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Capitalisation champs école paysans : action collective, auto-organisation et rôle des organisations paysannes dans la mise à échelle et l'institutionnalisation des champs écoles paysans
Depuis plus d’une décennie, l’approche de conseil agricole reconnue sous l’appellation Champ École Paysan (CEP) est adoptée dans la grande majorité des projets de développement agricole financés par le FIDA en Afrique subsaharienne. Ce travail de capitalisation s’appuie sur l’expérience de projets financés par le FIDA et par la FAO dans six pays : Burkina Faso, Burundi, Guinée, Madagascar, Mali et Niger. Elle exploite également les résultats d’une étude similaire conduite sur les CEP-élevage au Malawi, Rwanda et Zanzibar. À travers cet exercice nous avons cherché à comprendre dans quelle mesure l’approche CEP avait permis l’émergence de processus collectifs, organisationnels et d’autonomisation des paysans en réponse aux problèmes qui se posaient à eux. Cette capitalisation a également contribué à mieux appréhender le rôle et l’importance des organisations de producteurs (OP) et de leurs faîtières dans ces processus et la place qu’elles pouvaient prendre pour assurer mise à échelle et durabilité des actions dans un contexte d’institutionnalisation de l’approche. Nous avons classé les CEP des projets en fonction du niveau de participation des producteurs et de l’étendue des thèmes abordés. Certains projets analysés utilisent l’approche à travers des CEP « simplifiés » qui visent le transfert de technologies pour augmenter les rendements des cultures prioritaires prédéfinies lors de la conception des projets. -
Comment utiliser la démarche champ-école pour accompagner les transitions agroécologiques des agricultures familiales des pays du Sud?
Un CE est constitué d’un groupe d’agriculteurs et d’agricultrices de la même localité animé par un·e facilitateur·rice (technicien·ne ou paysan·ne animateur·rice) et qui cultivent ensemble une parcelle d’expérimentation et d’observation (voir figure 2). La définition d’une thématique (problème à résoudre sur une ou plusieurs cultures ciblées) amène le groupe à mettre en place des essais sur la parcelle CE. Sur la durée d’un cycle productif2 (de cultures, d’élevage…), le groupe et le facilitateur·rice se réunissent à intervalles réguliers pour réaliser les opérations nécessaires (entretien des cultures, soins des animaux, taille des arbres par exemple), faire des observations de l’agroécosystème et discuter des conduites à tenir pour les différentes parcelles d’essai. -
Recommandations méthodologiques pour mieux évaluer les effets des champs-écoles mobilisés pour accompagner les transitions agroécologiques
Ce document s’articule en 4 parties. Tout d’abord, nous définissons les CE et leurs principes, avant de détailler les méthodes d’évaluation couramment employées pour les CE et les défis que cela pose. Nous présentons ensuite la méthode d’évaluation compréhensive à l’aide d’une étude de cas au Nord Togo. Les perspectives en dernière partie permettent de replacer la méthode proposée dans le processus de construction de l’évaluation pour une intervention mobilisant des CE. -
Programme de développement de l’agriculture familiale dans la région de Diffa Revue à mi-parcours
Le ProDAF-Diffa est une extension géographique du ProDAF des régions de Maradi, Tahoua, Zinder, dans la région de Diffa. Ses objectifs
sont de contribuer à assurer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et les capacités de résilience aux crises des ménages
ciblés dans la région de Diffa. Ces objectifs demeurent alignés au plan d’action 2021-2025 de l’initiative 3N du Gouvernement du Niger
ainsi qu’à la note de stratégie de pays de 2022.
Une mission conjointe du Gouvernement de la République du Niger et du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), avec
l’appui de la FAO (Centre d’Investissement), s’est déroulée du 09 au 24 Mai 2022, pour procéder à la revue à mi-parcours (RMP) du
Programme de Développement de l’Agriculture Familiale dans la région de Diffa (ProDAF-Diffa). L’objectif de la mission était de vérifier les
hypothèses faites lors de la conception, d’évaluer la performance globale du ProDAF – Diffa et ses effets sur l’amélioration des revenus,
l’adaptation aux changements climatiques et l’accès aux marchés des exploitations agricoles familiales, et l'insertion socioéconomique des
populations réfugiées, déplacées ou retournées.