L’histoire du jardinage dans la vallée remonte à près de deux cents (200) ans. En 1850 déjà, l’explorateur allemand Heinrich Barth a passé par Iférouane et annonçait l’existence de quelques jardins à Souloufet en amont d’Iférouane. Ces jardins disait-il, étaient irrigués à l’aide des chadoufs. Ensuite, La pratique du jardinage a connu beaucoup des mutations et difficultés suite aux nombreuses sécheresses qui se sont
succédées. Avec les travaux d’aménagement entrepris par la coopération allemande à travers la GKW à la fin des années 1970 ayant permis l’amélioration du niveau de la nappe phréatique, l’activité de jardinage a connu un essor considérable. Cela a permis le développement de L’agriculture irriguée dans la vallée.Ces dernières années l’agriculture a connu des nombreux changements dans la zone dus principalement à l’introduction des cultures marchandes notamment l’oignon. Auparavant les cultures vivrières que sont le blé, le mil, le maïs, l’orge prédominaient et l’agriculture était exclusivement une agriculture de subsistance. Avant les oignons, la courge constituait la principale culture de rente à Iférouane. Beaucoup des jardiniers se sont fait des belles prises à l’époque, dans les années 1990. l’oignon cultivé dans les jardins ne servait qu’à laconsommation familiale et des petites quantités sont vendues localement. L’introduction de l’oignon comme culture de rente principale date des années 98.
Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’«agrobusiness », afin de mieux les caractériser.
Au Niger, Christian Blind Mission (CBM) finance un programme de développement inclusif à la base (ProDIB) au sein duquel l’ONG nigérienne Karkara est chargée de mettre en œuvre le projet Jardins de survie. Ce projet vise à améliorer la qualité de vie des personnes handicapées et de leur famille en répondant à leurs besoins essentiels et en favorisant leur participation et leur inclusion dans la société.
Les micro-jardins sont de petits jardins adaptés aux villes et en particulier aux quartiers avec une haute densité de population sans espace autour des habitations. Les micro-jardins permettent aux familles à faibles revenus de produire à la maison des légumes et divers condiments pour enrichir le repas en vitamines et oligoéléments essentiels pour la santé. La technologie des micro-jardins est simple et peu coûteuse et tout le monde peut cultiver les micro-jardins car ils ne requièrent que peu d’efforts physiques.