Le présent document représente le rapport final de fin de mission du Consultant National en charge d'appuyer le HC3N dans le processus de formulation du Projet d'Appui à l'Agriculture Sensible aux risques Climatiques tel que défini dans le contrat N°05/CON/PRODEXIDA en Avril 2015 et de l'Avenant N°1 en date du 21 décembre . Le rapport traite du déroulement de l'objet de la mission, des produits délivrés et des conclusions tirées.
Le Niger est un vaste territoire de 1.267.000 km² qui peut être découpée en cinq (5) zones bioclimatiques ( 4 selon certains auteurs): i) une zone saharienne de 0 mm à 150 mm de pluies par an; ii) une zone sahélo-saharienne propice à l'élevage transhumant (150 mm à 300 mm) avec quelques oasis et éparses (les 2/3 du pays ); iii) une zone sahélienne à vocation agropastorale extensive (300-600 mm) et iv) une zone sahélo-soudanienne (plus 600 mm) avec une productivité et des productions agricoles plus stable dans le temps.
Les journées multi-acteurs pour le développement de l'agroécologie en Afrique de l'Ouest ont été organisées par la Task Force multi-acteurs pour la promotion de l'Agroécologie au Sénégal (TaFAé), sous l'impulsion de la plateforme de recherche SREC et de la PFONGUE et avec le soutien de l'IRD, de l'UE et de la FAO.
Au début du XXe siècle, la girafe d’Afrique de l’Ouest (Giraffa camelopardalis peralta) était répandue du nord du Sénégal au nord-ouest du Nigeria. Dans les années 1930, l’aire de distribution était déjà réduite (Figure 1). Et dans les années 1990, il ne subsistait plus qu’une seule population au Niger. Cette population est confinée dans la zone de Kouré et Dallol Bosso Nord à 60 km à l’est de Niamey. Plus récemment, et en réponse aux contraintes alimentaires, des groupes de girafes ont commencé à migrer pendant la saison des pluies vers d’autres zones, par exemple plus au nord vers Fandou et Ouallam (Ciofolo et al., 2000 ; AWF 2013 ; Giraffe Conservation Foundation 2015).