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Systèmes oasiens
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Rapport Provisoire / Aspects agro-économiques pour l'élaboration d'un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar
Ce rapport a été élaboré dans le cadre d'une consultation visant à élaborer un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar -
Rapport provisoire sur la caractérisation des dynamiques sociales / géographiques et le diagnostic des performances actuelles des palmeraies du Kawar et d'Ingall
Ce rapport a été élaboré dans le cadre d'une consultation visant à élaborer un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar -
Analyse et élaboration des plans d'action devant permettre la sauvegarde et la restauration des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar (région d'Agadez)
Les palmeraies d’Ingall et du Kawar, situées dans la région d’Agadez, ont pendant longtemps servi de pivot à l’économie des phoeniciculteurs. Cependant, depuis quelques décennies, la palmeraie d’Ingall est en régression suite à la rareté de l’eau d’irrigation et au manque de maîtrise de certaines techniques culturales. Tandis qu’au Kawar, les rendements sont de plus en plus faibles et la production est de basse qualité liée aux attaques généralisées des acariens et à l’absence d’irrigation. La conséquence de tout cela est que les palmeraies ne jouent plus le rôle important d’antan. Pour relancer l’économie liée à la production de dattes dans les palmeraies, il y a des actions à conduire à court termes, notamment la formation en techniques de production, l’accès à l’eau et aux moyens d’irrigation, l’appui à la commercialisation et l’appui à la transformation des dattes. Au-delà de ces actions, il va falloir mettre en place un programme ambitieux de développement des palmeraies et de valorisation des dattes. Un tel programme doit permettre de restructurer le secteur dattier par des actions qui se traduisent en amont par la modification du profil variétal (introduction variétés internationales et autres), la modernisation des techniques de production qui permettra de doubler les rendements et d’améliorer la qualité des dattes. En particulier à Ingall, il est important de pérenniser l’accès des producteurs à la ressource eau, de procéder au remplacement des vieux dattiers et à l’extension des superficies consacrées à la production des dattes et de mettre en place un appui-conseil durable. -
Étude de développement des oasis sahéliennes en République du Niger
Le Gouvernement de la République du Niger (ci après désigné "le Niger"), qui attache une grande importance à la promotion du développement rural en matière de réduction de la pauvreté et de lutte contre la désertification, a initié en décembre 2000 le "Programme Spécial du Président de la République" sur financement des fonds générés par la réduction de la dette dans le cadre de l'initiative " Pays Pauvre Très Endetté" de la Banque Mondiale. -
Appui et suivi apportés au projet "mise en valeur des cuvettes oasiennes de Goudoumaria"
A la suite des sécheresses de 73-74 et de 84 la stratégie anti-aléatoire des exploitants de la zone (en particulier au Nord de Goudoumaria) a consisté à déplacer progressivement leurs zones de cultures pluviales des bas fonds (sols relativement lourds, fertilité acceptable, apport de fumure animale mais risque élevé en cas de pluviométrie insuffisante ou mal reparti) vers les plateaux adjacents et les dunes (sols sableux profonds, fertilité extrêmement faible, pas de fumure mais résultat moins désastreux les mauvaises années). -
Étude de développement des oasis sahéliens en République du Niger
Le présent rapport est le rapport intérimaire de l'étude exécutée pour les objectifs indiqués ci-dessous sur la base de l’étendu des travaux de l'étude qui a été conclu le 3 février 2005 entre l'Agence Japonaise de Développement International et le Gouvernement de la République du Niger. -
Etude de la problématique oasienne au Niger
Le Niger, pays sahélien marqué par de très faibles précipitations pluviométriques, est totalement dépendant du secteur agricole qui occupe plus de 80% de sa population. Malheureusement, cette agriculture est tributaire des aléas climatiques. Mieux encore, notre pays a la triste réputation d’être le pays des crises alimentaires répétées et de la malnutrition permanente. Face au déficit chronique des produits vivriers notamment céréaliers, l’insécurité alimentaire devient de plus en plus inquiétante et la pauvreté gagne chaque jour du terrain dans le monde rural. Or le Niger dispose, sur une bonne partie de son territoire, des vastes oasis (ou palmeraies dattiers) dont les potentialités peuvent permettre d'améliorer la situation agricole (grâce à des actions ciblées), et de tendre vers l’autosuffisance alimentaire tant chantée depuis les années 70. Malheureusement, la plupart des oasis, en dehors de celles qui sont très connues grâce à la qualité de leurs dattes (In Gall, Timia, Iférouane, Dabaga, Bilma, Djado, Fachi, Wacha, Guidimouni, Doungou, Guidiguir), ou par des projets qui y ont été exécutés (Goudoumaria, Diffa, Agadez), ne sont pas judicieusement exploitées et bien mises en valeur. Pourtant, des gens se battent pour empêcher que ces oasis ne disparaissent comme ce fut le cas des populations d’In Gall à travers l’Association Almadeina pour la réhabilitation des palmeraies au Niger. -
Rapport d’étude sur le développement d’une filière datte au Kawar
Les oasis du Kawar, situées en plein Sahara nigérien, ont pour pivot économique le palmier dattier. Les kawariens disposent d’une grande connaissance du dattier et d‘une diversité variétale importante. Cependant, les rendements sont faibles à moyens et une grande portion des dattes produites est de faible qualité compte tenu de l’attaque des acariens. Ajoutés à ceux-là, le coût du transport et le mauvais conditionnement des dattes récoltées, ont pour conséquence la mévente et réduisent drastiquement les revenus liés à la vente des dattes. Les populations du Kawar sont convaincues que l’irrigation des dattiers et le traitement des dattes en maturation contre les acariens va régler beaucoup de problèmes de la filière datte. Dans un contexte où on veut stabiliser les jeunes du Kawar en mettant fin à l’économie migratoire très lucrative, il faut mettre en place un programme ambitieux de développement des palmeraies et de valorisation des dattes. Un tel programme doit permettre de restructurer le secteur dattier par des actions qui se traduisent en amont par la modification du profil variétal, la correction de la densité de plantation, la modernisation des techniques de production qui permettra de doubler les rendements et d’améliorer la qualité ; et à l’aval à par la valorisation de la datte à travers la transformation, la réorganisation des circuits commerciaux, l’appui à l’entreprenariat agricole et la structuration des acteurs du secteur.