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La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au coeur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. Moyennant une focalisation sur le cas des pays de l’Afrique de l’Ouest, cette communication aborde successivement la consommation de produits laitiers, la production de lait et les échanges de produits laitiers. Pour ce faire, cette analyse mobilise, d’une part, les données statistiques de la FAO sur une longue période (1961 à 2017) et, d’autre part, les statistiques des douanes sur la période 2000 à 2017 (pour la base de données BACI) ou 2018 (COMEXT). Une attention est portée à la question des importations de ces pays, notamment en mélanges de lait écrémé et de matière grasse végétale en poudre en provenance de l’Union Européenne (UE). Compte tenu de la faiblesse des droits de douane appliqués aux frontières et du caractère hautement compétitif de ces produits, un débat est engagé autour du devenir de la production laitière locale et de la stratégie déployée par les autorités européennes pour soutenir ou non, au travers de sa politique agricole, le développement de l’agriculture africaine. -
Analyse de l’évolution des systèmes d’élevage dans le bassin périurbain de Niamey (sous bassins laitiers de Kollo et Hamdallaye)
Avec environ 10 millions de têtes de bovins, le Niger a le plus grand cheptel de la zone UEMOA. Selon les statistiques nationales, la production laitière est de 1 milliard de litres par an dont 486 millions de litres de lait de bovins. Avec 63.8 litres par habitant et par an, le Niger a une culture de consommation de lait et produits laitiers. La consommation globale augmente donc au rythme de la croissance démographique, d’où le besoin d’importation.
Ce contexte peu favorable à l’émergence d’une filière lait local dynamique a connu l’apparition des premiers centres de collecte de lait au Niger, dans le bassin laitier périurbain de Niamey (Hamdallaye en 2008, Kollo en 2012, Koné Kaina en 2016).
Les réalités dans le bassin laitier périurbain de Niamey montrent que le goulot d’étranglement de la filière lait local a glissé de l’amont (améliorer la production laitière) vers l’aval (difficultés de commercialisation).
Cette étude dans la zone d’étude (Kollo, Hamdallaye) doit répondre à la question de recherche suivante : Quelle incidence a l’implantation des centres de collecte sur l’évolution des systèmes d’élevage ? -
La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au cœur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. -
Pour une politique commerciale et des politiques fiscales favorables au développement de la filière lait local en Afrique de l’Ouest
Note de position de la campagne « Mon lait est local ». La production et la commercialisation du lait local font partie intégrante de l’économie nationale et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux de l’Afrique de l’Ouest. Malgré son apport non négligeable à l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest, la filière lait local fait face à d’énormes défi s. Ces défi s se manifestent au niveau de la production laitière (alimentation du bétail notamment) et de la collecte, mais aussi au niveau de la transformation et de la consommation, avec notamment la concurrence de matières premières de la transformation et de produits de consommation importés. Dans ce contexte, les organisations de la campagne « Mon lait est local » plaident notamment pour la mise en œuvre de politiques publiques favorables au développement de la filière lait local dans les pays de la région. -
Politique commerciale, politiques fiscales et filières lait en Afrique de l’Ouest - Analyse de cinq scénarios possibles d’évolution des politiques dans quatre pays de la région (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal)
Le 1er juin 2018, de nombreuses organisations intervenant sur l’ensemble de la région ouest-africaine et d’organisations nationales du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (organisations agricoles, d’éleveurs, d’industriels et interprofessionnelles, ONG, centres de recherche et autres)1 lançaient la campagne « Mon lait est local ». Cette campagne vise à défendre et à promouvoir le lait local en Afrique de l’Ouest et au Tchad dans un contexte où les importations de produits laitiers et de mélanges alimentaires se substituant au lait ne cessent de progresser.
En effet, le lait et les filières laitières jouent un rôle essentiel dans le développement socio-économique et la sécurité alimentaire de nombreux territoires pastoraux et agro-pastoraux de la région. Le lait de vache représente une partie significative des revenus issus de l’élevage dans les pays sahéliens. En Afrique de l'Ouest, le pastoralisme et l’agropastoralisme font vivre et génèrent des revenus et de la sécurité alimentaire pour plus de 48 millions de pasteurs et agro-pasteurs. -
Au Sénégal deux modèles de mini laiteries à l'épreuve
L’État sénégalais et différents partenaires au développement appuient la production laitière depuis plus de vingt ans en Haute-Casamance. C’est aujourd’hui une des rares zones au Sénégal où l’on peut trouver du lait local toute l’année. -
Les centres de collecte laitiers paysans multiservices au Niger : le maillon manquant pour permettre le développement de filières lait locales
Depuis les années 1990, développement de nombreuses UTL semi-industrielles voire industrielles à Niamey pour répondre à la forte demande locale. -
Soutenir un développement à basse émissions des secteurs laitiers pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest
Cette étude évalue le potentiel d’augmentation de la productivité laitière couplée à une réduction de l’intensité des émissions de méthane entérique, dans le secteur bovin laitier de cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal). L’objectif général de l’étude est d’identifier des stratégies à bas coûts permettant de réduire les émissions de méthane entérique, de contribuer à des bénéfices sociaux et de développement économique à court et long terme, tout en améliorant la résilience face au changement climatique.