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Risques climatiques et agriculture dans le Sahel
Quantification des risques climatiques sur le sahel et impacts sur l’agriculture et les agriculteurs. La prise en compte de l’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture intelligente face au climat (AIC) et le renforcement du soutien financier pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés au changement climatique. -
ALERTE Une nouvelle maladie sur le moringa au Niger
Au cours d’entretien avec les revendeurs des produits maraîchers du « petit marché » de Niamey en début décembre, ceux-ci ont expliqué que cette année le prix du moringa n’avait pas baissé après la fête du Ramadan car le moringa était « attaqué », ce qui entraine une baisse de la production. -
Effets environnementaux et socio-économiques de la plantation d'Acacia Sénégal dans la zone d'intervention du projet Biocarbone
L’acacia senegal est reconnu comme une espèce résistante aux risques climatiques comme la sécheresse, sa valeur économique (production de la gomme arabique et le crédit carbone) et sa capacité à récupérer et à fertiliser le sol. Cette espèce a été utilisée par le Projet Biocarbone dans le cadre de son programme de restauration et de récupération de terre dans 26 sites répartis dans l’ensemble du territoire Nigérien. Ces sites sont classés en quatre catégories des terres à savoir : les terres vacantes, les terres agricoles, les terres vacantes plus les terres agricoles et la forêt classée. La présente étude concerne quatre sites (un site sur chaque catégorie de terre), le choix de ces sites a été fait de manière aléatoire. C’est ainsi que les sites de Boukki (terre vacante) dans la région de Dosso, Chabaré (forêt classée), dans la région de Maradi, Lido (terre agricole) dans la région de Dosso et Cheri (terre agricole plus terre vacante) dans la région de Diffa ont été retenu pour l’étude. Malgré que Les principales activités sources de revenus que sont la gomme arabique et le crédit carbone ne sont pas encore exploités, l’intervention du projet dans ces localités a permis sur le plan environnemental et socio-économique de restaurer ces terres jadis dégradées, d’augmenter la fertilité du sol, d’augmenter la production agricole, un retour de la biodiversité tant animale que végétale et l’augmentation de revenus de la population à travers les travaux de récupérations des terres dégradées et les opportunités qu’offrent ces sites récupérés ainsi que le renforcement de la cohésion sociale jadis dégradée. Comme tout autre projet du développement ce projet a des impacts négatifs non moins importants que la population règle à l’amiable. -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
L’agroécologie est, de manière croissante, évoquée au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde, en apparaissant comme une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière de développement économique et social et d’environnement, largement reflété dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) : amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique. Ce mémento constitue un premier document méthodologique, amené à être amélioré et ajusté à partir des enseignements tirés de la mise en œuvre des outils et méthodes proposés, dans le cadre de futurs travaux d’évaluation menés par le GTAE et ses partenaires. La lecture et l’assimilation préalables de l’introduction et de la première partie sont les premières étapes indispensables de l’utilisation du memento. Ensuite, en fonction du type de situation d’usage, des objectifs spécifiques de l’évaluation, l’utilisateur pourra utiliser le memento selon les indications données. De nombreux renvois entre parties et entre fiches permettent d’appliquer globalement la méthode d’évaluation proposée. -
Les principaux arthropodes nuisibles des céréales, des légumineuses et du cotonnier au Sahel et leur contrôle
Cette note technique répertorie les principaux ennemis de cultures au Sahel et en propose une méthode de contrôle et de lutte en fonction de la phénologie de la culture. -
Gestion agro écologique des cultures fruitières et maraîchères
Aujourd'hui, les systèmes horticoles doivent évoluer pour à la fois augmenter leur productivité et prévenir les risques pour la santé humaine et l’environnement. la maîtrise des bio-agresseurs sans recours aux pesticides de synthèses, constitue une voie privilégiée pour la mise au point des systèmes horticoles de demain. l'augmentation de la diversité des plantes cultivées et sub-spontanée dans les systèmes de culture, en favorisant notamment le développement des organismes axillaires ( prédateurs, pollinisateurs, parasitoïdes ... ), permet de contrôler plus durablement les populations de ravageurs. -
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en Afrique de l’Ouest
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15% d’ici 2025, alors que 20% des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en oeuvre pour adapter les pratiques agricoles. -
Atlas des évolutions des systèmes pastoraux au Sahel, Atlas of Trends in pastoral systems in Sahel
L’élevage pastoral sahélien joue un rôle prépondérant dans l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest. Avec une grande diversité d’espèces élevées, il contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains. De par sa nature extensive, l’élevage pastoral est largement dépendant des conditions environnementales. A ce titre les interactions avec l’environnement sont intimes, nombreuses et ambivalentes. En effet, les systèmes d’élevage mobile apparaissent comme la principale activité agricole de valorisation durable d’une ressource naturelle fragile et éparse dans les zones sèches sahéliennes. Malgré ce rôle très important, les systèmes pastoraux se trouvent confrontés à de nombreux défis liés, et notamment, à la marginalisation des populations pastorales et à la compétition croissante avec les autres groupes d’utilisateurs e particulier les agriculteurs pour l’accès aux ressources naturelles (pâturages, points d’eau etc.). Le présent Atlas fait la synthèse des informations disponibles sur les transformations des systèmes pastoraux au Sahel, collectées dans le contexte du SIPSA ou par d’autres initiatives. Partant d’une analyse des besoins en information conduite dans le cadre du SIPSA, l’atlas analyse les grandes tendances de l’élevage pastoral et de son contexte. Au regard des impacts des conditions climatiques sur les économies au Sahel, il apparait indispensable de disposer d’analyse prospective sur les différents secteurs des économies des pays du Sahel. Tel est le mérite de cet atlas, un excellent outil qui permettra la prise de décision fondée sur des bases objectives et assurera l’amélioration certaine de la gouvernance du secteur de l’élevage pastoral sahélien. -
Risques climatiques et agriculture dans le Sahel
Cette présentation porte sur les risques agroclimatiques dans le Sahel -
Réduction des pertes post-récolte en Afrique: Basée sur l’expérience du CIRAD
Ce diaporama porte sur la réduction des pertes post-récolte en Afrique -
Comment l'utilisation des technologies de l'information transforment-elles les dispositifs de conseil ?
Une enquête auprès des 17 16 services au Burkina -FasoLe Groupement Inter-réseaux Développement Rural – IRAM – CERFRANCE – CIRAD a été mobilisé par l’Agence Française de Développement (AFD) pour engager une réflexion sur le conseil agricole. Ce processus s’inscrit dans le cadre de la formulation d’une stratégie qui guidera l’AFD dans le dialogue avec les pays partenaires et dans les réflexions internationales sur le conseil agricole. C’est dans ce contexte que le CIRAD a été mandaté pour la réalisation de la présente fiche de capitalisation. -
Mémento de l’agronome
Cet ouvrage présente une collection d'informations techniques utiles à l’agronome sur le terrain -
Le semis direct sur couverture végétale permanente (scv)
Ce guide a pour objectif de faire connaître les SCV à un public élargi
• Vulgariser et contribuer à la diffusion des résultats issus de la Recherche
& Développement sur l’agroécologie
• Donner aux lecteurs une base de connaissances et des références pour
de plus amples investigations
• Présenter des études de cas destinées à donner aux lecteurs des
exemples concrets de projets réussis de mise en place de SCV dans les
pays du Sud
• Sensibiliser les acteurs locaux et les décideurs à ce système de culture
• Alimenter les prospectives de diffusion des SCV
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Élaboration du Plan National de Développement de la Filière Lait (PNDF Lait)
Diaporama de présentation du plan de développement de la filière lait au Niger -
Prospection de plantes de service
Synthèse bibliographique sur les plantes de service -
Comment lutter contre les pourritures du fruit et les coups de soleil sur cultures d'ananas
Fiche technique présentant une méthode écologique de lutte contre les pourritures du fruit et les coups de soleil sur cultures d'ananas : l'utilisation de filets protecteurs -
Guide de production intégrée de mangues a la Réunion
Ce guide est une synthèse pratique de connaissances sur le manguier, intégrant notamment celles acquises au cours des trois dernières années par le projet “Approche intégrée de la filière mangue à La Réunion”. -
Guide pratique de conception de systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires
Ce guide montre comment concevoir des systèmes de culture
tropicaux innovants, économes en produits phytosanitaires -
La cécidomyie des fleurs du manguier à la Réunion
Ce présent document porte sur la cécidomyie des fleurs du manguier à la Réunion -
Les cochenilles à sécrétions cireuses sur manguier à la Réunion
Ce présent document porte sur les cochenilles à sécrétions cireuses sur manguier à la Réunion -
Bilan hydrique en verger de manguier à la Réunion
Ce présent document porte sur le bilan hydrique en verger de manguier à la Réunion -
Phyto’aide
PHYTO’AIDE est un outil d’aide à la décision évaluant les risques de transfert des pesticides vers l’environnement. Il permet à l’agriculteur d’identifier les pratiques culturales à risque en fonc-tion du pesticide utilisé et de ses conditions d’utilisation. Il va ainsi lui permettre de prendre des décisions techniques afin de limiter les risques de pollution. -
Etudes de cas de la dynamique du maraîchage péri-urbain en Afrique subsaharienne.
Cette étude présente plusieurs études de cas sur le développement de maraîchage péri-urbain. -
Guide de l'élevage d'ovins méditerranéens et tropicaux
Cet ouvrage traite de l'anatomie, de la physiologie, des techniques d'élevage, des productions et des principales maladies des troupeaux d'ovins tropicaux, principalement en Afrique (sauf l'Afrique du Sud) -
L'élevage au Niger.
L'élevage au Niger est pratiqué sur 650 000 km2 environ , soit plus de la moitié de la superficie totale du pays. Il constitue avec l'agriculture, l'activité économique de base, car il représente le revenu essentiel et souvent unique de couches importantes de la population et un élément primordial du commerce extérieur. Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles. -
Production de matière organique au Sud Mali : Techniques paysannes et vulgarisation
Etude permettant le recueil des techniques de production de compost, ainsi que les outils de vulgarisation utilisés par les services d'encadrement dans le sud du Mali. -
Viabilité des grands périmètres irrigués au Niger. Une analyse en termes de construction des règles et de gouvernance « hybride »
Le désengagement de l’Etat dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne au cours de la décennie 1980 a engendré une réorganisation des relations entre des acteurs concernés par la gestion des périmètres irrigués. Dans ce nouveau contexte, une partie significative des fonctions a été transférée aux organisations paysannes et aux associations d’usagers. Il en découle de nouvelles modalités institutionnelles de gestion de l’eau et de nouvelles formes de gouvernance de l’eau au niveau local. L’objet de cette communication vise à analyser, au travers du cas du Niger, la pérennité de tels arrangements et les dynamiques de construction de nouvelles règles de gestion de l’eau au sein des périmètres irrigués dans le contexte de désengagement de l’Etat. Pour approcher l’originalité, la pérennité et le degré d’efficacité de ces arrangements, l’analyse met l’accent sur la manière dont s’articule le local/global. Cette communication développe notamment l’idée d’une co-construction de « règles hybrides » dont rend compte une analyse en termes de « gouvernance hybride ». -
Les mouches des fruits du genre ceratitis (diptera:tephritidae) en Afrique de l'ouest
De façon générale, les cératites sont petites, ont des taches ou bandes sur les ailes et un scutellum bombé tacheté de jaune et noir. -
La nouvelle espèce invasive de mouche des fruits : bactrocera invadens drew tsuruta et white
Espèce de grande taille (-1 cm),présentant deux lignes thoraciques et un abdomen de couleur orangée avec un T central. -
Piégeage de détection des mouches des fruits
Les mouches des fruits sont des ravageurs du manguier de très grande importance économique à cause de leur statut d'insecte de quarantaine et del'importance des pertes enregistrées en afrique de l'ouest. -
Utilisation du"success appat" (GF-120 Fruits fly bait) contre les mouches des fruits
La filière mangue ouest-africaine est confrontée à la problématique mouches des fruits depuis nombreuses décennies. -
Utilisation des fourmis tisserandes(hymenoptera formicidae)dans la lutte contre les mouches des fruits(dipera tephritidae)
Les filières fruitières ouest africaines sont confrontées à la problématique mouches des fruits -
Principales méthodes de lutte intégrée contre les mouches des fruits en afrique de l'ouest
Depuis des décennies la filière mangue ouest africaine est confrontée à la problématique mouches des fruits -
Evaluation des dégats causés par les mouches des fruits sur le manguier et calcul du seuil économique de nuisibilité au Bénin.
En 2005 et 2006 au bénin,les pertes de production du manguier dues aux attaques des mouches des fruits -
Gamme de plantes-hôtes cultivées et sauvages pour les principales espèces de mouches des fruits au Bénin
En 2005et 2006 au bénin,les pertes de production du manguier dues aux atetaques des principales espèces de tephritidae ont dépassé 50% en milieu de campagne. -
Principaux cultivars du manguier(Mangifera indica)au Bénin et leur importance socio-économique.
Le manguier était déjà présent en afrique de l'état dès le XIV eme siécle mais ce n'est qu'au début du XIX eme siécle... -
La lutte contre les mouches des fruits à travers l'hygiène phytosanitaire du verger: lutte prophylactique
Les mouches des fruits sont des ravageurs de grande importance économique à cause de leur statut d'insecte de quarantaine et des pertes enregistrées en afrique de l'ouest au niveau de diverses filières de fruitières d'intérèt commercial. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Embouche ovine
L’embouche ovine est une activité génératrice de revenus pratiquée généralement en saison sèche après les récoltes par toutes les couches socio-culturelles en les occupant en cette période de contre saison. Les principales contraintes de l’embouche ovine sont la cherté des fourrages et des sous-produits agro-industriels (SPAI), la faible disponibilité des jeunes animaux d’embouche au cours de certaines périodes l’année car ils sont aussi recherchés pour l’exportation, le faible professionnalisme des commerçants de bétail, la forte variabilité des prix des animaux sur le marché du fait de l’intervention des commerçants des pays de la sous-région (Bénin, Nigeria, etc.). -
Référentiel Technico-Economique sur la filière avicole
L’aviculture est l’une des filières d’élevage qui contribue à l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages surtout en milieu rural. Ce référentiel technico-économique est composé de 4 parties : Aviculture traditionnelle améliorée de la poule locale ; Élevage moderne des poulets de chair ; Élevage moderne des poules pondeuses ; Aviculture traditionnelle améliorée de la pintade locale. Chaque partie comprend une description technique et une analyse économique/financière de l’activité. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins.
L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires.
Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande - Production de kilichi
A l’origine, le « kilichi » était fabriqué pour pallier au problème de conservation des invendues de viande des bouchers Nigériens. Le temps évoluant, ceux-ci ont pris conscience de sa valeur marchande et ont décidé de le produire à grande échelle, tout en ajoutant à l’assaisonnement des épices et de la pâte d’arachide afin de le rendre facilement comestible.
Il est préparé en découpant la viande en fines lamelles que l’on sèche, assaisonne et grille. C’est un produit qui peut être conservé pendant plus de six mois lorsqu’il bien séché. Le kilichi est produit sous variantes dont de couleur rouge (Kilichi Mai Yagi Ja), le ou kilichi enrobé mais non pimenté (Roumouzou) et le Kilichi de Tessaoua qui est enrobé d’épices et séché sans subir de grillade. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Culture fourragère, cas du bourgou, « Echinochloa stagnina »
La pratique de la culture fourragère de bourgou s’est développée dans des zones agricoles de sol lourd et fertile des vallées. Elle devient actuellement une activité économique importante dans la chaine d’approvisionnement en aliments grossiers des élevages intensif et semi-intensif des exploitations familiales et des entreprises agricoles. Cette activité de culture fourragère contribue à un créneau d’amélioration des revenus des agriculteurs grâce à un circuit de commercialisation bien animé par les différents acteurs (producteurs, commerçants grossistes et détaillants). En cas de surplus de production, les producteurs pratiquent les techniques de stockage et de conservation (foin) dans des meilleures conditions pour rendre disponible le fourrage aux animaux pendant les périodes de soudure. -
Parasitisme des nématodes à galles des racines (Meloidogyne) à l'égard de différentes plantes au Niger
Les différentes rapports sur la situation nématodologique au Niger indiquent la présence de nombreux nématodes phytoparasites. Parmi ces phytonématodes, ceux du genre Méloidogyne, communément appelés nématodes à galles des racines, attaquent de nombreuses plantes d'importance économique. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Embouche bovine
L’embouche est une technique d’élevage intensif d’engraissement, conduite par les agriculteurs en fin des récoltes sur des animaux maigres entretenus en semi-liberté ou en stabulation totale dans les concessions et/ou dans des fermes. Les animaux sont le plus souvent sous abris et l’abreuvement se fait à volonté. Elle vise principalement la production de viande dans un temps relativement court.
L’alimentation des animaux est principalement basée sur l’utilisation des résidus de récoltes, la paille de brousse, des aliments concentrés (son de céréales) et des sous-produits agro-industriels (tourteaux de coton…).
Le fumier produit sert à la fertilisation des champs. Il existe plusieurs types d’embouche dont l’embouche commerciale, l’embouche paysanne et l’embouche industrielle. -
Fiches Maladies Animales Prioritaires – Mallette Pédagogique Santé Animale PRAPS
Les Fiches Maladies Animales Prioritaires de reconnaissance de 27 maladies et syndromes contenues dans le M.U.P.S.A sont également proposées en édition indépendante. Chacune d’entre elles propose un résumé clair, pratique et illustré pour optimiser la reconnaissance des signes cliniques des maladies animales prioritaires du Sahel et les conduites à tenir face à celles-ci par le personnel de santé animale.
Ces fiches ont été conçues et développées par plusieurs vétérinaires et scientifiques du Cirad - UMR ASTRE et des praticiens de terrain, dans le cadre du Projet PRAPS, projet mis en œuvre par l’OIE dans 6 pays Sahéliens. -
La gestion durable des parcours dans le Sahel : Stratégies, Pratiques, Gouvernance et Promotion / Note de cadrage
La 1ère édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) portera sur « La Gestion durable des parcours dans le Sahel : stratégies, pratiques, gouvernance et promotion ». En Afrique de l’Ouest sahélienne, l’élevage et les éleveurs, acteurs majeurs dans la valorisation des espaces et des ressources naturelles se confrontent aux multiples changements en cours.
Plus que les changements climatiques dont l’orientation en ce qui concerne la pluviosité de la mousson ouest Africaine n’est pas bien définie jusqu’ici (IPCC 2013, Vischel et al. 2015), c’est l’évolution de l’occupation des sols et du foncier qui questionnent l’avenir de l’élevage pastoral dans la région. Une poursuite de l’expansion de terres de culture, et une privatisation du foncier agricole pourrait rapidement entraver totalement la mobilité pastorale indispensable à la sélection fourragère qui est à la base de l’élevage pastoral.
En se structurant autour des points de vue : gérer, partager, orienter, qui rythmeront l’atelier la note synthétise l’état des acquis et les principaux questionnements et controverses pour le futur qui pourront alimenter les débats de l’atelier. -
Evaluation des dispositifs (CEP/ACAP/CEPM) de renforcement des capacités des producteurs dans l’amélioration de la productivité et de la production agricole dans le cadre du ProDAF
Conscient que l’agriculture familiale est au coeur de la production de subsistance des ménages vulnérables face aux changements climatiques, le ProDAF a accordé une place de choix au renforcement des capacités des acteurs à travers les approches les Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures pluviales, Champs Ecoles Paysans Maraichers (CEPM), l’Appui Conseil Agricoles (ACAP) pour booster la productivité et les productions agricoles.
Après quatre ans de mise en œuvre des approches de renforcements de capacités des producteurs à travers les CEP, CEPM, ACAP, avec les partenaires comme les Groupements de Services conseils (GSC) et les Groupements d’Appui Conseil (GACAP), plusieurs réalisations ont été enregistrées.
Ainsi, dans le cadre de la préparation de la revue à mi-parcours du programme, il s’avère nécessaire de procéder à l’évaluation de ces approches pour bien apprécier la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité du dispositif. C’est dans ce cadre que l’étude, objet du présent rapport a été initiée. -
Annuaire National 2021 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger
Le Ministère en charge de l’agriculture a institué depuis 2010 l’élaboration d’un annuaire national de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger.
La production 2020 (semences disponibles pour la campagne 2021) est de 9 811 tonnes de semences toutes espèces, variétés et catégories confondues contre 8 326 tonnes en 2019. Le report des semences de l’année précédente est quasi nul (26 tonnes) donc la totalité des semences disponibles en 2020 a été distribuée ou vendues.
L’Annuaire National est un référentiel qui met à la disposition des utilisateurs des semences, les détails essentiels sur les acteurs (producteurs semenciers et agriculteurs multiplicateurs) de la chaine de production -
Guide de bonnes pratiques de production des fruits et légumes
L’agriculture burundaise est la pierre angulaire de l’économie nationale et familiale. Ce secteur reste cependant dominé par une agriculture de subsistance affaiblie par les crises répétitives qui secouent le pays. La production agricole, majoritairement assurée par de petits exploitants dont les ressources sont limitées, ne parvient pas à couvrir les besoins de la population Burundaise. Le Burundi a une croissance démographique de 2.4% et les estimations montrent que le pays comptera 11.678.940 habitants en 2025. La nécessité d’augmenter les productions agricoles pour nourrir une population croissante est complexifiée par la diminution des terres cultivables du fait de la déprise agricole liée à la pression démographique. -
Etat des filières laitières dans les 15 pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad - Annexe 9 : Fiche Niger
Ce rapport Niger constitue l’un des treize documents nationaux servant de base au rapport de synthèse sur les « Etude relative à la formulation d’un programme régional de promotion des chaînes de valeur lait local au sein de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad » (Corniaux et al, 2018). Il a été réalisé pour le compte du Hub Rural dans le cadre de l’Offensive Lait portée par la CEDEAO.
Cette étude s’articule autour de deux principales activités : le diagnostic des filières laitières dans la zone CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad et la programmation des actions et des investissements.
Ce présent travail s’intègre dans la première activité. L’objectif est d’actualiser les données et les informations relatives : aux statistiques sur l’élevage et sur les filières laitières (production, importations, consommation) ; aux projets et aux investissements en cours ; aux politiques publiques à l’œuvre. Ce document est élaboré sur la base du rapport de G. Vias (2013). -
Axes d'intervention sur quelques filières porteuses
Depuis une dizaine d'années,la République du Niger continue de subir des revers économiques qui perturbent sérieusement le processus de son développement économique et social. Ces difficultés résultent notamment des termes de l'échange, de la dégradation des écosystèmes, sous les effets combinés des facteurs naturel, anthropiques et des insuffisances de la gestion de l'économie nationale. En dépit de certains résultats découlant des programmes économiques déjà exécutés, la situation économique nationale n'a cessé de se dégrader . C'est pour y faire face que les autorités ont décidé de prendre les dispositions qui s'imposent afin de relancer la croissance de l'économie. -
Budget annuel 2021
En vue de l'exécution de son programme d'activités annuel, la Direction Générale du Centre National de Lutte Anti-acridienne (CNLA) a élaboré un projet de budget. Ce budget est équilibré en recette et en dépenses à la somme de trois cent vingt-six millions sept cent vingt-quatre mille six cent quatre (326 724 604). L'analyse de ce budget comparativement à celui de l'année 2020 qui était de un milliard cinq cent cinquante-huit millions cinq cent soixante-dix-neuf mille neuf cent soixante-deux (1 558 579 962) Francs cfa, fait ressortir une diminution d'un milliard deux cent trente-un millions huit cent cinquante cinq mille trois cent cinquante huit(1.231.855 358). -
Cadre de politique de réinstallation (CPR)
Le Niger est un pays dont l'économie dépend fortement du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique, représentant la principale source d'activités économique du pays. Le secteur occupe plus de 80% de la population active. Sur la période 2011-2015, la contribution du secteur à l'économie nationale est estimée en moyenne à 37,02% du PIB (PDES 2017-2021). Aussi, le secteur joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire, la création d'emplois et constitue la principale source de revenus de la plupart de la population rurale. L'élevage pratiqué par 87% des nigériens représente 35% du PIB agricole. Au cours des 30 dernières années,le Niger a subi de nombreuses sècheresses,inondations,invasions des criquets et autres attaques parasitaires. Ces catastrophes portent un coup dure aux revenus des ménages, à la performance du secteur agricole, à l'équilibre budgétaire de l’État, à la croissance économique et au développement socio-économique du Niger. Aussi, il convient de noter une forte prévalence de l'insécurité dans plusieurs zones du pays,entrainant souvent le déplacement des populations. Les tentatives d’accaparement des terres (région de Diffa notamment) représentent également un risque susceptible d'impacter négativement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. -
Cadre de gestion environnementale et sociale du projet intégré de modernisation de l’élevage et de l'agriculture au Niger pour la transformation du monde rural (PIMELAN)
Le Niger est un pays dont l’économie dépend fortement du secteur de l’agriculture et de l’élevage. Malgré le potentiel de développement et la place importante qu’occupe ce secteur dans l’économie des efforts importants doivent être consentis pour réduire le déficit de production assez souvent enregistré, afin d’atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet la croissance du secteur agricole se heurte déjà à de fortes contraintes foncières qui provoquent un morcellement des exploitations et une dégradation grandissante des ressources naturelles. Si les tendances actuelles se poursuivent, la situation alimentaire déjà précaire du pays se dégraderait encore. Cela exigerait des importations massives de produits alimentaires à l’échéance 2035. Ces difficultés incitent l’État à dynamiser le secteur agricole par le développement de plusieurs initiatives d’appui au secteur formulé sous forme de projets dans lesquels les partenaires financiers du Niger l’accompagnent à atteindre. Le Projet d’Intégré de Modernisation de l’Élevage et l’Agriculture pour la transformation du monde rural au Niger, s’inscrit dans ce cadre et a pour objectif de participer à la modernisation du secteur agricole dans le pays. Cette étude, le cadre de gestion environnementale et sociale et préparé pour répondre aux exigences du développement durable dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet. Elle est structurée comme suit : (i) contexte, justification et méthodologie de travail,(ii) présentation du projet, (iii) situation environnementale et sociale de la zone d’intervention du projet, (iv) cadre politique, juridique et institutionnelle de mise en œuvre du projet, (v) analyse des risques environnementaux et sociaux, (vi) méthodologie pour la préparation,l’approbation, et l’exécution des sous-projets et (vii) le plan cadre de gestion environnementale et sociale. -
10em session ordinaire du conseil d'administration du centre national de lutte anti-acridienne (CNLA)
La situation acridienne a été relativement calme sur l'ensemble des airs de reproduction et de grégarisation du Criquet pèlerin ainsi que dans le Sahel des pâturages. Toutefois,les prospections de novembre et décembre ont mis en évidence une augmentation des effectifs acridiens consécutives à une concentration, une une multiplication et une grégarisation, qui ont conduit à la formation de groupes solitario-transiens et de bande. -
Diagnostic des besoins des dix (10) Unions de Sociétés Coopératives du Projet Fortification de Produit transformé (FOPAT) de consommation courante au Niger
Le diagnostic a eu pour but,de faire l’état des lieux du niveau d'organisation, de fonctionnement, de production et des compétences techniques en matière de marketing des dix (10) Unions des Sociétés Coopératives du FOPAT, en vue d'identifier leurs forces et faiblesses dégager une stratégies adoptée de renforcement. l'activité s'inscrit dans la stratégie d'intervention du FOPAT qui entend par cette action, apporter sa contribution à l'émergence du nouveau monde paysan à travers l’accompagnement des populations pauvres disposant de moyens de production rudimentaire. -
Plan d'aménagement de la doumeraie du Goulbi N'Kaba (Mayahi)
La vallée du Goulbi N'kaba traverse le département de Mayahi (Région de Maradi) sur une distance de 70 km et couvre une superficie d'environ 31.500 hectares.
Les effets conjugués des sécheresses et d'une pression anthropique croissante ont modifié un peu plus de deux décennies la structure et la composition de cette palmeraie à Hyphaene thebaica (palmier doum) autrefois très dense. Les doums adultes ont fortement régressé pour laisser la place à des taches de rejets au niveau des souches exploitées. La reconstitution du peuplement n'a pu se faire ni par voie végétative, ni par voie générative à cause des pratiques liées à l'exploitation intensive des feuilles pour l'artisanat et à la récolte des fruits. Le peuplement ligneux accompagnant le doum a subi aussi de fortes pressions pour satisfaire aux besoins en bois de feu et de service des populations riveraines. Il est aujourd'hui principalement constitué de tiges d'avenir.
Après une phase d'études relatives aux filières des produits du doum et du bois, au foncier et à l'inventaire des ressources forestières et pastorales, des consultations locales ont été engagées pour mettre en place un plan d'aménagement intégré, basé sur la régénération d'un peuplement adulte de doums et d'essences ligneuses accompagnatrices. -
Plan national de développement de la filière lait
La filière lait au Niger fait l’objet de différents enjeux de développement à l’horizon 2035. Ces enjeux relèvent notamment des domaines économiques,environnementaux,démographiques techniques et sanitaires. Suite au diagnostic de la situation de la filière, le présent Plan National de Développement de la Filière Lait (PDNF Lait) a été élaboré sur base de consultations de différents acteurs ; il constitue donc une opportunité de rassembler, autour d’une même vision stratégique à 15 ans, les différents acteurs publics,civils et privés nigériens dans le cadre d’un partenariat permettant d’atteindre des ambitions partagées. -
Actes de l’Atelier de capitalisation et diffusion des résultats de la recherche vétérinaire et zootechnique au Niger
Les structures de recherches nationales et internationales (INRAN, CRS-EL, CMB, le LABOCEL, AGRHYMET, IEMVT, ILRI etc.) et les facultés d’Agronomie des Universités publiques ont généré de nombreuses technologies et innovations dans les domaines de l’amélioration génétique, la santé animale, les productions animales, productions fourragères, l’alimentation et toutes les autres questions autour de l’étude et la valorisation des filières et de transfert de technologies.
La capitalisation de ces résultats permettra leur meilleure vulgarisation et diffusion au profit des producteurs pour améliorer la production et la productivité.
C’est dans ce cadre que le CNRA en collaboration avec le PRADEL ont organisé un atelier de capitalisation des résultats de la recherche vétérinaire et zootechnique. Cet atelier fait suite à un avis d’appel à proposition qui a permis de retenir 16 communications dans les domaines cités ci-dessus. -
Analyse de la dynamique organisationnelle des femmes en milieu pastoral dans les communes de Bermo et Gadabédji au Niger : rôle des groupements dans la prise de décision et l’entrepreneuriat des femmes
La présente étude menée en zone pastorale dans les communes de Bermo et Gadabédji vise à analyser la dynamique organisationnelle des femmes en zone pastorale et de caractériser le rôle que peuvent jouer les groupements féminins dans la prise de décision et l’entrepreneuriat pour ces femmes. Une enquête a été réalisée auprès de 146 femmes membres de groupements féminins à travers des questionnaires individuels mais aussi auprès des femmes non membres (53) et des hommes pour avoir leurs perceptions. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Effets des changements climatiques sur les pratiques d’élevage et analyse des options d’adaptation : Cas de la zone de Bouza-Niger
Une étude sur l’effet de changement climatique sur pratiques d’élevage a été menée au département de Bouza (Tahoua) afin de mieux analyser les options d’adaptations. Soixante (60) éleveurs ont été choisis de façon systématique dont vingt (20) à Bouza et vingt (20) dans deux zones proches de Bouza. Les impacts socioéconomiques et environnementaux liés aux changements climatiques et les stratégies d’adaptation du système de productions animales pratiquées par les éleveurs ont été recherchés. La quasi-totalité de la population (90%) enquêtée affirme, par leur vécu, que les saisons de pluies sont de plus en plus sèches au cours de vingt (20) dernières années. Les réactions des différents acteurs relatifs à la modification des précipitations ont permis d’identifier trois principaux risques climatiques dont la sécheresse, les pluies tardives et les inondations. Les impacts sur le système de production et les ressources alimentaires sont entre autres, la réduction des parcours, une diminution des espèces les plus appétées, une augmentation de la profondeur des puits et puisard, une réduction de la durée de lactation, et une baisse de la productivité numérique. Il a été remarqué quatre (4) principaux risques climatiques à savoir la baisse du cumul pluviométrique, le raccourcissement de la longueur de la saison humide, la hausse des températures et la fréquence des inondations. Les options d’adaptation concernent surtout la valorisation des cultures fourragères (collecte et stockage du fourrage) et l’aménagement des points d’eau. La perception des éleveurs a permis de relever les impacts climatiques, les risques associés ainsi que les stratégies d’adaptation à entreprendre. -
Réduction de ruissellement par augmentation des surfaces aménagées
Au Sahel, de nombreuses techniques de conservation des eaux et des sols ont été mises en œuvre sur des sols dégradés afin de réduire leur aptitude au ruissellement. Mais peu ou prou sont les travaux qui ont analysé les relations entre les dimensions des aires aménagées et l'importance de la baisse des ruissellements engendrée. Ce travail s’inscrit dans cette perspective. Il est effectué sur le bassin versant expérimental de Tondi Kiboro (17,7 ha) qui est un bassin représentatif des conditions hydro-environnementales de l’Ouest du Niger.
En 2007 et 2008, le coefficient d’écoulement initial du bassin (sans aménagement) a été déterminé à l’aide d’une station hydrométrique. En 2010, 3 % de la zone contributive du bassin (plateau latéritique) a été aménagé par des banquettes. Cette proportion a, ensuite, été progressivement augmentée pour atteindre 9 % en 2016. Cette approche a ainsi permis de suivre les évolutions concomitantes des surfaces aménagées et du coefficient de ruissellement. Les résultats montrent que les banquettes jouent un rôle important sur la rétention d’eau et la limitation des écoulements. Entre 2010 et 2016, le coefficient de ruissellement est passé de 43 % à 10 % pour une surface totale aménagée de moins de 10 %. Depuis 2012, le coefficient du ruissellement s’est plus ou moins stabilisé autour de 10 % (± 2 %). Il est ainsi remarquable que la baisse du ruissellement est non proportionnelle à la dimension de l’aire aménagée. Grâce à ce travail, il est ainsi possible de déterminer une aire optimale d’aménagement pouvant permettre de réduire significativement les ruissellements. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Conseil à l’exploitation familiale - Expériences en Afrique de l’Ouest et du Centre
Le conseil à l’exploitation constitue l’un des services à l’agriculture, au même titre que l’approvisionnement en intrants, le crédit, l’appui à la commercialisation, la recherche, la formation des paysans. Il renforce les capacités des producteurs à maîtriser le fonctionnement de leur exploitation et à améliorer leurs pratiques. En ce sens, le conseil à l’exploitation familiale va au-delà de la logique de vulgarisation classique (transfert et adoption de techniques) : il aide les producteurs à mieux définir leurs besoins, à préciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille, à prendre de meilleures décisions et à maîtriser les processus de gestion concernant l’ensemble de leurs activités génératrices de revenus, en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux.
Loin de présenter une méthode applicable en toutes circonstances, ce guide propose des principes pour construire une méthode et des outils adaptés aux conditions de chaque situation, en étroite collaboration avec des paysans motivés et leurs organisations, pour renforcer des compétences utiles au conseil, pour négocier et mettre en place des dispositifs d’appui-conseil. Ces principes sont issus d’une réflexion collective sur diverses expériences de conseil en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cet ouvrage, illustré par de nombreux exemples, s’adresse en priorité à des techniciens et des responsables paysans qui souhaiteraient approfondir ces principes méthodologiques, maîtriser des outils et construire des dispositifs d’appui-conseil. -
Bauhinia rufescens
Espèce recommandée pour la création de haies-vives défensives, fourragères ou ornementales. Il y a environ 9.000 graines par kg. Elles se conservent bien à température ambiante. Les graines sont prétraitées par ébouillantage puis trempage de 18 à 24 heures dans l’eau ou par acide sulfurique concentré pendant 30 à 60 minutes. Les graines prétraitées sont semées directement en pot. -
Evolution de l’occupation des sols dans la partie Nord du Dallol Bosso, départements de Filingué et Balleyara, région de Tillabéri-Niger
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Les effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970 ont eu des impacts sur les écosystèmes.
Tenant cela en compte, l’objectif principal de ce travail est d’analyser la dynamique de l’occupation des terres et l’utilisation des sols dans ladite zone. La méthodologie basée sur l’interprétation des imageries satellitaires de 1972, 1987 et 2016, a permis d’aboutir à des résultats importants. Ainsi, on observe une régression notable des superficies occupées par les formations végétales naturelles (brousse tigrée et steppe). En effet, celles-ci passent de 28,79% en 1972 à 12,15% en 2016 de la surface totale de la zone d’étude. Au contraire, les terres agricoles sont passées de 164 772 ha en 1972 à 200 697 ha, soit un accroissement de 22%. Par ailleurs, les espaces nus qui étaient seulement de 666 ha en 1972 sont passés à 4189 ha, soit une hausse de plus de 500%. Enfin, le nombre de mares semi permanentes est passé de 219 à 833 de 1972 à 2016, tandis que celui des Koris est passé dans la même période de 280 à 1573 soit une hausse de plus de 400%. Il semble nécessaire de prendre des mesures urgentes pour sauvegarder les écosystèmes de la région afin de permettre un développement plus équilibré de la zone. -
Notes sur les systèmes fonciers coutumiers de la région de Goudoumaria
L'agriculture est pratiquée par les Manga, population sédentaire, et, depuis peu dans la région, par les Foulbé. Cette agriculture a longtemps été extensive, l'économie des populations locales ayant associé, depuis longtemps semble-t-il, le pastoralisme et le commerce à la culture des céréales. Les cuvettes furent autrefois le lieu privilégié de l'agriculture, à une époque où la nappe phréatique affleurait et où les sols des fonds de cuvettes permettaient de bons rendements. Outre les mils et sorghos, les cuvettes produisaient alors « du blé, du mars, du manioc doux et de la patate. Puis, on a ajouté la canne à sucre et les potirons pour la soupe. Comme la nappe a baissé, on ne peut plus faire que le manioc et les potirons). -
Opération test de renforcement des services d'appui à l'élevage
Un programme test de renforcement des services d'appui à
l'Agriculture ( PRSAA) a démarré en 1988 avec un financement de la Banque Mondiale à travers un PPF et le Projet de Petites Opérations de Développement Rural (PPODR) - Ce programme a pour objectifs une meilleure organisation du travail des cadres de terrain ;une formation continue et régulière des agents à tous les niveaux une amélioration des liens avec la recherche et une meilleure coordination avec les autres services techniques. -
Bilan diagnostic des activités de 1974 à 1990
Pays à dominance rurale (85% de la population) dont l'économie est essentiellement basée sur l'Agriculture et l’Élevage, le NIGER a connu plusieurs phases de politiques agricoles liées aux conjonctures économiques et écologiques. Marqué par une situation alimentaire excédentaire durant les dix (10) premières années de son indépendance, le NIGER est passé à une situation d'insécurité alimentaire après les années 70, caractérisée par une alternance de campagnes agricoles déficitaires, excédentaires et d'équilibre. -
Promotion du Bien-être Familial et Communautaire dans les
CoopérativesLe présent rapport s'inscrit dans le cadre de la revue annuelle des Sous-Programmes et des Projets au titre du Programme intérimaire du FNUAP 1998-1999. Composante du Sous-Programme Santé de la Reproduction et Planification Familiale SRlPF, le Projet «Promotion du Bien-être familial et communautaire dans les coopératives en zones rurales» intervient au niveau des arrondissements de Dosso, de Doutchi, de Tillabéry, et de Guidàn-Roumdji. L'exécution de ce Projet vise à améliorer le bien-être des familles des coopérateurs de la zone du Projet par la mise en œuvre d'un programme d'éducation à la vie familiale qui prend en compte "équilibre de l'environnement et qui suscite des comportements familiaux responsables. -
Rapport de synthèse du programme petite irrigation sud Zinder 7/NIR/59
Pour faire face à une situation d'urgence relative au déficit alimentaire survenu au cours de la période 84.85 un programme de culture de contre-saison a été initié sous 5êm FED, avec, comme objectif central: la résorption au déficit alimentaire dans les zones affectées par l'implantation d'infrastructures hydrauliques et socio-collectifs, l'approvisionnement en intrants agricoles (semences, pesticides, équipements aratoires et petits matériels), la formation des populations aux pratiques de culture de contre saison ,et la transformation et conservation des produits maraîchers. -
Rapport du comité technique de réflexion sur la situation des ex-unions des coopératives, de la centrale d'approvisionnement et des ateliers de fabrication du matériel agricole
Avec l'avènement en avril 1999 du Conseil de Réconciliation Nationale (CRN), le débat sur la dissolution des unions de coopératives du système de l'Union Nationale des Coopératives (UNC) intervenue par décret nO 097-428 PRN/MAG/EL du 11 décembre 1997 a été relancé. Dès la mise en place du Gouvernement de Transition, le Ministre de l'Agriculture et de l’Élevage, chargé de la tutelle des organisations coopératives, a été instruit par le CRN et le Gouvernement de Transition pour proposer des solutions appropriées à ce problème. -
Agroforesterie précoloniale et ses implications pour le présent : Le cas du sultanat de Damagaram
Cette étude de cas présente un système précolonial d'agroforesterie basé sur la protection d'un certain nombre d'essences utiles parmi lesquelles Acacia albida était le plus important. " s'agit du sultanat de Damagaram au XIXe siècle qui occupait la partie centrale et Ouest de l'actuel département de Zinder au Niger.Le contrôle des Talakawa, ses sujets, a été effectué à travers une administration de plus en plus bureaucratique de laquelle est stipulée la fameuse loi, "quiconque coupe un arbre [protégé] coupe sa tête". Cette loi, accompagnée par la diffusion des grains de gao a réussi à faire asseoir des parcs agroforestiers dominés par cette espèce. De nombreux parcs persistent de nos jours bien que cet ancien système répressif disparut pendant la période coloniale. En essayant de tirer une conclusion de cet exemple historique. -
Appui à la sélection, la promotion et le diffusion de la chèvre rousse de Maradi
L'élevage de caprins représente une activité économique de première importance en bordure sahélienne. Le Sud du département de Maradi est à ce titre le berceau de la Chèvre Rousse de Maradi. Cette race se caractérise par une rusticité moyenne à bonne, une excellente prolificité, une bonne production laitière et une exceptionnelle qualité de peau qui lui vaut un label reconnu sur les marchés internationaux.Actuellement, l'élevage de la Chèvre Rousse est en déclin du fait de l'absence de bons boucs reproducteurs en milieu villageois et d'un métissage croissant avec les chèvres sahéliennes. En outre, le mode très extensif de cet élevage ne permet pas l'expression de ses bonnes potentialités productives. -
Compte rendu de réunion de pilotage : Du 03 mai 1990
Le Comité de Pilotage du Programme Spécial National FIDA-NIGER, créé par Arrêté nO 52/MAG/E du 19 Novembre 1987, s'est réuni le 03 Mai 1990 à 9 h 00 dans la Salle de Conférences du Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage sous la Présidence de Monsieur le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage. -
Après la famine au Niger...quelles actions de lutte et de recherche contre l'insécurité alimentaire au Sahel?
L’année 2005 a été marquée par les terribles images de la famine au Niger, qui faisaient écho à celles reçues en 1974 sur la famine dans le Sahel. En 2005 aussi, les médias ont rapporté les tentatives dramatiques de migrants fuyant le Sahel pour des raisons le plus souvent économiques et liées à la pauvreté. En 2004 déjà, des images nous montraient d’impressionnantes invasions de criquets pèlerins dévastant les cultures des paysans sahéliens, envahissant les routes et bloquant les aéroports. -
Étude sur la pêche et la filière poisson dans la Région de Diffa
Cette étude est d'un grand intérêt, car elle permet de comprendre l'organisation globale de la filière pêche, à l'amélioration de leur gestion ainsi que les stratégies développées par les acteurs de développement pour faire face aux défis environnementaux, socio-économique et sécuritaire etc. Ce qui pourrait définir les perspectives de relance de développement à travers la filière pêche plus adapté au contexte actuel. -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Schéma d'aménagement forestier de la commune rurale de Torodi
Le Schéma d’Aménagement Forestier Communal a été élaboré par la Commune de Torodi avec l’appui financier du Projet GESFORCOM, sur financement de l’Union Européenne et avec la participation technique du CIRAD (Responsable de la mise en œuvre du projet), de l’ONG ABC Ecologie,de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et des Services Forestiers (DDE de Say et Poste Forestier de Torodi). -
Rapport d’Étude d’Impact Environnemental et Social du Sous-Projet Intégré Communal-Agriculture Intelligente face au Climat de la vallée de la Korama (Commune de Wacha) dans le cadre du PASEC
Le dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGP/H) de 2012, la population de la Commune Rurale de Wacha est estimée à 93 492 habitants, dont 46 642 hommes (49,88%) et 46 850 (50,12%) femmes. En 2015, elle est estimée à 101 093 habitants, selon les projections de l’INS dont 51 117 de sexe masculin et 49 976 de sexe féminin. Les jeunes âgés de 20 à 34 ans est de 17 126 sur la base des résultats définitifs du RGP/H de 2012, soit 18,31% des effectifs démographiques de la commune. Son relief est marqué par la diversité de ses unités morphologiques dont les principales sont :les buttes, les glacis, les dunes, les cuvettes et bas-fonds.Le climat est de type sahélien marqué par deux (2) grandes saisons : - une saison des pluies dont la durée est d’environ quatre (4) mois qui couvre la période allant de juin à septembre ; - une longue saison sèche qui s’étale sur tout le reste de l’année, allant d’octobre à mai. Les principaux types des sols distingués dans la Commune Rurale de Wacha sont : Les vertisols occupant l’Est et le centre de la commune ; les sols peu évolués rencontrés dans la partie Ouest et Nord - Ouest de la commune ; les sols minéraux bruts localisés au centre-ouest de la commune ;les sols ferrugineux tropicaux occupant des poches à l’intérieur des sols peu évolués et des sols minéraux bruts. -
Pour une alliance renouvelée entre industriels et éleveurs laitiers en Afrique de l'Ouest
Le marché laitier ouest-africain est en forte croissance et est particulièrement attractif pour les investisseurs industriels. Tous les grands groupes laitiers européens y sont désormais présents. L’arrêt des quotas laitier en Europe en 2015, la stagnation de la consommation intra-communautaire et l'embargo sur le marché russe ont largement contribué à cet engouement récent pour ce marché. Certes, des entreprises comme Nestlé y ont investi depuis les années 1960 au Nigeria, au Ghana ou au Sénégal. Le commerce de la poudre de lait entre l'Afrique et l'Europe avait pris de l''ampleur dès les années 1970. -
Programme national des énergies domestiques du Niger
Le Programme National des Énergies Domestiques du Niger s’inscrit dans le cadre régional et international des politiques pour l’accès aux énergies de cuisson propres soutenues par Global Alliance for Clean Cookstove, le Livre Blanc Régional de l’Accès de la CEDEA/UEMOA et les politiques régionales de la CEDEAO pour les Energies renouvelables et l’Efficacité Énergétique. Cette étude est financée par la Banque Mondiale. -
Schéma d'aménagement forestier de la commune rurale de Torodi
Le schéma est un outil de planification qui vise à gérer et utiliser durablement les ressources forestières de la commune rurale de Torodi. Il s’agit en particulier : D’enrayer l’exploitation minière de ces ressources en ajustant les quantités exploitées aux possibilités forestières et en y favorisant une gestion concertée; de faire en sorte que l’exploitation des produits forestiers devienne un facteur de développement rural et de lutte contre la pauvreté ,de promouvoir une bonne gouvernance des ressources forestières, décentralisée vers les communautés locales. Les enjeux sont d’importance et concernent : Près de 335 000 hectares de formations forestières, soumises à une forte pression de défriche;plus 8 millions de stères de bois sur pied, menacés par la surexploitation agricole, forestière et pastorale, une production annuelle exploitable de 435 000 stères, un chiffre d’affaires de près de 500 millions de FCFA (HT) pour le bois énergie,plus de 50 millions de taxes forestières perçues en 2007;62 marchés ruraux de bois; Et plusieurs milliers d’acteurs concernés : bûcherons, transporteurs, commerçants, cueilleurs de gomme et d’autres produits forestiers non ligneux (PFNL). -
Plantes pesticides et protection des cultures maraichères en Afrique de l’Ouest (synthèse bibliographique)
Les cultures maraichères occupent une place importante pour l’alimentation humaine et contribuent significativement aux revenus des familles en Afrique de l’Ouest, mais leur production est confrontée à une pression des bioagresseurs qui limite leur productivité. -
Principaux insectes ravageurs du riz en Afrique et méthodes de lutte non chimiques
En Afrique, les ravageurs de culture posent assez de problèmes pour la production agricole. C'est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour apporter des méthodes de lutte biologique aux insectes qui s'attaquent aux cultures de riz dans certains pays de l'Afrique. -
Étude de la démarche d'élaboration de la stratégie de la petite irrigation au Niger (SPIN)
Cette étude, programmée par le SP/SPIN et qui entre dans le cadre de l’exécution de la composante du PARIIS Niger relative à la gestion de connaissance, a ainsi pour but de capitaliser cette expérience du Niger en identifiant les leçons apprises du processus d’élaboration ainsi que les avancées et les contraintes à son application. -
Évaluation Environnementale Stratégique (EES) de la Stratégie de la petite irrigation au Niger (SPIN)
La Stratégie de la Petite Irrigation au Niger (SPIN) définit la Petite Irrigation (PI) au Niger comme : « Toute exploitation hydro-agricole autonome de taille maîtrisée, individuelle ou collective, économiquement viable et écologiquement durable, aménagée avec des technologies adaptées au savoir-faire local » et ses domaines d’intervention sont : (i) les petits Périmètres d’Irrigation Privée (PIP) ; (ii) la Grande et Moyenne Irrigation Commerciale (GMIC) ; (iii) les Périmètres de Contre-Saison (PCS) ou Périmètres de Saison Sèche (PSS). L’objectif général est : « La sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations est améliorée ». -
Manuel du référentiel technique et des standards minima pour la conception et le dimensionnement des aménagements types pour la petite irrigation
La petite irrigation contribue à assurer la satisfaction des besoins alimentaires de base des populations et à sécuriser la production agricole en la rendant moins dépendante des conditions climatiques. Elle permet ainsi de rendre les populations moins vulnérables aux crises alimentaires répétitives. Les cultures de contre-saison sont donc devenues primordiales dans le cadre de la recherche de la sécurité et l’autosuffisance alimentaires. Le développement harmonisé du sous-secteur de la petite irrigation sur la base des principes de la SPIN est primordial. Le plan d’actions pluriannuel de la SPIN est l’un des principaux outils de gestion, suivi et évaluation sous sectoriel de référence pour consolider l’approche programmatique sous sectoriel. Ce même et unique document est révisable annuellement et subira une évaluation et nouvelle programmation. De plus, il servira de base commune permettant un suivi de performance annuel. -
Manuel du référentiel technique est des standards minima pour la conception et le dimensionnement des aménagements types pour la petite irrigation (Module 2)
La petite irrigation contribue à assurer la satisfaction des besoins alimentaires de base des populations et à sécuriser la production agricole en la rendant moins dépendante des conditions climatiques. Elle permet ainsi de rendre les populations moins vulnérables aux crises alimentaires répétitives. Les cultures de contre-saison sont donc devenues primordiales dans le cadre de la recherche de la sécurité et l’autosuffisance alimentaires. -
Manuel technique des procédures à minima pour le contrôle des travaux d'aménagement relatifs à la petite irrigation
Le développement harmonisé du sous-secteur de la petite irrigation sur la base des principes de la SPIN est primordial. Le plan d’actions pluriannuel de la SPIN est l’un des principaux outils de gestion, suivi et évaluation sous sectoriel de référence pour consolider l’approche programmatique sous sectoriel. En effet, pour une meilleure visibilité sectorielle, la transcription des programmations sectorielles dans un document unique, facilitera une concertation avec tous les grands acteurs autour du plan d’action afin d’asseoir les programmations respectives des acteurs et celle du Gouvernement du Niger. -
Manuel technique pour une gestion durable des aménagements de la petite irrigation au Niger
Le Niger a inscrit l’irrigation en générale et la petite irrigation en particulier parmi les stratégies résilientes les plus efficaces pour lutter contre les effets du changement climatique et améliorer la productivité agricole et les revenus des populations rurales. Depuis lors, les gouvernements et les partenaires techniques et financiers se sont particulièrement préoccupés de la petite irrigation. C’est ainsi, en plus de l’État, des efforts énormes ont été consentis à travers les projets d’irrigation pour lutter contre l’insécurité alimentaire. -
Démarche et contenu minima pour une étude socio-économique des aménagements en petite irrigation
Ce guide examine les questions socioéconomiques du développement de la Petite Irrigation (PI). Il permet de favoriser la planification participative des sous projets de petite irrigation afin de les rendre plus performants. Il contribue à l'amélioration de la prise en compte de la situation des femmes rurales et des groupes défavorisés dans ce domaine. -
Guide technique des procédures à minima sur les mesures environnementales et sociales des aménagements de la petite irrigation
La Stratégie de la Petite Irrigation au Niger (SPIN) a pour ambition de soutenir le développement d‟une petite irrigation axée sur une gestion durable et optimale des ressources, respectueuse de l‟environnement et permettant aux producteurs d‟augmenter leurs revenus en s‟affranchissant notamment des aléas climatiques. Elle représente le cadre unique d‟harmonisation et de programmation du soussecteur de la petite irrigation en regroupant toutes les actions de réponse aux expressions de demande du renforcement de l‟appareil productif des producteurs.
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Programme « Petite Irrigation et Sécurité Alimentaire » (PISA)
Le Programme Petite Irrigation et Sécurité Alimentaire (PISA) ayant pour objectif de contribuer à la promotion d’une agriculture productive et à la sécurité alimentaire au Niger, a démarré (dans sa phase 1) en février 2016 pour une durée de quatre (4) ans et un budget de 15,19 millions d'Euro. Il intervient dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Agadez et est basée sur (i) la promotion de la petite irrigation à travers des aménagements hydro-agricoles ; (ii) la conservation de l’eau et du sol et la défense et restauration des sols (CES/DRS) dans les bassins versants avec potentiel d’irrigation ; (iii) la mise en valeur des zones et périmètres aménagées ; et (iv) l’appui à la commercialisation des produits agricoles par des infrastructures de désenclavement (pistes de dessertes), de stockage et de transformation. -
Programme "Petite Irrigation et Sécurité Alimentaire" (PISA)
Le Programme « Petite Irrigation et Sécurité Alimentaire» (PISA) entre dans le cadre du Programme Développement Rural et Agriculture Productive de la Coopération financière nigéro-allemande. L’objectif global du PISA est de contribuer à la promotion d’une agriculture productive et à la sécurité alimentaire au Niger. Les objectifs spécifiques visent à augmenter la production agricole, améliorer les revenus des exploitations familiales et faciliter l’accès au marché des produits agricoles. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil Agricole au Niger (Synthèse)
L’agroécologie, sous forme de pratiques ou de systèmes, est belle et bien présente au Niger bien qu’elle soit trop peu soutenue par les politiques Agricoles qui préfèrent parler « d’agriculture durable » et « d’agriculture intelligente face au climat ». En particulier le Niger dispose d’une longue expérience en matière de gestion durable des terres, de pastoralisme et de sécurisation des systèmes pastoraux. Il existe également d’autres expériences d’agroécologie plus ponctuelles conduites par les femmes de CERNAFA (Djoga), par quelques OPA/OPEL, par des ONG, par des entrepreneurs sociaux, etc. Pourtant des transitions agroécologiques sont nécessaires au Niger, mais complexes à mettre en œuvre. Certaines sont même nécessaires de façon urgente pour sortir des impasses techniques dans lesquelles les systèmes intensifs en intrants sont enfermés ou pour résoudre
les crises agraires des systèmes pluviaux et pastoraux. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole (Rapport)
Différents travaux/études ont déjà été conduits au Niger sur des questions d’agroécologie (la plus récente étant une étude FAO de 2019). Différents travaux et études ont également été conduits sur le Conseil Agricole au Niger, en particulier dans le cadre de l’I3N et de la relance du Conseil Agricole depuis 2016 (et même avant dans le cadre de la SDR). En revanche cette étude sur la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole est une première. Elle a été réalisée dans le cadre du projet ACOTAF simultanément dans cinq pays : le Niger, le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. S’agissant d’une première elle est forcément non-exhaustive, mais apporte des éclairages sur les questions suivantes : Où en est l’agroécologie aujourd’hui au Niger ? Quels sont les besoins de transitions agroécologiques selon les filières et territoires ? Où en est le Conseil Agricole aujourd’hui au Niger ?
Comment accompagne-t-il ces transitions agroécologiques ? Par ailleurs l’étude avait aussi une vocation méthodologique de développer des outils d’analyses. -
Husa'ar yin takin tsime cikin rame daya
L'affiche démontre les méthodes de compostage en fosses multiples (préparation du sol, remplissage des fosses, entretien). -
La pasteurellose : une maladie qui touche les bovins, ovins, caprins et les chameaux au Niger
La pasteurellose est une maladie très fréquente qui peut se trouver dans toutes les régions. A cause du nombre d’animaux malades et de la mortalité des animaux, cette maladie est redoutable sur le plan économique. Elle provoque beaucoup de pertes chez les éleveurs. -
Développement durable de l'agriculture urbaine en Afrique francophone : enjeux, concepts et méthodes
L'ouvrage a pour objectif de familiariser le lecteur avec les approches et les outils appliqués aux problèmes posés par le développement de l'agriculture urbaine. Il s'inscrit dans une démarche de recherche-développement : améliorer la rigueur scientifique des diagnostics (recherche) et privilégier les interventions concrètes visant à maintenir ou à transformer les systèmes pour répondre à la demande des acteurs concernés à court, moyen et long terme (développement durable). Il est issu des travaux d'un atelier, qui a été l'occasion à la fois de présentations à caractère didactique et de discussions sur les projets de recherche développement des participants. -
Évolution des relations entre l’agriculture et l’élevage dans les savanes d’Afrique de l’Ouest et du Centre
Les deux zones d’études ont comme point commun la présence maintenant ancienne d’une culture de vente, pivot de l’économie agricole : l’arachide au Sénégal et le coton au Nord-Cameroun. Les structures d’appui à ces deux filières d’exportation ont fortement orienté les choix des agriculteurs et modifié le fonctionnement de leur exploitation en permettant une adoption massive de la traction animale, première étape de l’intégration de l’élevage dans les exploitations agricoles. Dans les exploitations les plus aisées, l’investissement dans l’élevage des surplus monétaires issus principalement de la culture de vente constitue un autre point commun aux deux régions. Enfin, comme dans la plupart des zones rurales d’Afrique subsaharienne, le facteur principal d’évolution de l’agriculture durant la deuxième moitié du vingtième siècle a été l’accroissement démographique entraînant une compétition pour l’accès aux ressources en terres cultivables et de parcours entre agriculteurs, d’une part, et entre agriculteurs et éleveurs, d’autre part. Actuellement, la densité de population rurale dépasse 60 habitants/km2 dans plus des deux tiers du bassin arachidier et dans plus de la moitié de la zone cotonnière au Cameroun. -
Jujubier
Le jujubier est plastique et rustique. Il aime les sols sableux à limoneux, bien drainés, de pH neutre ou légèrement alcalin. Il supporte une faible fertilité du sol et une grande variété de climats mais on le trouve principalement dans des zones avec une longue saison sèche. -
Les champs-écoles pour renforcer les capacités des agriculteurs et réussir la transition agroécologique
La transition agroécologique requiert de transformer la manière d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques. Les champs-écoles sont des dispositifs participatifs pertinents pour cela, car ils accroissent les capacités des agriculteurs à expérimenter, à produire des connaissances et à construire eux-mêmes des innovations. Il est toutefois nécessaire de veiller à la qualité de mise en œuvre de ces dispositifs, ce qui a des implications pour les acteurs de la recherche et du développement. Une étude menée en Afrique subsaharienne montre qu’à l’issue de champs-écoles, les agriculteurs initient d’autant plus de changements dans leurs propres exploitations qu’ils ont été des acteurs décisionnaires du dispositif. Ces effets peuvent être mis en lumière par des méthodes qualitatives d’évaluation centrées sur la contribution à l’impact. Également, les champs-écoles gagnent à inclure les femmes, les jeunes et les agriculteurs les plus pauvres, catégories souvent exclues du conseil agricole conventionnel mais reconnues motrices dans les innovations agroécologique. -
Actes de l'atelier sur les méthodes d'échantillonnage des insectes ravageurs et des maladies des cultures au Sahel
Ces actes sont issus d'un atelier organisé par le Centre AGRHYMET en collaboration avec les services nationaux de protection des végétaux des membres du CILSS, s'est tenu à du 14 au 18 octobre 1996 à Niamey (Niger). Il avait pour objet l'harmonisation des méthodes d'échantillonnage des insectes ravageurs et des maladies des cultures au Sahel. -
Le contrôle du striga par le système SCV (Semis direct sur Couverture Végétale permanente)
Le striga est une plante de la famille des Scrophulariaceae (famille des Orobanchaceae), parasite de cultures annuelles d’importance majeure comme le riz, le maïs, le sorgho et le mil. Le genre Striga comporte un quarantaine d’espèces, qui ont toutes de nombreuses fleurs aux couleurs voyantes, portées par des tiges dressées et vertes. La plupart des espèces ont des feuilles vertes bien développées, simples, opposées vers le bas et alternées vers le haut (2) et sont souvent poilues (1). -
Lait, commerce et développement au Sahel : Impact socioéconomique et environnementaux de l'importation des mélanges MGV européens en Afrique de l'Ouest
L’étude permet de fournir un certain nombre d’indicateurs au vu des données déjà publiées. Mais elle identifie aussi les travaux de recherche nécessaires pour compléter ces connaissances et pour répondre aux questions soulevées par cette situation inédite. Cette revue souligne aussi que les stratégies de développement durable nécessitent des arbitrages entre plusieurs objectifs et doivent donc être guidées par plusieurs indicateurs. -
L'agriculture climato-intelligente (ACI)
L’agriculture climato-intelligente (ACI) repose sur trois piliers : la sécurité alimentaire et le bien-être des agriculteurs, l’adaptation au changement climatique,l’atténuation du changement climatique. -
Rapport de résultat 2019 : Programme d'Appui au Développement de l’Élevage - PRADEL Kiyo Arziki
L’année 2019 a permis de capitaliser les résultats du démarrage de l’année 2018 et d’atteindre une bonne vitesse de mise en œuvre du Programme. Les grands chantiers en termes de développement des chaines de valeur (financement, appui conseil, infrastructures structurantes, conditions d’élevage (alimentation, santé animale), structuration) ont atteint un bon niveau de maturation et pourront produire les effets nécessaires pour atteindre l’outcome. Il en est de même des autres chantiers (aménagements pastoraux pour lesquels l’ingénierie sociale est avancée, les marchés lancés, etc.). -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Diffa
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier consacré à la région de Diffa qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Diffa au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Légumineuses pérennes : Stylosanthes guianensis
Stylosanthes guianensis est une légumineuse (famille des Fabaceae) herbacée, érigée à semi-érigée, non volubile, originaire d’Amérique du Sud. Il forme de petits buissons (1 m à plus de 1,8 m), aux feuilles trifoliolées de 0,5 à 5 cm de long, lancéolées, vert tendre à vert foncé. Les tiges sont velues et se lignifient par la base. Ses fleurs caractéristiques sont d’un jaune intense à orangé et peuvent être striées de rouge. Ses graines, très petites (1,5 à 2 mm, poids de 1000 grains: 3 à 4 g.), de couleur brun clair mais pouvant varier de jaune à noir, sont protégées dans des “têtes” (capitules). -
Identification de variétés de niébé à double usage et adaptées à la culture de contre saison au Niger
Le niébé Vigna unguiculata L. Walp, est l’une des plus importantes légumineuses cultivées dans les zones tropicales semi-arides d’Afrique de l’Ouest. Au Niger, cette culture occupe la deuxième place en termes de production et de surface cultivées après le mil (FAO, 2017). Le niébé joue un rôle déterminant dans l’alimentation, la nutrition (taux élevé de protéine), dans l’approvisionnement en fourrage et dans l’amélioration du revenu des producteurs. Cependant, sa production souffre d’importants problèmes surtout avec l’avènement du changement climatique. -
La lutte chimique contre les criquets au Sahel
Les criquets constituent souvent en régions chaudes la biomasse la plus importante de l’entomofaune des cultures, des friches, des jachères ainsi que des pâturages. On trouve couramment 10 à 15 espèces dans chaque type de biotope. Certaines années, l’explosion démographique de quelques-unes d’entre elles révèle leur caractère ravageur. Les pertes sont pour l’essentiel dues au prélèvement direct sur tous les organes aériens des plantes cultivées, ce qui réduit la photosynthèse, diminue l’espérance de récolte, quand ce ne sont pas les plants qui sont entièrement détruits. -
Simulation de dynamiques de cheptels bovins après une sécheresse au Sahel en fonction des types d'exploitation pastorales : cas du Ferlo au Sénégal
L’étude suivante s’inscrit dans le cadre du projet ANR ECLIS (Elevage Climat Sociétés – mesure de la vulnérabilité des élevages pastoraux) mis en œuvre sur 4 communes au Sénégal, au Mali, au Niger et au Bénin. L’objectif de la tache ELEV d’ECLIS dans laquelle s’inscrit ce stage est de caractériser le rôle de l’élevage dans la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux. -
Etat de mise en œuvre et perspectives du projet GCPINERl049/SP A : appui à la consolidation et pérennisation des résultats du RGAC au Niger
A l'instar des projets financés dans le cadre de la coopération internationale et d'un commun accord avec la partie nationale d'une part et du bailleur de fonds et de la F AO d'autre part, une ou plusieurs revues tripartites sont généralement prévues au cours de
1 ~exécution des projets visant principalement à faire un constat sur l'état d'avancement des activités du projet et en débattre les contraintes. La première revue est souvent programmée après une année de la mise en œuvre du projet. C'est en fait le cas pour le
projet GCPlNERl049/SPA dont les activités ont débuté à partir du 1er Mai 2009. Ainsi, la tenue de la première revue de notre projet arrive à point nommé. -
Cartographie thématique des cuvettes oasiennes de Mainé-Soroa et de Goudoumari
L’objectif de l’étude est de cartographier les cuvettes oasiennes dans les cantons de Mainé Soroa et de Goudoumaria. L’étude est basée principalement sur l’exploitation de données satellitales haute résolution, complétée par des observations de terrain. Le recours à l’imagerie satellitaire pour la réalisation de cartes thématiques implique, des choix méthodologiques par essence, robustes, opérationnels et reproductibles, afin de constituer un tissu
cohérent d'informations spatialisées ou statistiques. -
Criquets ravageurs du Niger : guide de l'agriculteur / haoussa
Adapté de l'ouvrage de Michel Lecoq « Les criquets du Sahel » (CIRAD, 1988) par Alana Burnham, Idrissa Maiga, Michel Lecoq et Arianne Cease, cette étude revient sur le criquet qui a toujours été parmi les plus grands ravageurs de plantes en Afrique. Ce travail, consiste à identifier, l'insecte dans les différentes régions du Niger et sa manière de s'attaquer sur les plantes. Enfin elle propose des méthodes de lutte efficace. -
Criquets ravageurs du Niger : guide de l'agriculteur / zarma
Adapté de l'ouvrage de Michel Lecoq « Les criquets du Sahel » (CIRAD, 1988) par Alana Burnham, Idrissa Maiga, Michel Lecoq et Arianne Cease, cette étude revient sur le criquet qui a toujours été parmi les plus grands ravageurs de plantes en Afrique. Ce travail, consiste à identifier, l'insecte dans les différentes régions du Niger et sa manière de s'attaquer sur les plantes. Enfin elle propose des méthodes de lutte efficace. -
Etat d'avancement de la mise en œuvre du plan d'activités
La mise en œuvre du Programme d'Appui au Développement de l’Elevage. PRADEL, « Kiyo Arziki» a démarré officiellement ses activités le 24 janvier 2018, date de la session du comité de pilotage d'ouverture. Conformément au dossier technique et financier, une session du COPIL est prévue chaque semestre pour faire le point des activités. Le Présent rapport s'inscrit dans cette logique et concerne le bilan de l'exécution du PRADEL pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2019. Il est un rapport d'activités. Il ne fait pas le point de l'évolution des indicateurs des objectifs et des résultats qui est la vocation du rapport annuel de résultats prévus pour début 2020. Il fait le point des activités dans un premier temps, avant de préciser l'exécution financière dans un second temps. Les difficultés majeures et les perspectives sont ensuite présentées succinctement. -
Effet du système de riziculture intensive sur les émissions de gaz à effet de serre, la dynamique des populations des nématodes parasites, et la production du riz ( Oryza Sativa L.) sur le périmètre irrigué de Sébéri au Niger
Le riz a pris une place importante dans l’alimentation des pays du Sahel, et en particulier au Niger. Pourtant, la production nationale reste très faible, à cause des nombreuses contraintes liées aux effets du changement climatique, à la pauvreté des sols, aux mauvaises pratiques agricoles, aux ennemis des cultures, etc. Pour pallier ce problème, le système de riziculture intensive (SRI) apparait comme une alternative à la riziculture conventionnelle. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l'efficacité du SRI en vue de l’amélioration de la résilience du système de riziculture du Niger. Cette pratique a été comparée à celle de la riziculture conventionnelle à travers un essai en station. L'expérimentation a été conduite sur le périmètre irrigué de Sébéri dans un dispositif en blocs de Fisher à 4 répétitions. Les traitements retenus sont : SRI avec 5 t/ha de compost, SRI avec 10 t/ha de compost, et la pratique conventionnelle (témoin). Les émissions de GES, les populations de nématodes parasites et libres du sol ainsi que les composantes du rendement ont été déterminées. Les résultats montrent une réduction des émissions de GES de -2,43t CO2eq de méthane sur le SRI, comparativement à la pratique conventionnelle dont les émissions ont augmenté de 2,66t CO2eq. L’apport de compost de 5t/ha et 10t/ha a permis une gestion efficace des nématodes parasites exophytes et endophytes, de 4 à 10 individus/250 cm3 et de 7 individus respectivement. Une augmentation de nématodes libres de 8 à 12 individus ; celle du nombre de talles de 85 à 115% ; ainsi qu'une augmentation significative (p≤ 0,05) des rendements paddy de l'ordre de 71,83% à 76,57%. -
La santé animale : Principales maladies
A l'occasion de la traduction en français de l'ouvrage Animal health (volume 2) d'Archie Hunter (1994), un collectif de spécialistes, en majorité du Cirad, coordonnés par Christian Meyer, a révisé et actualisé le texte, pour tenir compte des avancées scientifiques et techniques récentes dans ce domaine. -
La santé animale
A l'occasion de cette traduction de l'ouvrage Animal Health (volume 1) d'Archie Hunter (1996), un collectif de spécialistes français, en majorité du Cirad, coordonnés par Christian Meyer, a révisé et actualisé le texte, pour tenir compte des expériences complémentaires des relecteurs et des avancés scientifiques et techniques récentes dans ce domaine. Gerrit Uilenberg, qui était déjà associé en tant que collaborateur à la version originale anglaise, a également relu intégralement l'ouvrage en français et validé l'ensemble de nouveaux apports. -
Manuel à l'Usage du Personnel de Santé Animale (M.U.P.S.A) : Auxiliaires d'élevage - Techniciens vétérinaires - Vétérinaires
Le Manuel à l’Usage du Personnel de Santé Animale (M.U.P.S.A) ci-présent qui constitue un support de formation continue et un outil de référence pour le terrain. Il contient cinq parties organisées autour des principaux domaines de la santé animale. Chaque partie détaille de manière simple et imagée les notions importantes à connaître pour l’exercice quotidien des missions des agents communautaires, des paravétérinaires et des vétérinaires privés et/ou publics intervenant dans les pays de l’océan Indien. Les rôles de chacun de ces acteurs, la reconnaissance des maladies animales prioritaires et les techniques de santé animale de base sont exhaustivement expliqués dans cet ouvrage. -
L’agriculture biologique en Afrique : un levier d’innovations pour le développement agricole
En Afrique, l’agriculture biologique est peu recensée dans les statistiques officielles, alors qu’elle est de plus en plus présente sur les marchés locaux et d’exportation. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique. Aujourd’hui, les apports de l’agriculture biologique au processus de transition agroécologique amorcé sur ce continent sont indéniables. Elle diminue les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement et sur la santé, notamment parce qu’elle n’utilise pas d’intrants chimiques de synthèse. -
Initiative Eau et Sécurité Alimentaire en Afrique, Phase II (IESAII) Composante_ Niger du Projet
L’IESAII vise à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones rurales via la maitrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs. Il devrait contribuer également à améliorer durablement les revenus, l’alimentation et la nutrition des groupes cibles via l’intensification, la diversification, la valorisation de la production agricole, et le renforcement des capacités des acteurs. Les activités proposées répondent au souci du Gouvernement du Niger à développer le secteur rural et à soutenir ses efforts en matière de sécurité alimentaire. Les activités s’inscrivent plus particulièrement dans la perspective de l’atteinte de l’objectif global de la stratégie de l’initiative 3N. Le Projet contribue à la réalisation des priorités et produits du document cadre de programmation de pays (CPP) de la FAO. Le projet est aligné aux cinq (5) axes de priorité de la Coopération espagnole. -
Production fourragère en zone Tropicale : l'évaluation des ressources fourragères naturelles
La très grande majorité du fourrage consommé par les ruminants en Afrique tropicale est encore constituée par les pâturages naturels. Savanes, steppes et formations de jachères, offrent la base de l’alimentation du cheptel, même dans les élevages sédentaires ou en voie d’intensification. Comment les évaluer, comment surveiller leur évolution, tel est l’objet de cette fiche. -
Le conseil à l’exploitation familiale pour renforcer les compétences entrepreneuriales
Le CEF est une approche de conseil basée sur des processus d’apprentissage et de prise de décisions dont les principes sont issus des sciences de gestion. Il vise principalement à renforcer les capacités des paysans pour qu’ils gèrent mieux les ressources de leurs exploitations (terre, travail, intrants, finances, cultures et cheptels) ainsi que leurs activités hors exploitation et non agricoles. Les participants sont invités à utiliser des méthodes participatives afin d’analyser eux-mêmes leurs pratiques dans les différentes dimensions de leur exploitation (production, transformation, commercialisation, etc.) tout en prenant en compte les phases du cycle de gestion (analyse, planification, suivi, ajustement et évaluation) et leur environnement économique et social. Le CEF est fondé sur l’utilisation d’outils d’aide à la décision permettant aux paysans d’analyser leurs résultats techniques et économiques, en se basant le plus souvent sur l’enregistrement de données. -
Le rôle des organisations de producteurs dans les services de conseil rural
Cette note donne un aperçu de cette diversité et précise les conditions qui permettent aux OP de contribuer à la mise en œuvre de SCR accessibles et durables à l’intention des petits exploitants. -
Stratégies de lutte à l’échelle du troupeau
Dans les zones sud-sahariennes d’Afrique, les trypanosomoses dues à Trypanosoma vivax, T. brucei et surtout T. congolense sont les maladies majeures des bovins. Transmises principalement par les glossines, mais également par d’autres insectes hématophages, elles provoquent fièvres, anémie, amaigrissements, avortements et peuvent aboutir à la mort. -
Note d’état corporel des zébus soudaniens
Dans les régions tropicales et subtropicales sujettes à d'importantes variations quantitatives et qualitatives du disponible fourrager au cours de l'année, l'évaluation de l'état nutritionnel des bovins est importante pour ajuster leur alimentation et apprécier leur état général de santé et leur capacité de production (lait, travail...). La Note d’Etat Corporel (NEC) est un outil simple pour ajuster l'alimentation individuelle et l’alimentation du troupeau de manière à maximiser la production laitière et minimiser les risques de désordres reproductifs. -
Le pédiluve acaricide
Les adultes d’Amblyomma variegatum attendent le passage de leurs hôtes sur le sol, cachés sous les débris végétaux. Lorsque les bovins pâturent, ils « réveillent » ces tiques qui se fixent entre leurs onglons avant de gagner les sites de prédilection. Ces observations, faites au Cirdes, ont permis de mettre au point une technique de lutte efficace, rapide et économique : le pédiluve acaricide. -
Utilisation rationnelle des trypanocides
Les trypanosomoses animales, transmises par les mouches tsé-tsé, sont une contrainte majeure pour l’élevage en Afrique sub-saharienne. Dans les zones infestées, elles réduisent le cheptel de moitié de même que la production de viande et de lait. La traction animale chute et la production agricole totale accuse une baisse de 10 %. On estime que, sans la présence des mouches tsé-tsé, 90 millions de bovins supplémentaires pourraient être élevés. Pour traiter ces trypanosomoses, la méthode la plus courante consiste à employer des médicaments trypanocides. Le marché des médicaments vétérinaires en Afrique de l’Ouest est estimé à plus de 14 milliards de francs CFA. La part des trypanocides varie de 20 à 50 % selon les pays. -
Diagnostic différentiel des trypanosomoses des ruminants
Les trypanosomoses animales africaines sont des parasitoses dues à des protozoaires flagellés vivant dans le sang de leurs hôtes et qui sont principalement transmis par les glossines. En Afrique, dans les zones sub-sahariennes, les trypanosomoses animales dues à Trypanosoma vivax, T. congolense et T. brucei sont les plus importantes maladies des ruminants transmises par des vecteurs. Elles touchent principalement les bovins, en particulier les zébus qui ne peuvent être élevés dans l’aire de répartition des glossines ; les taurins trypanotolérants (Baoulé, N’Dama, etc.) supportent mieux l’infection et développent des formes chroniques. Ovins et caprins sont souvent moins touchés que les bovins. Les trypanosomoses provoquent : fièvre, anémie, amaigrissement, avortement et peuvent même aboutir à la mort. L’expression clinique peu spécifique prête à confusion avec plusieurs autres hémoparasitoses, des helminthoses, ou même des intoxications. Il est donc nécessaire de rappeler les symptômes de ces maladies, pour un diagnostic différentiel, et de présenter les techniques de laboratoire permettant de confirmer des suspicions cliniques. -
Intégration des cultures fourragères dans les systèmes de production
Depuis longtemps, des tentatives d’introduction de plantes fourragères cultivées ont été réalisées dans de nombreux pays d’Afrique tropicale. Si les résultats sont satisfaisants, et même parfois encourageants en station (Farako-ba, Banankélédaga au Burkina-Faso, Sotuba au Mali, Bouaké en Côte-d’Ivoire et Sangalkam au Sénégal), la vulgarisation pose des problèmes. Rares sont les villages où l’on peut observer des cultures fourragères en place et en bon état. Des obstacles existent, qu’il faut identifier, avant de tenter l’introduction d’une culture fourragère. -
L’importance des ligneux à usage pastoral
La ressource fourragère en ligneux, dans de nombreux terroirs, est en voie d’épuisement. Il faut sensibiliser les éleveurs à ce problème, leur apprendre à l’exploiter. Pour assurer sa pérennité, il faut protéger les ligneux, qu’ils existent naturellement ou qu’ils soient cultivés. Des projets de développement ont investi dans la création de pépinières d’espèces fourragères locales, alors que ces mêmes espèces se reproduisaient et se multipliaient parfaitement dans les formations naturelles environnantes ; elles avaient seulement besoin d’une protection temporaire pour les aider à se développer. -
Les légumineuses fourragères herbacées
Le fourrage des légumineuses est toujours plus riche en azote que celui des graminées (figure 1). Tout au long de l’année, sa richesse en matières azotées digestibles (MAD) reste élevée. Cette relative stabilité de la valeur nutritive procure une plus grande souplesse d’exploitation. Même en saison sèche, même sous forme de foin, elles gardent une valeur protéique correcte. -
Traitement épicutané du bétail
Les traitements épicutanés consistent à déposer sur la peau des animaux des insecticides et/ou acaricides selon diverses modalités. Ils permettent une action simultanée contre les principaux ectoparasites : les tiques et les glossines (figure 1). Pour la lutte contre les tiques, ces traitements sont très répandus et aisément mis en œuvre. Ils peuvent s'appliquer aussi bien à l'individu qu'à l'ensemble du troupeau. Pour la lutte contre les glossines, les traitements épicutanés sont un bon complément aux autres modes de lutte que sont la pose d'écrans et/ou de pièges imprégnés d'insecticides. Ils requièrent dans ce cas une approche communautaire et participative des éleveurs. -
Synchronisation des chaleurs et insémination artificielle bovine
La synchronisation des chaleurs, technique qui permet de maîtriser et d’harmoniser le cycle sexuel des femelles, a l’avantage d’améliorer le taux de succès de l’IA par la levée des contraintes liées à la détection des chaleurs et aux moyens de déplacement. En effet, la détection des chaleurs ne s’impose plus chez la vache synchronisée où l’insémination se fait à une date prédéterminée. En plus, si la synchronisation porte sur un groupe de vaches, le temps de travail s’en trouve du même coup réduit parce que toutes seront inséminées le même jour et au même lieu. Cette fiche technique a pour objet d’aider à la vulgarisation des méthodes de synchronisation des chaleurs et d’IA bovine. Mais, auparavant, quelques rappels sur l’activité sexuelle de la vache sont nécessaires. -
L’insémination artificielle : conditions pour une bonne réussite
L’insémination artificielle (IA), technologie de reproduction consistant à recueillir le sperme d’un géniteur et à l’introduire dans les voies génitales d’une reproductrice sans qu’il y ait accouplement, est de plus en plus pratiquée dans les programmes d’amélioration génétique par croisement en Afrique. En plus de l’intérêt économique associé à l’obtention et à la diffusion rapide de métis performants, d’autres avantages liés à la pratique de l’IA concernent les aspects de conservation du patrimoine génétique et de sécurité sanitaire. Combinée aux techniques de groupage des chaleurs, l’IA peut contribuer à une meilleure gestion des troupeaux et à une optimisation de la carrière reproductive des animaux. Ces nombreux avantages ont créé chez l’éleveur africain un réel engouement pour l’IA. Cependant, cet engouement ne s’est pas encore traduit par un fort taux d’adoption de la technologie, principalement à cause de son coût de revient élevé (44 000 FCFA l’insémination lors d’opérations menées au Mali en 2002/2003) et de son taux bas de réussite (un taux moyen de 34 % en Afrique). -
La cowdriose : épidémiologie et contrôle
La cowdriose, maladie mortelle pour les ruminants, constitue un des obstacles majeurs à l'introduction en zone subhumide d'animaux originaires d'Europe ou de régions africaines où le vecteur est absent. La prévention par une lutte rigoureuse et constante contre les tiques étant aléatoire et le vaccin n'étant pas encore disponible, le recours principal contre la maladie reste l'application rapide d'antibiotiques appropriés. Il est donc essentiel de connaître les modalités d'apparition de la cowdriose et de l'identifier dès qu'elle se manifeste. -
Comment pérenniser les acquis de la lutte antivectorielle ?
En Afrique de l’Ouest comme dans d’autres régions, l’échec de la plupart des projets de développement de première génération a souvent été attribué à l’incapacité des bénéficiaires à poursuivre les actions, une fois ces projets arrivés à terme. Les problèmes de développement, auxquels on a cru avoir trouvé des solutions durables, se posent de nouveau, souvent avec plus d’acuité. C’est le cas notamment des campagnes de lutte contre la trypanosomose animale où la ré infestation rapide des zones assainies s’est toujours révélée désastreuse pour l’élevage bovin en particulier. Parmi les causes des nombreux échecs, le manque d’implication des populations dans la conception et la mise en œuvre des programmes figure en première place. -
Alimentation des poissons à partir des produits locaux
L’activité piscicole se développe davantage dans plusieurs régions d’Afrique, car la rareté du poisson dans les milieux naturels se fait de plus en plus ressentir. Au Bénin, le développement de la pisciculture voit émerger de nouveaux pisciculteurs afin de répondre aux beso ins de la population en termes de disponibilité de protéines animales et notamment ceux des poissons. Ces nouveaux pisciculteurs sont cependant encore peu nombreux et concentrés dans le sud du pays. De plus, leurs activités piscicoles sont confrontées aux coûts élevés de l’alimentation, car elles sont basées sur l’utilisation exclusive de la provende importée. -
Intégration Maraichage Pisciculture (IMP)
L’accès à une alimentation diversifiée à tout moment, basée sur la disponibilité et l’accessibilité des denrées alimentaires pour les ménages, est un droit universel pour tous. Cette alimentation nécessite une combinaison de trois catégories d’aliments dans l’assiette : les aliments de fonctionnements (légumes, feuilles et fruits), de croissances (noix, graines, légumineuses et protéines animales) et de forces (céréales, racines, tubercules, huiles et graisses). Cependant, nombreuses sont encore les personnes pour qui cette combinaison d’aliment n’est pas aisé toute l’année, notamment en saison sèche ou les denrées alimentaires se font rares et le manque de moyens ne permet pas d’y avoir facilement accès. -
Des infrastructures piscicoles simples et peu couteuses : pour une Intégration Maraichage Pisciculture
L’alimentation, basée sur la disponibilité et l’accessibilité aux denrées alimentaires pour les ménages, nécessite une combinaison de différents types d’aliments. AMSANA a dans ce cadre accompagné le maraîchage de
saison sèche afin de faciliter la diversification de la nourriture en période soudure, en complétant les cultures
maraîchères par la production de poissons. -
L’introduction d’acacias australiens pour réhabiliter des écosystèmes dégradés est-elle dépourvue de risques environnementaux ?
L’utilisation d’essences forestières exotiques et plus particulièrement des arbres à croissance rapide (acacias, pins ou eucalyptus) a été fréquemment recommandée pour réhabiliter et restaurer à brève échéance des milieux dégradés suite à des événements naturels ou à des activités anthropiques. L’incidence sur l’environnement de l’introduction de ces espèces, parfois envahissantes, est surtout évaluée pour leur impact sur la biodiversité végétale et les caractéristiques physico-chimiques des sols, mais rarement en ce qui concerne la composition de la microflore. Les micro-organismes, et plus particulièrement les champignons mycorhiziens, jouent un rôle clé vis-à-vis des mécanismes biologiques régissant la fertilité chimique des sols et leur productivité, facteurs de stabilité des écosystèmes terrestres. L’approche retenue a été de décrire l’incidence de l’introduction d’essences exotiques sur les caractéristiques biologiques des sols, ainsi que les conséquences sur la reconstruction d’un couvert végétal composé par des espèces natives du milieu d’origine. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraichères au Niger : protection de la tomate (module de formation)
Le développement des cultures irriguées à la fois en termes d’espaces mais également en termes de périodes de production entraine une augmentation de la pression des ravageurs et maladies. A cela s’ajoute l’apparition de nouveaux ravageurs. Le manque de connaissances des producteurs maraîchers sur les ravageurs et maladies des cultures ainsi que sur les différentes méthodes de lutte entraine des pertes très importantes et une utilisation abusive et/ou inappropriée des pesticides chimiques. -
Programme d'Appui au Développement de l’Élevage « Kiyo Arziki » Niger
Le contexte général et les problématiques majeures de développement de l’élevage n’ont pas évolué en 2018 (santé, alimentation, emplois, revenus, etc.). Le PRADEL tant dans sa conception et que dans sa mise en œuvre reste pertinent par rapport aux besoins du groupe cible. En effet, l’approche chaine de valeur vise surtout la compétitivité des chaines de valeur et la création de revenus et d’emplois décents, surtout pour les femmes et les jeunes. Il en est de même de la sécurisation de l’accès aux ressources pastorales et de l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’élevage. Par ailleurs, il est clair que le PRADEL reste fortement aligné sur les politiques nationales et la stratégie belge. En outre, sa logique d'intervention a fait l’objet de réflexion dans le cadre de la Baseline et est suffisamment claire et bien structurée, avec des risques et hypothèses clairement identifiés et gérés.