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Irrigation de complément et information climatique pour garantir la sécurité alimentaire
Au cours des dernières décennies, la variabilité climatique au Sahel a montré la grande vulnérabilité des systèmes de production agropastorale. La production céréalière interannuelle fluctue en moyenne de 20 % depuis la fin des années 80. Une situation qui s’aggrave de plus en plus avec le changement climatique : fréquence accrue des événements climatiques extrêmes, récurrence et allongement des poches de sécheresse et forte incertitude concernant la date de démarrage et la durée de la saison culturale. Les techniques culturales et de conservation des eaux et des sols traditionnellement utilisées, comme le Zaï et la demi-lune, deviennent inefficaces en présence de poches de sécheresse fréquentes et longues.
Face aux défis multiformes liés aux changements climatiques, le projet « Irrigation et information climatique au Burkina Faso: de la recherche au renforcement des capacités institutionnelles et communautaires », financé par le Centre de recherches pour le développement international, a testé dans la région sahélienne du Burkina Faso deux stratégies innovantes : l’irrigation de complément et l’information climatique. Ces deux stratégies sont des priorités du Programme d’Action National d’Adaptation à la variabilité et au changement climatique développé en 2007.
Ce projet a été mise en oeuvre en collaboration avec la Fédération Nationale des Groupements Naam, l’Association Zood-Nooma pour le Développement et l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage qui ont joué le rôle de facilitateur et d’encadrement des paysans pilotes. Les partenaires techniques et scientifiques comme le Secrétariat Permanent du Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable, la Direction Générale des Aménagements et du Développement de l’Irrigation et l’Institut de l’Environnement et de la Recherche Agricole ont permis d’assurer le transfert des connaissances et expériences acquises dans le projet vers les décideurs politiques. -
L’intégration des concepts de résilience dans le domaine de la sécurité alimentaire : regards croisés
On observe depuis les années 2000 la volonté des acteurs de la sécurité alimentaire de rapprocher résilience et sécurité alimentaire. Ce rapprochement n’apparaît cependant pas si évident au vu de la diversité d’éléments de langages utilisés pour les associer. Cet article vise donc à faire un état des lieux de l’association de ces notions, voire de leur intégration mutuelle. L’application de la résilience à la sécurité alimentaire met elle en avant les mêmes dimensions que lorsqu’elle est appliquée aux systèmes socioécologiques ? Y aurait-il
ainsi plusieurs concepts de résilience ? Quels sont les apports en termes programmatique et analytique dans
le champ de la sécurité alimentaire ? Quels difficultés ou défis posent cette intégration ? Une analyse de la littérature a été menée à partir de références scientifiques ainsi que de documents de cadrage, de projets et
programmes produits par des institutions, bailleurs de fonds et ONG. Deux enjeux se dégagent de ce rapprochement : la mesure de la résilience et les apports de cette approche en comparaison d’autres telles que la gestion des risques et la réduction de la vulnérabilité. Par ailleurs, alors qu’elle n’a pas de portée normative concernant les trajectoires des systèmes socioécologiques, la résilience est intrinsèquement considérée comme positive dans le domaine de la sécurité alimentaire. Cette acception de la résilience soulève alors des problèmes politiques de définition de ce qu’est une trajectoire favorable. L’accent mis, avec la résilience, sur les trajectoires du système, permet toutefois de relier court terme et long terme, tant pour comprendre les perturbations que pour concevoir des interventions. Enfin, les caractères holistique et multiscalaire de la résilience se retrouvent dans l’ensemble de la bibliographie étudiée, constituant une « avancée » dans le
domaine de la sécurité alimentaire. -
Comment se construit l’invisibilité des populations pastorales au Sahel : l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger
Au Sahel, les systèmes d’information élaborés et perfectionnés depuis les années 1980 n’ont pas suffi aux politiques nationales et aux actions d’urgence internationales pour gérer la spécificité des populations pastorales. Cette inadéquation renvoie aux difficultés historiques des administrations à prendre en compte la gestion commune des ressources naturelles et la mobilité des troupeaux. Elle s’explique en partie seulement par les limites des systèmes d’information, le manque de moyens ou un défaut de coordination au sein des politiques nationales et régionales. À partir de l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger et d’une quinzaine d’années de travaux de terrain au Sahel, ce texte montre comment s’est construite « l’invisibilité » des pasteurs : d’un côté, les schémas de pensée sous-jacents aux systèmes d’information n’aident pas les politiques à gérer les spécificités au coeur de la reproduction des systèmes pastoraux. Mais, d’un autre côté, la stratégie d’évitement des populations pastorales qui leur a historiquement permis d’échapper aux contraintes exercées par l’administration les dessert aujourd’hui en compromettant leur capacité à peser sur des débats fondamentaux au sein de leurs pays. Au-delà, le cas singulier du pastoralisme mérite de susciter l’attention de recherches pluridisciplinaires et de politiques prenant en compte une gestion durable des espaces, des ressources et du vivant, dans un monde exposé à de profondes mutations économiques et climatiques.
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Etude qualitative sur les contraintes à l’emploi productif dans les zones du projet filets sociaux au Niger
S’inscrivant dans le cadre du renforcement du programme de protection sociale adaptative au sahel, l’Etude qualitative sur les contraintes à l’emploi productif au Niger résulte du « diagnostic approfondi des contraintes à l’amélioration de la productivité et de la résilience dans les secteurs agricole et non-agricole »1 engagé par la Banque Mondiale pour rendre compte d’une part du rôle essentiel à jouer par les programmes de protection sociale en l’occurrence ceux des Filets sociaux pour promouvoir l’emploi productif aux personnes pauvres et vulnérables » dans cette région considérée comme la plus pauvre du monde (le sahel), et d’autre part des résultats encourageants de plusieurs études récentes qui « laissent notamment entrevoir des bénéfices importants à long terme de cette approche multidimensionnelle visant à lever les contraintes à l’emploi productif des plus pauvres »2.
Deux principaux objectifs sont assignés à cette étude : (i) d’une part, identifier et hiérarchiser les contraintes internes et externes auxquelles font face les personnes pauvres et vulnérables dans leurs activités, et (ii) d’autre part, identifier un ensemble d’interventions souhaitables pour promouvoir l’emploi productif et la résilience des personnes pauvres et vulnérables. -
Projet d'appui à la mise en oeuvre de la stratégie de l'initiative 3N pour la sécurité alimentaire et le dévéloppement agricole durables
La stratégie de l'initiative " 3N " pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durables a été adoptée en conseil des ministres par décret N°139/PRN du 18 avril 2012 -
Appui à l'élaboration des DPPD des ministères du secteur Sécurité alimentaire, nutritionnelle et développement agricole durable au Niger
Les DPPD des ministères de l'hydraulique et de l’assainissement, de l'agriculture et de l'élevage, de l'environnement et du développement , du commerce et de la promotion du secteur privé puis du haut-commissariat à l'initiative à l'initiative 3N ont donné lieu en juin-juillet 2016 a un travail de mise au point qui a fait apparaitre des points forts et des limites . L'analyse stratégique et la description du secteur d'intervention est réalisé de manière convaincante par tous ces documents, même si la lecture en est légèrement fastidieuse. La définition des programmes est judicieuse. Les indicateurs généraux sectoriels ne manquent pas. -
Enquête conjointe sur la vulnérabilité à l'insécurité alimentaire des ménages au Niger
Pays sahélien et enclavé, le Niger a un climat particulièrement aride avec des variabilités extrêmes et régulières. La pluviométrie annuelle comprise entre 100 mm et 800 mm, est caractérisée par une importante variabilité interannuelle et spatiale avec en conséquences des séquences de sécheresses et/ou des inondations. Ces rudes conditions climatiques affectent la production agropastorale et les conditions de vie des ménages en général. -
Conséquences du dépérissement du Moringa oleifera sur la sécurité alimentaire des maraichers de la commune rurale de Bitinkodji (région de Tillabéri/Niger)
Le moringa oleifera joue un rôle socio-économique important au Niger dans la contribution de lutte contre la faim (consommation des feuilles avec un apport nutritif élevé) et la pauvreté. C'est une source de revenue importante, souvent, la principale en période de soudure dans la commune rurale de Bitinkodji. Les maraîchers de Bitinkodji sont les principaux fournisseurs de feuilles fraiches de moringa aux différents marchés de Niamey. -
Atelier régional ouest-africain du programme INFORMED en collaboration étroite avec le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Le programme INFORMED (Information pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et Résilience pour la Prise de Décision), initiative de la FAO et l'Union européenne, a pour objectif de contribuer à accroitre la résiliences des moyens d'existence face aux menaces et aux crises et à réduire l'insécurité alimentaire et la malnutrition , à travers un soutien technique et analytique ainsi qu'un renforcement des capacités des institutions régionales et nationales engagées dans l'analyse de la sécurité alimentaire, la nutrition et la résilience pour l'élaboration de politiques et de programmes. -
Les ligneux alimentaires de soudure dans les communes rurales de Tamou et Tondikiwindi : diversité et structure des populations
Ce travail vise à déterminer la diversité et la structure des populations des plantes alimentaires de soudure et contribue à la connaissance des différentes espèces et l’impact de leur utilisation sur la biodiversité végétale pour sa gestion rationnelle afin de la préserver pour une utilisation durable. La méthodologie adaptée consiste à mener des enquêtes ethnobotaniques accompagnées d’étude écologique. La biodiversité est appréciée en calculant les indices de Shannon-Weaver, Equitabilité de Pielou et en analysant, la structure démographique des espèces rencontrées à partir des relevés floristiques dans des placettes carrées de 2500 m2 sur des transects radiaires. L’étude, portant sur 121 groupes, 110 ménages et 108 répondants clés, a révélé que 32 espèces ligneuses sont consommées dont 9 sont menacées de disparition dans la commune de Tondikiwindi tandis que celle de Tamou présente 28 espèces consommées dont 8 menacées de disparition. -
Plan de Soutien aux Populations vulnérables du Niger
Le Plan de soutien aux populations vulnérables est le document cadre de référence pour les actions de réponse à l’insécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale, mises en œuvre par l’État du Niger et ses partenaires. Il constitue un outil de plaidoyer pour la mobilisation des ressources et précise les normes techniques affiliées aux modalités d’intervention retenues. La campagne agricole d’hivernage 2021 n’a pas répondu aux attentes des producteurs. Elle a été marquée par un démarrage tardif de la saison des pluies, une mauvaise répartition de celles-ci dans l’espace et dans le temps et de longues séquences sèches sur l’ensemble du territoire. Dans certaines zones, l’insécurité civile a entravé l’accès des agriculteurs à leurs champs durant toute la campagne agricole. -
Concertation régionale sur la situation alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest : Dakar (Sénégal), 28 au 30 Mars 2022
La campagne agropastorale 2021 a connu une installation normale, cependant elle a été marquée par des pauses pluviométriques assez longues avec comme conséquences les avortements de semis dans plusieurs localités. Il a été observé un arrêt brusque et imprévisible des précipitations en fin août et courant le mois de septembre, ce qui avec les infestations parasitaires ont fait envoler les espoirs de bonnes récoltes chez les producteurs. Les productions agricoles définitives font ressortir des déficits aussi bien pour les céréales que les cultures de rente comparées à la campagne précédente et la moyenne quinquennale. Des productions qui n’ont nullement été à la hauteur des attentes des producteurs dans plusieurs localités du pays. Au sortir de la campagne pastorale, la production fourragère en zone pastorale est jugée mauvaise et marquée par un déficit énorme au plan national. On déplore même l’existence de quelques poches nues par endroits. Il ressort de l’évaluation de la biomasse un disponible fourrager (réel) évalué à 18 053 297 TMS. Le bilan fourrager global calculer en comparant les besoins globaux théoriques du cheptel résident des régions pendant les neuf mois dont les besoins sont évalués à 33 323 213 TMS fait ressortir un déficit fourrager global de l’ordre de 15 269 916 TMS soit 45,82% en plus des besoins des UBT. -
Habitudes Alimentaires au Niger : cartographie des recettes culinaires des ménages
Depuis la crise de 2005, les taux de personnes atteints de sous-nutrition évoluent en dents de scie au Niger, d’où la stratégie de l’état d’améliorer l’alimentation des populations pour y remédier. La présente étude vise à établir, toutes les recettes alimentaires, leurs ingrédients et les aliments communément consommés dans les ménages au Niger. Ces derniers ont été collectés auprès de plusieurs sources, réorganisées dans une base de données suivant l’écriture du standard international « INFOODS ». C’est ainsi, qu’un total de 518 recettes alimentaires a été répertorié dont 269 recettes à base de céréales, 36 de tubercules, 33 de légumineuses, 15 pour les produits carnés, 3 à base de laits et produits laitiers... -
Profil des moyens d’existence région de Zinder Magaria et Dungass – Zone agricole centrale de culture de céréales et des légumineuses Niger
L’agriculture se pratique sur le sol sablonneux, bien qu’on y trouve de l’argile dans certaines parties de la zone. Malgré que cette zone présente certaines potentialités agricoles modérées, elle n’est pas autosuffisante en matière de sécurité alimentaire, même au courant d’une année des bonnes récoltes. Les principales cultures vivrières sont le mil, le sorgho. Il faut noter que la production du sorgho a diminué ces dernières années en raison de la dégradation progressive des sols et des déficits pluviométriques ne permettant aux cultures de boucler leur cycle normal de culture. Cependant, le niébé, l’arachide et le sésame sont les principales cultures de rente dans cette zone. En effet, le sésame est en train de prendre la place de l’arachide suite à la forte demande de ce produit sur les marchés surtout du Nigeria. Pourtant cette zone était autrefois la première zone de production d’arachide au Niger qui a conduit à la création d’une usine de transformation de l’arachide. -
Profil des moyens d’existence région de ZinderMagaria et Kantche – Zone Irriguée Sud de Culture de Rente Niger
La persistance de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté au Sahel et au Niger en particulier, a beaucoup fragilisé les conditions de vie des communautés rurales. Au Niger, les activités agropastorales, bases de l’économie sont fortement dépendantes des facteurs climatiques. La faible performance de ces activités est toujours liée à des sécheresses, des attaques d’ennemis des cultures, l’insuffisance de pâturage ou des maladies d’animaux. Ces chocs et bien d’autres entrainent des pertes et hypothèquent la résilience des ménages. Les conséquences sont l’augmentation de la vulnérabilité, la perte de moyens d’existence, l’aggravation de la pauvreté, la précarité et la marginalisation des populations affectées. Les départements de Magaria et Kantché situés au sud de la région de Zinder, ne font pas exception à ce constat national. -
Insécurité alimentaire et pauvreté des ménages en milieu rural au Niger : cas de la région de Tahoua
La présente étude porte sur la situation d’insécurité alimentaire et la pauvreté des ménages dans la région de Tahoua (Niger). Les investigations ont intéressé 420 ménages répartis dans 20 villages selon un échantillonnage raisonné proportionnel au poids démographique des 8 départements de la région. L’insécurité alimentaire des ménages résulte de l’insuffisance des terres cultivables. Ainsi la pauvreté reste majoritairement liée au faible accès aux services sociaux de base tels que l’éducation avec 29% des scolarisés et 53% des analphabètes ; la couverture sanitaire avec 53,09% et des habitats rudimentaires constitués de cases en banco, de paillottes, de semi-paillotte ou de matériaux définitifs. Les infrastructures hydrauliques permettent une couverture en l’eau potable de 13,5% des ménages. Par conséquent le gouvernement nigérien doit réagir pour réduire cette vulnérabilité des populations à l’insécurité alimentaire et la pauvreté par la mobilisation des réserves foncières, l’appui au pastoralisme et aux activités extra agricoles et la maîtrise de la démographie. -
Guide de curriculum sur les espèces négligées et sous-utilisées : Combattre la faim et la malnutrition avec de nouvelles espèces
L'objectif de ce guide est d'introduire les ENSU dans les programmes d'enseignement supérieur en utilisant les exemples des fruits et noix, légumes, rongeurs et insectes. Nous sommes convaincus que les étudiants en agriculture et autres disciplines connexes, en sciences sociales et biophysiques auraient l’avantage d’avoir une compréhension de base de ce que sont ces espèces, de comment elles sont utilisées et de comment elles peuvent contribuer à la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. Les étudiants apprendront comment ces espèces peuvent constituer des chaînes de valeur rentables et offrir une opportunité d'affaires pour les diplômés. Le guide cible les établissements d'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Nous invitons les établissements d’enseignement supérieur à collaborer à la mise en application et à l’amélioration de ce guide. -
Promouvoir des services de conseil rural sensibles à la nutrition
Les services de vulgarisation et de conseil rural (SCR) aident les petits producteurs à améliorer la productivité et l’efficience de leur exploitation et à prendre des décisions concernant les perspectives de leur entreprise. Les SCR englobent non seulement les services publics de vulgarisation mais aussi des services organisés et financés par des sociétés privées le long de leurs chaînes d’approvisionnement – par exemple, une entreprise de transformation de produits alimentaires ou un groupement d’achats de produits peut établir un système de sous-traitants satellites et employer ses propres agents de vulgarisation. -
Perspectives sur la sécurité alimentaire : l'accès des ménages à la nourriture est limité par l'insécurité et l'inflation alimentaire
Le Niger continue de faire face à une crise sécuritaire qui engendre trois (3) fronts terroristes actifs dans le Bassin du Lac Tchad, dans le Liptako Gourma et dans le nord-ouest et centre-nord du Nigéria. Les actes terroristes meurtriers commis par les groupes armés engagés sur ces fronts n’ont cessé d’augmenter depuis le début de leur déclenchement en 2015. Selon ACLED, au cours de la période d’activités terroristes allant de 2015 à 2022, un total de 1 449 incidents sécuritaires répertoriés ont causé 5 830 fatalités. On a constaté une grande recrudescence des incidents sécuritaires pendant la période allant de 2020 à 2022 (Figure 1). La majorité des incidents et des victimes ont eu lieu de 2020 à 2022 et représentent respectivement 92 pour cent et 52 pour cent de l’ensemble des incidents sécuritaires et des victimes. On a répertorié une proportion moyenne de 40 à 50 pour cent d’incidents sécuritaires et des victimes pendant la période allant de janvier à mai de chaque année (Figure 2). En effet, cette période est la saison sèche caractérisée par le tarissement/dessèchement des cours d’eaux qui constituent des entraves naturelles à la mobilité des groupes armés. -
Revue des dépenses publiques 2011-2015 du secteur sécurité alimentaire et nutritionnelle et développement agricole durable
Les dépenses de la période 2011-2015 ont été effectuées dans un contexte difficile, caractérisé par l'insécurité aux frontières du pays (Mali et Nigeria), le déficit alimentaire de la campagne agricole 2012, la menace du virus Ebola, la baisse du prix des matières premières (or et uranium), sur fond des contraintes et problèmes structurels dont la pauvreté des populations, notamment rurales. C'est en outre, le premier mandat d'un régime qui venait de prendre le pouvoir en 2011. " fallait du temps pour connaitre l'état des lieux et concevoir les programmes appropriés pour faire face aux différents défis.
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Acceptabilité et consommation de la spiruline dans la communauté urbaine de Niamey
La croissance démographique, les changements climatiques et les bouleversements économiques conduisent obligatoirement à une crise alimentaire (DOUMANDJI et al., 2011). Ce phénomène est observé surtout dans les pays démunis sous forme d’une malnutrition due à une faible disponibilité des aliments de haute qualité nutritionnelle indispensable à la santé. Aussi, cette situation entraîne plusieurs maladies pouvant fragiliser à vie, voire détruire l’organisme humain. En effet, selon le rapport de la FAO, FIDA, UNICEF, PAM et OMS 2021, la prévalence de la sous-alimentation a augmenté, passant de 8,4 % en 2019 à 9,9 % environ en 2020.Environs 22 % (149,2 millions) d’enfants de moins de 5ans endurent de retard de croissance, 6,7 % (45,4 millions) souffrent d’émaciation et 5,7 % (38,9 millions) de surpoids. En Afrique, 59,6% de la population sont en insécurité alimentaire, dont 33,7 % de cas modères et 25,9% sont sévères. -
Module sur l’agriculture sensible a la nutrition
A qui s'adresse ce guide ?
Ce module est destiné à la formation des conseillers agricoles qui seront appelé à appuyer les populations rurales dans la prise en compte des aspects nutritionnels dans la mise en œuvre de leurs activités de production des cultures irriguées au Niger.
Que contient ce guide ?
Le module composé de Séquences traduit les grandes réoccupations de la stratégie
du PromAP en matière d’agriculture sensible à la nutrition dont :
✓ L’amélioration de la diversification et la qualité de l’alimentation des groupes
vulnérables (enfants 6 – 24 mois et les femmes enceintes et allaitantes) ;
✓ L’augmentation de la disponibilité des aliments au-delà des saisons, tout en préservant
leur valeur nutritionnelle et en assurant leur innocuité ;
✓ L’augmentation de l’accès des aliments nutritifs aux groupes vulnérables.
✓ L’information-communication efficaces des populations en particulier les ménages
ruraux, afin qu'ils puissent tirer le meilleur parti des aliments disponibles localement et
couvrir leurs besoins nutritionnels, notamment ceux des jeunes enfants et des femmes.
✓ L’hygiène alimentaire en nutrition ;
✓ Les techniques culinaires indispensables dans la nutrition
✓ La communication nutritionnelle.