Cette étude de cas décrit comment les agriculteurs du Burkina Faso prédisent la saison hivernale et examine comment leurs prédictions se rattachent à celles scientifiques. Ces dernières années, la science météorologique a fait d’énorme progrès en matière de prévision climatique. Le fait de savoir que les températures à la surface de la mer (TSM) influencent le mouvement atmosphérique global permet aux scientifiques de formuler des prédictions de pluies.
Le démarrage de la saison des pluies au Sahel, qui est d’une importance critique pour la culture du mil, est étudié à partir d’un réseau dense de 30 pluviographes installés depuis 12 ans, couvrant une zone de 16 000 km2 dans la région de Niamey (Niger, 13,5° N). Trois critères sont utilisés pour définir le démarrage de la saison des pluies, l’un est spatial (« climatique »), les deux autres sont ponctuels (« hydrologique » et « agronomique »). Le démarrage climatique est lié à l’observation du premier système convectif de mésoéchelle organisé. Le critère hydrologique prend en compte la première pluie générant du ruissellement. Le critère agronomique s’assure que le démarrage n’est pas suivi d’épisodes secs de plus de 7 jours.
L’analyse de variabilité spatiale et tendance de pluies moyennes annuelles dans le bassin actif du fleuve Niger sur la période 1981-2016, au moyen des données CHIRPS, a révélé la succession des périodes climatiques suivantes: une décennie globalement sèche (déficitaire) de 1981 à 1990, une décennie globalement humide (excédentaire) de 1991 à 2000 et une période modérément humide alternance brusque d’années sèches et humides entre 2001 et 2016. Cependant, les données de cette série pluviométrique ne présentent pas d’auto-corrélation, et d’après le test de MannKendall, sur le logiciel R, cette tendance globale croissante est statistiquement significative.
Le présent ouvrage, réalisé dans le cadre du programme BRACED, est le fruit d’un long processus d’échange de l’ensemble des acteurs des secteurs publics et privés, les ONGs et Institutions impliqués dans le processus de production et de diffusion de l’information climatique au Burkina Faso. Le processus d’élaboration de ce document a permis de lever le traditionnel quiproquo qui existe entre les spécialistes de la météorologie et les hommes des médias. En effet depuis belle lurette, les deux camps se rejettent mutuellement la faute quand il est question de transmettre le contenu des messages météos à la population qui ne comprend pas souvent le contenu des messages et informations diffusées.
L’objectif de cette étude est d’analyser l’évolution spatio-temporelle des dérivés pluviométriques impactant la qualité de la saison agricole, notamment les périodes de début et de fin de saison, le cumul des pluies, le nombre de jours des pluies, la longueur de la saison et les séquences sèches. Elle s’appuie sur l’analyse des données journalières de 1951 à 2010 de 98 stations météorologiques. Les dérivés pluviométriques sont d’abord identifiés, ensuite, des indices adaptés sont utilisés pour caractériser leurs évolutions. Ces dérivés présentent des fortes variabilités spatiales et temporelles.
Au Sahel, les pratiques extensives se sont donc développées avec l’augmentation de la population et de ses besoins prélevés dans le milieu naturel ; faisant ainsi reculer le Sahel de 250 Km vers le sud durant le XX° siècle ! Car ce n’est pas le Sahara qui avance, mais les
zones jusque-là non désertiques qui reculent, laissant la place au désert.
Le nom Sahel nous vient de l’arabe. Il signifie : « frontière ou lisière ; une zone semi-désertique de transition au sud du Sahara, entre le désert saharien et le domaine tropical humide, sur 6.000 Km, de l’Atlantique à la Mer Rouge ». Le terme désigne aussi les territoires bordant le nord du Sahara ; on parle alors de Sahel septentrional. Pour parler du Sahel, il faut d’abord parler de ses origines : le Sahara, le plus vaste désert chaud au monde (9.000.000 km²) qui fut une région naturelle verdoyante avant que les hommes n’y connaissent leur développement, il y a environ 25.000 ans !
Cette carte de l'Afrique de l'Ouest montre une inégale répartition spatiale des précipitations et des températures de la région. Cette répartition s'explique par les courants marins et les vents sahariens, mais également par le relief, la végétation et les activités humaines dans la sous-région.
Le climat semi-aride de lAfrique sahélo-soudanienne est contraignant pour la végétation comme pour les hommes. Une bonne années' accompagne de risques pesant sur les activités de production comme sur la santé. Les systèmes sociaux et techniques des agro-pasteurs du Niger sont également adaptés à ces contraintes climatiques fortes. Ils anticipent le risque, allègent la dépendance visà-vis des aléas climatiques récurrents. Aujourd'hui cependant, les transformations sociales, initiées
antérieurement à la crise climatique actuelle. contribuent par leurs effets à la rendre particulièrement grave.
La Lune de par son attraction sur la Terre influence entre autre les éléments constitués d’eau, elle est responsable des marées et influence également les flux de sève dans les végétaux. C’est pourquoi jardiner avec la Lune, c’est donner plus de chances aux cultures de mieux se développer, d’être plus résistantes et d’obtenir de meilleures récoltes. Dans cette fiche, nous nous attacherons plus particulièrement aux effets de la lune spécifiques à notre latitude c’est à-dire sous l’équateur.
In the literature, a lot of information is available about climate change perceptions and impacts in sub-Saharan Africa. However, there is limited attention in the region to emerging initiatives, technologies and
policies that are tailored to building the adaptive capacity of agricultural systems to climate change and
variability. In this paper, we discuss the prospects for climate-smart agriculture technologies and enabling
policies in dealing with climate change and variability at different sub-regional levels of sub-Saharan Africa to sustain farm productivity and livelihoods of agrarian communities
Sur la base d’analyse des observations climatiques historiques, d’analyse du climat futur, et de simulations à l’aide de modèles de cultures, cet atlas contient un ensemble de représentations cartographiques, graphiques et tabulaires qui permet de répondre aux questions que posent les citoyens sur les changements climatiques.
Le climat du Département de Gouré et de Mainé Soroa (sud-est du Niger) est de type saharo-sahélien. Les évènements climatiques extrêmes sont des phénomènes météorologiques localisés, à la fois dans l’espace et le temps et qui causent beaucoup de dommages à l’agriculture, à l’élevage et aux ressources naturelles. Afin de qualifier et quantifier régionalement les extrêmes climatiques, l’outil statistique utilisé est la distribution des valeurs extrêmes selon la loi de Gumbel. Ces résultats montrent que l’occurrence des jours et des nuits chauds tend à augmenter et celles des nuits froides à diminuer.
Cette étude est une compilation des informations climatiques nécessaires pour préparer les analyses de vulnérabilité et les stratégies d'adaptation dans le cadre du plan national d'adaptation. Au début de la mission des entretiens ont été menés avec des personnes clés, ce qui a révélé que le Niger n'avait pas un accès suffisant à des informations climatiques de haute résolution. Ce rapport compile les données climatiques existantes et accessibles au public ainsi que le problème de leur taille, des formats de données inhabituels et des approches de leur analyse. Le rapport suit quatre axes des recommandations
Le Projet de Renforcement de la Résilience contre les Chocs Environnementaux et Sociaux (PRESENCES) est l’une des composantes de BRACED au Niger. Le Programme BRACED (Renforcer la Résilience et l’Adaptation aux Extrêmes et Désastres Climatiques) est financé par le Department for International Development (DfID). BRACED-PRESENCES est mis en œuvre au Niger par un consortium composé de CARE International au Niger (lead), Tree-Aid, Association pour la Redynamisation de l’Elevage au Niger (AREN) et Fédération des Unions des Groupements Paysans du Niger (FUGPN-Mooriben). La Direction de la Météorologie Nationale (DMN), l’institut de Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et le Centre Régional AGRHYMET (CRA) assurent les aspects techniques et scientifiques du projet.
This paper reviewed the prospects for climate-smart agriculture (CSA) development and promotion in West Africa as well as lessons learnt and challenges with a focus on climate change and variability. It was evident from the literature that West Africa is vulnerable to climate change and variability, on account of its socio-economic and physical characteristics. As climate change and variability persists, the region’s quest to use agriculture as the mainstream opportunity to deliver on set targets of the sustainable development goals will be strongly challenged without appropriate interventions. Adopting CSA seems to be a suitable strategy to achieving food security while also mitigating and adapting to climate-related risks. Among numerous CSA technologies, the review found (1) agroforestry (farmer-managed natural regenerations), soil and water conservation technologies (zai, half-moon, tie/contour ridges, conservation agriculture) and (3) climate information services as highly valued promising options for climate change adaptation and risk management in West Africa.