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Ecosystèmes, terroirs et territoires
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Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises à de nombreuses contraintes qui mettent en péril leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir : • les problèmes climatiques (sécheresses), • les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture • le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain -
Caractérisation de la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara
Dans le cadre de la poursuite des travaux de recherche de I'ILRI, en relation avec l'Unité Méthode et Application du Centre Régional Aghrymet, cette étude a été demandée pour caractériser la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara. L'étude, effectuée dans les terroirs de Banizoumbou, Tigo Tegui et Kodey, met en évidence la surexploitation de l'espace et les fluctuations des durées des occupations du sol. Les 24 sites suivis se repartissent selon les géofaciès. Trois types d'occupation sont mises en relief : la jachère et le champ qui peuvent durer de 1 à 9 ans et la jachère partielle ou occupation mixte dont la durée excède rarement 2 ans. L'analyse floristique révèle une amélioration du cortège floristique avec l'âge de la jachère et selon le relief. Les occupations de sol jouent un rôle significatif sur la dynamique des faciès herbacés dont la tendance ces dernières est dominée par les Dicotylédones. Quelques espèces herbacées apparaissent comme caractéristiques de certains géofaciès telles que : Zomia glochidiata sur les plateaux, Mitracarpus scaber sur les jupes sableuses et sur les glacis. Le suivi phénologique de la végétation, au cours de la saison d'hivernage 2002, a permis de constater que le pic de production de biomasse végétale est atteint en mi-septembre, et de façon général les Dicotylédones sont plus précoces que les Graminées. La production moyenne de biomasse végétale est estimée à 4,23 tonnes de matières sèches par hectare dont les jachères contribuent pour 24,3% et les champs pour 75,7 %. La valeur pastorale, moyenne des jachères, évaluée à 47,3 % (écart type de 5,3 %) diffère selon le géofaciès. L'évaluation du taux de recouvrement du tapis herbacé par la classification supervisée des photographies aériennes simulées à l'aide des outils du système d'information géographique, met en évidence une corrélation significative entre ce procédé et la méthode empirique de relevé directe de la végétation. Cette méthode ouvre des nouvelles perspectives sur le suivi et l'évaluation des pâturages. -
Implication des populations à la gestion des terroirs : analyse d'une expérience sahélienne : le projet gestion des terroirs Filingué au Niger
La présente réflexion se propose d'approfondir les différents aspects de la question en partant de l'expérience concrète d'un projet gestion de terroir. Implantée aux confins septentrionaux de la zone agro-pastorale du Sahel nigérien, confrontée aux rigueurs d'un système agraire soumis à de fortes contraintes écologiques, économiques et sociales, l'opération de développement concernée 1 permet de replacer notre analyse sur un pas de temps relativement large. Entre 1986 et 1994, les équipes engagées sur ce terrain ont eu, à diverses reprises, à remettre en question leur manière d'agir, puis à ajuster leur démarche pour mieux s'adapter aux réalités complexes du milieu. A l'origine de cette construction progressive de la démarche, figurent certes les apports extérieurs liés à des missions d'appuis ou à la prise en compte d'autres expériences. Mais une part tout aussi importante de ce qui a motivé les changements apportés, reste celle des comportements paysans perçus au travers de l’action : réactions d'engagement laissant espérer une appropriation des réalisations dans certains cas, mais aussi résistances ou passivité masquant mal un refus des acteurs face à d'autres entreprises. -
Étude du rôle des croûtes microbiotiques dans les sols de deux écosystèmes sahéliens (jachères et brousse tigrée) au Niger : micromorphologie, propriétés physiques et biogéochimiques
Une des caractéristiques du paysage sahélien réside dans la discontinuité de la végétation qu'il porte. Ce partage de la surface du sol est classiquement interprété comme une adaptation du couvert végétal à une exploitation optimale des ressources en eau disponible pour les plantes (Cornet, 1992). Ce caractère est actuellement bien exprimé car les conditions climatiques au Sahel se caractérisent, depuis près de trois décennies, par une aridité climatique persistante marquée (1) par deux périodes de sécheresse particulièrement sévère (1972-1974 ; 1983-1985) et (2) par l'avancée du désert du Sahara. Ainsi l'isohyète 100 mm, qui marque la limite nord du Sahel, s'est déplacée vers le sud de plus de 500 km depuis 1968 (Valentin, 1994). A cette variation se sont ajoutés, durant la même période, l'allongement de la durée de la saison sèche, l'irrégularité des précipitations et l'augmentation de la fréquence des précipitations de forte intensité et des vents violents. -
Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)
Le site du Dallol Maouri concerné par la présente proposition de classement comme site RAMSAR, est situé dans l’extrême Sud-Ouest du Niger, à côté de la frontière de la République Fédérale du Nigeria et du Bénin. Situé à environ 20 km au Sud de Gaya (chef-lieu de Département), le Dallol Maouri occupe une position Nord-Sud. La population du Département de Gaya était estimée à 351 359 habitants en 2001 sur la base du taux d’accroissement naturel de 3,8 % (recensement général de la population 1988). -
Contribution à l’analyse des problématiques du braconnage dans des terroirs villageois situés à la périphérie de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma au sud-est du Niger
De nos jours, la faune sauvage au Niger est confrontée à plusieurs pressions dont le braconnage. Ce braconnage se fait aussi bien dans les aires protégées que dans les villages riverains. L’objectif de cette étude est d’analyser la problématique du braconnage dans l’une de six communes (Tanout) limitrophes de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma dans le Sud-Est Niger. La méthodologie appliquée dans le cadre de cette étude est celle des enquêtes individuelles et les interviews semi structurées auprès de 256 ménages. -
Écologie de la reproduction de Dendrocygna viduata Linnaeus, 1766 (Dendrocygne veuf) dans la vallée du fleuve Niger
L’étude est menée sur les sites d’Ayérou, Kandadji et Kokorou où subsiste encore une importante population de Dendrocygna viduata. L’objectif de cette étude est de comprendre l’écologie de la reproduction (paramètre mesurable et non mesurable) de Den drocygne veuf dans la vallée du fleuve Niger, afin de capitaliser les connaissances en vue d’une gestion écologique durable de cette espèce et de son habitat. La méthodologie appliquée consiste d’abord à la recherche systématique des nids sur les sites. Ensuite, les nids détectés seront numérotés par un code alpha numérique par ordre de détection puis localisé à l’aide d’un GPS, la position et diverses données seront collectées telle que le nombre d’œuf, la végétation observée autour des nids (espèce, hauteur, recouvrement %), le diamètre interne et externe du nid. -
Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger
La présente étude a été conduite dans les départements de Maine-Sorao et Goudoumaria situés dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger. L’objectif de l’étude est d’analyser les indicateurs écologique et floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana. Les données phyto-sociologiques ont été collectées à l’aide de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet et celle de point quadrat de Daget et Poissonet. Au total, 80 placettes ont été délimitées. Les données collectées sont relatives au recouvrement des espèces végétales et les variables environnementales. Les spectres des types biologiques et phyto-géographiques ont été calculés. La classification hiérarchique ascendante (CHA), l’Analyse Canonique Detendancée (DCA) et l’Analyse Canonique des Correspondances (CCA) ont été utilisées pour déterminer les groupements végétaux et leurs caractéristiques écologique et floristique. Les résultats ont révélé une richesse spécifique totale de 61 espèces végétales reparties en 25 familles et 51 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (19,7%) et les Leguminosae-Mimosoideae (11,5 %). Les Thérophytes constituent le type biologique le plus représenté (59,0 %). -
Reverdissement du Centre-Sud du Niger: Deux décennies de données de télédétection et de terrain
Depuis plus de quatre décennies, les pays de l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à une forte dégradation du potentiel productif de leurs systèmes agro-sylvo-pastoraux, sous les effets conjugués du changement climatique et des pressions anthropiques. Mais, au cours de ces trois dernières décennies la tendance à la dégradation des terres est contrée par un processus de « reverdissement » ou «re-végétalisation » qui a eu lieu grâce à la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA). Cette étude vise à mettre en évidence à petite échelle le reverdissement dans Centre-Sud du Niger en confrontant les données de terrains à celles des images satellitales de deux (2) villages pionniers (Dan saga et El Guiéza) de la pratique de la RNA dans la région de Maradi. -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
Les cuvettes du Manga, un écosystème unique en milieu semi-aride objet d’une recherche interdisciplinaire et pluri-institutionnelle
Depuis un peu plus de trois décennies, le sud-est du Niger et plus particulièrement les Départements de Gouré, Goudoumaria et de Mainé-Soroa sont confrontés à un processus de désertification dû aux variations climatiques et aux activités anthropiques. Dans cette zone, l’une des formes les plus visibles du phénomène est la remobilisation des sables des dunes autrefois fixés par la végétation. Dans leur progression, ces sables menacent d’ensevelir les villages, les infrastructures socio-économiques, les espaces agro-pastoraux, mais aussi et surtout les cuvettes oasiennes qui constituent de véritables sources de productions agricoles et de revenus pour les populations. Le système oasien du Manga constitue un écosystème particulier qui renferme un potentiel de production agricole et des ressources environnementales à nul autre pareil dans ce milieu semi-aride. Pour aider à faire face au défi de la dégradation des systèmes oasiens du sud-est du Niger, la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) a financé une première phase d’un programme interuniversitaire ciblé (PIC) intitulé « Envahissement des cuvettes du sud-est nigérien par apports éoliens : processus, impacts et moyens de lutte » qui a opté pour une démarche interdisciplinaire pour rechercher des solutions à ce problème d’ensablement des cuvettes dans le sud-est nigérien. -
Carte administrative : région de Tahoua
La région de Tahoua au Niger couvre une superficie de 113 317 km2 . Elle est limitée au nord par la région d'Agadez, au nord-ouest par la République du Mali, à l'ouest par les régions de Tillaberi et Dosso, à l'est par la région de Maradi, et au sud par la République fédérale du Nigeria. -
Plan d'Action pour les zones humides du Niger 2019-2021
Le Niger, pays de l’Afrique de l’Ouest, couvre une superficie de 1.267.000 km² s’étendant essentiellement à la partie méridionale du Sahara. Son relief se caractérise par une alternance de plaines et de plateaux entrecoupés d’affleurements rocheux précambriens à l’Ouest, de chaînes de collines du crétacé et du tertiaire au centre et à l’Est, des vallées et cuvettes d’Ouest en Est et dans sa partie Nord par le massif montagneux de l’Aïr (1800 m) ; l’Erg du Ténéré se trouvant au centre. A l’ouest, on débouche sur les grandes zones d’épandage des écoulements venant de l’Aïr et de l’Irhazer; sur le Tadress au sud, le Kawar à l’Est, les vastes plateaux désertiques, les massifs du Termit et les vastes étendues sableuses (PAN-LCD/GRN, 2000). Le climat est de type continental sahélien, caractérisé par deux saisons : une courte saison pluvieuse (juin à septembre), et une longue saison sèche (octobre à mai). Les zones agroécologiques rencontrées sont la zone saharienne, saharo sahélienne, sahélienne, sahélo-soudanienne et soudanienne (Atlas du Niger, 2015). -
Étude d'impact environnemental et social du projet d'aménagement et de bitumage de la route Tamaské-Kalfou-Kolloma y compris la bretelle Mararraba (63km)
Le Niger étant un vaste pays sahélien à vocation agro-sylvo-pastoral dont l’économie repose en grande partie sur l’exploitation des ressources naturelles à travers l’agriculture, l’élevage, la foresterie, la pêche et l’aquaculture, connait depuis toujours un problème de développement du monde rurale qui en tire 90% de leurs besoins à travers ces ressources. Mais ces dernières années, on assiste à des crises alimentaires récurrentes due à la baisse de fertilité des terres, à la réduction de temps de jachère et à l’amenuisement des espaces cultivables. En plus de cela vient s’ajoute le problème d’enclavement qui est dû aussi à l’immensité du territoire national, qui cause des difficultés d’aménagement en infrastructures routière. -
Étude environnementale
L'objectif de l'étude est donc de donner des directives claires et systématiques pour l'évaluation effective de tous les effets sur l'environnement pouvant résulter des projets financés par le PAC et les mesures d'atténuation. Cette étude qui vise à présenter un ensemble de micros projets est soumise à une évaluation environnementale stratégique (EES). Elle est faite selon la procédure nationale, mais complétée par la procédure édictée par la Banque Mondiale dans la Directive Opérationnelle 4.01. -
Termit et Tin-Toumma refuges de la faune au Niger
De manière générale, cette vidéo fait état de la gestion de la faune dans la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma. En effet, cette réserve couvre la vaste superficie de 86 215 km². Elle est l'une des plus grandes aires terrestres protégées au Monde. La Réserve réunit trois écosystèmes remarquable : le massif de Termit, le désert de Tin-Toumma, et un écosystème sahélosaharien. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Écosystème : définition, explications
En biologie, un écosystème est un système qui se compose d'un ensemble d'organismes vivants, la biocénose, et de l'environnement physique où ils vivent, le biotope. Un écosystème est une unité composée d'organismes interdépendants qui partagent le même habitat. L'étude d'un écosystème donne la base méthodologique permettant de réaliser une synthèse complexe des relations existant entre des organismes (biocénose) et leur environnement (biotope). -
Principe, fonctionnement et gestion des écosystèmes
Dans un écosystème naturel comme la forêt, le sol n’est jamais perturbé et il est protégé en permanence par un couvert végétal très diversifié, qui crée des conditions favorables (humidité, aération, température, substrat nutritif, etc.) pour une forte activité biologique. Plantes et organismes du sol très divers vivent en interactions, assurent une forte production de biomasse et remplissent diverses fonctions écosystémiques comme: la production de matière organique par photosynthèse, à partir de l’eau et du gaz carbonique;la protection du sol et la réduction du ruissellement par le couvert végéta permanent; le recyclage des éléments nutritifs et de l’eau par les racines profondes; la fixation d’azote atmosphérique par les bactéries associées aux plantes (dans les nodosités des racines de légumineuses ou dans la rhizosphère); la minéralisation et la solubilisation des éléments nutritifs par les organismes vivants permettant une alimentation régulière des plantes; l’enrichissement du sol en matière organique stable et la séquestration de carbone; l’aération du sol par les systèmes racinaires puissants;la régulation de la température du sol. -
Les empires coloniaux
Cette carte montre les frontières historiques des empires coloniaux en Afrique en 1914 -
Un village Bouzou du Niger. Etude d'un terroir
Ce présent document porte sur l'étude d'un terroir et prend comme exemple un village Bouzou du Niger. -
Déforestation des bas-fonds sahélo-soudaniens du Niger central : de la « brousse noire » aux cultures maraîchères
Ce présent document porte sur la déforestation des bas-fonds sahélo-soudaniens du Niger central : de la « brousse noire » aux cultures maraîchères -
Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger
Ce document porte sur les aspects géographiques de Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger -
Au Niger : Tibiri, village Maouri
Ce document présente les aspects géographiques et sociaux du terroir de Tibiri, village Maouri