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Faidherbia albida (Delile) Tree Dieback Effects on Crop Production in the Parkland Agroforests of Southwestern Niger
Faidherbia albida is an agroforestry tree species playing important agroecological and socioeconomic roles in arid and semiarid zones in Africa. For many years, anthropogenic and abiotic stresses were considered as the main threats for the species in West African parkland agroforests. Considerable dieback has recently occurred in F. albida trees of parkland agroforests in central southwestern Niger, and the causes are unknown. The e objectives of this study are to (i) investigate the magnitude of dieback of F. albida trees and (ii) assess local community perceptions of the effects of F. albida dieback on crop production. The health status and phenology of 213 F. albida trees were observed in the area where the dieback is occurring. Similarly, a sample of 144 people, 86% of which were farmers, was surveyed. Dieback incidence of F. albida trees was 19%, with mortality of 6%. Large-diameter trees had greater dieback than small-diameter trees. The most affected parts of the tree were the branches at 54% and the trunks at 39%. The populations noted a 33–55% reduction in the yields of major crops. This dieback of F. albida trees poses a serious threat to the survival of rural communities. Further studies can be conducted to identify the cause or cause of the dieback to guide the suitable agroforestry parkland management strategies. -
Faidherbia albida (Delile) Effets du dépérissement des arbres sur la production végétale dans les parcs agroforestiers du sud-ouest du Niger
Faidherbia albida est une espèce d'arbre agroforestier jouant un rôle agroécologique et socioéconomique important dans les zones arides et semi-arides d'Afrique. Pendant de nombreuses années, les stress anthropiques et abiotiques ont été considérés comme les principales menaces pour l'espèce dans les parcs agroforestiers d'Afrique de l'Ouest. Un dépérissement considérable s'est récemment produit dans les arbres F. albida des parcs agroforestiers du centre-sud-ouest du Niger, et les causes sont inconnues. Les objectifs de cette étude sont (i) d'étudier l'ampleur du dépérissement des arbres F. albida et (ii) d'évaluer les perceptions des communautés locales sur les effets du dépérissement de F. albida sur la production agricole. L'état de santé et la phénologie de 213 F. albida ont été observés dans la zone où se produit le dépérissement. De même, un échantillon de 144 personnes, dont 86% d'agriculteurs, a été interrogé. L'incidence du dépérissement des arbres F. albida était de 19%, avec une mortalité de 6%. Les arbres de grand diamètre ont un dépérissement plus important que les arbres de petit diamètre. Les parties les plus touchées de l'arbre étaient les branches à 54% et les troncs à 39%. -
Problème foncier et migration dans le terrritoire d'Allakaye au Niger
Au Niger, les espaces agricoles connaissent un morcellement suite à la croissance démographique et la dégradation de l’environnement. L’objectif de cette étude est d’analyser les dynamiques d’occupation des sols dans le terroir d’Allakaye et le recours aux pratiques migratoires comme stratégies de résilience des communautés face à la crise foncière et environnementale. La méthodologie adoptée est basée sur des entretiens semi-directifs avec le secrétaire permanent de la commission foncière communale une dizaine de chefs de ménages bénéficiaires de la rente migratoire, l’observation sur le terrain soutenu par l’exploitation des données issues de la recherche documentaire et étant natif du terroir, nous avons mis à contribution notre propre expérience pour permettre de comprendre le phénomène social en question. A l’issue de cette recherche les résultats obtenus montrent que la migration est une réponse à la dynamique démographique et la dégradation du potentiel productif menaçant la survie de la population. En effet, avec la rente migratoire, la population résiste et adopte plusieurs stratégies pour rester sur le territoire local comme la mise en valeur des glacis, l’achat des terres et la rotation des migrants pour combler le déficit céréalier au lieu de migrer vers les zones agro-climatiques plus favorables.