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Rapport définitif de l’enquête sur les productions horticoles 2018/2019
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme stratégique « Accroissement et diversification des productions agricoles » de l’Initiative 3N, le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage met en œuvre et suit le programme de campagne irriguée 2018–2019.
L’évaluation des résultats de cette campagne irriguée s’est faite à travers une enquête appelée Enquête Horticole.
Ce document rappelle les grandes caractéristiques de l’enquête horticole avant de donner une analyse synthétique des résultats obtenus en 2018-2019.
Les principaux résultats de l’enquête horticole 2018-2019 se présentent comme suit : Les superficies mises en valeur sont de 188 837,91 ha soit une augmentation de 17,12% par rapport à 2017-2018. Trois régions occupent à elles seules 62% des superficies emblavées, à savoir : Tahoua 31,47% soit 59 420,5 ha, Dosso 15,46% soit 29 188,03 ha ; Maradi 15,02% soit 28 364,75 ha. Les autres régions partagent les 38% respectivement Tillabéry 12,12%, Zinder 11,88%, Diffa 5,19%, Agadez 4,98 % et Niamey avec 3,89%.
La répartition entre les différents groupes de produits alimentaires est la suivante : le groupe des légumes, le groupe des racines et tubercules, le groupe des légumineuses, le groupe des céréales, le groupe des épices et stimulants, le groupe des plantes à sucre, le groupe des fruits, le groupe des oléagineux, le groupe des autres cultures. -
Contribution des cultures maraichères dans le renforcement de résilience sociale : cas de commune de Malbaza dans la Région de Tahoua
Le maraichage est une activité très pratiquée dans la commune de Malbaza. Dans cette étude l’effet de maraichage dans le renforcement de la résilience sociale a été étudié. Des fiches d’enquêtes ont été administrées auprès des producteurs maraichers de site de Malbaza. Au total 40 producteurs ont été enquêtés. L’ensemble des données collectées est soumis à des traitements. L’analyse des données collectées a permis de faire l’état de lieu de la contribution de maraichage à la sécurité alimentaire. Ainsi cette activité présente des incidences socioéconomiques non négligeables. Le revenu annuel moyen généré par cette activité s’élève à 434328, 75FCFA, ce qui montre que le maraichage est non négligeable dans la commune. L’oignon, tomate et chou sont les spéculations les plus faites dans la commune. Ainsi les maraichers rencontrent des problèmes dans la pratique de cette activité, ces problèmes sont liés à la source d’eau, d’écoulement des produits maraichers, insuffisance de l’encadrement, l’accès aux crédits agricoles et les attaques des ravageurs. Par ailleurs pour bonne marche de cette activité la création des marchés agricoles, encadrement techniques, l’approfondissement des puits et l’accès aux crédits agricoles afin d’accroitre leurs productions sont les recommandations proposées par les producteurs.