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Note d’information - La production de tomate sur billon
En décembre 2017, la Chambre Régionale d’Agriculture avait écrit une note sur les tomates de Téra : « Des tomates, de belles tomates en quantité au bord du barrage de Téra. »
Le chef d’exploitation de ces parcelles était Burkinabé. Cela avait fait des remous… Certains avaient parlé « d’accaparement des terres ». Si ces producteurs du Burkina Faso avaient lancé la production de tomate à Téra, ils avaient simplement loué des terres pour la saison de culture (pas d’achats). La main d’œuvre pour la culture, l’arrosage et la récolte, était locale, donc une initiative créatrice d’emplois. D’après l’animateur de la Fédération Mooriben, cette expérience commençait d’ailleurs à être imitée. Le côté intéressant de l’initiative était un possible « transfert de technologies ».
C’est bien ce qui s’est passé et des producteurs locaux (principalement d’anciens exodants) ont adopté les techniques des producteurs burkinabé, notamment la « culture sur billon ». Cette technique de production a la particularité de permettre aux producteurs de se passer de tuteurs. En culture tuteurée, avec une densité de 50 cm entre les plants, une parcelle de 500 m2 de tomate nécessite 2 000 tuteurs soit 40 000 tuteurs par ha. C’est une quantité difficile à trouver dans un pays sahélien et pour plusieurs dizaines d’hectares les prélèvements de bois provoqueraient une déforestation importante. L’achat de ces tuteurs représenterait également des charges élevées. -
Évolution du prix de gros de la tomate sur la période 2018 à 2021 sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015. Les informations présentées dans cette note concernent les quatre dernières années (2018-2021). Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers, des grossistes ou des collecteurs. Le prix relevé est un prix de vente en gros sur les marchés de Niamey. C’est donc le prix d’achat au producteur + le transport + la marge du collecteur plus la marge du grossiste. -
Champ école agro-pastoral pour une agriculture intelligente face au climat
Ce document « Guide Pratique du facilitateur de Champ Ecole Agro-Pastoral pour une Agriculture Intelligente face au Climat » est un aide-mémoire pour les facilitateurs déjà formés à l’approche champ école qui reflète les innovations et évolutions actuelles des champs écoles au Niger. -
Rapport définitif de l’enquête sur les productions irriguées 2020-2021
Le présent document rappelle les grandes caractéristiques de l’enquête horticole avant de donner une analyse synthétique des résultats obtenus en 2020-2021. L’engouement suscité cette année encore par la campagne irriguée, en particulier à travers les différents projets et programmes intervenant dans la promotion des cultures irriguées dont les objectifs et résultats attendus, renforce notre conviction et notre volonté sans cesse grandissante que l’évaluation de ladite campagne est importante à plus d’un titre : mesures des performances, contribution à la résorption des déficits alimentaires, exportations et revenus, etc. les attentes des utilisateurs des résultats de cette opération sont donc multiples et diverses mais elles ne lui enlèvent rien de sa valeur scientifique et statistique. Que ceux-ci (les utilisateurs) veuillent bien nous excuser des insuffisances qu’ils pourront constater et ne retenir que l’essentiel : les résultats qu’ils peuvent désormais utiliser comme outils de travail, d’analyse et de prospectives. -
Communication participative dans les champs école paysans pour l’amélioration des systèmes de cultures pluviales dans le Département de Diffa au Niger
La présente étude a pour objectif d’évaluer l’efficacité et le rôle de la communication participative dans les champs école paysans (CEP) mis en œuvre par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa (Niger). La méthodologie utilisée s’est appuyée sur la recherche documentaire, l’observation directe, les enquêtes de terrain auprès des apprenants, des responsables des CEP et des encadreurs (CRA). Au total, 112 personnes, réparties en 96 apprenants, 12 responsables de CEP et 4 encadreurs de CRA, ont été enquêtées sur six sites d’intervention du CRA/Diffa dont trois sites dans la commune urbaine de Diffa, deux sites dans la commune rurale de Gueskerou et un site dans la commune rurale de Chetimari. L’analyse des données a été faite au moyen du logiciel Sphinx V5. Les résultats de l’étude ont montré des taux de l’ordre de 80% à 100% pour le degré de participation au CEP des apprenants, un niveau de connaissance de 100% du thème principal.