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Lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger: une solution par la Micro Assurance Agricole
Le Niger a été confronté à deux (2) crises alimentaires (2005 et 2010) en cinq (5) ans. Les solutions (aides extérieure, distributions gratuite et vente à prix modérés des céréales) préconisées par les autorités sont ponctuelles et ne permettent pas de prévenir les effets d’éventuelles crises. A travers cette analyse nous avons essayé d’analyser la possibilité du développement d’un produit de micro assurance agricole à l’intention des populations. Les Institutions de Microfinance (IMF) sont ciblées pour véhiculer le produit vu leur présence auprès des populations et de leur environnement réglementaire favorable à la mise en place des produits de micro assurance. Les partenaires au développement (État et bailleurs de fonds) ont également un rôle à jouer dans la mise en place des produits. -
L'agroécologie, une solution?
La Corne de l’Afrique dispose d’un système unique d’alerte, créé par la Food and Agriculture Organisation (FAO), qui collecte des données sur la production agricole, la pluviométrie et les cours des denrées. Dès octobre 2010, Echo savait qu’une crise sérieuse était en gestation. «Au début 2011, nous fûmes les premiers à mobiliser de l’aide additionnelle pour les partenaires et nous avons augmenté le volume de nos opération. -
L'agroécologie comme fondement de la résilience au Sahel
La présente note de capitalisation décrit d’abord la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel (section 1) et évalue la gravité de la situation dans le scénario du «maintien du statu quo» dominé par le paradigme de la révolution verte (section 2). Elle définit ensuite le concept de la résilience dans le contexte des zones arides du Sahel (section 3). Le document explique par la suite ce que doit être le fondement de l’agroécologie pour venir à bout des problèmes fondamentaux (section 4) et propose une approche agroécologique et sociale axée sur les systèmes pour parvenir à la résilience (section5). -
Évaluation finale et identification d'une deuxième phase du Projet d'Appui au Développement Local dans la Région de Diffa (PADL/DA)
Au terme de huit années de mise en œuvre et la fin de la première phase, le PADL-Diffa a assez largement atteint les objectifs qui lui avaient été assignés. Le projet est pertinent par rapport aux politiques et stratégies du Niger au moment de sa formulation et il a été mis en œuvre de manière efficace. -
Rapport régional sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle
La disponibilité alimentaire est relativement satisfaisante, en raison des conditions agroclimatiques favorables, à l’issue de la campagne agro-pastorale 2020-2021. Il est ressorti en général que les productions agricoles et pastorales sont en hausse comparées à la moyenne quinquennale. Par contre, les conséquences de la pandémie de la COVID-19 et le ralentissement des demandes locales, régionale et internationale ont conduit à des baisses importantes de certaines productions de culture de rente, comme le Coton et le Cacao, entraînant ainsi une baisse de revenus tirés de ces cultures et une dégradation des moyens d’existence et des conditions de sécurité alimentaire de certaines populations. -
Note d'information sur les greniers féminins de soudure
Dans la région de Maradi, la malnutrition affecte une partie importante des femmes et des enfants (63% des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance ; près de la moitié des femmes présente une anémie ; INS, 2011). Elle est liée à deux causes principales : la production céréalière souvent déficitaire et la responsabilité croissante des femmes dans la prise en charge des besoins alimentaires des ménages (pression sur les productions de leurs lopins des terres et leurs activités génératrices de revenus) et d'autres charges (santé, cérémonies, etc.). L’accroissement de leurs responsabilités est l’une des principales causes de la décapitalisation de leurs biens, qui intervient surtout en cas de crise alimentaire et de départ en exode du chef de ménage. Les charges sont encore plus lourdes pour le cas des femmes chefs de ménages. -
Les politiques de préventions et gestion des crises alimentaires
Le Niger est confronté régulièrement à des crises alimentaires s’inscrivant dans un contexte de pauvreté chronique. Afin de les prévenir et d’en atténuer les effets, le gouvernement a mis en place, à l’instar des autres pays du Sahel, un Dispositif public commun, le Dispositif national de prévention et gestion des crises alimentaires (DNPGCA), réunissant auprès du Premier Ministre les principaux services concernés et les grands donateurs (l’Union Européenne, la France et le PAM étant plus particulièrement investis dans le soutien au dispositif). A la sortie de l’hivernage 2004, le Dispositif a lancé un programme d’actions pour atténuer l’impact des difficultés alimentaires qui se profilaient. La situation alimentaire continuant à se dégrader en début d’année 2005, des mesures radicales ont dû être prises en urgence et de nombreuses organisations sont intervenues pour secourir les populations vulnérables. La crise alimentaire 2004/05, marquée par une médiatisation que le Niger et le Sahel en général, n’avaient pas connue depuis plusieurs années, est apparue atypique dans son déroulement, dans son ampleur et dans les modalités de sa gestion. -
Les débats autours de la crise alimentaire du Niger de 2005 : Quels enjeux révèlent ils pour les acteurs humanitaires au Niger?
La crise alimentaire qui affecte le Niger durant l'été 2005 mobilisa difficilement et tardivement la communauté internationale. L'absence de consensus sur la caractérisation de la crise et la réponse à y apporter fut source de vive tension entre les acteurs de la solidarité internationale présents au Niger. En effet, d'octobre 2004 à avril 2005, malgré une hausse des prix des céréales de base et une dégradation continue de la sécurité alimentaire de la population, la situation nigérienne était perçue comme étant aisément maitrisable. -
La faim au Sahel: une urgence permanente ? Tout faire pour que la prochaine sécheresse ne cause pas une nouvelle crise humanitaire.
La crise alimentaire de 2010 au Sahel a affecté des millions d’enfants, de femmes et d’hommes. La réponse humanitaire, tardive et insuffisante, a néanmoins permis d’éviter le pire.Mais les racines de l’insécurité alimentaire au Sahel sont structurelles. Briser ce cercle vicieux nécessite une nouvelle approche. Collectivement, nous devons être mieux préparés pour répondre plus efficacement à ces crises récurrentes en attaquant les causes profondes de la vulnérabilité et en renforçant la résilience et les revenus des communautés. Les politiques et programmes de développement, à commencer par les politiques agricoles et alimentaires, doivent intégrer la contingence en prévision des mauvaises années tout en répondant aux besoins spécifiques des communautés les plus vulnérables, en particulier des femmes et des enfants. C’est avant, pendant et après les crises que se joue la lutte contre la faim et la malnutrition au Sahel. -
Introduction thématique : La crise alimentaire de 2004-2005 au Niger en contexte
L’une des caractéristiques principales de la crise alimentaire de 2004-2005 au Niger est sans aucun doute le contraste saisissant entre, d’un côté, la mobilisation médiatique spectaculaire qui, à partir de mai-juin 2005, a exhibé au monde entier l’existence d’une « famine » de forte amplitude au Niger, autour d’images poignantes d’enfants mourants de faim, et, de l’autre côté, les perceptions locales des principaux acteurs concernés, que ce soit les cadres nigériens, les partenaires techniques et financiers présents au Niger, et même la plus grande partie de la population, pour qui la crise alimentaire, bien qu’indéniable et sévère, était loin d’avoir le caractère dramatique et exceptionnel que lui prêtaient les journaux et télévisions occidentales. -
Stratégie territoriales d'adaptation aux contraintes démographiques et environnementales : Niger
La question des droits économiques des femmes s’inscrit dans le cadre plus large des droits de la personne humaine. Aujourd’hui, un dispositif juridique solide la consacre à l’échelle internationale. Et la plupart des États l’ont inséré dans leur droit positif. Le Niger s’est inscrit dans ce mouvement. Il a ratifié les principaux outils existant en la matière. Les plus importants d’entre eux sont intégrés dans sa Constitution comme pour leur donner un caractère fondamental. Il s’agit principalement de la déclaration universelle des droits de l’homme et de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples. -
Atelier régional ouest-africain du programme INFORMED en collaboration étroite avec le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Le programme INFORMED (Information pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et Résilience pour la Prise de Décision), initiative de la FAO et l'Union européenne, a pour objectif de contribuer à accroitre la résiliences des moyens d'existence face aux menaces et aux crises et à réduire l'insécurité alimentaire et la malnutrition , à travers un soutien technique et analytique ainsi qu'un renforcement des capacités des institutions régionales et nationales engagées dans l'analyse de la sécurité alimentaire, la nutrition et la résilience pour l'élaboration de politiques et de programmes. -
Mission d'évaluation à mi-parcours du programme de pays du PAM au Niger 10285.0 (2004-2007)
Le Niger est confronté à une insécurité alimentaire structurelle à laquelle s'ajoute la faiblesse des systèmes de santé et d'éducation. On ne peut améliorer cette situation qu'en agissant sur l'ensemble des leviers qui permettent d'apporter une solution rapide aux problèmes immédiats et et de bâtir, pour le moyen et le long terme, les bases essentielles pour un développent durable. -
Plan d’accélération de la mise en œuvre de l'initiative 3N: 2014-2015
L'initiative 3N (I3N) qui a été adoptée par le Gouvernement en Avril 2012 se fixe comme objectif global de "contribuer à mettre durablement les populations Nigériennes à l'abri de la faim et de la malnutrition et leur garantir les conditions d'une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus". De façon spécifique, il s'agit de "renforcer les capacités nationales de productions alimentaires, d'approvisionnement et de résilience face aux risques alimentaires et aux catastrophes". -
Bilan des activités
Le Niger a obtenu de la Banque Mondiale à travers le Fonds fiduciaire en réponse à la crise des prix alimentaires (FPCR) le financement du second Projet d'Urgence d'appui à la Sécurité Alimentaire (PUSA2) dans la région de Tillabéri. Ce projet vise l’atténuation des effets de la crise alimentaire et pastorale de 2009 qui a affecté les populations les plus vulnérables dans cette région. Le PUSA2 fait partie du Programme de développement d'Urgence de Sécurité Alimentaire et de développement Rural(PUSA/DR). Ce programme est né suite à l'appel des autorités Nigériennes et de la volonté de la Banque mondiale,le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et le Fonds OPEP pour le Développement International (FODI) de s'unir pour répondre à la crise alimentaire qui sévit au Niger. Le PUSA2 contribuera ainsi à l'objectif de développement de ce programme en concentrant ses efforts dans la région de Tillabéri. -
Plan d'accélération de la mise en œuvre de l'initiative 3n 2014 - 2015
La stratégie de l'initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » a été adoptée par décret 2012-139/PRN du 18 Avril 2012 ; son objectif global est de contribuer à mettre durablement les populations nigériennes à l'abri de la faim et de la malnutrition et leur garantir les conditions d'une pleine participation à la production nationale et à l'amélioration de leurs revenus -
Crise alimentaire au Niger en 2010
Les organisations du système des Nations Unies ont été assez lentes à se mobiliser, et ont eu, comme souvent, tendance à se comporter comme un Etat dans l’Etat. Les secours alimentaires ont finalement été distribués, même si l’ampleur de la crise fourragère n’a pas toujours suscité des réponses appropriées, malgré les appels à l’aide internationale lancés par le nouveau gouvernement nigérien issu du coup d’Etat militaire du 18 février 2010. C’est d’ailleurs de ce côté que quelque chose a quand même changé. Le président déchu, M. Mamadou, Tandja avait opté pour une dénégation systématique – voire obsessionnelle – de toute crise alimentaire grave et de toute malnutrition infantile, au nom d’une fierté nationaliste et d’un souverainisme radical assez populaires dans le pays (en partie légitimés, il est vrai, par les outrances des médias internationaux, lors de la crise de 2005, et le comportement de certaines institutions internationales et ONG qui se pensent en pays conquis). Le régime de transition actuel n’a pas eu ces tabous. Il n’a pas cherché à nier la gravité des problèmes et a accepté tant le débat que l’aide internationale. C’est un incontestable progrès. -
Comment se construit l’invisibilité des populations pastorales au Sahel : l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger
Au Sahel, les systèmes d’information élaborés et perfectionnés depuis les années 1980 n’ont pas suffi aux politiques nationales et aux actions d’urgence internationales pour gérer la spécificité des populations pastorales. Cette inadéquation renvoie aux difficultés historiques des administrations à prendre en compte la gestion commune des ressources naturelles et la mobilité des troupeaux. Elle s’explique en partie seulement par les limites des systèmes d’information, le manque de moyens ou un défaut de coordination au sein des politiques nationales et régionales. À partir de l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger et d’une quinzaine d’années de travaux de terrain au Sahel, ce texte montre comment s’est construite « l’invisibilité » des pasteurs : d’un côté, les schémas de pensée sous-jacents aux systèmes d’information n’aident pas les politiques à gérer les spécificités au coeur de la reproduction des systèmes pastoraux. Mais, d’un autre côté, la stratégie d’évitement des populations pastorales qui leur a historiquement permis d’échapper aux contraintes exercées par l’administration les dessert aujourd’hui en compromettant leur capacité à peser sur des débats fondamentaux au sein de leurs pays. Au-delà, le cas singulier du pastoralisme mérite de susciter l’attention de recherches pluridisciplinaires et de politiques prenant en compte une gestion durable des espaces, des ressources et du vivant, dans un monde exposé à de profondes mutations économiques et climatiques. -
Étude documentaire sur la gestion de l’eau en Afrique sub-saharienne et région Caraïbes
Cette étude fait une analyse de l’Afrique sub-saharienne traversée par de graves crises et des profondes mutations au niveau de ses systèmes irrigués. Elle devra résoudre la fois des questions de connaissances de la ressource, d’aménagement et de réhabilitation, d’amélioration des performances et d’adaptation aux ouvertures des frontières.