Il existe des jardins scolaires dans la plupart des pays en développement, les expériences les plus concluantes étant généralement dues à des initiatives communautaires ou aux efforts d’enseignants particulièrement motivés.
Les deux zones d’études ont comme point commun la présence maintenant ancienne d’une culture de vente, pivot de l’économie agricole : l’arachide au Sénégal et le coton au Nord-Cameroun. Les structures d’appui à ces deux filières d’exportation ont fortement orienté les choix des agriculteurs et modifié le fonctionnement de leur exploitation en permettant une adoption massive de la traction animale, première étape de l’intégration de l’élevage dans les exploitations agricoles. Dans les exploitations les plus aisées, l’investissement dans l’élevage des surplus monétaires issus principalement de la culture de vente constitue un autre point commun aux deux régions. Enfin, comme dans la plupart des zones rurales d’Afrique subsaharienne, le facteur principal d’évolution de l’agriculture durant la deuxième moitié du vingtième siècle a été l’accroissement démographique entraînant une compétition pour l’accès aux ressources en terres cultivables et de parcours entre agriculteurs, d’une part, et entre agriculteurs et éleveurs, d’autre part. Actuellement, la densité de population rurale dépasse 60 habitants/km2 dans plus des deux tiers du bassin arachidier et dans plus de la moitié de la zone cotonnière au Cameroun.
L'économie du Niger est fortement domine par le secteur agricole qui participe pour environ 40% à la formation du PIB, assure quelques 16% des exportations, et emploie 90% de la population active. En 2002, le taux de croissance était de 2,9% et le niveau prévisionnel de 2003 est de 3,2%.
Le potentiel rizicultivable du Niger est presque exclusivement localisé dans la vallée du fleuve Niger où il est estimé à 24.000 ha. Malgré les potentialités dont dispose le Niger, la production rizicole reste encore insuffisante. Pour combler le déficit rizicole, le Niger procède à d’importantes importations des céréales, dont le riz en provenance notamment des pays asiatiques. La double culture est pratiquée sur environ 7.850 hectares, avec un taux d’intensification de ~170% ; malgré le fléchissement enregistré au cours de ces dernières années, ces performances (combinées à des rendements moyens restés longtemps au-dessus de 4,5 tonnes par hectare) sont les plus élevées de la sous – région (Djido, 2004).