La région de Gaya exporte du mil et du sorgho : il n'y a pas de problème d'autosuffisance alimentaire 1. Le riz cultivé n'est qu'une spéculation. Il est recherché et cultivé hors aménagements et vendu au Bénin ou au Nigeria pour acheter (ou vendre)du mil,selon le marché. Seul, le riz est rentable sur les aménagements hydroagricoles. Problème : doit-on inclure, dans le calcul de rentabilité, l'amortissement de l'investissement? Ne devrait-on pas
plutôt considérer les aménagements hydroagricoles comme une subvention gratuite à l'agriculture. Sans amortissement, le riz est très rentable et les gens se disputent pour avoir des parcelles sur les aménagements hydroagricoles. En plus des cultures de riz en fond de cuvette, on fait du manioc sur les bords de la dépression.