Le palmier dattier appartient au genre Phoenix de la tribu des Phoenicea. Aucun vestige de phoenix n’a été trouvé jusqu’à présent dans les zones actuelles de palmiers dattiers, alors qu’un dattier fossile datant du début de l’ère quaternaire fut trouvé en Europe. Ainsi, le continent européen serait considéré comme le centre d’origine du dattier. Les plus anciens documents écrits sur le palmier dattier se trouvent à Babylone et datent de 4000 ans avant JC. Cette plante était le symbole de la fertilité pour les Egyptiens, de la paix pour les chrétiens. Aux Etats-Unis, le palmier fut introduit par les conquêtes espagnoles (NIXON, 1978). A l’heure actuelle on trouve des palmiers dattiers jusqu’aux zones sahéliennes, tels les cas du Manga et du Damagaram au Niger.
La situation de pays enclavé constitue un handicap majeur au développement des échanges. Elle réduit les avantages qu’offrent les marchés internationaux en rendant moins compétitifs les produits du pays à l’exportation tandis qu’à l’opposé elle augmente le coût de ses importations. Pays en sandwich entre le Sahara et le Sahel mais gratifié de sept frontières1, le Niger devait pouvoir constituer l’exception qui confirme la règle mais… la porosité de ses frontières, l’incivisme fiscal de ses opérateurs économiques, la corruption et les insuffisances structurelles de son administration des frontières, l’inorganisation des filières commerciales, la contrebande à grande échelle… réduisent le gain que devaient rapporter ses sept portes commerciales en peau de chagrin. Le Niger, réduit à acheter plus qu’il ne vend, dépend énormément des marchés extérieurs et notamment de son axe sud vers la côte (Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire). L’axe Gaya-Malanville, en principe route commerciale internationale n°1 du Niger, assure pourtant difficilement la concurrence face à l’informel et la contrebande orchestrée à grande échelle par les commerçants nigérians qui ne se suffisent pas de l’axe Maradi-Katsina-Kano, essentiellement bilatéral, Niger-Nigeria.