L’accroissement démographique et la dégradation de l’environnement, particulièrement des ressources naturelles, sont des phénomènes intimement liés. C'est dans le monde en développement que l'accélération de l'urbanisation est la plus spectaculaire: le nombre de citadins y a plus que quadruplé depuis 1950. Cette accélération sans précédent du développement urbain a considérablement affecté les rapports de l'homme avec les arbres et les forêts, rapports qui influencent fortement les dispositions et les mesures que prennent les administrations modernes pour définir la place et le rôle des arbres et des forêts dans les agglomérations et à leur périphérie.
Cet article tente de montrer que l’agriculture urbaine et périurbaine peut répondre la pauvreté dans la ville de Niamey. Il montrera aussi que l’activité maraîchère de Niamey ne demande pas de gros moyens financiers. Cette étude a été réalisée à partir d’un guide d’entretien qui a été adressé à 30 producteurs de trois localités (gounti yéna, saga, et la corniche Kamkalley). Les données quantités recueillies entre 2010 et 2012) ont été complétées par celles qui sont secondaires provenant du Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel (RGAC), de l’Institut National de la Statistique (INS) et de la Direction Générale de la Statistique Agricole (DGSA).
L’article repose sur une enquête semi-ouverte des chefs de ménages sédentaires réalisée en saison des pluies en 2010. L’échantillonnage stratifié repose sur une première strate (zone de dénombrement) et une deuxième (type de milieu). Le présent article porte sur les ménages périurbains de la région de Tahoua. La première strate (zone de dénombrement) est calculée sur la base de sondage nationale de l’Institut National de la Statistique du Niger (INS-Niger) et est définie comme « une partie du territoire, parfaitement délimitée, comportant un nombre à peu près constant d’habitants, proche du millier de personnes » (6).