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Analyse des risques climatiques pour l’identification et la pondération des stratégies d’adaptation dans le secteur agricole du Niger
Actuellement, les informations disponibles sur les risques climatiques et leurs impacts concernant le secteur agricole du pays sont limitées. Cette étude a donc pour objectif de fournir une analyse approfondie des risques climatiques accompagnée d’une vaste évaluation de quatre stratégies d’adaptation potentielles pouvant guider les décideurs locaux en matière de planification et de mise en œuvre de l’adaptation au Niger : (1) l’agroforesterie et la régénération naturelle assistée (RNA) des arbres gérée par les fermiers, (2) la gestion intégrée de la fertilité des sols (GIFS), (3) l’irrigation et (4) la gestion améliorée du fourrage pour le bétail. L’évaluation des impacts repose sur : des projections climatiques basées sur deux scénarios d’émissions (SSP3-RCP7.0 et SSP1-RCP2.6), une modélisation hydrologique des variations de la disponibilité en eau, la modélisation et la comparaison des rendements futurs de quatre cultures dominantes (le sorgho, le millet, le maïs et le niébé), ainsi qu’une évaluation de la production animale dans les conditions climatiques à venir. -
Capitalisation, diffusion et appropriation de bonnes pratiques agropastorales en faveur de la résilience en Afrique de l’Ouest
Ce wébinaire sur «la capitalisation, la diffusion et l’appropriation de bonnes pratiques agropastorales en faveur de la résilience en Afrique de l’Ouest », a été présenté dans le cadre d'une série de wébinaires organisée par la Plateforme de gestion des connaissances sur les urgences et la résilience (KORE), au sein du Bureau des urgences et de la résilience de la FAO. -
Profil national genre des secteurs de l'agriculture et du développement rural
Au Ministère de l’Agriculture, l’intégration institutionnelle du genre a été matérialisée par la création de la Cellule Genre de ce Ministère le 2 août 2012. Cependant, les activités de cette Cellule sont concrètement au point mort. Les agents de l’administration centrale du Ministère et ceux des services déconcentrés n’ont jamais été formés et sensibilisés sur le genre. Auparavant, l’élevage était un Ministère à part entière. Selon le point focal, la Cellule Genre de l’époque avait le soutien du Ministre et de son Secrétaire général, ce qui a contribué à son dynamisme. La Cellule avait permis de former toutes les directions centrales et régionales ainsi que les agents de terrain à intégrer le genre dans les projets de développement. Actuellement, élevage et agriculture sont un même département : le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, avec un point focal par domaine de spécialisation. Cependant, on note des dysfonctionnements au niveau des Cellules genre. -
Estimation des bilans fourragers dans la région du Sahel d’Afrique de l’Ouest et Centrale
Un bilan fourrager évalue les ressources en aliments pour animaux, y compris les fourrages, et les compare aux besoins des animaux d’élevage. Ces ressources comprennent la masse fourragère - ou biomasse - pâturée ou broutée par les animaux (par exemple, l’herbe des pâturages et des parcours), ainsi que les résidus et sous-produits de la production et transformation des cultures (par exemple, pailles, son, tourteaux d’oléagineux ou mélasse), mais également les denrées pour animaux conservées et stockées par les éleveurs, avant l’hiver dans les zones à climat tempéré et avant la saison sèche dans la région sahélienne. -
Élaboration d’une vision commune pour renforcer la performance,l’équité et la gouvernance des organisations de producteurs et productrices agricoles au Niger
Au Niger, la structuration du monde paysan et l’amélioration des conditions de vie des petits producteurs et productrices agricoles sont des défis de grande ampleur. La majorité des organisations se heurtent à l’insuffisance d’appui et de formation en matière de mise en place d’OP, de leur gestion et de leur fonctionnement. Parmi les principaux obstacles, on compte également l’absence ou l’insuffisance d’éducation et d’alphabétisation des petits producteurs, notamment des femmes, ainsi que l’insuffisance des moyens financiers. A ces obstacles se rajoutent les difficultés d’accès au marché et la méconnaissance et/ou la mauvaise compréhension de la législation , ainsi que la difficulté à les faire respecter. Selon le dernier recensement de l'agriculture et de l'élevage général (2008), il existe 29 462 OP au Niger, mais seulement un nombre limité d’entre elles fait partie d'un réseau organisé. Celles-ci sont subdivisées en unions (11%), fédérations (2%) et confédérations (1%). De ce fait, 86% des OP au Niger ne font partie d’aucune structure spécifique.