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Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger. -
Annuaire national 2016 de disponibilité en semences améliorées au Niger
Au Niger, le secteur rural reste le plus grand pourvoyeur d’emploi et contribue plus que tout autre secteur au PIB par habitant constituant pour ainsi dire l’un des secteurs productifs capable de tirer la croissance économique de notre pays. La contribution de l’agriculture à l’essor national est hélas perpétuellement entravée par la faible capacité de production agricole. Même si les effets néfastes des variabilités climatiques en sont pour quelque chose, la faible utilisation des intrants (semences, engrais et pesticides), demeure un facteur limitant dans l’accroissement de nos rendements.
Depuis 2010, l’annuaire national de disponibilité de semences améliorées a apporté un changement positif dans le fonctionnement de la filière semencière au Niger et contribue de plus en plus à lever les contraintes d’accès à cet intrant fort utile aux producteurs. En termes de disponibilité, celle-ci est passée de moins de mille tonnes en 2010 à plus de 12 mille tonnes en 2015 avant de chuter à moins de 9000 tonnes en 2016. Cette chute drastique, s’explique par une mévente de la production de 2015 où plus de 3000 tonnes sont restées avec les producteurs. Cette situation aura entre autres comme conséquence la baisse du taux d’utilisation de la semence de qualité au Niger. Selon une étude menée en septembre 2014 dans trois (3) communes de la région de Tillabéri, le taux d’utilisation des semences de qualité ne dépasse pas 9% et le reste provient de la production propre du producteur, des achats sur les marchés locaux ou des aides sociales. -
Fiche descriptive de la variété de mil “CHAKTI"
De manière synthétique cette fiche présente la variété du mil chakti (nature génétique, cycle, hauteur, poids, rendement potentiel). -
Formation sur la production des semences améliorées
L’objectif global de cette formation est de renforcer les compétences des techniciens/ciennes à former les producteurs/trices de coton sur la multiplication et la diffusion des semences améliorées certifiées du coton et des cultures de rotation prenant en compte le genre afin d’accroître la productivité agricole et le revenu des producteurs/trices.