Contenus
Site
Bibliothèque numérique DUDDAL
Sujet est exactement
Produits forestiers non ligneux
-
Valorisation technologique de la pulpe et de l’amande des fruits de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique et peu étudiée au Niger. Cette étude porte sur la transformation de ses fruits afin de mieux contribuer à sa valorisation technologique. Les échantillons ont été collectés au niveau de deux régions suivi de leurs transformation par extraction de jus de pulpe et d’huile d’amande avant de faire leur caractérisation physicochimique et biochimique au laboratoire. Les résultats ont montré que le degré Brix, le pH et l’acidité titrable du jus de pulpe ont varié respectivement de 8.40 ± 0.36 à 11.80 ± 0.20 °B; 2.55 ± 0.73 à 2.67 ± 0.66 et 7.77 ± 0.25 à 18.92 ± 0.52 %. Les indices de qualité des huiles extraites des amandes ont varié de 7.4 ± 0.01 à 18.71 ± 0.01 KOH/g pour l’indice d’acidité; 275.34 ± 0.02 à 298.03 ± 0.01 mgKOH/g pour l’indice de saponification; 7.23 ± 0.02 à 22.96 ± 0.01 I2/100g pour l’indice d’iode et de 0.16 ± 0.01 à 9.2 ± 0.00 méq O2 /kg pour l’indice de peroxyde. Le profil des acides gras des huiles montre une richesse en acides gras saturés,mono et poly insaturés avec des 3, 6, 7 et 9. Les fruits de S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité et une composition très riche et exploitable dans plusieurs domaines et peut être une alternative pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux. -
Caractérisation biochimique de la pulpe et de l’amande des fruits murs de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. consommées au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique, mais peu étudiée au Niger. L’objectif général de cette étude est la caractérisation des fruits de l’espèce S. birrea afin de mieux contribuer à sa valorisation. Les échantillons ont été collectés au niveau de 7 sites de deux régions et analysés au laboratoire pour déterminer la composition biochimique selon les méthodes AOAC (1990). La caractérisation de la pulpe montre des teneurs moyennes en eau variant de 80,3 à 86%, celles en protéines, lipides et glucides sont respectivement de 3,12 ± 1,48%, 2,78 ± 0,74% et 86,30 ± 2,55% respectivement avec une valeur énergétique de 382,68 ± 7,56 Kcal. L’amande est composée en moyenne de 6,08 ± 1,74% d’eauet 3,96 ± 0,39% de matières minérales. Elle est cependant assez riche en protéines (35,2 ± 2,47%) avec un taux important de matières grasses (46 ± 5,97%), de glucides de 14,8 ± 6,50%. L’énergie moyenne calculée est de 614 ± 29,3 Kcal. Il n’y a pas de différence significative de la composition des fruits. S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité qui nécessite une meilleure valorisation et une vulgarisation pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Caractérisation et valorisation technologique du fruit de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst au Niger
Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst ou Prunier d’Afrique, est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique mais qui demeure peu étudiée au Niger malgré la présence de peuplements importants. Ainsi, l’objectif de la présente étude vise à contribuer à la valorisation de l’espèce Sclerocarya birrea au Niger. Pour cela, une étude diagnostique a été réalisée au niveau de deux régions (Maradi et Zinder) afin de mieux comprendre l’importance et les usages de l’espèce en milieu rural. Par la suite, des échantillons de fruits de l’arbre ont été collectés pour leurs caractérisations biochimiques et nutritionnelles de la pulpe et de l’amande, suivie d’une valorisation technologique en produits dérivés, également caractérisées et évalués sur le plan composition, microbiologique et sensorielle. Les résultats obtenus révèlent une forte utilisation de l’espèce sur le plan alimentaire (91-99%), thérapeutique (60-99%) prioritairement, suivies d’utilisations dans l’artisanat (90 %) et comme source d’énergie (95 %). Les parties les plus sollicitées sont les fruits, les feuilles, l’écorce et le bois. C’est une espèce protégée utilisée majoritairement par les femmes, les jeunes et les tradi-praticiens. -
Diversité et importance des produits forestiers non ligneux d’origine végétale dans la commune rurale de Tamou, au sud-ouest du Niger, Afrique de l’ouest
La présente étude a été conduite dans la Commune rurale de Tamou, au Sud-ouest du Niger, au cours de la période du 1er avril au 25 juin 2019. Il vise à évaluer la diversité et l’importance des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans ladite commune et à montrer que l’exploitation des PFNL contribue de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations. Pour ce faire, la démarche a consisté à réaliser des enquêtes ethnobotaniques auprès des 138 ménages selon l’approche de Lawrence et al. Les résultats ont mis en évidence une grande diversité de PFNL provenant de 66 espèces végétales, dont le groupe des dicotylédones est le plus représenté. Ainsi, les PFNL d’origine végétale sont les plus diversement utilisés dans la phytothérapie (40 espèces), l’alimentation humaine (35 espèces) et la construction de l’habitat (12 espèces). Selon le classement fait par les interviewés, les feuilles de Adansonia digitata, Cassia tora, Tapinanthus globiferus, les fruits de Balanites aegyptiaca et Diospyros mespiliformis sont les PFNL alimentaires les plus importants dans la zon.e -
Les produits Forestiers Non-Ligneux au Niger : Connaissances actuelles et tendances
Dans cette étude nous tenterons de collecter les données disponibles sur l'utilisation et l'exploitation des PFNL au Niger, d'évaluer leur importance relative, d'analyser les tendances passées, actuelles et futures de la consommation, de la commercialisation et de l'exportation de ces produits et enfin d'analyser les contraintes pour l'amélioration de la collecte des données statistiques. Il n'est pas question ici de faire une évaluation quantitative du potentiel des PFNL au Niger et de leur contribution à l'économie du pays. Cette étude demandera des moyens plus importants et pourrait être envisagée, lors des prochaines étapes, pour les produits les plus importants. -
Contribution des produits forestiers non ligneux à la sécurité alimentaire des ménages de la Commune rurale de Tamou, au sud-ouest du Niger ( Afrique de l'Ouest)
L’importance des produits forestiers non ligneux (PFNL) et leur contribution à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté sont généralement sous-estimées du fait que la plupart d’entre eux n’apparaissent pas dans les statistiques économiques nationales (FAO, 2010). En plus, le secteur des PFNL se déroule dans l’informel. Il n’a pas un cadre organisationnel, institutionnel et légal approprié et le secteur n’est pas suffisamment valorisé. Les PFNL occupent une place importante dans les moyens d’existence traditionnels et la culture des populations du Sahel en Afrique de l’Ouest (Hill et al., 2007). Ils constituent une nourriture de survie en période de soudure, en année de sécheresse et une nourriture d’appoint en période de pluie abondante au Sa hel (Ouedraogo et al., 2013). Ils sont également utilisés dans la pharmacopée traditionnelle pour soigner les communautés locales à moindre coût (Dibongs et al., 2011; Hama et al., 2012, 2019) et font également l’objet d’importantes activités commerciales génératrices de revenus pour les populations rurales, en particulier les femmes et les enfants qui sont fortemen impliquées dans la cueillette et la commercialisation de ces produits (Ibrah, 2005 ; Hama et al., 2010). Ils peuvent être récoltés dans la nature, ou produits dans des plantations forestières ou parcs agro -forestiers ou des arbres hors forêts (Loubelo, 2012). -
Boscia Senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir., une espèce ligneuse à fortes potentialités ethnobotaniques et bien adaptée à la sécheresse au Sahel : Synthèse Bibliographique
L’exploitation des ressources végétales notamment ligneuses constitue l’une des stratégies paysannes adoptées pour faire face aux déficits alimentaires surtout pour les ménages vulnérables. Cette synthèse bibliographique dresse l’état des lieux de quelques contributions scientifiques et techniques relatives à l’importance socio-économique et environnementale ainsi que quelques caractéristiques écologiques de Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir.. L’exploitation minutieuse de documents scientifiques en ligne notamment des articles scientifiques et des thèses ainsi que les documents fournis par Sahara Sahel Food a servi à la réalisation de cette étude. Il ressort de l’analyse bibliographique que cette ressource revêt une importance capitale pour les communautés sahéliennes. Il s’agit de son importance dans l’alimentation humaine (surtout en période de soudure), son usage dans la pharmacopée traditionnelle, son importance dans le stockage traditionnel du niébé ainsi que son rôle dans l’alimentation du bétail. La grande particularité de l’espèce réside aussi dans sa forte capacité de résilience. -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Vivre et se nourrir de la forêt en Afrique centrale
Ce livre nous emmène au coeur des zones de forêts denses et sahéliennes de l’Afrique centrale, un écosystème précieux et essentiel à la vie quotidienne de ses habitants, représentant l’un des trois principaux ensembles boisés tropicaux de la planète. Dix pays (Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Tchad) abritent ces forêts et savanes, riches d’importantes ressources naturelles. Ils ont en commun une longue histoire liée à la colonisation, suivie d’une expérience de coopération multiforme depuis les indépendances qui évolue incontestablement vers une intégration économique et monétaire.