La détention des animaux de ferme de toutes espèces en leur
donnant de bonnes conditions de vie favorise leur bien-être et
leur santé sans recours aux traitement chimiques.
La pasteurellose est une maladie très fréquente qui peut se trouver dans toutes les régions. A cause du nombre d’animaux malades et de la mortalité des animaux, cette maladie est redoutable sur le plan économique. Elle provoque beaucoup de pertes chez les éleveurs.
À l’échelle des petits éleveurs familiaux, qui représentent au niveau mondial la majeure partie des quelques 1,3 milliards de personnes dépendant du bétail pour assurer leur subsistance (FAO, 2015), les maladies du cheptel constituent en premier lieu une menace pour la sécurité alimentaire et matérielle de toute la famille. Les produits de l’élevage (viande, lait, œufs, …) entrent pour une part importante dans la composition et l’équilibre nutritionnel de l’alimentation familiale, mais sont également fréquemment commercialisés. Ils permettent ainsi l’achat d’autres denrées alimentaires, de produits de première nécessité, et l’accès aux services de base (santé, éducation, etc.). L’élevage est également essentiel pour assurer aux cultures des apports de fumure organique, et faciliter, grâce à la traction animale, le travail du sol et les semis ou le trans port des produits aux marchés. Il est indispensable pour favoriser les transitions agroécologiques des systèmes agricoles et réduire ainsi la dépendance à l’achat d’intrants externes.
Conçu sous la forme de neuf (9) modules, ce manuel comprend : des rappels sur l’immunologie de la vaccination et sur la PPR, la présentation des différentes composantes de la vaccination, et enfin, l’expérience d’ILRI au Mali sur la stratégie d’augmentation de la couverture vaccinale chez les petits ruminants et les bovins.