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Séchage de la tomate (Lycopersicon esculentum) : une autre alternative pour sa valorisation au Bénin
Cette étude valorise la tomate sous forme séchée. Huit lots de 115 g de tomate var. Akikon ont été soumis chacun à un prétraitement spécifique (T1 à T8) mettant en exergue simultanément les mécanismes de blanchiment et de déshydratation osmotique avec différents solutés. Les tomates ont été séchées à l’étuve à 45°C pendant 16 h. Des essais de reconstitution dans l’eau chaude (1) à 100°C et dans l’eau à la température ambiante (2) ont été conduits. -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Modélisation simultanée de la perception et de l'adaptation au changement climatique : cas des producteurs de maïs du Nord Bénin (Afrique de l'Ouest)
Au Bénin comme dans la plupart des pays en développement, les producteurs sont de plus en plus confrontés au besoin d’adapter leurs systèmes de cultures aux circonstances changeantes du climat. Cet article a pour objectif d’analyser l’adaptation des producteurs de maïs au changement climatique -
Les systèmes d'information sur les marchés agricoles dans les pays en développement : nouveaux modèles, nouveaux impacts
Dans les pays en développement (PED), les systèmes d’information sur les marchés (SIM) agricoles se sont développés en deux phases. Une première génération de SIM est apparue dans les années 1980 au moment de la libéralisation des agricultures des PED et une seconde génération l’a suivie dans les années 2000 sous l’impulsion de différents facteurs, notamment les difficultés rencontrées par les SIM de la première génération pour atteindre leurs objectifs, les nouvelles possibilités offertes par le développement des TIC – Internet et téléphonie mobile – et l’organisation croissante des opérateurs privés (organisations de producteurs, interprofessions). -
Agricultural risk modelling to improve market information systems in developing countries
La modélisation des risques agricoles peut être incorporée aux systèmes d’information de marché pour fournir une information additionnelle aux producteurs, commerçants, bailleurs de fonds et décideurs politiques des pays en développement, afin de permettre une meilleure gestion des risques -
La gestion des déjections animales dans la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) : structure des élevages, perception de leur impact environnemental et sanitaire, perspectives
Cette étude a été conduite dans la zone urbaine et périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). L’objectif était d’établir un diagnostic de la structure des élevages et des problèmes environnementaux générés par les pratiques de gestion et de valorisation des déjections animales. Une enquête auprès de 233 chefs d’unités d’élevage (CUE) a été conduite. -
L'agriculture familiale à travers le prisme du genre au nord et au sud des avancées pour toutes et tous
la question des droits économiques des femmes s’inscrit dans le cadre plus large des droits de la personne. Aujourd’hui,un dispositif juridique solide la consacre à l’échelle internationale. Et la plupart des États l’ont insérée dans leur droit positif. Le Niger participe à ce mouvement. Il a ratifié les principaux outils existant en la matière. Les plus importants d’entre eux sont intégrés dans Document téléchargé depuis www.cairn.info - - Revue Pour - 88.125.86.108 - 03/02/2015 12h41. © GREP. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - Revue Pour - 88.125.86.108 - 03/02/2015 12h41. © GREP POUR /n° 222/ juillet 2014 236 Dossier sa constitution comme pour leur donner un caractère fondamental. Il s’agit principalement de la déclaration universelle des droits de l’Homme et de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples.Ainsi, privilégier une piste orientée vers l’accès à l’eau à usage agricole offre un terrain fécond pour mieux appréhender l’effectivité des droits économiques des femmes. Évidemment, cette piste n’épuise pas le sujet. Elle l’éclaire dans certaines de ses dimensions et peut contribuer aux débats sur ces sujets porteurs. Dans un pays comme le Niger, la pertinence du sujet est évidente. -
Structure de la population de Boscia senegalensis (Pers) Lam. Ex Poir suivant la toposéquense dans la commune de Simiri (Niger)
Au Sahel, la végétation spontanée constitue la principale source de revenus et de complément alimentaire pour les populations locales. Parmi les espèces végétales utiles recensées, B o s c i a s e n e g a l e n s i s (Pers) Lam. présente une très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques lui permettant une grande résistance à la sécheresse et aux hautes températures et sa grande capacité de survie sur sols pauvres à très dégradés. Le but principal de la présente étude vise à caractériser les peuplements de Boscia senegalensis dans la localité de Simiri (Ouallam) au Niger. Trois parcelles de 1 ha (100 x100 m) chacune, ont été délimitées sur un transect suivant la toposéquence corrélée avec le gradient de perturbation, une parcelle sur le plateau, une autre sur le versant et une dernière dans le basfond. L’analyse de la structure en diamètre révèle que B . s e n e g a l e n s i s est en pleine régénération. L’analyse de la régénération révèle que le meilleur préférendum écologique de B. senegalensis est bas fond. La reconnaissance de la nature intrinsèque endogène et la dynamique des structures anatomiques de cette espèce devraient stimuler l’expérimentation et le suivi temporel et spatial, de dresser la carte génétique en vue de caractériser la diversité génétique au sein de l’espèce. -
Structure et dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée (RNA) dans le Centre-Sud du Niger
La présente étude est conduite dans les régions de Maradi et Zinder situées dans la bande Sud du Niger où la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) a pris de l’ampleur depuis la fin des années 1980. Cette pratique qui consiste à entretenir les rejets a permis de régénérer le couvert végétal et d’augmenter le rendement des cultures pluviales. Le but de ce travail est d’étudier la structure et la dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée. Tous les individus juvéniles dont le diamètre était inférieur à 4 cm ont été comptés dans des placettes de 2000 m² suivant un transect perpendiculaire. L’importance écologique des espèces a été appréciée à partir de l’Indice de Valeur d’Importance (IVI). Les résultats révèlent que la flore juvénile de l’ensemble des sites renferme 38 espèces ligneuses réparties dans 22 familles. Les familles les mieux représentées sont les Mimosaceae (20,73%). La strate juvénile dans l’ensemble a une dynamique déséquilibrée. -
Diagnostic participatif de la diversité de morphotypes et des connaissances locales en matière de culture du Voandzou (Vigna Subterranea L.) au Niger
Le voandzou (Vigna subterranea L.), troisième légumineuse alimentaire en Afrique, est la plus importante en termes de production et de consommation après l’arachide (Arachis hypogeae L.) et le niébé (Vigna unguiculata walp.). La valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire des populations face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique de cette culture s’avère plus que nécessaire. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte des accessions a été effectuée sur l’ensemble du pays. -
Productivité de la culture du sorgho (Sorghum bicolor) dans un système agroforestier à base d’Acacia senegal (L.) Willd. au Niger
Les sols sahéliens se caractérisent par un faible niveau de fertilité dont l'amélioration se fait par l'épandage de fumier organique ou d'engrais. Cependant, les contraintes économiques des ménages limitent leur adoption. Des options ne nécessitant aucune sortie monétaire notamment l'intégration à la culture de la végétation ligneuse naturelle constitueraient des alternatives plus en adéquation avec les conditions socio-économiques des paysans. -
Adaptabilité de huit variétés de pomme de terre (Solanum tuberosum L.) au contexte climatique du Niger
Au Niger, les changements climatiques ont comme conséquences directes des déficits céréaliers récurrents. Pour résorber ces déficits et augmenter la qualité nutritionnelle de l’alimentation, la politique agricole met désormais un accent particulier sur les systèmes de cultures irrigués, notamment sur les cultures maraîchères. En appui à cette politique, huit variétés de pomme de terre ont été introduites et testées dans dispositif en blocs complets randomisés à 3 répétitions, dans les conditions climatiques du pays. Quatre d’entre elles (Daifla, Atlas, Sahel et Pamina qui murissent au bout de 70 jours) présentent un potentiel productif supérieur à celui du témoin local (Rosanna). Les autres (Pamela, Yona et Stemster, avec un cycle de 90 jours) ont eu des rendements inférieurs à celui du témoin et sont sujettes à des attaques des maladies et d’une mauvaise herbe (Cyperus rotundus) qui ont affecté la qualité marchande des tubercules. -
Influence de la profondeur d’application d’engrais minéraux par microdose sur la densité racinaire et la productivité du mil (Pennisetum glaucum)en zone sahélienne du Niger
Afin d’améliorer l’efficacité de la technique d’application localisée de fertilisants minéraux par micro-dose, un essai a été conduit en 2008 et 2009 à la station de recherche de l’ICRISAT-Sadoré/Niger. L’objectif de l’essai est d’évaluer l’impact de la profondeur d’application d’engrais minéraux par micro-dose sur la densité racinaire et les rendements du mil. Cinq traitements ont été utilisés en 2008 : (i) DAP (2g) á 5 cm, (ii) DAP (2g) á 10 cm, (iii) DAP (4g) á 5 cm, (iv) DAP (4g) á 10 cm et (v) Témoin absolu. En 2009, un sixième traitement DAP 200 kg/ha appliqués à la volée a été ajouté aux traitements précédents. Tous ces traitements ont été organisés dans un dispositif expérimental en bloc randomisé complet répété cinq fois. L’application de 2g de DAP à 10 cm de profondeur a entrainé une augmentation de la densité racinaire de 28% à 38% dans les 40 premiers centimètres du sol et celle du rendement en grain de 19 à 22 % comparé à l’application de la même dose à 5 cm de profondeur. L’augmentation du rendement à 10 cm de profondeur a été accompagnée d’une amélioration de l’efficience de l’eau de 18 à 21 %. -
Agroécologie en Afrique de l’Ouest et du Centre : réalités et perspectives
Ce numéro de Grain de sel consacré à l’agroécologie en Afrique de l’Ouest et du Centre tente de répondre à ces différentes questions, en faisant participer au débat une diversité d’acteurs, chercheurs et praticiens, du Nord et du Sud. Le numéro s’attache tout d’abord à examiner le concept d’agroécologie, son origine, ses évolutions et ses définitions pour les acteurs de la région. Des articles présentent ensuite une série d’expériences, au niveau national et local, illustrant les réalités, les succès et les limites des pratiques agroécologiques sur le terrain. La dernière partie du numéro interroge plus précisément les obstacles et les leviers à un changement d’échelle des pratiques agroécologiques en Afrique de l’Ouest et du Centre. -
Les méthodes de conservations et de lutte contre les ravageurs de stock du mil et du sorgho à Tahoua et Maradi, Niger
Au Niger, le sorgho et le mil représentent les deux (2) céréales les plus importantes en termes de superficie cultivées et de productions. Les effets combinés des contraintes biotiques et abiotiques entrainent des pertes post-récoltes. Une étude a été conduite pour évaluer les connaissances des producteurs sur les ravageurs et les méthodes de lutte lors de la conservation. -
Élevages laitiers à bas intrants : entre traditions et innovations
Les incertitudes économiques associées à la mondialisation des échanges laitiers et à l'arrêt des quotas, ainsi que les questions récurrentes autour de la durabilité des systèmes interrogent l'élevage laitier. Dans ce contexte, les systèmes de production à bas intrants qui s'appuient sur des pratiques traditionnelles pour innover dans l'organisation et les techniques d'élevage proposent des démarches intéressantes à analyser. -
La capitalisation d’expériences à l’épreuve de la pratique au Niger et au Burkina Faso
De 2009 à 2013, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en œuvre le projet « Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire » au Niger et au Burkina Faso dans le cadre du Programme de Partenariat FAO-Belgique « Gestion des connaissances et genre ». Au cours de ces quatre années et demi, le projet «Capitalisation» a testé et adapté des méthodologies développées par plusieurs organisations en vue de capitaliser les expériences en matière de gestion des intrants agricoles et d’en dégager des bonnes pratiques. Ces méthodologies de capitalisation reposent sur un processus d’apprentissage participatif qui a fait appel à la collaboration de nombreux partenaires. Au sein de ce projet, les thématiques visées par la capitalisation ont porté sur la gestion des intrants agricoles, le genre ainsi que les méthodologies participatives pour la capitalisation d’expériences. -
Transhumance et questions d'accès aux points d'eau pastoraux dans la région de Zinder (Niger)
L'objectif de ce travail est d'analyser les principes régissants l'accès aux points d'eau pastoraux dans les différentes zones agro-écologiques complémentaires à travers une description fine de principaux flux de transhumants qui parcourent la région. -
Convoitises et conflits entre ressources pastorales et extractives au Nord-Niger : verts pâturage et yellow cake chez les « hommes bleus »
Cet article évoque les difficultés qu’ont les pasteurs nomades à perpétuer leurs conditions d’existence face aux multiples contraintes auxquelles ils sont confrontés (climatiques, politiques, économiques). Outre les problèmes d’insécurité, de cloisonnement et d’accapare ment des terres pastorales, ils subissent les impacts de l’exploitation minière par des sociétés internationales, notamment de l’uranium dans l’Eghazer, qui fonctionnent selon des logiques extraterritoriales. Aux impacts sanitaires et environnementaux s’ajoutent la confiscation de terrains de parcours ainsi que les entraves mises à la circulation des troupeaux, et ce malgré les droits fonciers et malgré la reconnaissance de la mobilité des pasteurs nomades dans la législation nationale.