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Processus de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres
Ce document a été conçu avec le soutien du Programme de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres (PDC NDT), une initiative de partenariat mise en oeuvre par le
Secrétariat et le Mécanisme mondial de la CNULCD avec l'apport des partenaires suivants :
France, Allemagne, Luxembourg, République de Corée, Espagne, Trinidad et Tobago, Turquie, l’Agence spatiale européenne, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds pour l’environnement mondial, le Système mondial d'information sur les sols de l'ISRIC, l’Union internationale pour la conservation de la nature, le Centre commun de recherche de la Commission européenne, Soil Leadership Academy, le Programme des Nations Unies pour le développement, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, et l’Institut de ressources mondiales. -
Approche bassin versant
Bassin versant : c'est une zone topographiquement délimitée, drainée par un cours d’eau et ses affluents. Il correspond à la superficie totale des terres drainées en un point donné
d'un fleuve ou d'une rivière. Il s'agit enfin d'une entité hydrologique qui a été décrite et utilisée comme entité socioéconomique, politique en vue de la planification et de la gestion des ressources naturelles (SHENG, 1993), cité par ULYSSE (2001). -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Politique Nationale de Gestion des Zones Humides
Le Niger compte à ce jour douze (12) zones humides inscrites comme sites d’importance internationale ou sites Ramsar, et plus de 1000 cours d’eau de surfaces temporaires ou permanents. Les menaces qui pèsent sur ces zones humides, du fait de leur forte sollicitation, risquent d’entamer à jamais les potentialités qu’elles regorgent et compromettre l’existence de la diversité animale et végétale et les fonctions qu’elles exercent. Ainsi, Conscient de ce danger, le Niger a entamé avec l’appui des partenaires d’importantes réformes institutionnelles, juridiques et foncières en vue d’une meilleure gestion des ressources naturelles en général et des zones humides en particulier. C’est dans ce cadre que notre pays, s’est doté en 2010 d’une Politique Nationale sur les Zones Humides (PNZH), actualisée en 2018 assortie d’un Plan d’Action National pour la gestion, la valorisation et l’utilisation durable des Zones Humides (PAZH), dans le but de faire face aux fortes pressions sur celles-ci, imputables aux actions anthropiques et aux changements climatiques. Le présent document de Politique Nationale des Zones Humides du Niger, est le fruit de plusieurs jours de collecte de données et d’intenses réunions d’échanges. La vision de la Politique Nationale sur les Zones Humides (PNZH) est la suivante : « A l’horizon 2030, les écosystèmes des zones humides sont des espaces aménagés, conservés, viables et durablement gérés afin de fournir des biens et services nécessaires afin de réduire la pauvreté et contribuer à la conservation de la diversité biologique Africaine et mondiale ».