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Catalogue des valeurs recommandées de mil, sorgho, niébé et autres cultures du Niger
Le catalogue des variétés recommandées de mil, sorgho, niêbé et autres cultures est un moyen efficace permettant aux Agents et cadres chargés de la diffusion de mieux connaitre les variétés, de mieux les identifier et les apprécier. Cette familiarisation avec les caractéristiques des variétés vous facilitera les analyses de pureté au laboratoire et d'autres tests pratiqués pour déterminer la qualité des semences. Ce document a un caractère essentiellement pratique ; et peut être considéré comme la base et la référence pour l'élaboration d'une législation semencière nationale. Ces variétés d6veloppées par la Recherche agronomique et vulgarisées par le Service de l'agriculture, donnent des bons résultats lorsque les canditions pluviométriques sont satisfaisantes. Leur répartition doit tenir compte des conditions spécifiques de chaque zone. En effet, toutes les variétés développées par la recherche agronomiques peuvent être acceptées par le Comité National des semences eu égard à leur performance et d'autres critères intéressants permettant leur inscription dans le catalogue. -
Rapport d'évaluation des expériences de coopération réussies : cas du projet régional d'amélioration des mils-sorgho-mais de l'Institut du Sahel
Dans le cadre de son programme de promotion de la coopération technique et scientifique entre ses membres, la FAO a entrepris d'évaluer des expériences de coopération scientifique et technique entre pays en développement (TCDC). C'est ainsi que celle de l'Institut du Sahel, axée sur l'amélioration des principales céréales et du niébé, mise en œuvre pour pallier le déficit vivrier chronique que connait cette sous-région a été retenue (voir annexe nO 1). En effet, elle est significative eu égard d'une part, au faible potentiel technique et scientifique des Etats, à la disparité de leur structure de recherche et d'intervention et d'autre part, à l'instabilité pluviométrique pesant lourdement sur l'effort des États pour assurer leur autosuffisance alimentaire. -
Rapport de mission à Niamey (Niger) du 18 au 24 novembre 1987
Le Niger n'a connu aucun foyer de peste bovine et de péripneumonie contagieuse bovine en 1986-1987. 1 257 199 bovins et 2 280 095 petits ruminants ont été vaccinés contre la peste bovine, ce qui représenterait 70 % de l'effectif bovin et 45 % de l'effectif des petits ruminants. Un contrôle sérologique réalisé sur 623 prélèvements en 24 lieux différents et sur des animaux de tout âges, principalement issus de l'élevage' nomade, révèle que 80 à 90 % de la population bovine vaccinée est porteuse d’anticorps antiseptiques à 95 %. La couverture immunitaire
est donc bonne mais tout, de même insuffisante. -
Agronomie Générale : synthèse des résultats campagne 1986
Cette réunion était une occasion pour les chercheurs de la Section Agronomie Générale (A.G.) et leurs collaborateurs dans d'autres sections ou départements de discuter les résultats préliminaires de 1986 et le programme de recherches pour la campagne en cours. Elle a aussi permis aux participants de réfléchir sur les moyens de coordonner les recherches en agronomie générale afin d'en tirer le maximum de bénéfice tout en évitant la duplication d'efforts. -
Agriculture et protection de l’environnement
Situé dans la zone intertropicale entre le Sahara et les savanes le Sahel Africain constitue la région d’insécurité climatique par excellence. La zone se caractérise ainsi par des précipitations faibles et très variables. Le développement potentiel de l'agriculture et des ressources naturelles renouvelables se trouve ainsi à la proie d'une double entrave : à la faiblesse des précipitations s'ajoute le caractère le plus marquant, celui de l’irrégularité des pluies qui se manifeste par une extrême variabilité dans le temps et dans l'espace. Ainsi, la variabilité des précipitations enregistrées dans les stations ponctuelles se situe entre 15% dans les régions Sud du Sahel alors que le Nord du Sahel accuse une variabilité supérieure à 50%. Même en années de « pluviométrie normale», au moins 25% des stations ponctuelles reçoivent des pluies inférieures à ln moyenne annuelle calculée sur 30 ans.