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Rôle du palmier dattier dans la sécurisation foncière et alimentaire au Sud-Est du Niger
Le Niger, pays enclavé entre le tropique de cancer et 12º de latitude Nord, d’une superficie de 1 250 000 km2, présente toutes les transitions entre les climats de type saharien et de type soudanien. Sur le plan agricole les potentialités sont limitées à la zone Sud, qui représente environ 5 % de la superficie du Niger. Le reste du pays est considéré comme déficitaire sur le plan alimentaire car les faibles pluies perturbent fréquemment le déroulement des cycles des cultures pluviales. -
Les systèmes agraires traditionnels nigériens dans l'impasse face à la démographie
Les systèmes agraires agriculture-élevage mis en place dans le Sahel au cours de l'histoire ont peu évolué au cours du xx· siècle. Certes, les famines semblent être
aussi anciennes que le Sahel lui-même, mais ces systèmes semblent aujourd'hui définitivement incapables d'assurer la sécurité alimentaire de populations en forte croissance qui doublent tous les vingt ans. L'adaptation à cette nouvelle donne ne sera probablement ni « bosrupienne» ni « malthusienne ». Toutefois,
les dimensions démographique et urbaine des problèmes auxquels le Niger est confronté semblent devoir s'amplifier dans un avenir proche. Ainsi, les défis de demain seront peut-être d'abord urbains et accessoirement agricoles. L'essentiel reste la définition de stratégies globales à moyen et à long terme permettant de
sortir de la myopie de l'urgence du moment et de dégager l'épargne et les revenus nécessaires pour assurer une sécurité alimentaire durable et une sortie honorable de la crise actuelle. -
Inondabilité : une méthode de prévention raisonnable du risqe d'inondation pour une gestion mieux intégrée des bassins versants
Une partie de la réponse aux impacts économiques, sociaux et humains des inondations réside en une meilleure gestion de l'occupation des sols. La méthode inondabilité permet d'apporter une réponse opérationnelle aux acteurs en charge de la gestion et l'aménagement des cours d'eau. Elle permet de mesurer dans la même unité et de comparer les deux facteurs indépendants que sont l'aléa et la vulnérabilité, pour aboutir à une quantification objective
du risque. Sa mise en oeuvre sur un bassin versant consiste en une modélisation
de l'hydrologie grâce aux modèles Débit-durée-Fréquence, de l'hydraulique ainsi que de l'occupation du sol pour aboutir à une représentation cartographique du risque. -
Risque et décisions en gestion de l'eau. Essai d'analyse de la rationalité du dialogue entre hydrologue et gestionnaire
Le concept de risque, trop souvent imprécis, est analysé et un essai de définition rationnelle est tenté pour tenir compte à la fois des aspects de probabilité et de conséquences dommageables. On montre que toute analyse de risque en sciences de l'eau doit résulter d'un dialogue entre hydrologue et gestionnaire qui doit respecter des critères de clarté, d'efficacité et de cohérence. On insiste particulièrement sur la nécessaire prise en compte par l'hydrologue d'une expression, même simplifiée, des conséquences dommageables réelles pour le gestionnaire ou les membres de la cible du risque. -
Gestion de la fertilité du sol sur un terroir sahélien Fumure animale, matière organique et encroûtement superficiel du sol dans les systèmes de culture de mil, étude au Niger
Au Sahel, les agriculteurs luttent contre la perte de fertilité des terres en les mettant en jachère ou en périodiquement à la surface fèces et urine de zébus et de caprins. Mais aujourd'hui, de plus en plus de jachères sont remises en culture avant que la fertilité des sols n'ait été régénérée : il en résulte une baisse des rendements et de la productivité du travail ainsi que la dégradation du milieu sous forme d'encroûtement superficiel. Dans ces situations, la fumure organique peut permettre de maintenir ou d'améliorer la production du mil.