2014) ainsi que celles des États
Généraux du Foncier Rural (février 2018) s’accordent toutes sur la nécessité de formuler une Politique Foncière Rurale (PFR) pour le Niger. Cette politique doit anticiper en planifiant les actions et activités nécessaires pour atteindre des situations souhaitées sur le long terme identifiées. Il s’agit d’adopter une ligne de conduite pour guider de façon concertée l’action publique et celle des autres acteurs concernant l’utilisation des
ressources naturelles renouvelables y compris la terre.
Pour répondre aux exigences d’inclusion et de participation des acteurs, le Ministre en charge de l’Agriculture et de l’Élevage a, par arrêté n° 257 /MAG /EL/DIRCAB /SG /SPCNR
du 17 juin 2018, créé un comité technique chargé de conduire le processus d’élaboration de la Politique Foncière Rurale du Niger (PFRN) et du suivi de la mise en œuvre des recommandations des états généraux sur le foncier rural. Il s’agit d’un comité qui a conduit avec succès le processus de formulation jusqu’à la validation d’un avant-projet de document de la PFRN en novembre 2019. Ce document structure le cadre stratégique de la PFRN en une vision, un objectif principal, trois objectifs spécifiques, 4 orientations stratégiques, 14 axes
d’intervention et 95 mesures. Il indique également que la stratégie opérationnelle de mise en œuvre de la politique comprend l’élaboration des plans quinquennaux en liaison avec
les services techniques de l’État et les partenaires potentiels concernés. Chaque programme quinquennal doit être composé de sous programmes définis sur la base d’une priorisation
des activités à mener, de la cohérence sectorielle des actions et/ou de leur localisation territoriale (régions, communes).
Ainsi, pour faciliter aussi bien l’approbation administrative et politique du document d’avant-projet de la PFRN que le démarrage de sa mise en œuvre, le Comité Technique a décidé
d’engager l’élaboration d’un Plan d’Actions qui constitue une partie intégrante de cette politique. A cet effet l’AT-CRS-SANAD a été sollicitée pour mobiliser deux assistants techniques
afin de prendre en charge l’élaboration du premier plan stratégique et opérationnel accompagnant l’avant-projet de la PFRN et précisant certains repères de son opérationnalisation
sur la période du premier plan quinquennal. -
Code Rural Recueil des Textes
Ce document est un recueil des textes (décrets, règlements, lois) en lien avec le Code Rural. -
Politique Foncière Rurale du Niger
Au Niger, comme dans la plupart des anciennes colonies françaises d’Afrique de l’Ouest, l’avènement du fait colonial à la fin du 19ème et début 20ème siècle, porte sur le plan foncier un projet de rupture de fond avec les systèmes de gestion foncière préexistants dits aussi « traditionnels ». Cette rupture est consacrée par la création du domaine public en 1928 et le régime de la propriété foncière en Afrique Occidentale Française décrétée en 1932. Le projet foncier ainsi exprimé introduit et généralise la domanialité dominante de l’État colonial. Il établit l’immatriculation et la possession de titres fonciers, comme modèle de référence de la sécurité foncière. La mise en œuvre et la généralisation de cette projection parfaitement cohérente avec les visées de mise en valeur et du développement de ces entités territoriales, nouvelles autant dans leur extension que par leur essence, ont été les axes dominants et constants de la gestion foncière promue par le pouvoir colonial. -
Stratégie nationale d’adaptation face aux changements climatiques dans le secteur agricole (SPN2A-2035) : Plan d'Action 2022-2026 Version finale 2023
Ce plan d’action a été élaboré en suivant une démarche concertée et itérative mobilisant une série de rencontres avec les acteurs des institutions et services techniques de l’État, incluant en particulier les Directions des Études et de la Programmation des Ministères sectoriels. La définition des cibles d’activité et le dimensionnement des budgets correspondants ont été alignés sur les stratégies nationales et sectorielles existantes. -
Prospection, Enquête et Collectes des Accessions de Poivron (Capsicum annuum L.) Cultivés dans la Région de Diffa, Niger
Au Niger, particulièrement dans la région de Diffa, le poivron est la spéculation la plus cultivée et la plus commercialisée, représentant ainsi le poumon économique de la région. Pour accroitre la production et prévenir toute érosion génétique, des connaissances sur la diversité génétique et les pratiques paysannes de la gestion du poivron sont nécessaires. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte de graines a été effectuées dans toute la région de Diffa. -
Régénération naturelle assistée au Niger: l’état des connaissances
Face à la dégradation de l’environnement et à la forte pression foncière, les agriculteurs des zones densément peuplées, et notamment du centre-sud du Niger, ont intensifié leurs systèmes de production agricole. Ils l’ont fait en augmentant le nombre d’arbres et d’arbustes dans leurs champs, créant ainsi de nouveaux parcs agroforestiers dont l’échelle dans les régions de Zinder, Maradi et Tahoua est d’environ 5 millions d’hectares (Cotillon et al., 2021). Ce reverdissement n’est pas basé sur la plantation d’arbres. Depuis le milieu des années 1980, les agriculteurs protègent et gèrent la régénération naturelle des arbres et des arbustes sur leurs terres cultivées. De nombreuses études montrent que la régénération naturelle gérée par les agriculteurs a permis d’augmenter les rendements des cultures de 31 à 350 kg/ha et d’assurer la sécurité alimentaire des familles, même pendant les années de sécheresse. Mais les rendements céréaliers restent faibles et ne suffiront pas à nourrir une population en croissance rapide. -
Plateforme multi-acteurs d'appui à la promotion à la promotion du lait local en Afrique de l'Ouest : 1er Plan d'action triennal 2023 - 2025
L’objectif général de ce plan d’action est de doter la Plateforme régionale multi acteurs d’appui à la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest et au Sahel, de son premier instrument opérationnel d’appui à la contribution de sa stratégie commune ( son cadre de coopération régionale) à la réalisation de la vision de l’Offensive lait de la CEDEAO d'une "Afrique de l'Ouest qui émerge parmi les bassins laitiers du continent africain et accroît progressivement sa contribution aux échanges régionaux de produits laitiers d'origine communautaire." -
Plateforme Multi-acteurs d'Appui à la Promotion du Lait Local en Afrique de l'Ouest
Le plan triennal 2023-2025 porte sur trois champs d’action : (i) l'impulsion, par le Comité de Pilotage, d'une dynamique régionale de coopération au développement de la filière lait local ; (ii) le développement, par le Secrétariat Permanent, d'outils de concertation, coopération, de coordination et de suivi évaluation ; (iii) la promotion, par les Equipes-pays, des conditions écologiques, technologiques, économiques et financières nécessaires à l'amélioration des capacités des acteurs nationaux (producteurs, transformateurs et distributeurs) des chaînes de valeur lait local;18. Dans le cadre du premier champ d'action, il est attendu : (i) une Plateforme Régionale plus fonctionnelle ; (ii) un leadership renforcé des membres du Comité de pilotage ; (iii) une capacité de plaidoyer renforcée ; (iv) une meilleure maîtrise des problématiques de la filière ; (v) une meilleure capacité d'orientation stratégique des actions de la Plateforme. A cet effet, les activités prévues sont : (i) amélioration de la fonctionnalité de l'instance suprême de la Plateforme ; (ii) renforcement du leadership des membres du COPIL ; (iii) développement de partenariats autour de plans de plaidoyer/communication ; (iv) amélioration de la connaissance des problématiques de la filière. -
La Laitière du Sahel, une société résiliente face à la pandémie de COVI-19
Le Niger est un pays ou l’entreprenariat est en pleine croissance avec l’installation d’unités de transformation agroalimentaire de toutes tailles. Ces dernières sont confrontées à une rude concurrence avec les produits importés. A cela s’est ajoutée la récente pandémie de la COVID-19 qui a fortement impacté les activités de nombreuses entreprises nigériennes et a conduit à l’arrêt partiel voire même la fermeture de certaines entreprises. -
Réponses spontanées aux changements climatiques : tentatives d'adaptation dans la commune de Ibohamane (Centre Nord Tahoua au Niger)
Au Niger, l’adaptation au changement climatique et la gestion des risques qui en découlent sont partout pris en compte dans les systèmes agraires. Les mécanismes classiques sont basés sur les cultures irriguées, les activités génératrices de revenu, la complémentarité entre spéculations et entre espaces utilisés au sein des exploitations. En effet, la péjoration climatique se traduit localement par des perturbations qui modifient ces activités de production. Dans ces conditions, l’agriculture doit s’adapter et pour y faire face, les producteurs développent des mesures d’adaptation diverses des producteurs en situation de crises climatiques. La méthodologie de cette étude s’est appuyée sur l’analyse des relevés pluviométriques des stations de Madaoua, Keita et Bouza de 1950 à 2016 et une enquête auprès d’un échantillon de 160 chefs d’exploitation agricoles. Les résultats montrent que depuis la mise en eau du barrage de Tegueleguel, les cultures irriguées ont connu un regain avec des choix des spéculations. Il est apparu aussi des modifications du calendrier agricole, l’utilisation des variétés de semences et la réhabilitation des certaines pratiques de gestion durable des terres (les Zaï). Aussi, les perceptions des producteurs ont été appréhendées ainsi que les stratégies de riposte mises en évidence. -
Note de travail et de réflexion : les femmes et l'agroécologie au Niger
Cette note présente un travail en cours et des réflexions pas toujours complètement abouties, mais néanmoins suffisamment solides. Cette note va être progressivement enrichie au cours des prochains mois puis finalisée et elle sera alors diffusée. Des observations sont donc bien venues et peuvent être envoyées à l’équipe projet1. Potentiellement cette note pourrait être corédigée et finalisée avec les participants du focus groupe afin d’envisager une publication commune. -
Le warrantage, un dispositif pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne
Le warrantage se développe actuellement dans plusieurs pays du Sahel. C’est un dispositif de crédit-stockage mis en place par une organisation d’agriculteurs et une institution financière. Il consiste à stocker quelques mois une partie des céréales après la récolte dans un entrepôt en échange d’un crédit individuel. Sans ce crédit, les agriculteurs tendent à vendre leurs céréales dès la récolte pour rembourser les dettes ou subvenir à leurs besoins. Conséquence : les familles ont par la suite du mal à assurer la soudure, période de transition entre l’épuisement des stocks et la nouvelle récolte, et à investir dans leurs systèmes de production agricole. L’évaluation d’impact menée dans l’Ouest du Burkina Faso montre que le warrantage accroît la disponibilité alimentaire en période de soudure et qu’il renforce l’investissement et la production agricoles. Pour que son développement s’accélère, il est nécessaire de satisfaire trois conditions : disposer d’infrastructures de stockage adaptées, assurer la qualité des produits stockés, et établir des relations de confiance étroites entre institutions financières, organisations de producteurs et commerçants. Cette dernière condition est mise à mal par l’extension des conflits armés au Sahel. -
Stratégie régionale d'insertion/installation des jeunes dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique 2019-2023
Conscients du rôle des jeunes pour le développement et la reproduction des exploitations familiales et des systèmes alimentaires locaux et pour le renouvellement des organisations et coopératives paysannes, d’une part, mais observant le niveau des migrations des jeunes des milieux ruraux, les leaders paysans ouest-africains ont décidé de s’investir pour le renforcement, l’insertion et la représentation des jeunes dans les dynamiques des EF et des OP. Ainsi en 2006 lors de sa 4ème convention, le ROPPA a pris l’option de mettre en place des collèges des jeunes comme espace de concertation, de dialogue et d’échanges d’expériences des jeunes au sein du réseau. Il vise à assurer l’expression des besoins spécifiques des jeunes et la défense de leurs intérêts dans les exploitations familiales, les organisations et les institutions nationales, régionales et internationales. -
Cartographie provisoire des unités de transformation du lait Région de Tahoua
Cette cartographie prend en compte les unités qui transforment et vendent du lait ou des produits laitiers à base de lait local, tant de vache que de chamelle, mais aussi à base de lait en poudre importé. -
Mécanisme de gestion des plaintes : plan de communication et de formation pour le projet d'Appui au Pastoralisme au Sahel, PHASE II (P173197)
Le présent plan de communication, qui ressort les principales lignes directrices pour diffuser les informations et actions effectives à réaliser dans le cadre de l’opérationnalisation du Mécanisme de Gestion des Plaintes du Projet, a été élaboré pour se conformer aux dispositions du PEES. Ce document est dynamique et pourra par conséquent être mis à jour si nécessaire selon les besoins. -
Présentation globale du projet Duddal
Ce catalogue présente globalement le projet duddal. Cette présentation comporte tout les aspects pour comprendre l'initiative. -
Note sur la situation économique : renforcer la résilience financière des éleveurs face à la sécheresse
Cette note sur la situation économique du Niger 2023 s’articule en deux chapitres. Le premier chapitre présente les évolutions économiques et de la pauvreté observées dans le pays en 2022 ainsi que les perspectives de 2023 à 2025. Ce chapitre est suivi d’un résumé des analyses d’impact macroéconomique et de pauvreté pour le Niger dans le rapport CCDR du Sahel (2022). Le chapitre 2 propose une analyse approfondie du potentiel du financement des risques de catastrophe et des instruments d’assurance pour réduire les impacts socio-économiques négatifs des chocs climatiques. -
Villes vertes pour la restauration des écosystèmes de la grande muraille verte (Burkina Faso, Niger, Sénégal)
Le projet Villes Vertes pour la Restauration des Écosystèmes de la Grande Muraille Verte (VIVRE) a pour finalité d’améliorer la résilience climatique et alimentaire des villes secondaires de la Grande Muraille Verte et de réduire leur empreinte environnementale. Le projet vise à l’adoption et la mise en place de politiques locales, au resserrement des liens fonctionnels ville-campagne, à la réalisation d’infrastructures vertes, et à l’émergence d’un entrepreneuriat vert ancré dans son territoire. -
Le conseil en agroécologie en Afrique de l’Ouest : constats et leviers stratégiques pour son développement
En Afrique de l’Ouest, des efforts croissants sont engagés pour promouvoir l’agroécologie comme alternative au modèle agricole de la révolution verte. Les résultats obtenus sont encore mitigés et les transitions agroécologiques à grande échelle sont encore rares, fragiles et incertaines. Cette situation est en grande partie liée à la difficulté actuelle du conseil Agricole à jouer son rôle de facilitateur d’innovation en agriculture. Ce rôle mérite d’être mieux reconnu et pris en compte lors de la planification des investissements pour la promotion de l’agroécologie. Mais, il est surtout important d’identifier et de mettre en œuvre des mesures adaptées qui permettraient de libérer le potentiel du conseil en agroécologie. Cette préoccupation est au centre de la présente note d’orientation politique. Les connaissances et préconisations exposées dans ce document sont issues d’une étude régionale sur la sensibilité du conseil Agricole à l’agroécologie et d’une série de dialogues stratégiques à travers trois webinaires internationaux organisés par le projet ACOTAF. -
Contribution des seuils d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini
La présente étude s’est déroulée dans le village de TISS (commune rurale de Tirmini) situé à 15 km au Nord - Ouest de la ville de Zinder. Elle vise à identifier les effets induits de la « construction du seuil d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini ».Un échantillon de 83 hommes producteurs a été pris pour étude, soit 30 % de la totalité des bénéficiaires qui est de 280. La collecte des données a été effectuée à l’aide d’un questionnaire adressé aux producteurs .Il ressort des analyses une évolution dans la remontée de la nappe après la réalisation du seuil selon 68,7 % des producteurs qui affirment que le niveau de la nappe est entre 3 à 4 m de profondeur contre 41 % qui affirment que le niveau était à plus de 7 m de profondeur avant la réalisation du seuil. -
The causal nexus of Trans-Saharan migration: A political ecology approach
from NigerIncreased Trans-Saharan migration over the past decade has spurred arguments that climate change or generic conditions of poverty drive West Africans to take this risky journey. These diagnoses are made with little empirical investigation of the conditions facing migrants and their families at home. This article reports on mixed-methods research conducted in southwestern Niger within ten communities where Trans-Saharan migration has recently begun, with interviews conducted at community, household and individual scales. Interviews were conducted within 331 households with or without members involved in Trans-Saharan migration. Individual interviews were also conducted with 67 returned Trans-Saharan migrants and 100 community youth who represent potential Trans-Saharan migrants. We find no evidence that new rainfall fluctuations influence the onset of Trans-Saharan migration. Study communities and migrant families within them are not poorer nor more food insecure than other communities or non-migrant families. The sole difference is that migrant families have
more adult men. Interviews with returned Trans-Saharan migrants point to a mix of individual and family motivations for embarking on risky journeys north. A key factor is desperation – driven not by short-term scarcities but by a hopelessness due to life-long experiences of crushing poverty, past periods of recurrent drought, soil impoverishment, and political voicelessness. They go, despite knowing the grave abuses and risks they may face. -
Moringa (Moringa oleifera Lam): A Review on its Importance Worldwide
Moringa is a plant whose cultivation began in Asia but has spread widely throughout the world. It is fast growing and drought tolerant. The uses of moringa are multiple and multiform. It is used in human and animal food and also is a medicinal plant that has antimicrobial activities and treats several types of diseases. In addition to this, it has other environmental and industrial uses that make it very important. This paper highlights its origin and geographical distribution, bio-ecology, chemical composition, uses, and pests that affect it. -
Stockage des graines de céréales et légumineuses séchées à l’aide du sac hermétique PICS
Cette vidéo fait état de la conservation des céréales dans les sacs hermétique PICS. -
Charbon bactéridien
Le charbon bactéridien, appelé aussi fièvre charbonneuse, ou anthrax en anglais, est une maladie d'origine bactérienne qui touche principalement le bétail : bovins, ovins, caprins, dromadaires et chevaux. Le charbon bactéridien est une maladie infectieuse aiguë particulièrement mortelle et virulente, présente au Niger. Cette maladie est une zoonose, c’est à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais peut également atteindre l’homme. -
Visite de la ferme d’un jeune entrepreneur de Niamey
[Particularité : nourrir volaille et petits ruminants autrement]Cette note a été élaborée après la visite d'un jeune entrepreneur qui s'est lancé dans la production d'aliment bétail, l'élevage de volaille et les petits ruminants. -
Guide sur la pratique du droit en matière de lutte contre les tracasseries dans le cadre de la commercialisation du bétail
Ce guide est essentiellement adressé aux membres des syndicats et organisations professionnelles de commerce de bétail, il l’est aussi à toutes personnes soucieuses d’appuyer les commerçants et les convoyeurs. Le guide sera donc un outil indispensable de plaidoyer pour les syndicats et organisations professionnelles des commerçants du bétail. -
Un exemple d’exploitation intégrée maraichage - pisciculture
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif dénommé Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre autant que possible l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. -
Estimation des flux de poisson sur le marché de demi-gros de poisson de Diffa
Dans le cadre du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale dans la région de Diffa (ProDAF-Diffa) la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa a été chargée des activités d’ingénierie sociale autour du marché de demi-gros de Diffa avec la mise en place d’un cadre de concertation (dénommé Hadin-Gwiwa) et l’étude des flux de poissons alimentant le marché. -
Systèmes maraîchers périurbains au Niger : quels besoins de transitions agroécologiques ? comment ces transitions sont-elles accompagnées ? Expériences et observations CRA/RECA
Cette étude se penche sur les systèmes maraichers périurbains au Niger ; le mécanisme d'accompagnement des transitions agroécologiques et les expériences et observations CRA/RECA. -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Le programme des sites sentinelles de surveillance pastorale est mis en œuvre conjointement par Action Contre la Faim (ACF) et Vétérinaires Sans Frontières Belgique (VSF-B), en collaboration avec la Direction du Suivi des Ressources Pastorales de l’Alimentation et de la Gestion des Risques (DSRP/A/GR) du Ministère de l’Élevage du Niger. -
Fiche technique : déparasitage des animaux domestiques en début et en fin de saison des pluies
Les animaux sont particulièrement exposés à des parasites toute l’année, mais le risque d’exposition est plus élevé pendant la saison des pluies. L’hivernage est un facteur favorisant l’éclosion des œufs des parasites et leur multiplication en abondance dans l’environnement. Par ailleurs, les animaux en broutant l’herbe ingèrent également les larves de parasites qui vont se retrouver dans leur tube digestif, ces dernières se développent et sont à l’origine de plusieurs maladies parasitaires. -
Fiche technique : maladie de la grippe aviaire
La maladie de la grippe aviaire, ou influenza aviaire, constitueune menace pour les éleveurs de volaille. Cette maladie est apparue au Niger en 2006. Depuis, elle réapparait plus ou moins régulièrement. Ainsi, en début 2022, une épizootie a sévi dans les régions de Niamey, Dosso et Tillabéri, et a causé la mort de 90 000 sujets de volaille. En décembre 2022, des foyers de la maladie ont été identifiés dans la Région de Tahoua et à Niamey et environ 10 000 volailles ont dû être abattues. -
Unité de production d'aliment bétail made in Tahoua
Il s’est rendu à l’INRAN où la formule pour fabriquer des aliments du bétail avec ces matières premières lui a été expliquée ainsi que des conseils pour la fabrication. Il a aussi visité l’entreprise SALMA à Niamey qui produit des aliments du bétail. C’est sur la base de ces expériences et surtout avec l’appui financier de son oncle que le promoteur s’engagea dans la création de son entreprise. -
Note technique : le grenadier et la production de grenades
Originaire du proche Orient (Iran et régions voisines), le grenadier fait partie de la famille des Punicaceae. En général, on utilise le mot grenade pour le fruit et grenadier pour désigner l’arbre. Le mot « grenadine » est utilisé pour le sirop ou le jus de fruit obtenu avec les fruits. Cependant, au Niger, le mot « grenadine » sert à désigner les fruits. Les grenades sont mondialement reconnues pour leur teneur exceptionnelle en antioxydants et leurs multiples vertus pour la santé. La grenade a pour nom scientifique Punica granatum. En langue Tamasheq elle est nommée jernat, rôeman ou alkadam, d'autres l'appellent kawandan, en langue Haoussa rouman. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en Wagassi frais
Le Wagassi est un type de fromage traditionnel mou
fabriqué à base de lait de vache. C’est l'un des principaux
produits laitiers fabriqué à Niamey par les femmes
transformatrices (après le yaourt) et très prisé les
consommateurs urbains. Il est souvent frit ou intégré à
diverses préparations culinaires. -
Fiche technique : maladie de la variole aviaire
La variole aviaire est une maladie virale fréquente des oiseaux domestiques (poulets, dindons, pigeons). Elle est nommée Ziguawan en Zarma et Waké en Haussa. Il s’agit d’une maladie se propageant lentement qui est caractérisée par la formation de lésions cutanées sur les parties non couvertes de plumes tels que la tête, le cou, les pattes et les pieds (formes cutanées) et/ou de lésions de la partie supérieure de l’appareil respiratoire. Cette maladie est due à un virus du genre Avipoxvirus. -
Impact de l’urbanisation sur les terres maraichères de
l’Arrondissement Communal Niamey VLe maraichage joue un rôle important dans la croissance économique du Niger. Il permet de lutter contre l’insécurité alimentaire et constitue une importante source de revenus pour les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Cependant cette activité pratiquée à Niamey diminue de plus en plus à cause de la croissance démographique de la population et de l’urbanisation. Ce travail a consisté à évaluer la contribution des cultures maraichères dans la sécurité alimentaire et la croissance économique de la population de la commune Niamey V. Notre population cible a été les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Un sondage a été effectué sur les producteurs en vue de connaitre les impacts de l’urbanisation sur les terres maraîchères de l’arrondissement communal Niamey V. Ainsi, 100 maraichers ont été interrogés dont 20 au niveau de chaque village enquêté. Enfin les résultats obtenus montrent que le maraichage contribue positivement dans la sécurité alimentaire de la population de ces villages mais l’urbanisation impacte négativement les terres maraîchères à travers leurs diminutions car les dispositions réglementaires du Code Rural sur l’occupation du sol ne sont pas suffisamment appliquées. -
Les antiparasitaires vétérinaires en vente au Niger (30 septembre 2023)
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont démarré la mise en place d’un répertoire des produits vétérinaires et intrants zootechniques en vente au Niger (à l’instar du répertoire déjà réalisé pour les produits phytosanitaires en agriculture) sur les marchés et dans les boutiques. Il s’agit donc principalement des médicaments proposés aux éleveurs par des circuits illicites (médicaments non autorisés vendus par des personnes non qualifiées). -
Loi n° 2023-17 modifiant et complétant la loi n° 2021-003 du 16 mars 2021, portant régime de la pêche et de l'aquaculture au Niger
Cette LOI n° 2023-17 du 15 mai 2023 modifie et complète la loi n° 2021003 du 16 mars 2021, portant régime de la pêche et de l'aquaculture au Niger.
Lien de la loi du 16 mars 2021 sur DUDDAL : https://duddal.org/s/bibnum-promap/item/14288 -
Situation des engrais dans la région de Tillabéri
L’engrais est considéré comme un intrant indispensable pour aboutir à des rendements satisfaisants compte tenu de la faible fertilité naturelle des sols particulièrement pauvres au Niger. Néanmoins, des faits particuliers attirent l’attention des producteurs. Il s’agit notamment de la question de la disponibilité, du prix et de la qualité des engrais. Les producteurs ne cessent de se plaindre tantôt sur l’un tantôt sur l’autre. -
Recensement des produits vétérinaires et intrants zootechniques vendus sur les marchés dans la Région de Tahoua
L’objectif de ce répertoire est de connaitre les produits proposés aux éleveurs, et achetés par ces derniers, afin de mieux expliquer les risques que présentent les produits vétérinaires contrefaits ou de qualité inférieure, et apprendre comment les identifier et les signaler. Ce répertoire va servir de référence au Centre d’appels élevage du RECA pour répondre aux questions des appelants et aussi à préparer des messages vocaux d’information à destination des éleveurs et agents des dispositifs de conseil agricole. -
Synthèse de suivi des prix des aliments bétail : marché de Diffa d'avril à octobre 2023
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été
chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour
l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la
résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) dans les régions de
Tillabéri, Tahoua, Zinder et Diffa.
Le suivi des intrants consiste a enregistré le prix, la quantité et la
provenance des intrants (aliment bétail) toutes les deux semaines
auprès des vendeurs d’intrants. Les aliments bétails qui font l’objet de
suivi sont :
− le son de céréales (blé, maïs, mil),
− le tourteau de coton,
- les fanes d’arachide,
- les coques de niébé -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Caractérisation des moutons Peulhs blanc et bicolore du Niger par des variables quantitatives
Les caractéristiques morphologiques des moutons Peulhs du Niger, à savoir le blanc ou Bali-Bali, et le bicolore ou Oudah, sont très peu connues et peu différenciées. L’objectif de cette étude a été de caractériser quantitativement ces animaux par des mesures morphobiométriques. Ces mesures ont porté sur 27 caractères quantitatifs de 681 individus dont 374 moutons Oudah (312 brebis et 62 béliers) et 307 moutons Bali-Bali (241 brebis et 66 béliers). Les résultats ont montré que les moutons Peulhs étaient de grand format. Les mensurations moyennes des individus, tous adultes, étaient respectivement chez les Bali-Bali et les Oudah de 79,4 ± 4,7 et 80,3 ± 4,6 cm pour la hauteur au garrot, 77,3 ± 5,0 et 77,9 ± 5,4 cm pour la longueur scapulo-ischiale, et 86,7 ± 5,9 et 88,3 ± 6,0 cm pour le tour de la poitrine. Le dimorphisme sexuel était marqué avec des mâles présentant des valeurs moyennes de certains caractères morphologiques significativement supérieures à celles des femelles. Cette étude est une étape dans la contribution à l’élaboration de stratégies durables de gestion, de conservation et d’amélioration des moutons Peulhs du Niger. -
Suivi des prix des aliments pour bétail sur les marchés dans la Région de Tahoua de mai à octobre 2023
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) et du Projet de Renforcement de l’Entreprenariat en Elevage « REEL Mahita » dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Zinder et Diffa. Ce suivi comprend l’identification des fournisseurs et aussi le suivi des prix et de la disponibilité en aliments pour bétail. -
Production de biomasse en 2023 : analyses et perspectives 2024
Ce document présente une évaluation de la qualité de la saison de production de biomasse sur le Niger. L’analyse met l’accent sur les zones pastorales et agropastorales, et fait un état de la production de biomasse à la fin de saison de croissance de l’hivernage 2023. -
Analyse des modalités d'insertion des jeunes
agriculteurs formés par la Chambre Régionale d'Agriculture de Tahoua
Ce mémoire réalisé dans le cadre du master MIFAR cherchait à comprendre ce que font les jeunes formés quand ils s’installent, comment ils s’installent (en développant quelles activités, avec quels moyens, quels appuis, quels parcours), quels résultats ils obtiennent, quelles difficultés ils rencontrent ? Une étude qualitative a été menée auprès des jeunes formés et financés. L’étude a montré que les jeunes ne “sont pas les mêmes“, ils se distinguent au point de vue de la responsabilité sociale, des opportunités d’installation, pour l’accès aux marchés, de leurs parcours de vie. En fonction de leurs systèmes d’activités, les jeunes, selon leur degré de réussite dans l’agriculture optent pour certaines associations d’activités qui se complètent (cultures pluviales, cultures irriguées, élevage des petits et gros ruminants, mécaniques, commerce).
Certains jeunes ont des résultats qui leur permettent de vivre de leur exploitation, d’autre ont des résultats mitigés et certains ont abandonné la production agricole. -
Profil des systèmes alimentaires - Niger : activer la transformation durable et inclusive de nos systèmes alimentaires
Cette note de synthèse est organisée comme suit : la première section présente le contexte national à partir de quelques indicateurs clés sur la démographie, l’économie, l’accès aux services de base, l’environnement. La section 2 donne un aperçu de la production alimentaire, de la consommation et des échanges commerciaux. La section 3 présente les principaux acteurs des systèmes alimentaires. Ces éléments jettent les bases d’une discussion dans la section 4 sur les questions clés de durabilité qui affectent les systèmes alimentaires ainsi que sur les potentiels leviers systémiques à actionner. La section 5 conclut par un projet de la transition vers des systèmes alimentaires durables. -
Guide pratique de contrôle de la qualité du lait à la réception
Le lait est un aliment très riche en éléments nutritifs et en eau. Il
représente une matière première essentielle pour la fabrication
de divers produits. Toutefois, en raison de sa nature fragile, il est
exposé à une variété de microbes et constitue un excellent milieu
de culture pour leur prolifération. Parmi ces microbes, certains,
tels que L. bulgaricus et S. thermophilus, sont recherchés en
raison de leurs propriétés bénéfiques pour la santé et sont utilisés
dans la fabrication de divers produits tels que le yaourt. En
revanche, d'autres microbes indésirables (pathogènes), comme
les Salmonelles, la Listéria, le Staphylocoque…, peuvent altérer
le goût, l’odeur, et la qualité des produits finis, voire les rendre
dangereux pour la consommation. -
Visite de la ferme d’un promoteur à Takalmaoua particularité du site : arboriculture, pisciculture, maraichage et élevage
Le site de ce promoteur est situé dans la vallée de Takalmaoua sous les coordonnées géographiques N14°58’01.31’’ E05°18’07.14’’, à 10 km au Nord-Est de la ville de Tahoua. Il a été créé en 2013 par un privé passionné d’agriculture, descendant d’un pisciculteur de Gaya. Les investissements réalisés sont financés sur fonds propres de l’exploitant. Le site couvre une superficie de plus de 8 hectares, le promoteur a recruté six (6) ouvriers permanents qui vivent jours et nuit dans cette exploitation, il emploie également plus de 10 personnes en main d’œuvre temporaire qui sont mobilisées en cas de besoin pendant les travaux de préparation du sol, le repiquage, le sarclage et la récolte. Cette exploitation comporte différents systèmes de culture :
- L’arboriculture fruitière (manguiers, agrumes, goyaviers, dattiers, papayers, etc.) ;
- Le maraichage (tomate, poivron, oignon, ail, pastèque et moringa) ;
- Pisciculture (carpe, capitaine, silure) ;
- Élevage (bovins, ovins, caprins, lapins, poules, pigeons, canards). -
Visite de la ferme Issan Godi de Konni Aviculture, embouche et maraichage
La ferme dénommée Issan Godi est située dans la ville Konni. Elle a été créée en 2019 par un fonctionnaire à la retraite et fils d’un agriculteur. La ferme couvre une superficie de 0,9 ha. Ce site a été acquis par héritage entre le promoteur et ses frères et sœurs. En l’an 2000, à la suite d'un conseil de famille, le promoteur a décidé de racheter ce terrain. De l'an 2000 à 2018, ce site est exploité par un de ses frères qui produisait des céréales et des produits maraîchers. -
Visite d’une ferme avicole à Illéla
La ferme avicole « poussin de l’Ader » est située à l’entrée d’Illela côté sud du goudron en venant de Badaguichiri. Cette ferme a été créée en 2013 par un fonctionnaire passionné d’élevage. La ferme est implantée dans un bas-fond aéré au bord de la Maggia, pour profiter de l’humidité et de la fraicheur du lieu. Des arbres fruitiers (manguiers et citronniers) sont présents dans la ferme pour garder de la fraicheur pendant les périodes de chaleur. -
La pasteurisation du lait cru pour les petites unités de transformation laitières
Le lait occupe une place essentielle dans l'alimentation des
populations au Niger. Il constitue une source importante de
nutriments tels que les protéines, les vitamines, les
minéraux, etc. Ces dernières années, des petites unités de
transformation laitières ont vu le jour, visant à valoriser le
lait local et à fournir des produits laitiers de qualité. Ces
entreprises se procurent principalement du lait cru collecté
localement. Cependant, elles font face à plusieurs défis pour
garantir la sécurité sanitaire de leurs produits.
Pendant la transformation du lait, une étape cruciale se dessine : la pasteurisation. -
Les déterminants d'un retour de la culture de l'arachide dans les exploitations agricoles familiales du sud de la région de Maradi
La culture de l’arachide a connu un développement spectaculaire pendant la période coloniale et les deux premières décennies d’indépendance du Niger. Durant ces périodes, la filière arachide a d’abord bénéficié d’une attention particulière de la part de l’administration coloniale, et ensuite, de l’État nigérien. Cependant, la détérioration des conditions climatiques des années 1970-1980, a amené le gouvernement à réviser sa politique agricole pour l’autosuffisance alimentaire. Ce changement de politique auquel s’ajoutent la baisse drastique du prix de l’arachide, les sécheresses et les attaques parasitaires, ont fait baisser la production arachidière. Depuis lors, les superficies de l’arachide ont continuellement baissé au profit des cultures céréalières et d’autres cultures de rente. Mais, ces dernières années, on constate un intérêt pour la culture de l’arachide dans le sud de la région de Maradi. Cette étude analyse les déterminants d’un retour de cette culture dans les exploitations agricoles familiales à partir des données d’observations de terrain et d’enquêtes, des données pédoclimatiques et d’une analyse diachronique des superficies emblavées en arachide. Elle met en évidence l’évolution exponentielle des superficies cultivées en arachide à partir des années 2000. Elle montre aussi que grâce aux conditions pédoclimatiques, aux revenus substantiels que procurent les exploitants, à la proximité du Nigéria, à la recherche agronomique et à ses impacts écologiques positifs, cette culture connaît un nouvel essor dans le sud de la région de Maradi. -
Coup d’œil sur l’agriculture et les politiques agricoles au Niger
Le Niger a fait la une de l’actualité en 2023 suite aux soubresauts politiques que l’on connait. Si l’incertitude domine quant à l’avenir des politiques publiques mises en œuvre depuis une dizaine d’années, il a semblé utile de dresser un bilan des interventions publiques dans le premier secteur économique du pays : l’agriculture (élevage compris). Ce¬e synthèse est l’occasion de souligner la singularité de ce pays d’agriculteurs et d’éleveurs vivant aux portes du désert entre mobilité et sédentarité. On présente généralement le Niger comme un pays abonné aux dernières places des classements internationaux, que ce soit en matière de pauvreté, d’IDH, de scolarisation, de taux d’urbanisation, de croissance démographique, de volumes de précipitations etc. Mais, malgré ces réalités, on oublie parfois que les paysans, les éleveurs Nigériens et leurs OP ont développé des capacités de résilience étonnantes et des techniques d’agriculture « climato-intelligentes » parfois très avancées. C’est ainsi que, en dépit de conditions de vie très difficiles, le pays s’affiche par exemple comme un des plus gros producteurs de bétail, de lait, d’oignon ou de niébé de toute l’Afrique de l’Ouest. -
Les thrips sur l’oignon et les méthodes de lutte
Début 2023, dans une grande partie de la Région de Tahoua, et en particulier la vallée de Tadiss, les cultures d’oignons ont été ravagées par les thrips. Selon les producteurs, les dégâts de ce ravageur commencent à être observés habituellement vers la fin du mois de février et début mars (début de la saison chaude). Cette année, une pullulation des thrips a été observée dès le début du mois de février alors que la saison chaude n’avait pas encore démarré. Les pertes ont été très importantes et ont même obligé de nombreux producteurs à récolter leur oignon avant maturité. -
Résultats technico-économiques des producteurs d’oignon en conseil de gestion selon la quantité d’engrais chimique utilisée dans la région de Tahoua (campagne 2022 – 2023)
L’objectif de cette note est de comprendre si la quantité d’engrais utilisée a une influence sur les résultats technico-économiques de la production d’oignon à partir des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) dans la Région de Tahoua. Pour rappel, le CGEF a été démarré dans la région de Tahoua au cours de la campagne sèche irriguée 2018 - 2019 par la Chambre Régionale d’Agriculture. Le CGEF est conduit sur le terrain avec l’implication des organisations de producteurs (OP) qui assurent la collecte des informations technico-éconmiques auprès des producteurs individuels. -
Une expérience de warrantage de l’oignon dans la Région de Tillabéri
Le warrantage, appelé aussi crédit de stockage, est un système de crédit agricole qui consiste, pour une OP et/ou ses membres, à obtenir un prêt en mettant en garantie un produit agricole susceptible d’augmenter de valeur. Par la mise en garantie de son stock de produits à la récolte, le producteur dispose de liquidités lui permettant de mener après la récolte une activité génératrice de revenus (embouche, culture maraîchère, petit commerce, etc.). Il faut noter que ce crédit donne les moyens aux petits producteurs d’éviter le bradage des produits (vente au prix le plus bas), tout en leur permettant de conserver leur récolte jusqu’à ce que l’oignons commencent à se raréfier et les prix à grimper. A ce moment, ils débloquent leurs produits pour vendre, remboursent le prêt et empochent la différence. -
La pratique de l’embouche ovine : un choix de rations alimentaires
Cette note d’information présente, d’une manière générale, la pratique de l’embouche au Niger. L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a travaillé sur un projet d’amélioration de l’alimentation des animaux avec l’appui du PPAAO. Pour réussir l’embouche, il y a un certain nombre de facteurs à prendre en compte. -
La Maladie de la Rage au Niger
La rage est une maladie virale qui touche le système nerveux central des mammifères (chiens, chats, certains animaux sauvages), dont celui de l’homme. Le virus est particulièrement présent dans la salive et le cerveau des animaux infectés, le plus souvent des chiens. Il est généralement transmis par la morsure d’un animal malade. Les chauves-souris représentent également un réservoir important du virus dans certaines régions. -
Maladie de NEWCASTLE
Au Niger, l’aviculture est pratiquée par la majorité de la population rurale et notamment les femmes. Elle permet d’obtenir des revenus réguliers pour des milliers de ménages, revenus leur permettant de faire face à de nombreuses dépenses tant pour l’alimentation que pour la santé ou l’éducation. Mais l’élevage de volailles se heurte à une maladie terrible et régulière appelée maladie de Newcastle. La maladie est fréquente au Niger et entraine des mortalités importantes des volailles surtout en milieu rural. Elle est aussi appelée Koatou en Zarma et Dan killo en Haoussa. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en yaourt brassé
À Niamey, la capitale du Niger, le yaourt brassé se distingue comme le produit laitier le plus couramment fabriqué parmi les unités de transformation laitières. Cette popularité témoigne de son attrait auprès des consommateurs locaux. C'est pourquoi, dans cette note, notre attention est spécifiquement orientée vers la fabrication du yaourt brassé à partir du lait local. Nous allons décrire le matériel nécessaire, les matières premières utilisées, ainsi que les différentes étapes de sa fabrication à petite échelle. -
Aperçu de l'assistance au Niger
L’insécurité alimentaire reste très répandue au Niger, en particulier dans les zones touchées par l’activité des groupes armés, où la violence et les déplacements qui en résultent limitent la production agricole et l’accès aux marchés. En conséquence, près de 3,3 millions de personnes au Niger ont probablement été confrontées à des niveaux d'insécurité alimentaire aiguë—Crise-IPC 3 ou pire—pendant la saison maigre de juin à août, lorsque la nourriture est la plus rare, selon une analyse du Cadre Harmonisé datant du mois de mars.1 La détérioration des conditions économiques a aggravé l'insécurité alimentaire aiguë de nombreux ménages dans tout le pays. Plus précisément, les sanctions économiques prises à la suite du coup d'État du 26 juillet, notamment par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), ont contribué à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base dans tout le pays et ont perturbé la chaîne d'approvisionnement humanitaire, entraînant des retards dans l'acheminement de l'aide humanitaire, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). La fermeture des frontières avec les pays de la CEDEAO après le coup d'État, qui est restée en vigueur en octobre, a provoqué de nouvelles pénuries de denrées alimentaires et de produits de base, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. -
Analyse de la chaîne de valeur du niébé en République du Niger
La filière niébé présente un attrait pour de nombreux acteurs. Le niébé est au cœur des systèmes de culture pluviale associé au Niger et il est présent dans l’ensemble des régimes alimentaires du pays. Ses multiples sous-produits (fanes et coques) ainsi que les nombreux produits transformés en font une production majeure du Niger. Le tonnage retenu pour l’année de référence 2022 est d’approximativement 2 725 000 tonnes. Ce tonnage reflète les valeurs d’une année normale excédentaire en termes de pluie, ce qui est le cas depuis 2 ans (2021/2022 et 2022/2023). La saisonnalité de cette production et ses problèmes de conservation impactent fortement sa disponibilité en période de soudure et ce qui crée une forte dynamique de flux durant la période de post récolte engendrant une orientation vers l’exportation, élément majeur de cette filière. -
Analyse de la chaine de valeur arachide en République du Niger
L’étude de la Chaine de Valeur (CV) arachide au Niger a été réalisée à la demande de la Délégation de l’Union Européenne au Niger pour établir un diagnostic de référence sur ses performances économiques, sociales et environnementales en appliquant la méthodologie du projet Value Chain Analysis for Development (VCA4D). -
Formation et renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur
Un pesticide est toute substance ou association de substances qui est destinée à repousser, détruire, ou combattre les organismes nuisibles. On distingue plusieurs pesticides qui sont fonction de la cible à combattre. -
Étude sur les mécanismes de financement de la transition agroécologique dans la CEDEAO : Rapport d’inventaire
L’objectif de l’inventaire des pratiques agroécologiques (AE) était de caractériser les pratiques et les (éventuels) besoins financiers qui en découlent. Pour structurer cet inventaire des pratiques allant dans le sens d’une transition agroécologique (TAE), nous avons croisé des critères agroécologiques simples de gestion et d’organisation de la production issus des 13 principes, avec les grandes catégories de systèmes de production à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, telles que définies par la FAO. L’identification et la caractérisation des pratiques agroécologiques par système agricole a permis d’identifier, sur base théorique, les besoins de financement qui en découlent. -
Étude sur les mécanismes de financement de la transition agroécologique dans la CEDEAO : Rapport d’études de cas
La présente étude a pour objectif Programme Agroécologie de la CEDEAO (PAE) et à l’ARAA-CEDEAO un état des lieux des mécanismes de financement de la transition agroécologique dans la CEDEAO et des recommandations relatives à de possibles contributions du FRAA dans le financement de la transition agroécologique. L’étude est organisée en 4 phases : (I) Cadrage, (II) Inventaire, (III) Etudes de cas et (IV) Synthèse. Le présent rapport restitue les travaux réalisés par les Consultants au cours de la phase d’études de cas. -
Panorama des meilleures pratiques de montage et de mise en œuvre des projets d’adaptation dans l’agriculture
Ce panorama vise à restituer les leçons apprises et les bonnes pratiques dans la conception, le montage, la mise en œuvre jusqu’à la capitalisation des projets pilotes soutenus par le programme GCCA+ AO. Ceci afin de soutenir les futurs porteurs de projets et aboutir à une meilleure prise en compte de l’adaptation à chaque étape du cycle du projet. -
Étude sur l’état des lieux des réseaux et plateformes nationaux et régionaux existants en matière d'agroécologie, de formation en agriculture durable ; cartographie des initiatives et organisations impliquées ; et propositions pour le renforcement d’un réseau d’acteurs de l’agroécologie en Afrique de l’ouest
L’objectif global de cette étude est de disposer d’une base de données des réseaux et plateformes nationaux et régionaux, d’avoir une bonne connaissance des caractéristiques desdits réseaux et plateformes et de leurs capacités à accompagner la CEDEAO dans la mobilisation régionale des acteurs pour l’agroécologie et dans le plaidoyer en faveur de la prise en compte de l’agroécologie et de l’agriculture durable et écologiquement intensive dans les politiques nationales et régionales d’investissement agricoles et de sécurité alimentaire. -
Bulletin pastoral 1er décade septembre 2023
La Situation pastorale au cours de la première décade de septembre 2023 est caractérisée par un développement progressif du cycle végétatif du tapis herbacé. Ce dernier présente une physionomie variable. Ainsi, le stade phénologique des herbacés varie du tallage à l’épiaison en zones pastorale et agricole. Il varie de l’épiaison au début de grenaison pour les graminées et de la floraison à la formation des gousses pour les légumineuses sur plusieurs endroits. -
Biopesticides et bio rationnels
Metarhizium anisopliae ; M. acridum sont des champignons qui poussent naturellement dans les sols et causent des maladies chez une gamme variée d’insectes en agissant comme un parasite ; ils appartiennent ainsi aux champignons entomopathogènes. Les isolats qui infectent les criquets sont parmi les souches les plus spécifiques. L'un des plus intéressants appartient à la classe des Ascomycètes : il s’agit de Metarhizium anisopliae pv acridum connu comme agent pathogène sur plus de 8 ordres d'insecte. -
Production de l’oignon semence : résultats du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) Campagne saison sèche-froide 2021-2022
Dans le cadre de la conduite du conseil de gestion à l’exploitation familiale, 31 producteurs ont été suivis pour la production des semences d’oignon. Tous ces producteurs suivis font également de l’oignon bulbe. Tous les producteurs suivis sont des hommes et leur moyenne d’âge est de 47 ans. L’oignon est une plante bisannuelle, elle a besoin de deux saisons pour produire des graines ou semences. Lorsque l’on sème une graine, la première saison, elle donne un bulbe comestible. La deuxième saison, après repos et plantation, le bulbe grossit et éclate en plusieurs bulbes qui donnent une ou plusieurs tiges florales, lesquelles donneront des graines. -
Le haricot mungo, Vigna radiata (L.), une alternative à l’association sorgho-niébé pour la diversification des cultures en conditions soudano-sahéliennes ?
La diversification des cultures est un des leviers qui pourraient contribuer à stabiliser, voire améliorer, les rendements dans les régions soudano-sahéliennes contraintes par des conditions climatiques semi-arides et des sols très faiblement fertiles. Elle peut permettre aussi d’atténuer les risques liés aux marchés. Cette diversification peut être mise en œuvre par la pratique des associations et des rotations ainsi que par l’enrichissement de celles-ci avec de nouvelles espèces. Pendant trois années d’expérimentation, nous avons comparé sept espèces, dont quatre légumineuses y compris le haricot mungo, cultivées seules ou en association avec le sorgho. Le haricot mungo est apparu comme une espèce très bien adaptée aux conditions semi-arides du Burkina Faso. Parmi les sept espèces testées, c’est celle qui a produit le plus de grains, entre 0,8 et 1,8 t ha 1 en culture pure et entre 0,35 et 0.9 t ha 1 en association avec le sorgho. Nos résultats confirment aussi le gain de rendement de la culture de sorgho associée avec les légumineuses par rapport à la culture pure. Vingt-cinq producteurs du centre nord du Burkina Faso ont testé le haricot mungo dans leurs parcelles et apprécié sa productivité et sa rusticité. Ils ont obtenu un rendement moyen de 0,7 t ha. Toutefois, l’absence de marché, par comparaison au niébé, reste un frein à sa diffusion. -
Lutte biologique et biocontrôle : un besoin de clarification
La lutte biologique et le biocontrôle sont des concepts de protection des cultures qui ont des points communs mais qui ont également leurs spécificités. La première est connue depuis les années 1880, alors que le second est apparu dans les années 2010 dans le paysage français. Depuis quelques années, on constate régulièrement une confusion dans les termes et dans les interprétations de ces concepts qui ne sont pas de même nature : la lutte biologique est définie par des stratégies et le biocontrôle par des produits. Ce papier vise donc à répondre à un besoin de clarification : il contribue à distinguer les périmètres et les contenus de ces concepts, à pointer certains rapprochements abusifs et à proposer des clarifications sémantiques. Il passe en revue les termes anglophones et francophones relatifs à la lutte biologique et au biocontrôle à l’échelle européenne. Le papier discute enfin du rôle et de la pertinence des deux concepts dans la protection agroécologique des cultures. La lutte biologique par conservation y occupe une place centrale, car elle relève d’une approche systémique et préventive des risques liés aux bioagresseurs des cultures. Si certains produits de biocontrôle sont prometteurs pour la prévention des risques liés aux bioagresseurs, beaucoup d’autres s’inscrivent dans une démarche curative, similaire à celle de l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse, avec les mêmes types de retombées commerciales pour l’agro-industrie. -
Interdépendance des filières laitières ouest-africaine et française : pistes de réflexion pour une relation durable
Alors que l’impact de la concurrence extérieure sur le développement de la filière laitière ouest africaine est un débat de longue date parmi les acteurs du développement international, Afdi initie depuis 2015 des travaux sur ce sujet1. Constatant que l’analyse développée par les ONG et la recherche se concentre globalement sur le commerce de produits laitiers entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest, Afdi propose, à travers cette note, d’analyser plus spécifiquement les interdépendances entre les filières laitières française et ouest-africaine afin de renforcer leurs complémentarités. Ce document contextualise les enjeux commerciaux entre les filières, analyse les initiatives des principaux exportateurs français et propose une série de recommandations. -
Atelier présentation et formation sur l’agroécologie: TAHOUA
Présentation à Tahoua sur la transition agroécologique et le conseil agricole au Niger par le Prjet ACOTAF. -
Impacts potentiels du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho cultivés dans les communes rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. -
Documentation des solutions d’irrigation du Type 2 -PARIIS-NE : utilisation du pompage solaire avec distribution par réseau semi-californien
Le présent classeur a été préparé par un groupe restreint émanant du GNPC et de l’UGP/PARIIS NE. Le groupe restreint s’est appuyé sur les résultats de l’atelier national animé par le PST2 du 07 au 09 mars 2022 et en particulier sur ceux des ateliers régionaux consacrés à la formation des membres des PMA sur les solutions d’irrigation. Les travaux en groupes organisés lors de ces ateliers régionaux ont permis de collecter et renseigner la documentation nécessaire pour la solution d’irrigation du TYPE 2. Le Type 2 correspond aux Systèmes d’irrigation privée à petite échelle pour les particuliers ou de petits groupes de producteurs, impliquant la présence d’équipements de pompage et la distribution de l’eau par différents types de canalisations ou de conduites. La superficie pour le type 2 au Niger est comprise entre 1 et 10ha. Ce classeur de solution d’irrigation comporte quatre parties à savoir :
• PARTIE I : la dimension institutionnelle, • PARTIE II : la dimension technique,
• PARTIE III : la dimension financière et enfin • PARTIE IV : la dimension renforcement de capacité des acteurs pour mieux assurer le fonctionnement et la pérennisation des infrastructures d’irrigation. -
L’agroécologie adaptée à la petite irrigation au Niger
VOLUME IA qui s'adresse ce guide ?
Ce module est destiné à la formation des conseillers agricoles qui sont chargés d’appuyer les producteurs dans la mise en œuvre des activités sur l’agroécologie en production des cultures irriguées au Niger.
Que contient ce guide ?
Le module composé de séquences, traduit les grandes préoccupations de l’agriculture en termes de respect des pratiques agroécologiques en petite irrigation dans un soucis de la sauvegarde des écosystèmes et de la santé des consommateurs des fruits et légumes. Compte tenu de la multitude de domaine d’application de l’agroécologie et pour le rendre plus fluide, le présent module s’est focalisé sur le concept et les principes applicables à l’échelle de l’exploitation agricole.
Il traite principalement de quatre grandes compétences :
i. Internaliser les contours de l’agroécologie ;
ii. Gérer la biodiversité sur l’exploitation (diversification par gestion des associations et
rotation des cultures) qui touche
iii. Gérer la fertilité des sols et la fertilisation ;
iv. Gérer les ennemis des cultures de manière intégrée. -
Stratégie Nationale de Développement de l'Agroécologie (SND-AE)
La Stratégie nationale de développement de l’agroécologie au Burkina Faso (SND-AE) a été élaborée pour aider le pays à s’investir dans l’intensification agroécologique en vue de réaliser une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable dans un contexte environnemental caractérisé par la baisse des précipitations, la dégradation des sols et des ressources en eau, la perte de la biodiversité et la récurrence des séquences de sécheresses et d’inondations… Cette Stratégie doit relever deux (02) défis majeurs : (i) application à grande échelle des pratiques agroécologiques sur l’ensemble du territoire national selon les zones agro-climatiques et (ii) renforcement de la gouvernance de l’agroécologie au Burkina Faso. -
Transformer le système agroalimentaire nigérien
Le présent rapport examine les performances du secteur de l’agriculture et de l’élevage (ci-après, le secteur agricole) enregistrées au Niger ces dernières décennies. Il se concentre sur l’identification des options politiques, institutionnelles et d’investissement pour parvenir à une transformation inclusive, résiliente, diversifiée, compétitive et durable du système agroalimentaire. Il s’appuie sur plusieurs études et documents gouvernementaux relatifs aux performances du secteur. Certes, le rapport traite d’un éventail de contraintes sectorielles mais se concentre sur les contraintes les plus rédhibitoires pour la performance du secteur classées de façon hiérarchique. Le rapport met l’accent principalement sur la faiblesse de la productivité et le risque climatique ainsi que sur les principaux facteurs sous-jacents et les options potentielles en matière de politique et d’investissement pour y remédier. Les recommandations de cette étude contribueront à améliorer la mise en œuvre de la stratégie actuelle de développement agricole, y compris le Plan d’action 2021-2026 de l’Initiative 3 N, et à éclairer la conception des futures stratégies sectorielles. En plus de sous-tendre la politique et les programmes du Gouvernement nigérien, le rapport vise à éclairer l’engagement sectoriel entre les partenaires de développement dans le pays. -
Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide du marché (ERM) sur les cultures cibles au Niger
Ce document présente les résultats de l'analyse de marché réalisée au Niger dans le cadre des livrables de l'activité 2.1 du projet SUSTLIVES « Analyse participative des chaînes de valeur et des marchés des NUS prioritaires tolérants au stress ». L'activité a été menée au cours de la première et la deuxième année de mise en œuvre du projet avec l’objectif de fournir des informations sur les chaînes de valeur dans les sites du projet et de soutenir la prise de décision pour développer ou renforcer la chaîne de valeur et le marché. -
Disponibilité alimentaire saisonnière au Niger
Ce rapport présente les résultats de la collecte de données sur la disponibilité alimentaire saisonnière au Niger. La collecte de données a eu lieu dans 9 villages au Niger à travers des séances de discussions de groupe et une méthodologie de recherche participative connue sous le nom de « calendrier de disponibilité alimentaire saisonnière » a été utilisée. Cette méthodologie permet la collecte d'une multitude d'informations sur la disponibilité, l'abondance et la diversité des produits alimentaires dans l'environnement alimentaire local. Les connaissances enregistrées peuvent guider dans l’orientation de projets et d’interventions visant à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les sources de revenus, ainsi que la résilience au changement climatique. -
Projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement des filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua au Niger (2017–2023)
Le projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement des filières agricoles dans les régions de Tahoua et d’Agadez communément appelé Projet Pôles Ruraux (PPR) s’est clôturé en juin 2023 après près de six années de mise en œuvre entre 2017 et 2023, dans les régions d’Agadez et de Tahoua au Niger. Au regard des résultats atteints par le projet et des dynamiques enclenchées sur ces deux territoires, l’ensemble des parties prenantes du projet et particulièrement son maître d’ouvrage, le ministère en charge de l’Agriculture et ses bailleurs de fonds (l’Agence française de développement et l’Union européenne), se sont accordés sur l’intérêt de programmer un exercice de capitalisation des processus et des démarches à l’œuvre dans le cadre du projet afin d’en tirer les enseignements pour l’avenir, tant en termes de conduite de projets et programmes sur les mêmes thématiques que de mise en œuvre des politiques publiques. -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. Cette publication est réalisée par l’assistance technique au Projet Pôles Ruraux, le consortium IRAM–RAIL–ECO Consult–Interarchi. -
Le PPR : des dispositifs de formation et accompagnement au service de l’insertion des jeunes ruraux
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Le PPR : un dispositif intégré de soutien au financement de l’agriculture irriguée
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Awara, un aliment riche en nutriments, prisé par les jeunes
Awara est un aliment au profil nutritionnel important. Il est préparé
à base de graines de soja (appelées « waken awara » en langue
haoussa) importé du Nigeria.
L’awara est souvent dégusté au petit déjeuner ou en collation entre
les repas dans du pain et assaisonné avec une sauce à base de tomate,
d'oignon, de piment vert, etc.
Le soja est une légumineuse constituée d’une source importante de
protéines végétales de haute qualité, ce qui en fait une option
nutritionnelle appréciée, notamment pour ceux qui suivent un régime faible en protéines animales ou cherchent à diversifier leur apport protéique. -
Fiche technico-économique culture des agrumes
L’agrumiculture est pratiquée dans les vallées de l’Aïr dont les principaux bassins de production sont dans la commune de Timia. Il s’agit de Timia, Teguert, Abarakan et Tefarawt. La Chambre Régionale d’Agriculture d’Agadez, avec l’appui du RECA, a fait le suivi des producteurs des sites de Timia, Teguert et Abarakan. -
Liste globale des pesticides autorisés par Ie Comité Sahélien des Pesticides 2023
Liste des pesticides autorisés par le Comité Sahélien des Pesticides version de juillet 2023. -
SUSTLIVES : Sélection, multiplication et distribution des semences des cultures cibles au Burkina Faso et au Niger
Le projet SUSTLIVES à travers l’activité 1.3 vise à mettre à la disposition des communautés des semences de six NUS dans chacun des deux pays. Il s’agit de l’oseille de Guinée, le voandzou, la patate douce et le moringa commun pour le Niger et le Burkina Faso. En plus de quatre NUS en commun, chaque pays en dispose 2 NUS en plus. Il s’agit de l’amarante et le fabirama pour le Burkina Faso et le manioc et le gombo pour le Niger. La zone d’intervention couvre 11 villages répartis dans 4 provinces au Burkina Faso, 8 communes et un site à Niamey pour le Niger. Lors de la première année du projet, des accessions ayant un bon potentiel de production et répondant aux exigences de la zone cible du projet ont été identifiées au sein des germoplasmes existants et la semence a été multipliée au cours de la saison pluvieuse 2022. Les semences issues de ces accessions ont été utilisées au cours de la campagne agricole 2023 pour la mise en place de parcelles de multiplication de semences dans les sites d’intervention du projet. -
SUSTLIVES : Coordination et alignement avec DeSIRA et sur la planification et les priorités de l’Union Européenne
Le projet SUSTLIVES a délimité son champ d’intervention (à travers le choix des NUS et des sites) durant la première année et, sur cette base, durant la deuxième année il a, d’un côté, renforcé le dialogue stratégique entamé, notamment avec le CIRAD et le Roppa (Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest), et, de l’autre, approfondi la collaboration opérationnelle avec d’autres acteurs, comme le CGIAR (Consultative Group for International Agricultural Research) et l’Agence Espagnole de Coopération au Développement (AECID) dans le cadre d’initiatives déjà identifiées. -
Actes des ateliers de restitution et de discussion avec les parties prenantes et de formation-application de la méthodologie de l’analyse de chaîne de valeur sensible au genre au Niger
L'activité 2.1 du projet SUSTLIVES, intitulée « Analyse participative des chaînes de valeur et des marchés des NUS prioritaires tolérantes au stress » vise à fournir des informations sur les chaînes de valeur dans les sites du projet et à soutenir la prise de décision afin de développer ou de renforcer ces chaînes de valeur et ces marchés pour les cultures cibles. Cette activité est coordonnée par l'Alliance Bioversity International - CIAT et consiste en une analyse participative des chaînes de valeur et des marchés pour les espèces négligées et sous-utilisées (NUS) tolérantes aux stress priorisés par le projet, au Niger, à savoir la patate douce, le manioc, l'oseille de Guinée, le moringa, le gombo et le voandzou. -
Caractérisation et valorisation technologique du fruit de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst au Niger
Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst ou Prunier d’Afrique, est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique mais qui demeure peu étudiée au Niger malgré la présence de peuplements importants. Ainsi, l’objectif de la présente étude vise à contribuer à la valorisation de l’espèce Sclerocarya birrea au Niger. Pour cela, une étude diagnostique a été réalisée au niveau de deux régions (Maradi et Zinder) afin de mieux comprendre l’importance et les usages de l’espèce en milieu rural. Par la suite, des échantillons de fruits de l’arbre ont été collectés pour leurs caractérisations biochimiques et nutritionnelles de la pulpe et de l’amande, suivie d’une valorisation technologique en produits dérivés, également caractérisées et évalués sur le plan composition, microbiologique et sensorielle. Les résultats obtenus révèlent une forte utilisation de l’espèce sur le plan alimentaire (91-99%), thérapeutique (60-99%) prioritairement, suivies d’utilisations dans l’artisanat (90 %) et comme source d’énergie (95 %). Les parties les plus sollicitées sont les fruits, les feuilles, l’écorce et le bois. C’est une espèce protégée utilisée majoritairement par les femmes, les jeunes et les tradi-praticiens. -
Valorisation technologique de la pulpe et de l’amande des fruits de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique et peu étudiée au Niger. Cette étude porte sur la transformation de ses fruits afin de mieux contribuer à sa valorisation technologique. Les échantillons ont été collectés au niveau de deux régions suivi de leurs transformation par extraction de jus de pulpe et d’huile d’amande avant de faire leur caractérisation physicochimique et biochimique au laboratoire. Les résultats ont montré que le degré Brix, le pH et l’acidité titrable du jus de pulpe ont varié respectivement de 8.40 ± 0.36 à 11.80 ± 0.20 °B; 2.55 ± 0.73 à 2.67 ± 0.66 et 7.77 ± 0.25 à 18.92 ± 0.52 %. Les indices de qualité des huiles extraites des amandes ont varié de 7.4 ± 0.01 à 18.71 ± 0.01 KOH/g pour l’indice d’acidité; 275.34 ± 0.02 à 298.03 ± 0.01 mgKOH/g pour l’indice de saponification; 7.23 ± 0.02 à 22.96 ± 0.01 I2/100g pour l’indice d’iode et de 0.16 ± 0.01 à 9.2 ± 0.00 méq O2 /kg pour l’indice de peroxyde. Le profil des acides gras des huiles montre une richesse en acides gras saturés,mono et poly insaturés avec des 3, 6, 7 et 9. Les fruits de S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité et une composition très riche et exploitable dans plusieurs domaines et peut être une alternative pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux. -
Repiquage du mil, une alternative pour améliorer la résilience aux risques pluviométriques en début de saison
Cette étude conduite dans la région de Maradi au Niger vise à étudier les options possibles permettant d’assurer une bonne installation de culture de mil par la combinaison de différentes dates de repiquage avec les premières pluies de la saison hivernale et l’effet de fertilisations sur les plants repiqués. Un essai de mil composé en Split Plot (5 traitements × 3 types de fertilité) a été mis en place au sein du CERRA/Maradi pendant les saisons pluvieuses 2019 et 2020. Les mesures effectuées au cours de l’essai ont porté sur la phénologie, les facteurs de croissance (talles totaleset hauteurs de tiges) et les composantes du rendement à la récolte.Le repiquage des jeunes plants du mil a eu d’effets significatifs sur la phénologie, mais tend à réduire la production des talles totales et la hauteur des plants quand le séjour des plants à la pépinière est extrêmement important (35 jours et 50 jours respectivement pour T4 et T5). Quant au semis direct quelle qu’en soit la date, il a eu tendance à retarder le tallage et la montaison, l’épiaison et même la maturité sans pour autant affecter significativement la durée globale du cycle végétatif de mil. Les résultats deux années d’expérimentation ont montré que l’apport de Fumier + NPK + Urée permet d’obtenir les meilleurs rendements en biomasse de tiges et en grains par rapport au Fumier seul et témoin. -
Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide des marchés pour la culture du manioc au Niger
Les producteurs du manioc sont majoritairement des Zarma (93%) et les autres ethnies sont constituées de Haoussa et Peulh (7%). L’âge moyen de ces producteurs est de 47 ans avec 10 ans d’expérience en agriculture. Les hommes dominent très largement l’activité de production (96%). La majorité des producteurs enquêtés disposent d’une formation (79%) résultant de la fréquentation auprès de l’école coranique ou formelle. Donc, 21% des producteurs enquêtées n’ont aucune formation. -
Rapport annuel 2023 : Chambre Régionale d'Agriculture de Tahoua
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua s’est dotée d’un Plan de Développement Stratégique pour 4 ans qui a été validé et adopté au cours de sa première Assemblée Générale Ordinaire de sa cinquième mandature tenue le 05 mars 2023 à son siège. -
Formation des jeunes agriculteurs et agricultrices : Exemple du site de Yawaré
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Niamey a recensé 74 sites de maraichage dans la Région de Niamey, regroupant plusieurs milliers de producteurs pour lesquels le maraichage est une activité permanente ou temporaire. Un certain nombre de ces producteurs ont accès à des formations mais ce sont principalement des formations courtes et ponctuelles. -
Analyse des trajectoires des politiques et du droit foncier agropastoral en Afrique de l’Ouest
L’objectif de cette publication est de rendre compte des trajectoires contrastées des politiques de sécurisation du foncier pastoral en Afrique de l’Ouest. La sécurisation du « foncier pastoral » relève d’enjeux spécifiques que le Comité technique « Foncier & développement » a souhaité approfondir en s’appuyant sur une analyse comparative de trajectoires contrastées des processus législatifs engagés dans différents pays. Ces réflexions s’inscrivent dans la continuité de différents travaux du Comité sur les effets des politiques de formalisation des droits, l’analyse des trajectoires des politiques foncières et la manière de promouvoir des approches par les communs, pour ne citer que les principaux. -
Réussir un traitement phytosanitaire
Note sur le traitement phytosanitaire -
Activités génératrices de revenus sensibles au genre au Niger
Ce programme pilote conjoint avait pour objectif de combler les objectifs humanitaires et de développement, en répondant aux besoins alimentaires immédiats tout en améliorant durablement la sécurité alimentaire dans des régions touchées par des crises prolongées et récurrentes, avec une attention particulière portée aux femmes et aux enfants vulnérables. -
Ressources alimentaires et stratégies d’alimentation des petits ruminants en Région Centre-Nord du Burkina Faso
Le but de cette étude était d’apprécier le niveau de disponibilité des ressources alimentaires et d’analyser les stratégies paysannes d’adaptation aux contraintes alimentaires des petits ruminants au Centre-Nord du Burkina Faso.