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Lutter contre la mineuse de l’épi du mil sans pesticides, c’est possible !
Tous les producteurs du Niger redoutent le ravageur du mil qui est appelé en français la chenille mineuse de l’épi, en Haoussa murzouna et en Zarma guéri-guéri. Cette chenille s’attaque au mil quand les chandelles sont sorties et que les producteurs espèrent une bonne récolte. Elle
est capable de détruire une bonne partie de la récolte ou même de la totalité.
Les années où cette chenille s’attaque au mil, elle peut être présente dans tous les champs d’un terroir et il est impossible de la traiter en utilisant des pesticides. Mais il existe un autre moyen de lutter contre la mineuse de l’épi.
Nous allons partager avec vous l’expérience de l’élevage d’un de ses plus redoutables ennemis qui se nomme Habrobracon. -
Agroécologie : capitalisation d’expériences en Afrique de l’Ouest
Ce rapport présente les résultats de l’étude réalisée dans le cadre du projet Capitalisation d’expériences d’acteurs pour le développement de techniques agro écologiques résilientes en Afrique de l’Ouest (CALAO). Le projet CALAO a été coordonné par l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) et mis en oeuvre par les associations AVSF, Gret, CARI, Agrisud International, ENDA Pronat (Sénégal), ARFA (Burkina Faso), RAFIA (Togo), Inades Formation Togo, ainsi que l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD, Dakar), l’Université Nazi Boni (UNB, anciennement UPB, Bobo Dioulasso), l’Ecole Supérieure d’Agronomie du Togo (ESA-UL) et l’association Inter-réseaux Développement rural. L’étude s’est également appuyée sur un partenariat avec l’Unité de Formation et de Recherche Agriculture comparée et Développement agricole d’AgroParisTech. A l’instar des autres régions du monde, les agricultures familiales de la région ouest-africaine sont confrontées à des défis et difficultés auxquels le modèle de la révolution verte, basé sur l’usage intensif d’intrants de synthèse (pesticides, engrais) et le recours à des variétés commerciales à haut potentiel de rendement, ne semble pas en mesure d’apporter de solutions durables et adaptées aux besoins et capacités des familles paysannes. -
L’agriculture de conservation, qu’est-ce que c’est ?
L’agriculture de conservation, nom qu’on a finalement donné à ces nouvelles orientations de production agricole, était née. L’AC (écrit également ACS pour agriculture de conservation des sols), en résumé, ce sont donc les principes suivants : - Le non labour (arrêt de la charrue ; le travail du sol est simplifié, cela va des TCS au pur semis direct SD). - L’implantation de couverts végétaux d’interculture. - Une rotation diversifiée avec le plus possible d’associations végétales (dans le temps et dans l’espace). Aujourd’hui, la tendance va vers une évolution de la terminologie en préférant parfois parler d’agriculture régénérative. -
Bouse de vache pour la protection et la fertilisation des végétaux
Insecticides – fongicides : des méthodes naturelles pour protéger les plantes contre les ravageurs -
Pierre Besse : le maraîchage sous mulch
La maîtrise des adventices, une préoccupation majeure pour les maraîchers. Pierre Besse nous explique la combinaison de techniques qu’il utilise et nous fait découvrir l’intérêt du maraîchage sous mulch, sa mise en œuvre pratique ainsi que les points clés de réussite.
Pour tout savoir sur le projet et retrouver les témoignages de ces agriculteurs, et d'autres, sur leurs pratiques, rendez-vous sur osez-agroecologie.org -
Utiliser le paillage / mulch pour des cultures et un sol améliorés
Cette vidéo présente les technique de couverture du sol par un paillage pour améliorer la fertilité du sol, réaliser des économies d'eau et améliorer la production -
Les grandes cultures et fourrages en agriculture biologique
« Combien ça coûte de produire un hectare de blé tendre en bio ? Et un hectare d’abricotier ? De grenache ? ». Tout conseiller ou animateur a entendu au moins une fois ce genre de question, posée à juste titre par tout agriculteur qui se renseigne sur l’agriculture biologique. Nous aurions aimé apporter au travers de ce recueil une réponse unique et définitive, mais elle n’aurait pas tenu compte de la complexité des systèmes régionaux et de leur contexte particulier. Les références technico-économiques proposés ici offrent toutefois un éclairage utile et des bases de réflexion indispensables avant et après une conversion bio. Réflexion qui peut déboucher sur d’autres questions liées à l’organisation de l’exploitation ou à l’assolement ou aux débouchés commerciaux… Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux.Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible. -
L’agriculture de conservation au Maghreb : Les agriculteurs
font évoluer leurs pratiquesCe dossier synthétise une collaboration de Fert avec les agriculteurs et autres acteurs
de l’agriculture de conservation au Maghreb, qui ont été au coeur de la réflexion et de l’action -
Protection Biologique Intégrée
Ce guide donne des informations sur les techniques de protection biologique intégrée -
Utiliser le papayer comme insecticide et fongicide dans la lutte contre la rouille du caféier
Cette fiche décrit la fabrication et l'utilisation d'insecticides à base de papayer -
Utiliser le piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes
Cette note porte sur la fabrication du piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes -
Utiliser le tabac pour lutter contre les mouches blanches ainsi que la rouille du haricot et du blé
Cet article porte sur la fabrication d'insecticide à base de Tabac contre les pucerons mineuses des feuilles, les charançons, la mouche blanche, les chenilles, la rouille du haricot et du blé -
Utiliser les feuilles et tiges de tomate contre la piéride du chou et la teigne
Cette note montre comment fabriquer des insecticides / répellents naturels à base de feuilles et tiges de tomate -
Cultiver sur couverts végétaux couchés en maraîchage, faisabilité et premiers résultats : courge en Occitanie
Cette présentation évalue la faisabilité de la mise en place technique et pratique d’une culture de courge derrière un engrais vert préalablement couché -
Production des parasitoïdes Habrobracon hebetor Say dans la Région de Maradi
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi, s’est engagée à diffuser des informations à l’endroit des producteurs en matière du climat et des actions AIC (agriculture intelligente face au climat).
C’est ainsi que la CRA s’intéresse à la lutte biologique contre la mineuse de l’épi du mil. La région de Maradi fait partie des zones principales de production du mil et, par conséquent, elle est sujette aux dégâts causés par cette chenille.
La lutte biologique est l’une des principales luttes développées contre la mineuse de l’épi. Cette lutte consiste en la production et le lâcher du parasitoïde Habrobracon hebetor Say, prédateur de la MEM, ainsi que la production de son hôte Corcyra cephalonica Stainton, une autre chenille qui permet d’élever le parasitoïde afin d’obtenir un nombre important de celui-ci.
C’est ainsi que des unités de production des parasitoïdes ont été mises en place, au nombre de 8 à travers le Niger dont 5 dans la région de Maradi dans le cadre d’un projet. La CRA s’est intéressée à ces unités de production un an après la fin du projet. -
Connaitre l’Agroecology - un guide des media pour les journalistes et les communicateurs africains
Outre les avantages pour les journalistes et les communicateurs, ce guide est également utile aux passionnés de développement, aux militants, à la vulgarisation agricole, aux groupes de la société civile, aux associations de jeunes, aux associations de consommateurs et aux responsables gouvernementaux. Il vise à aider ceux qui amplifient la transition vers l’agroécologie en Afrique.
Le guide explique les principaux termes et concepts et partage les préoccupations des différentes parties prenantes vis-à-vis de la transition vers l’agroécologie. Il se concentre sur les questions critiques de l’agroécologie telles que la souveraineté alimentaire et semencière, la nutrition, la biodiversité, l’agriculture industrialisée, les menaces qui pèsent sur les moyens de subsistance et les droits fonciers. Le guide donne également des conseils sur les rapports de base des médias et fournit des outils utiles aux communicateurs -
Guide pratique du maraicher agroécologique de Brazzaville
Recettes de biopesticides, biofertilisants, et autres bio-préparations réalisées par des maraichers de la ceinture verte de Brazzaville. -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Prévention des risques des pesticides : Module 2
Le terme pesticide comprend le suffixe -cide qui vient du latin cida signifiant tuer et de l’anglais pest signifiant nuisible (NB : en latin, pestis signifie maladie contagieuse). Les pesticides sont donc par définition des produits toxiques pour certains organismes vivants. Ils détruisent des organismes considérés comme nuisibles que ce soit dans les champs, les jardins, les élevages, les lieux de stockage des récoltes et les maisons. Selon les organismes tués, on distingue les insecticides, les fongicides, les herbicides, les molluscicides, nématicides, bactéricides, rodenticides, virucides, etc… Certains pesticides utilisés contre les insectes des cultures sont aussi utilisés chez les animaux domestiques et les humains (C’est, par exemple, le cas de plusieurs insecticides utilisés pour tuer les poux). -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Promotion d'alternatives au pesticides : Module 3
L’objectif de ce module est de permettre de développer la lutte biologique et une meilleure connaissance des ravageurs et auxiliaires afin de mettre en place une stratégie de protection des cultures sans pesticides. Concernant les principes globaux, la pyramide ci-dessous présente les différents outils et méthodes pouvant être mis en œuvre par les paysans afin de leur permettre d’éviter au maximum l’utilisation de pesticides. Pour obtenir des cultures les plus saines possibles, les principes de base de l’agroécologie se situent en socle avec une diversité de pratiques, de systèmes de culture et de paysages. Ensuite interviennent les observations, étape déterminante pour établir le bon diagnostic et choisir la stratégie. -
L’agriculture biologique en Afrique : un levier d’innovations pour le développement agricole
En Afrique, l’agriculture biologique est peu recensée dans les statistiques officielles, alors qu’elle est de plus en plus présente sur les marchés locaux et d’exportation. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique. Aujourd’hui, les apports de l’agriculture biologique au processus de transition agroécologique amorcé sur ce continent sont indéniables. Elle diminue les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement et sur la santé, notamment parce qu’elle n’utilise pas d’intrants chimiques de synthèse. -
Évaluation pluri-critères de l’agriculture biologique en Afrique subsaharienne par élicitation probabiliste des connaissances d’experts
De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d’agriculture potentiellement qualifiables de « biologiques ». Pourtant, la capacité de l’agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L’élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d’experts sur une ou plusieurs quantités d’intérêt, et de décrire les niveaux d’incertitude associés. L’objectif de cette étude est de montrer comment cette approche permet de pallier le manque de données expérimentales quantitatives sur l’agriculture biologique en Afrique. L’élicitation probabiliste a été appliquée au Sénégal, au Burkina Faso et au Cameroun, en mobilisant 17 experts pour comparer les performances des agricultures biologique et conventionnelle sur la sécurité alimentaire locale en Afrique subsaharienne, en considérant plusieurs indicateurs quantitatifs. Les résultats montrent que les rendements des systèmes biologiques sont inférieurs d’environ 41 % à ceux des systèmes conventionnels, tandis que les prix des produits issus de l’agriculture biologique sont supérieurs de 34 % à ceux des produits issus de l’agriculture conventionnelle. -
La transition agro-écologique des agiculteurs du Sud
L’ouvrage présenté ici, qui présente les retours d’expérience de dix ans de travaux du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et de l’Agence française de développement (AFD), capitalise une expertise extrêmement précieuse, illustre des initiatives réussies en Afrique, Asie et Amérique Latine, pour nous guider dans la transition vers l’agro-écologie. Il fait bénéficier le lecteur de l’excellence des travaux de recherche du Cirad sur la valorisation de la biodiversité dans les agrosystèmes, l’optimisation des cycles biogéochimiques, la gestion à l’échelle du paysage et du territoire, ainsi que l’évaluation et la création de systèmes de production permettant de maximiser les services écosystémiques. L’analyse commune proposée par le Cirad et l’AFD nous montre aussi comment, au-delà du travail sur les agroécosystèmes, la transition agro-écologique doit passer par une phase d’innovation organisationnelle et institutionnelle, comprenant une approche globale de l’ensemble du système agricole et alimentaire, afin d’enclencher une transformation vers une production et une consommation plus durable. -
Les principes de l'agroécologie : vers des systèmes alimentaires socialement équitables, résilients et durables
Qu’entendons-nous par « agroécologie » ? À quoi ressemble-t-elle ? Peut-elle être appliquée à grande échelle ? Pouvons-nous donner des exemples concrets ? Comment pouvons-nous la soutenir ? Est-elle productive ? Existe-t-il des données prouvant qu’elle est efficace, qu’elle tient ses promesses ? Voici quelques questions souvent posées par des personnes qui connaissent peu le domaine de l’agroécologie alors que ceux qui le connaissent en soulèvent d’autres :
• « Je ne pense pas qu’ils parlent réellement d’agroécologie ; l’agroécologie ne se limite pas à l’amélioration de la vie dans les sols, c’est bien plus que ça !»,
• « C’est invraisemblable, ils utilisent le mot agroécologie, mais ils l’ont totalement vidé de son sens original, on dirait qu’ils l’utilisent pour verdir le modèle industriel »,
• « C’est peut-être la manière des scientifiques de voir l’agroécologie, mais les mouvements paysans la voient autrement »,
• « Il/elle n’utilise pas le concept d’agroécologie, mais ce dont il/elle parle est proche de notre manière de voir et de définir l’agroécologie », etc. -
L’agroécologie paysanne fer de lance de l’agriculture familiale et de la souveraineté alimentaire
Le rapport régional 2016 de l’Observatoire des exploitations familiales du ROPPA sur la situation des Exploitations familiales en Afrique de l’Ouest à fait émerger 9 thématiques critiques pour le développement et l’avenir des es exploitations familiales autour desquelles le ROPPA, les plateformes nationales et leurs OP membres devraient s’y investir. Ces thématiques critiques recouvrent plusieurs enjeux tels que la gestion durable des ressources naturelles, l’aménagement des terroirs, le modèle agricole, la question des femmes et des jeunes qui entrent pleinement au cœur des objectifs, principes et orientations de agroécologie promue par les paysans et paysannes de la région à travers leurs organisations. -
Document de proposition du ROPPA sur l'agroécologie paysanne
La position du ROPPA sur la question de l’Agroécologie est centrée sur l’impérieuse nécessité de faire reconnaitre l’Agroécologie Paysanne comme la meilleure approche pour une agriculture valorisant nos identités culturelles et nos Savoirs, notre biodiversité alimentaire et semencière saine et nutritive, notre autonomisation, engendrant des dynamiques économiques locales et de meilleurs revenus aux exploitations agricoles familiales dans la cohésion sociale et la paix. D’ailleurs différents auteurs soulignent que les connaissances les plus pertinentes pour valoriser les agroécosystèmes s’obtiennent « en s’inspirant du passé pour transformer le présent en se tournant vers le futur ». -
L’agroécologie, une voie pour atteindre les ODD
Les systèmes alimentaires agroécologiques disposent d’un énorme potentiel pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable. La question fondamentale est la suivante : si l’agroécologie a déjà fait la preuve de sa capacité à prendre en charge les défis sociaux et environnementaux, pourquoi les initiatives heureuses restent-elles souvent confinées au niveau local ? Grâce à des conditions politico-institutionnelles propices, l’agroécologie peut se développer, prendre de l’ampleur et nous mener vers la réalisation des ODD. -
Comment mesurer la performance agroécologique d’une exploitation agricole pour l’accompagner dans son processus de transition?
L’utilisation excessive de produits phytosanitaires permet de maximiser les performances économiques et productives, mais en contrepartie, l’environnement ainsi que la santé humaine et animale peuvent être fortement affectés du fait de leur toxicité. La réduction de l'utilisation de ces produits toxiques pour la conservation de l’environnement et la préservation de la santé humaine et animale est aujourd’hui une demande sociale. Il est devenu urgent d’investir dans des modèles plus durables permettant de diminuer voire de supprimer les risques. Une solution peut être la transition vers des systèmes de production agroécologique. Pour qu’ils soient durables, ces nouveaux systèmes doivent être performants sur les échelles agronomique, économique, sociale, environnementale et sanitaire. Une multitude d’outils d’évaluation de la durabilité des systèmes agricoles, basés sur un ensemble d’indicateurs, existe pour les exploitations conventionnelles. En revanche, ces méthodes sont peu adaptées aux systèmes biologiques et agroécologiques, et ne permettent pas de mesurer la performance de transition agroécologique des exploitations agricoles. -
L’ agroécologie Paysanne principale voie pour assurer la cohésion sociale, la paix et la souveraineté/sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest
Depuis les années 1970, des paysans et paysannes ainsi que leurs organisations en Afrique de l’ouest ont développé des initiatives visant à sécuriser et optimiser la gestion des ressources productives pour garantir la production et les revenus des exploitations familiales. Ces initiatives ont été améliorées et consolidées au fil des années avec les savoirs et savoir- faire locaux et/ou des innovations techniques paysannes ou générées en collaboration avec des institutions de recherche.