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Effets du compost enrichi de l’urine humaine sur le rendement de la pomme de terre (MANDOLA) dans la Commune Urbaine de Faranah/République de Guinée
Le faible niveau d’apport des engrais minéraux par les producteurs dus son prix exorbitant est l’un des facteurs limitant la production de la pomme de terre. Le compost enrichi de l’urine constitue une alternative pour augmenter le rendement des cultures à faible coût. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer l’effet des doses du compost enrichi de l’urine humaine sur le rendement de la pomme de terre (MANDOLA). Les doses du compost enrichi par l’urine humaine utilisées sont : D0=0t/ha (Témoin) ; D1=15t /ha (240g /poquet) ; D2=30t /ha (480g/poquet) ; D3= 45t /ha (720g/poquet). Les résultats de l’observation phénologique ont montré que les différentes doses appliquées ont eu un effet en réduisant le cycle végétatif de la culture D1 (72 jours), D2 et D3 (70 jours) contre D0 (74 jours). Au vu des résultats d’analyse de variance, le rendement total en tubercules la dose D3 (13,07 t /ha) a été meilleure, suivie de D2 (12,76 t/ha) et D1 (11,98 t/ha) ; le plus faible rendement a été obtenu au niveau du témoin D0 (10,16t/h. -
Déterminants de l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols par les producteurs dans les régions du Centre et du Plateau Central au Burkina Faso
Les techniques de Conservation des Eaux et des Sols / Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) permettent d’accroitre les rendements et les revenus des producteurs. Au Burkina Faso, plusieurs facteurs permettent d’expliquer l’utilisation de ces facteurs, parmi lesquels des facteurs socioéconomiques et institutionnels. L’objectif de cette recherche était de déterminer les effets des facteurs socioéconomiques et institutionnels sur la probabilité d’adoption des techniques de CES/DRS par les producteurs dans les régions du Centre et du Plateau Central au Burkina Faso. Pour y parvenir, l’approche méthodologique utilisée a privilégié les données d’enquête collectées auprès de 265 producteurs et une modélisation du type Probit. Les résultats ont montré que le sexe du producteur, l’appartenance à une organisation paysanne, la pratique de l’élevage des caprins, le type d’activité principale, le fait d’être propriétaire terrien jouent positivement sur la probabilité d’adoption des techniques de CES/DRS. -
Effet des fertilisants sur la productivité de trois variétés de gombo(Abelmoschus esculentus L. Moench.) de la région de Zinder (Niger)
Au Niger, le Gombo représente l’une des plus importantes cultures maraichères. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de cinq types de fertilisants sur la productivité de trois variétés du gombo de la région de Zinder. L’étude a été conduite pendant la campagne agricole 2020-2021 en deux essais repartis sur deux périodes : la première pendant la saison de pluie (Juillet à Octobre 2020) et la deuxième en saison sèche froide (octobre 2020 à Janvier2021). Le dispositif adopté est un split-plot avec trois répétions et cinq traitements de fertilisants dont deux types de composts (Fumier de bovin et Fiente de volaille bien décomposés), deux fertilisants minéraux (NPK et Urée) et un témoin qui consistait à aucun apport de fertilisants. Les données collectées à travers 15caractères agronomiques et morphologiques du gombo ont été analysées avec le logiciel XLSTAT version d’essai 2021. Il résulte de cette étude que les fertilisants ont eu des impacts sur la productivité des variétés du gombo. La meilleure production en biomasse et en fruits a été obtenue avec la Fiente de volaille suivie de NPK et Compost pour toutes les variétés étudiées. En effet, la fiente de volaille a augmenté de plus 70% le poids des fruits chez la variété longue. Donc la fiente de volaille et le compost pourraient constituer une bonne alternative aux engrais minéraux. -
Caractérisation biochimique de la pulpe et de l’amande des fruits murs de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. consommées au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique, mais peu étudiée au Niger. L’objectif général de cette étude est la caractérisation des fruits de l’espèce S. birrea afin de mieux contribuer à sa valorisation. Les échantillons ont été collectés au niveau de 7 sites de deux régions et analysés au laboratoire pour déterminer la composition biochimique selon les méthodes AOAC (1990). La caractérisation de la pulpe montre des teneurs moyennes en eau variant de 80,3 à 86%, celles en protéines, lipides et glucides sont respectivement de 3,12 ± 1,48%, 2,78 ± 0,74% et 86,30 ± 2,55% respectivement avec une valeur énergétique de 382,68 ± 7,56 Kcal. L’amande est composée en moyenne de 6,08 ± 1,74% d’eauet 3,96 ± 0,39% de matières minérales. Elle est cependant assez riche en protéines (35,2 ± 2,47%) avec un taux important de matières grasses (46 ± 5,97%), de glucides de 14,8 ± 6,50%. L’énergie moyenne calculée est de 614 ± 29,3 Kcal. Il n’y a pas de différence significative de la composition des fruits. S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité qui nécessite une meilleure valorisation et une vulgarisation pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.