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Offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local en Afrique de l’Ouest - Document de Stratégie
L’initiative « offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local » participe de l’ensemble des stratégies visant à opérationnaliser, non seulement la politique agricole de la CEDEAO, mais surtout à mettre en œuvre le Plan Régional d’investissement Agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle se veut un cadre et un instrument qui fédèrent, coordonnent et accompagnent toutes les initiatives en cours dans l’espace communautaire, en matière de développement des chaines de valeur du lait local.
L’offensive a pour objectif spécifique d’accompagner toutes les initiatives et stratégies de développement des chaines de valeur du lait local, afin de : Augmenter de façon substantielle la production locale du lait frais en améliorant la productivité du cheptel ; Améliorer l’approvisionnement de l’industrie laitière régionale au moyen de la collecte d’au moins 25 % de la production régionale de lait local à l’horizon 2025 ; Promouvoir un environnement incitatif au développement des chaines de valeur du lait local. -
Rencontre du comité de pilotage du projet d’Appui au Stockage de
Sécurité Alimentaire en Afrique de l’OuestLe Forum PRESAGG 2020 organisé par le Centre Régional AGRHYMET s’est appesanti sur les Prévisions Saisonnières dans les Pays du Golfe de Guinée. De ces concertations, on peut retenir que des dates de début de saison tardives à équivalentes à la moyenne de la période de référence (1981-2010) sont prévues sur la majeure partie du sud de la Côte d’Ivoire et le sud-ouest du Ghana. Par contre, des débuts de saison précoces à équivalents à la moyenne sont très probables sur le sud-est du Ghana, les moitiés sud du Togo, du Bénin et l’extrême sud-ouest du Nigeria. Pour le reste, du sud du Nigeria, les perspectives ne sont pas encore claires ; Malgré la poursuite de la maladie du coronavirus qui continue de sévir, l’approvisionnement des marchés a été beaucoup plus fluide qu’au mois passé. -
Performance du Projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest entre 2015 et 2019
Depuis 2012, la Cedeao est dotée d’une stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire qui combine les stocks de proximité, les stocks nationaux de sécurité et la mise en place d’une Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA). Pour l’opérationnalisation de cette stratégie, la Commission de la Cedeao a bénéficié d’un financement de 56 millions d’euros de l’Union européenne (PIR/10ème FED) pour mettre en œuvre le Projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Après quatre années de mise en œuvre, ce projet a permis d’intervenir sur ces trois niveaux de réponse aux crises, de déployer le dispositif d’information et d’aide à la décision, et enfin de renforcer les capacités institutionnelles de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (Araa) en charge de la mise en œuvre dudit projet. -
Les solutions alternatives préventives et curatives aux pesticides chimiques de synthèse
Le présent livret technique a pour vocation d’aider les facilitateurs des CEP dans leurs tâches pour faire diminuer l’usage de pesticides chimiques de synthèse qui présentent un danger pour la santé publique et l’environnement. Les facilitateurs des CEP sont des agents de la vulgarisation ou des producteurs relais. A ce titre, ils doivent mieux connaître les alternatives éprouvées qui sont utilisées dans la sous-région ou ailleurs au niveau des cultures maraîchères et des cultures pluviales. -
Mémento du stockage de proximité en Afrique de l'Ouest
En 2012, l’Afrique de l’Ouest s’est dotée d’une stratégie régionale de stockage en matière de sécurité alimentaire. Cette stratégie repose sur la complémentarité de trois lignes de défense pour faire face aux chocs : (i) les stocks de proximité gérés par des groupements de producteurs ou des organisations coopératives ; (ii) les stocks nationaux de sécurité alimentaire gérés par les États (parfois en cogestion avec les partenaires techniques et financiers) et (iii) la Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA) mise en œuvre par la CEDEAO à travers l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA). -
L'offensive régionale pour le lait local (document de synthèse)
Le marché ouest africain des produits laitiers manufacturés est dominé par les importations extra africaines, alors qu’en doublant uniquement la productivité des vaches laitières locales, la région pourrait faire passer le volume de sa production de quelques 5 milliards de litres actuellement à plus de 10 milliards de litres à l’horizon 2030. Les importations de la région sont passées au cours des quinze dernières années de 1,2 à 2,5 milliards litres EqLait/an. Elles se chiffrent à plus de 500 milliards de francs CFA annuellement. Ces importations sont en grande partie favorisées par une fiscalité de porte très faible sur certains produis comme le la poudre de lait, des difficultés de collecte de lait frais local et un tissu industriel conforté par les facilités d’importation du lait en poudre. La situation est d’autant plus difficile à soutenir que la région dispose d’un potentiel important en matière de production laitière. -
Pharmacopée de l'Afrique de l'Ouest
Dans de nombreux pays du monde, les connaissances médicales traditionnelles ne sont transmises que de bouche à oreille, avec très peu ou pas de documentation. Cependant, depuis la fin du XXe siècle, en raison de la réalité de l’immense potentiel de la médecine traditionnelle et de la demande croissante des détenteurs de savoirs endogènes pour un partage équitable des avantages tirés de la commercialisation de leurs produits, il y a eu des appels pour la documentation et la protection des connaissances médicales traditionnelles. À la lumière de cela, dès 1986, la quatrième Conférence internationale des autorités de réglementation pharmaceutique, tenue à Tokyo, a invité l’OMS à établir une liste des plantes médicinales et à définir des spécifications internationales pour les plus utilisées. Par la suite, plusieurs États Membres de l’OMS ont fait des efforts pour fournir des médicaments à base de plantes sûrs et efficaces à leurs populations.