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Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescens Lam.
Arbuste de la famille des Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur gris pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alternes. -
Genetic and geographic variation in growth of Balanites aegyptiaca in Niger: comparing results from provenance/progeny tests in the nursery and field
Some tree improvement programs in Africa use nursery tests to investigate genetic and geographic variation in growth, but do they lead to the same conclusions as field tests? We investigated this question using provenance/progeny tests (12 provenances, 108 families) of Balanites aegyptiacafrom semi-arid Niger. The nursery test included treatments for time (12–16 months) and watering regime (reduced and normal). Family variation was significant for shoot diameter (Sdia), height (Sht), dry weight (Swt) and root dry weight (Rwt) in the nursery, and for tree height at 1 and 2 years (Fht-1, Fht-2) but not at 13.5 years (Fht-13.5) in the field. Provenance variation was significant only for root/shoot weight ratio (RSwt) in the nursery. Family mean Fht-1 and Fht-2 were positively correlated with all nursery growth variables except RSwt. Provenance mean Fht-2 was positively correlated with Sht, while provenance mean Fht-13.5 was negatively correlated with Swt and positively correlated with RSwt. Family mean survival at 13.5 years was positively correlated with Swt, Sdia, Fht-1 and Fht-2. Family mean Rwt, RSwt and Fht-2 increased from the more humid western to the drier eastern locations. -
Trend and Structure of Populations of Balanites aegyptiaca in Parkland Agroforestsin Western Niger
In Sub-Saharan Africa, trees and shrubs are intentionally cultivated with crops for multiple ecological and socioeconomical benefits [1-3]. Agroforestry systems are important for improving crop productivity, maintaining ecosystem integrity, and limiting capital resources depletion such as water, nutrients and soil [4,5]; mitigating the effect of global climate changes due to permanent tree cover that stores terrestrial carbon [6-9]; and reducing forest destruction by providing wood and non-timber products for human wellbeing [10]. Classically, agroforestry systems have been classified into six categories in which the woody plant component has the central role in the functioning of the agroforestry systems. These systems include crops under tree cover, agroforests, agroforestry in a linear arrangement, animal agroforestry, sequential agroforestry and minor agroforestry techniques [11]. The systems of crops under tree cover include all combinations of trees and crops in which the woody component creates an upperstorey covering the crops. -
Effets d’acacia senegal (L.) Willd. sur le rendement du niébé (Vigna unguiculata) au Niger, Afrique de l’ouest
L’agriculture nigérienne est une agriculture de subsistance avec peu d’apport de fumure organique et minérale (Ibrahim, 2010). La consommation d’engrais minéraux au Niger est extrêmement faible ; en moyenne, elle est de l’ordre de 20.000 t sur 5,35 millions d’hectares soit 4,3 kg ha cultivé et par an (RECA, 2010). Cet état de fait trouve son explication dans l’inaccessibilité de cet intrant et la pauvreté de la population. Pourtant, même s’ils sont accessibles, les engrais minéraux seuls ne suffisent pas, sur le long terme, à maintenir la fertilité des sols ou augmenter le rendement des cultures (Bado2002). En effet, nombreuses études ont montré leurs effets négatifs à long terme sur la dégradation chimique des sols, entraînant de ce fait une réduction de rendement (Koulibaly et al., 2010). Face à cette situation, les systèmes de cultures plus durables à faibles intrants et les processus naturels doivent être exploités. -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois.