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Alternariose sur oignons à Gotheye
Le périmètre irrigué du groupement féminin Wafakeye de Gotheye compte 12 ha cultivés par 113 femmes en bordure du fleuve Niger. L’oignon représente 80% des cultures. En janvier, l’oignon a subit des attaques sévères des feuilles, celles-ci se dessèchent à partir des extrémités.
L’attaque a commencé dans les pépinières et s’est étendue rapidement sur les planches d’oignons à proximité. Les productrices dont les parcelles sont atteintes sont obligées d’arracher leurs oignons même s’ils ne sont pas à maturité, sinon la récolte est détruite. C’est donc très grave. Ces attaques sont fréquentes depuis au moins 10 ans. -
Note technique pour la culture du chou
Nous avons consulté une dizaine de fiches techniques sur la culture du chou, de différents pays, et les recommandations des sociétés productrices des variétés en vente au Niger. Il existe des variations importantes sur les itinéraires techniques possibles. Dans cette note nous avons choisi de partir de la fiche technique sur le chou incluse dans le « Manuel Technique de l'irriguant privé » du projet PIP2 (juin 2008) et de donner aux conseillers maraîchers des éléments de réflexion sur l’itinéraire technique pour les aider à mieux adapter leurs conseils à la situation des producteurs et productrices. -
ALERTE Une nouvelle maladie sur le moringa au Niger
Au cours d’entretien avec les revendeurs des produits maraîchers du « petit marché » de Niamey en début décembre, ceux-ci ont expliqué que cette année le prix du moringa n’avait pas baissé après la fête du Ramadan car le moringa était « attaqué », ce qui entraine une baisse de la production. -
ALERTE Une nouvelle maladie sur les agrumes au Niger
A 100 km au sud de Niamey, dans une ferme isolée (20 km de la route bitumée), les orangers sont malades. Cette maladie attaque différents agrumes. Les orangers, citronniers et pomelos sont considérés comme très sensibles. Les tangelos, dont la production est très importante au Niger, sont considérés comme sensibles à moins sensibles. -
Récupération de terres : tranchées forestières… une évolution intéressante
Le site visité est sur un plateau situé dans la commune de Hamdallaye à 35 km de Niamey sur la route de Filingué, 4 km après Hamdallaye en arrivant sur le plateau, à gauche de la route. C’est un site de récupération de plusieurs centaines d’ha. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (2)
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers et animateurs maraîchers (OP, services techniques, GSC, GIE, projets …). Il s’agit d’une ferme installée dans le dallol Bosso à l’entrée de Birni Ngaouré (Région de Dosso), avec un système d’irrigation goutte à goutte pour les cultures de tomate, poivron, piment et melon principalement. Le 6 février, date de la visite, il y avait des parcelles de tomates en production et des parcelles de poivron en floraison. -
Les actes de sécurisation foncière
La sécurisation foncière est souvent citée comme nécessaire pour le développement agricole. Néanmoins, le dispositif mis en place pour sécuriser le foncier au Niger n’est pas suffisamment connu. Cette note vise à faire le point sur ce sujet. Toutes les informations contenues dans cette note (et notamment les modèles d’acte de sécurisation foncière et les procédures de délivrance de ces actes) sont disponibles sur le site Internet du Code Rural : http://www.coderural-niger.net/spip.php?article73 http://www.coderural-niger.net/spip.php?article161 -
L’aménagement des terres agricoles pour l’irrigation
L’irrigation fait partie des axes d’intervention de l’Initiative 3N « les Nigériens nourrissent les Nigériens », c’est même l’objet du premier programme d’investissement prioritaire : « accroissement des productions sous irrigation ». On peut se demander ce que prévoit le dispositif législatif et réglementaire lors de la réalisation d’aménagement pour l’irrigation, au niveau du foncier et de l’accès à l’eau. -
Les terres de restauration
La restauration des terres est un enjeu important au Niger. Des superficies importantes sont en effet dégradées et nécessitent une restauration pour redevenir productives, aussi bien pour l’agriculture que pour l’élevage. Que prévoit le dispositif législatif et réglementaire à ce sujet ? -
Ounoufa : Réaliser des banquettes entre d’anciennes banquettes, un risque pour un reboisement réussi.
Le plateau de Onoufa se trouve à la sortie de Niamey sur la route de Torodi, au niveau du poste de gendarmerie, après le péage. On y trouve les différentes techniques utilisées par le Programme de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger (PLCE) : cordons pierreux, banquettes en terre, demilunes avec semis et plantations d’arbres. En 2007, sur la surface plane du plateau, il a été réalisé des banquettes avec plantation de gommiers (Acacia senegal) et de Bauhinia rufescens. Les arbres se sont bien développés (photo en haut, à droite) et un grand nombre atteint aujourd’hui 3 à 4 mètres après 7 ans et pourraient être exploités pour la production de gomme arabique. C’est aménagement est, à notre avis, une des plus belles réussites de reboisement d’un plateau dans la région Ouest du Niger. -
Évolution du marché de l’oignon en Côte d’Ivoire à partir des informations contenues dans les « Bulletin sur le Marché de l'Oignon de l’OCPV».
Cette note présente la situation chronologique des approvisionnements en oignons sur le marché de la Côte d’Ivoire à partir de la lecture des informations contenues dans les « Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire ». -
Violet de Galmi, l’invasion de semences exotiques (et douteuses) continue en Afrique de l’Ouest
OIGNON VIOLET DE GALMI est un oignon de zone tropicale connu dans toute l'Afrique de l'Ouest. Avec une excellente uniformité et de gros bulbes, notre sélection est la meilleure sélection existante. La maturité est de 105 à 110 jours après la date de repiquage. La forme du bulbe est légèrement aplatie, la couleur est d'un rouge violet intense. La capacité de stockage est longue. -
Les semences de Violet de Galmi d’Afrique du Sud commercialisées par des firmes hollandaises : c’est n’importe quoi !
Depuis 2010, le RECA a organisé plusieurs rencontres sur la question des semences d’oignon. Ce n’est pas la peine de rappeler l’importance de cette filière au Niger, ni l’importance de semences dans toute production végétale. En début d’année 2013, le RECA avait mis en garde les acteurs de la filière oignon sur l’apparition dans des boutiques d’intrants de nouvelles marques qui proposaient des semences de Violet de Galmi d’origine inconnue ou suspecte. A l’heure de la récolte, il est maintenant possible de voir que ces variétés « exotiques » ne sont pas du Violet de Galmi. Il est temps de se pencher encore plus sérieusement sur la filière semence pour garantir à nos producteurs les semences de qualité dont ils ont besoin. -
La pêche au Niger / extrait des résultats de l’enquête réalisée en 2012
Le Niger dispose de ressources halieutiques appréciables. Leur existence est liée à la disponibilité des ressources en eau de surface : le fleuve Niger, et ses affluents, le lac Tchad, la Komadougou Yobé, les mares naturelles et les retenues d’eau artificielles. -
Autofinancement : le groupement féminin de Cernafa à Djoga / Torodi, un exemple à suivre
Le groupement Cernafa de Djoga a été créé en 2002 pour développer des activités de maraîchage au profit des femmes. Il a commencé par exploiter un premier site maraîcher aménagé avec des puits et une clôture. Chaque femme cultivait une superficie moyenne de 350 à 400 m2. Les femmes produisent de la salade, du chou et des oignons. A cela il faut ajouter d’autres légumes pour les besoins domestiques. -
La sécurisation des terres pastorales
Du fait de la pression foncière, la superficie des terres réservées à l’élevage a fortement diminué ces dernières années. Or l’élevage est une activité importante au Niger au niveau économique et cet élevage est souvent mobile. Cela implique de disposer d’espaces pour accueillir les animaux. Différents travaux montrent que les espaces pastoraux sont parfois occupés par d’autres activités (habitation, lotissement, champ). Quelles dispositions sont prévues par le dispositif juridique nigérien pour sécuriser les espaces pastoraux ? -
La circulation des animaux
Le bétail peut circuler toute l’année (y compris pendant la saison des pluies), sur tout le territoire nigérien, en empruntant les pistes de transhumance, les couloirs de passage et les aires de pâturage. Les pistes de transhumance, couloirs de passage et aires de pâturage sont classés dans le domaine public de L’État et doivent être inventoriés par les Commissions foncières. Les éleveurs bénéficient en commun de leur usage. Il est interdit d’occuper les espaces pastoraux. L’occupation ou l’empiètement sur ces espaces peut être puni d’un emprisonnement de 15 jours à 3 ans et/ou d’une amende de 10 000 FCFA à 100 000 FCFA. -
Les fourrières
« La fourrière est un service public de police rurale destiné à sécuriser les animaux égarés et à prévenir tous risques de nuisance liés à leur présence en dehors du parcours qui leur est traditionnellement réservé. » Extrait de l’article 46 de l’ordonnance n° 2010-029 relative au pastoralisme. Quelles sont les conditions d’implantation et de gestion des fourrières ? Comment les animaux sont-ils mis en fourrière et gardés ?