La tomate est une des cultures les plus répandues au monde. En 2005, l’Union Européenne (EU) était le deuxième plus grand producteur (derrière la Chine) avec une
production annuelle de 17 millions de tonnes (FAOSTAT, 2007). En 2005, les Européens ont consommé 15 millions de tonnes de tomates fraîches, dont 90% produites dans l’UE. En 2004, les données publiées dans un rapport Européen sur les
résidus de pesticides dans les fruits et légumes ont montré que 1% des échantillons
de tomates dépassent les Limites Maximales de Résidus (LMR). Le processus de
biodégradation des pesticides est plus long au niveau du sol qu’au niveau des cultures.
En stockant plus et mieux, les producteurs peuvent gagner des milliers de FCFA supplémentaires. Sur le plan national, la valeur ajoutée additionnelle se chiffre dans les milliards. Pour réussir des stratégies de stockage et de vente différée, il est important qu’elles soient couplées avec des instruments financiers appropriés qui sont à la hauteur des producteurs et leurs organisations. Le stockage crédit est un tel instrument. Il a le potentiel de rendre la culture d’oignon plus rentable, aussi bien pour les exploitations agricoles que pour l’économie nationale.