Recherche
7 items
-
Fiche technico-économique pour la culture du niébé
Le niébé communément appelé en haoussa waké est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Tanout, Gouré, Kantché et Magaria. Il est cultivé sur des sols sableux pauvres en matière organique, le plus souvent en association avec plusieurs autres cultures (mil, sorgho, sésame, arachide). La production de niébé de la région de Zinder est estimée à plus de 400.000 tonnes en 2015 avec un rendement moyen de l’ordre de 375 kg/ha selon les résultats de la campagne agricole 2015. La majeure partie de cette production est commercialisée sous forme de niébé grain vers le Nigeria et dans une moindre mesure transformée en beignet, galettes, dan-waké pour la consommation locale. -
Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger. -
Rapport d’achèvement - Projet amélioration et mise à l’échelle du système de riziculture intensive (SRI) en Afrique de l’Ouest
Le riz est historiquement une denrée alimentaire de base en Afrique de l’Ouest. Actuellement, le taux de consommation du riz augmente plus rapidement que celui de la production. Dans le même temps, la productivité rizicole traduite en termes de rendement demeure encore faible en moyenne et la région est confrontée à d’importantes menaces liées aux changements climatiques. Il y a donc une urgence d’intensifier durablement la riziculture avec comme objectif de renverser cette tendance et que la production dépasse la consommation. Le SRI est une des pratiques permettant rapidement d’atteindre rapidement cet objectif. -
Comparaison du commerce des fanes de niébé et arachide dans le marché de fourrage en zone urbaines et rurales au Niger
En Afrique de l'ouest 80% des petits exploitants agricoles vivent dans des systèmes de culture-élevage / agro-pastorales mixtes. Les agriculteurs peuvent obtenir un revenu supplémentaire important de la vente des fanes de niébé, et d'arachide et ils doivent porter attention au rendement des fanes et la résistance aux maladies . -
Irrigation et intensification de la production agricole au
Sahel : perceptions paysannes sur la double riziculture et
les variétés de riz utilisées sur les aménagements hydro -
agricoles au NigerL’étude vise à cerner les perceptions paysannes sur la double riziculture et les variétés utilisées au Niger. Méthodologie et Résultats : Elle a été menée sous forme d’enquête auprès de 345 producteurs de 10 aménagements hydro-agricoles de la vallée du fleuve Niger. Malgré le caractère aléatoire de l’agriculture pluviale, le riz demeure une culture de second rang tandis que la maîtrise de l’eau à tendance à favoriser le non-respect du calendrier cultural engendrant une augmentation des coûts de production et u ne baisse des rendements. La double riziculture se caractérise par une dizaine de goulots d’étranglement (P < 0,01) dont 3 apparaissent majeures : la contrainte de main d’œuvre, l’étiage du fleuve et l’approvisionnement en engrais. Sept sources de fourniture de semences ont été identifiées tandis que près de trente contraintes sont signalées sur les variétés (P<0,001). Les plus importantes sont la faible résistance aux maladies, l’exigence des variétés en engrais et le faible niveau de rendement . -
Évaluation de la gestion de l’eau à partir de l’indice d’équitabilité et du taux de satisfaction en eau d’irrigation : cas du périmètre rizicole de Karaigorou au Niger
il s’agit, à travers cette étude, d’évaluer, à partir des indicateurs d’équité de la distribution de l’eau et du taux de satisfaction des besoins en eau d’irrigation, les performances de l’irrigation sur un périmètre irrigué afin d’identifier des possibilités d’amélioration. Méthodologie et Résultats : cette étude a été menée sur le périmètre rizicole de Karaigorou au Niger. Elle s’est basée, d’une part sur des enquêtes afin de déterminer l’équitabilité de la distribution de l’eau entre les producteurs du périmètre et, d’autre part, sur des mesures et des calculs devant permettre à déterminer les taux de satisfaction des besoins en eau des cultures. Les résultats obtenus montrent qu’il n’y a pas d’équité dans la distribution de l’eau entre les producteurs car l’indice d’équitabilité obtenu pour le périmètre est de 23% ; inférieur à 10% qui est la valeur de référence. -
L'amélioration du rendement du mil par l'association avec le niébé en zone sahélienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années.