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Changements climatiques : Impacts sur l’eau et l’agriculture en Afrique de l’Ouest
Les changements climatiques se manifesteront sur toutes les composantes du cycle de l’eau, comme par exemple, la quantité et la distribution des précipitations, la fréquence et la durée des sécheresses, ainsi que l’évaporation et le bilan hydrique à la parcelle. La mousson africaine, qui rythme la vie des 300 millions d’Africains de l’Ouest, devrait se modifier : la variabilité interannuelle des précipitations liées à cette mousson devrait augmenter, tout comme l’occurrence des précipitations extrêmes. Les activités agricoles seront plus ou moins fortement affectées par ces changements, en fonction des zones agroécologiques et des spéculations. Dans tous les cas, différents travaux estiment que le ruissellement moyen et la recharge des nappes baisseront ; que la concurrence pour l’eau sera exacerbée suite à des demandes croissantes pour d’autres usages comme la production d’hydro-électricité. Les travaux menés par le Programme international de recherche sur la mousson africaine (AMMA) établissent sans ambiguïté que la variabilité spatio-temporelle excessive des précipitations est un réel frein à la production agricole. Les sociétés devront s’adapter. Néanmoins, il convient de ne pas sous-estimer la complexité de l’approche. Ainsi les plans d’irrigation sont à raisonner avec l’ensemble des acteurs et utilisateurs d’un territoire, voire d’autres pays, placés en aval des prélèvements pour l’eau d’irrigation. De nombreuses techniques, et leurs variantes locales, existent pour faire face à l’aléa hydrique. Elles visent en général à accroître la production, tout en minimisant sa dépendance aux intrants et en limitant les impacts négatifs sur l’environnement, et leur vulnérabilité. Ces techniques incluent la gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols. -
Exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre : enjeux, caractéristiques et éléments de gestion
Les agricultures africaines étant généralement centrées sur la famille, les productions sont d’abord mobilisées pour assurer les besoins des ménages et ne permettent pas toujours de réaliser les investissements nécessaires à l’amélioration des systèmes de production. En outre, les contraintes des exploitations agricoles africaines, telles que la difficulté d’acquisition des intrants, le recours à l’énergie
humaine et, parfois, à l’énergie animale, concourent à en limiter la productivité. Pourtant dans bien des situations, les paysans innovent, diversifient leurs productions et valorisent de nouvelles opportunités de commercialisation liées à l’accroissement de la demande des villes. -
Analyse des phénomènes climatiques extrêmes dans le sud-est du Niger
Le climat du Département de Gouré et de Mainé Soroa (sud-est du Niger) est de type saharo-sahélien. Les évènements climatiques extrêmes sont des phénomènes météorologiques localisés, à la fois dans l’espace et le temps et qui causent beaucoup de dommages à l’agriculture, à l’élevage et aux ressources naturelles. Afin de qualifier et quantifier régionalement les extrêmes climatiques, l’outil statistique utilisé est la distribution des valeurs extrêmes selon la loi de Gumbel. Ces résultats montrent que l’occurrence des jours et des nuits chauds tend à augmenter et celles des nuits froides à diminuer. -
Histoire des frontières du Niger
La pensée sur les frontières est aujourd’hui en plein renouveau. Depuis quelques années, plusieurs sciences humaines telle que la géographie et la géopolitique avaient déjà mis ce sujet au centre de leurs problématiques. Mais désormais, l’histoire s’y intéresse à son tour, à propos par exemple de la France ou l’Afrique. Une nouvelle pensée est donc en train de voir le jour, renouvelant les modes de compréhension de cet objet complexe dont la science historique s’est longtemps méfié. C’est particulièrement le cas pour ce qui concerne l’histoire de l’Afrique, continent où les frontières ont longtemps été sujet tabou. -
Au Niger : Tibiri, village Maouri
Ce document présente les aspects géographiques et sociaux du terroir de Tibiri, village Maouri -
Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger
Ce document porte sur les aspects géographiques de Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger -
Villages et oasis des Monts Bagzans (Massif de l'Aïr-Niger)
Ce présent document porte sur les aspects géographiques des villages et oasis des Monts Bagzane (Massif de l'Aïr-Niger) -
Les crues dans le massif de l'Aïr (Niger)
Ce présent guide porte sur les crues dans le massif de l'Aïr (Niger) -
L'Aïr, « château d'eau » de la bande désertique des Ténérés (Niger)
Ce présent guide porte sur l'Aïr, « château d'eau » de la bande désertique des Ténérés (Niger) -
Cadastre et terroirs au Niger
Pas plus que d'archives, il semble que l'Afrique précoloniale n'avait
besoin de recensement ou de cadastre avec ses plans parcellaires ou sa matrice. Le griot, qui connaissait par cœur les généalogies de tous les dignitaires de la société, tenait lieu de fichier historique : les connaissances transmises de père en fils suffisaient à relier le présent au passé. La mémoire remarquable des différents détenteurs d'autorité suppléait à l'absence de tout document écrit : aujourd'hui encore on peut voir des enfants de six à sept ans appelés à succéder au chef de famille, capables de reconnaître les différents champs et les limites du domaine foncier du groupe. -
Présentation du fleuve Niger
Les éléments géographiques et climatiques présentés ici sont directement liés au fonctionnement hydrologique du fleuve Niger nécessaire à cette étude. Enfin, cette rédaction est très orientée sur le delta du fleuve Niger. -
Un village Bouzou du Niger. Etude d'un terroir
Ce présent document porte sur l'étude d'un terroir et prend comme exemple un village Bouzou du Niger. -
La Chèvre Rousse de Maradi. Son exploitation et sa place dans l'économie et l'élevage de la République du Niger
Au carrefour du Sahel, nomade et pastoral, et du Sud, sédentaire et agricole, ses habitants s'adonnent depuis des siècles à l'une et l'autre de ces activités et notamment à l'élevage d'une race caprine dont la peau sous des noms divers a acquis une réputation mondiale -
Utilisation de quatre types de piégeage pour l’étude de la dynamique des populations de Tuta absoluta (Meyrick, 1917) (lepidoptera : gelechiidae)
La tomate représente un des légumes-fruits le plus cultivé et le plus recherché
(Laumonier, 1979). Cette espèce est originaire de l'Amérique de Sud, où sa domestication remonte
à plus de 5000 ans. La mondialisation de son développement sera significative à partir de la fin du
19ème siècle (Peron, 2006). Elle fut introduite en Algérie par les espagnoles au 17ème siècle, dans la
région d'Oran en 1905 puis elle s'est entendue vers le centre du pays (Benbadji, 1977).
La tomate, comme toutes autres solanacées, peut être attaquée par de nombreux
champignons, bactéries, virus, et ravageurs. Les pertes de récoltes dues à ces différents agents
pathogènes sont parfois très sévères. Parmi les ravageurs de la tomate, une nouvelle espèce invasive
a été signalée pour la première fois en 2007 en Algérie : il s'agit d'un insecte phytophage, Tuta
absoluta (Meyrick, 1917), connu sous le nom de la mineuse de la tomate. Cette espèce est un
microlépidoptère appartenant à la famille de Gelechiidae et originaire d'Amérique de sud. Elle est
inféodée aux plantes de la famille des solanacées (préférentiellement la tomate), mais aussi, sur
poivron, aubergine, pomme de terre, et les solanacées adventices comme morelles, datura, tabacs ...
ect (Koppert, 2008 -
Interroger l'Etat à l'aune des calamités au Niger: d'une culture routinière de développement rural à la nécessité d'innover la gouvernance alimentaire
Axée sur un canevas de guide d’entretien semi-ouvert, cette réflexion porte sur l’innovation au service du développement rural dans son volet gouvernance alimentaire au Niger -
La gouvernance alimentaire à l'aune d'enjeux politiques
L'instabilité politique impacte négativement l'implémentation des politiques publiques dédiées à la sécurité alimentaire. -
La culture du moringa oleifera, un outil de développement local : cas de la Commune rurale de Liboré/Niger
La culture du moringa peut-elle contribuer au développement ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle le moringa est un moyen d’intégration sociale pour les exploitants. L’objectif de cet article est de démontrer l’importance du moringa dans le développement de la commune de Liboré. L’étude a été réalisée sur trois sites de la commune (Yaboni, Galbal et Gonzaré). L’enquête s’est effectuée entre juillet et octobre 2016. Elle a étudié 72 acteurs dont, 42 producteurs et 30 ouvriers. La collecte des données a été facilitée par un guide d’entretien qui est adressé aux différents sujets étudiés. Cette a également été suivie par une recherche documentaire dans les bibliothèques de l’Institut de recherche en sciences humaines (IRSH) de Niamey et du ministère de l’agriculture et de l’élevage du Niger. -
Impact de la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) à Magaria et Dantchiao (Sud-Zinder, Niger)
Dans la zone du centre sud du Niger les paysans utilisent la pratique de la régénération naturelle assistée pour faire face aux effets du changement climatique sur la dégradation des ressources naturelles. C’est ainsi que les paysans des villages de Angoal Gamdji, Angoal Anné et Bangaya situés dans les communes de Magaria et Dantchiao s’activent pour protéger et gérer les arbres dans leurs champs. La gestion des ressources naturelles est tournée vers une agroforesterie assimilée à la résilience des populations. En effet, la dégradation du couvert végétal fait partie des conséquences du changement climatique, des sécheresses et aussi de la croissance démographique. Pour y faire face les paysans s’adaptent en développant cette pratique paysanne qui est la RNA. La régénération naturelle assistée a permis aux paysans ruraux de développer l’agroforesterie. Les impacts de la RNA sont divers et variés dans la zone d’étude. La vente du bois issue de la RNA rapporte en moyenne 10250 F CFA par an aux producteurs. Cette pratique a également permis de reverdir les terres de culture, de fertiliser les sols et d’augmenter le rendement agricole. La production agricole est souvent déficitaire dans cette zone d’où la nécessité d’accompagner la production agricole par l’usage de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) ce qui permettra très certainement de combler le déficit de la production agricole. -
Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2020 : l'eau et les changements climatiques
Le rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2020 est le fruit d'une collaboration entre agences des Nations Unies sous pilotage UNESCO et UNWater. Cette année l'accent a été porté sur la disponibilité des ressources en eau, les effets des changements climatiques (CC) sur le cycle de l'eau, l'atténuation des CC et l'adaptation pour ce qui relève du secteur de l'eau. Le contexte international (conventions, traités, etc.) est présenté, avec une attention particulière au plan de développement durable 2030 et les Objectifs du Développement Durable, notamment l'ODD 6 relatif à l'accès à l'eau et à l'assainissement. -
Se réinventer pour survivre, l'avenir des transformatrices de poisson au Sénégal
Surexploitation des ressources, raréfaction des ressources, accès aux ressources, conflictualité des systèmes d’usages des ressources, application de la réglementation sur les ressources, émigration des jeunes pêcheurs, amplification de l’économie bleue avec les projets pétro-gaziers, autant de défis et d’enjeux pour l’avenir des systèmes halieutiques artisanaux (SHA) au Sénégal. S’alarment aux côtés des pêcheurs, les transformatrices de poissons, fidèles partenaires de ces derniers. Elles s’approvisionnent en matières premières (essentiellement pélagiques), transforment ces matières en produits dérivés et garantissent une certaine durabilité aux systèmes économiques et alimentaires locaux et nationaux. Mais le resserrement du volume des captures et la demande de plus en plus forte en poissons frais réduisent leur accès aux matières premières. -
Actes de l'atelier sur les méthodes d'échantillonnage des insectes ravageurs et des maladies des cultures au Sahel
Ces actes sont issus d'un atelier organisé par le Centre AGRHYMET en collaboration avec les services nationaux de protection des végétaux des membres du CILSS, s'est tenu à du 14 au 18 octobre 1996 à Niamey (Niger). Il avait pour objet l'harmonisation des méthodes d'échantillonnage des insectes ravageurs et des maladies des cultures au Sahel. -
L'agrobusiness : réponse à une demande alimentaire ?
Qu'est-ce que l'agrobusiness et qu'est-ce qui le différencie des systèmes précédents ? On l'a vu, l'agrobusiness résulte d'un choix politique : celui de privilégier une politique — que d'aucuns qualifieront de réaliste de recherche de l'efficacité agricole au détriment de — ou parfois parallèlement à — une politique de développe ment rural intégré. Il est bien évident d'ailleurs que ce choix théorique n'est bien souvent pas possible : l'agrobusiness dans agriculture inondée du Bangladesh, ou le développement rural intégré dans les zones vierges ou inhabitées restent des vues de l'esprit. D'autre part les productions s'y prêtent plus ou moins bien. Ce choix politique est le fait d'une structure étatique et ceci nous donne la première clef de l'agrobusiness : c'est l’État qui est le décideur et le maître d’œuvre, le projet répondant aux impératifs de sa politique alimentaire ou à ses besoins d'exportations. -
Agriculture urbaine et périurbaine, une activité créatrice de revenu : le maraîchage de Niamey
Cet article tente de montrer que l’agriculture urbaine et périurbaine peut répondre la pauvreté dans la ville de Niamey. Il montrera aussi que l’activité maraîchère de Niamey ne demande pas de gros moyens financiers. Cette étude a été réalisée à partir d’un guide d’entretien qui a été adressé à 30 producteurs de trois localités (gounti yéna, saga, et la corniche Kamkalley). Les données quantités recueillies entre 2010 et 2012) ont été complétées par celles qui sont secondaires provenant du Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel (RGAC), de l’Institut National de la Statistique (INS) et de la Direction Générale de la Statistique Agricole (DGSA). -
Développement communautaire et réduction de la pauvreté dans un contexte de décentralisation
Ce document est composé de cinq parties. La première présentera le contexte socioéconomique des pays des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Elle sera suivie de la présentation du concept de développement communautaire et de son utilisation dans la lutte contre la pauvreté. La troisième partie se focalisera sur la présentation de quelques études de cas (Burkina Faso, Mali et Niger). La dernière partie portera sur la présentation des leçons apprises sur l’amélioration des conditions de vie des populations, la réplication des expériences réussies et l’amélioration de la gouvernance. -
Emploi d'herbicides pour lutter contre Striga Hermonthica
La lutte contre les Striga explore trois voies complémentaires : la sélection de variétés tolérantes, des méthodes agronomiques et la destruction des parties aériennes. Des essais de traitement herbicides(effectués au Mali) ont montré l'intérêt de ces produits pour limiter les infestations de Striga. -
Dynamiques foncière et interventions extérieures au Niger : suivi du PGBV/B (an 2). cas de Badaguichiri et Tajaé
La présente étude constitue la seconde année de suivi externe des dynamiques induites par l’intervention du Projet d’Aménagement et de Gestion du Bassin versant de Badaguichiri (PGBV/B) dans 7 communes de la région de Tahoua. Les sites ici présentés sont les communes de Badaguichiri et celle de Tajaé. Au moment de l’an 1 du suivi, nous avons développé des points ayant trait à l’accès au foncier et la sécurisation foncière ; la problématique très large du maraichage et les questions subsidiaires s’y rattachant comme les acteurs, les circuits de commercialisation, etc. ; les conflits autour du foncier et des ressources naturelles et enfin la question des interventions extérieures avec un accent central sur le PGBV/B. -
Étude du comportement du palmier-dattier au Niger : Bonkoukou, Dallol Bosso
C'est en 1973 que fut creee au sud de Fillingué une station en vue d'étudier le comportement des dattiers du Niger dans leur limite sud de culture. Cette station est située dans un dallol (ancien lit d'oued) au niveau de l'isohyète 450 mm, sur des sols sableux à sablo-argileux. La nappe phréatique est facilement accessible et se trouve située entre 3 et 5 m de profondeur. -
Fonctionnement et dynamique des acteurs de la filière avicole de la région de Niamey au Niger
Ce travail apporte des éclaircissements sur le fonctionnement de la filière avicole de la région de Niamey et aussi sur la dynamique des acteurs autour des différents maillons de la filière de la production jusqu’à la vente. Pour comprendre le fonctionnement de la filière, nous nous sommes inspirés de l’approche chaine de valeur. Cette approche a permis de structurer les maillons de la filière à travers une analyse des rôles et fonctions des différents acteurs (producteurs de volaille, commerçants de volailles, transformateurs et consommateurs). Chaque catégorie d’acteur joue un rôle précis dans la chaine de la filière. Les démarches de ce travail ont consisté à faire une analyse documentaire et à recueillir des informations auprès des acteurs de la filière avicole et du groupement des aviculteurs privés de Niamey (GAP/N) qui constitue un organe important de la filière. -
Valorisation des résidus agro-industriels
L’industrie agroalimentaire constitue un réceptacle de premier choix pour les déchets qu’elle génère. Jadis, Les processus de valorisation étaient abandonnés au profit des techniques d'élimination simples et rapides : l'incinération et la mise en décharge, Le règne de la décharge s'est installé pour atteindre son apogée dans les années 60-70. Aujourd'hui cette situation n'a plus cours. La prise en compte de l'intérêt croissant des populations pour la préservation de l'environnement a conduit à modifier cette gestion des déchets. La valorisation des résidus agroindustriels revient à l'ordre du jour et la notion de déchet a bien évolué pour être remplacée par le terme coproduit. Cet ouvrage pédagogique traite la valorisation de quelques coproduits de l’industrie agroalimentaire, il est essentiellement destiné aux étudiants de master de biotechnologie et les étudiants inscrits en ingéniorat « génie biologique ». Pour une meilleure compréhension des cours, les étudiants doivent avoir des prérequis concernent la connaissance des procédés industriels de fabrication de produit.