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Semences paysannes
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Des semences du passé adaptées au présent et à l’avenir - Le petit mil noir et l’oignon blanc, deux semences paysannes qui font leur retour au Niger
Au Niger, le changement climatique et les facteurs économiques pèsent sur les conditions de vie des producteurs agricoles. Faussés par la promesse de meilleurs rendements, bon nombre de producteurs nigériens ont abandonné leurs pratiques agricoles et les variétés paysannes pour adopter des nouvelles pratiques parfois inappropriées. Ce cas traite du mil noir et de l’oignon blanc, deux variétés paysannes que tentent de préserver des organisations paysannes avec l’appui de certains acteurs. Et ce dans un contexte où les politiques sont plus favorables à un système semencier certifi é. Il fait état de l’engagement des petits producteurs à restaurer les variétés paysannes pour résoudre les problèmes socio-anthropologiques et de productivité agricole. -
Les semences paysannes du Niger dans le cadre réglementaire et les politiques semencières
Alors que l’industrie semencière ne cesse de gagner du terrain, les systèmes semenciers paysans traditionnels du Sud subissent des pressions croissantes. La plupart des pays adoptent des lois semencières à l’insu et/ou sans la participation effective des paysans directement concernés. Ces lois restreignent l’utilisation des semences paysannes en faveur du commerce et de la protection des variétés de semences industrielles. Combattre l’ignorance par l’information et la formation constitue l’une des solutions clés pour faire face au puissant lobby de l’industrie semencière. Et c’est à cet effet que SWISSAID, avec le soutien de BEDE, a élaboré la présente brochure pour sensibiliser les paysans et les paysannes nigériens ainsi que les organisations qui les représentent. Cette brochure réunit dans un même document le cadre juridique et les directives politiques en vigueur au Niger. Les recommandations formulées dans la brochure ont d’ores et déjà été relayées par la plateforme d’agroécologie nigérienne Raya Karkara, qui défend les systèmes semenciers paysans traditionnels mis à mal par l’industrie semencière -
BEDE (Biodiversité et échanges d'expériences)
BEDE (Biodiversité : Échanges et Diffusion d’Expériences) est une association de solidarité internationale fondée en 1994. BEDE contribue à la protection et à la promotion des agricultures paysannes en soutenant les initiatives d’une gestion respectueuse du vivant par un travail d’information et de mise en réseau, en lien avec une cinquantaine d’organisations de différents réseaux français, européens et internationaux. BEDE organise des ateliers, des rencontres entre paysans, chercheurs et société civile des pays d’Europe, du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, accompagne la structuration des organisations paysannes et réalise du matériel pédagogique.